1
Dernière modification par Hypnosuf (04 septembre 2022 à 23:59)
Hors ligne
Hors ligne
Kiratatouille a écrit
Attention à bien lire la question. Je sais que ça ne partait pas d'une mauvaise intention mais le fentanyl patch et sufentanil ne sont pas du tout mais pas du tout la même chose. Le sufentanil n'existe normalement qu'en ampoule stérile IV et est bien plus puissant que le fentanyl qui est, comme tu le sais, lui-même une bombe.
Le sufentanil est utilisé en anesthésie pendant la chirurgie en combinaison avec le curare (paralysie) et l'agent endormisseur.
Le but, c'est de se dire que même endormi et malgré l'amnésie de la chirurgie, on ne veut pas que le patient ait des douleurs. Ça a aussi pout but qu'au réveil, il y ait une antalgie résiduelle.
En cas d'utilisation du sufentanil, il y a obligatoirement un scope pour surveiller les constantes dont la respiration. Durant l'anesthésie tu es généralement intubé et ventilé artificiellement.
J'ai recu du sufenta en salle de réveil. Douleurs rebelles. Ils m'ont d'abord mis sous morphine, aucun effet, puis sous sufenta et j'ai cru revivre. Par contre, la dépression respiratoire tu la sens, c'est pas un truc à essayer dans son coin. Ma sat en oxygène à l'air ambiant était à 85-88% donc oxygéné et surveillé.
Le souci du sufenta c'est qur ça ne dure pas longtemps, que tu es tellement shooté endormi que tu profites difficilement des effets récréatifs. Heureusement que c'est difficilement accessible car j'avais adoré cette sensation de bien-être, d'euphorie, etc. Malgré les risques énormes, je serais capable de me remettre dedans.
L'autre souci en salle de réveil c'est qu'au niveau des protocoles tu ne peux pas en recevoir trop à la suite.
On m'avait alterné sufenta et ketamine. La douleur disparaissait et je prenais mon pied. 7 heures en salle de réveil que j'ai adoré.
J'ai eu bcp d'opioide mais rien de comparable.
Attention je n'en fais pas l'apologie. Je parle de mon expérience.
Grosse différence avec le fentanyl, les patchs ne sont normalement pas utilisées pour traiter les douleurs aiguës post op. Plutôt sur des douleurs fortes semi chroniques.
Hors ligne
Dernière modification par prescripteur (05 septembre 2022 à 07:57)
Hors ligne
Hypnosuf a écrit
Bonjour à tous, j'ai, en recherchant dans mon carnet de santé trouvé ma fiche d'anesthesie datant de quand j'étais nourrisson et que j'avais été anesthésié au sufentanil (sachant que j'ai été calmé à l'hynovel un peu avant cette ag, j'ai pris les 2 prods et ça a donné mon pseudo ) le probleme étant que j'arrive à trouver des infos sur ce suf, sur le plan médical uniquement, mais pas de VRAI témoignage en parlant, par là j'entends que je vois beaucoup d'infos sur le plan purement théorique mais que j'ai jamais réussi à trouver d'infos sur ce truc en terme de sensation, je voudrais bien savoir ce que j'ai senti à tout juste 7 mois ! (7 mois déjà consolateur d'opi ) bien sur il n'est pas question de vouloir toucher à ça, sachant qu'apparement c'est 1250x plus puissant que la morphine et 500x plus puissant que l'hero, on peut dire que ça arrache... Et le pire c'est que l'addiction ne semble pas moins insidieuse, bref une vraie merde si hors usage médical
Merci d'avance pour vos réponses !
(dédicace à sufenta si jamais tu passes pas là , je suppose que ton pseudo viens de là)
Salut,
Alors a mon avis (et surtout pour une anesthésie), tu n'as rien senti d'autre que t'endormir instantanément .
Le sufentanil, si je dis pas de connerie, c'est le produit utilisé pour t'endormir (enfin même te mettre en arrêt respiratoire) et te maintenir dans cet état. C'est combiné au curare qui paralyse entièrement tes muscles, pour que tu ne fasses pas de geste involontaire pendant l'opération.
Donc voilà ce que tu as ressenti AMHA : "Bonne nuit les petits !"
Hors ligne
Kiratatouille a écrit
Hey salut moi j’ai déjà tester en patch pour des douleurs insupportables que la morphine ne pouvait pas faire passer (j’étais arrivée à plus d’une plaquette de topalgic en 2j mais je ne pouvais même pas bouger dans mon lit de douleur mettant 30min à me traîner jusqu’au toilettes pour pisser si je me retrouvai pas par terre à ramper jusqu’à mon lit ?)
bref le docteur se déplace pour une énième fois et décide de me poser et prescrire des patchs de 25ug, résultat première nuit passée à dormir vraiment depuis 15j l’effet est censé durer 3j ça ne calmait pas totalement les douleurs mais m’a vachement soulagée et m’a bien assommée pour le coup j’étais bien defoncée ?♀️ Un jour après j’ai collé un 2 ème patch parce que j’avais très mal je l’ai enlevé au bout d’1h parce que je commençais à être dans le mal grave, nausées, sueur froides etc… typique. Je précise que j’ai des antécédents de toxicomanie dont consommation d’opiacés en IV mais après un long chemin ça fait quelques années que j’ai arrêté complètement en fuyant ne serait-ce que par peur n’importe quel cacheton avec de l’opium ou morphine mais quand il n’y a pas le choix qu’on souffre heureusement que ça calme les douleurs.
Du coup en revenant au Fantanyl je pense qu’ils disent que c’est plus fort que l’héroïne ou morphine parce que c’est un dosage au microgrammes près avec une dose potentiellement létale au microgrammes près aussi et surtout qu’il a des propriétés transdermiques (passe à travers la peau).
Mais au niveau des effets de celui-ci à des doses thérapeutiques je ne trouve pas forcément ça plus fort qu’un shoot d’héroïne en soit sur le moment au niveau immédiat, mais c’est vrai qu’avec un patch ça te maintien dans un état de fonsdé pendant 2j…
Je pense que c’est plutôt dangereux comme médoc et aussi c’est hyper réglementé niveau délivrance c’est au patch pour 7j max pas un de plus ? Voili voilou
Hello, d'abord merci pour ta réponse :)
Je pense comme l'a dit captaincrox que tu n'as pas bien lu la question/a confondu les 2 prod puisque en l'occurrence tu parles de patch de fentanyl à LP qui n'est pas (bien que ressemblant sur certains aspects, ça reste un dérivé) du suf.
En revanche ça reste un témoignage intéressant
Oui ça paraît évident qu'à dose égale ça sera pas forcément plus fort que l'hero, surtout en lp, cependant on voit que le prod t'as bien arraché quand même étant donné que t'étais redevenu naïf aux opis
Félicitations pour ton arrêt des opis d'ailleurs
Hors ligne
CaptainCrox' a écrit
Kiratatouille a écrit
Attention à bien lire la question. Je sais que ça ne partait pas d'une mauvaise intention mais le fentanyl patch et sufentanil ne sont pas du tout mais pas du tout la même chose. Le sufentanil n'existe normalement qu'en ampoule stérile IV et est bien plus puissant que le fentanyl qui est, comme tu le sais, lui-même une bombe.
Le sufentanil est utilisé en anesthésie pendant la chirurgie en combinaison avec le curare (paralysie) et l'agent endormisseur.
Le but, c'est de se dire que même endormi et malgré l'amnésie de la chirurgie, on ne veut pas que le patient ait des douleurs. Ça a aussi pout but qu'au réveil, il y ait une antalgie résiduelle.
En cas d'utilisation du sufentanil, il y a obligatoirement un scope pour surveiller les constantes dont la respiration. Durant l'anesthésie tu es généralement intubé et ventilé artificiellement.
J'ai recu du sufenta en salle de réveil. Douleurs rebelles. Ils m'ont d'abord mis sous morphine, aucun effet, puis sous sufenta et j'ai cru revivre. Par contre, la dépression respiratoire tu la sens, c'est pas un truc à essayer dans son coin. Ma sat en oxygène à l'air ambiant était à 85-88% donc oxygéné et surveillé.
Le souci du sufenta c'est qur ça ne dure pas longtemps, que tu es tellement shooté endormi que tu profites difficilement des effets récréatifs. Heureusement que c'est difficilement accessible car j'avais adoré cette sensation de bien-être, d'euphorie, etc. Malgré les risques énormes, je serais capable de me remettre dedans.
L'autre souci en salle de réveil c'est qu'au niveau des protocoles tu ne peux pas en recevoir trop à la suite.
On m'avait alterné sufenta et ketamine. La douleur disparaissait et je prenais mon pied. 7 heures en salle de réveil que j'ai adoré.
J'ai eu bcp d'opioide mais rien de comparable.
Attention je n'en fais pas l'apologie. Je parle de mon expérience.
Grosse différence avec le fentanyl, les patchs ne sont normalement pas utilisées pour traiter les douleurs aiguës post op. Plutôt sur des douleurs fortes semi chroniques.
Salut, merci beaucoup pour ta réponse !
C'est assez surprenant que tu aies kiffé les effets sachant que le peu de gens que j'ai vu témoigner (ils avaient jamais pris d'opi, ils s'attendaient peut être pas à ça, pour une première le suf c'est.... Costaud ) ont l'impression de juste s'être pris une sorte d'énorme cuite ou plutôt de gros coup marteau et qu'ils arrivaient tout juste à réfléchir voire rester conscient etc... Remarque si t'aimes les opi c'est ce que tu recherches au final !
Oui forcément quand on prend un truc aussi violent (10x le fenta, 500x l'hero 1250x la morphine, ça arraché comme je disais ) on est très proche de l'od, peut importe la dose ou la surveillance tu finis à l'ouest au minimum et même la plupart du temps en début de dépression respiratoire
Je me demande bien comment j'ai vécu ça à la salle de réveil quand j'étais suffisamment shooté pour être def mais pas assez pour être complètement endormi parce que au fond je me doute que la seule chose que j'ai ressenti quand on m'a mis ça c'est rien du tout puisque j'ai sûrement juste fais un gros dodo sachant qu'on m'avait mis de l'hynovel avant
Hors ligne
AnonLect a écrit
Hypnosuf a écrit
Bonjour à tous, j'ai, en recherchant dans mon carnet de santé trouvé ma fiche d'anesthesie datant de quand j'étais nourrisson et que j'avais été anesthésié au sufentanil (sachant que j'ai été calmé à l'hynovel un peu avant cette ag, j'ai pris les 2 prods et ça a donné mon pseudo ) le probleme étant que j'arrive à trouver des infos sur ce suf, sur le plan médical uniquement, mais pas de VRAI témoignage en parlant, par là j'entends que je vois beaucoup d'infos sur le plan purement théorique mais que j'ai jamais réussi à trouver d'infos sur ce truc en terme de sensation, je voudrais bien savoir ce que j'ai senti à tout juste 7 mois ! (7 mois déjà consolateur d'opi ) bien sur il n'est pas question de vouloir toucher à ça, sachant qu'apparement c'est 1250x plus puissant que la morphine et 500x plus puissant que l'hero, on peut dire que ça arrache... Et le pire c'est que l'addiction ne semble pas moins insidieuse, bref une vraie merde si hors usage médical
Merci d'avance pour vos réponses !
(dédicace à sufenta si jamais tu passes pas là , je suppose que ton pseudo viens de là)Salut,
Alors a mon avis (et surtout pour une anesthésie), tu n'as rien senti d'autre que t'endormir instantanément .
Le sufentanil, si je dis pas de connerie, c'est le produit utilisé pour t'endormir (enfin même te mettre en arrêt respiratoire) et te maintenir dans cet état. C'est combiné au curare qui paralyse entièrement tes muscles, pour que tu ne fasses pas de geste involontaire pendant l'opération.
Donc voilà ce que tu as ressenti AMHA : "Bonne nuit les petits !"
Hello merci pour ta réponse !
Oui me doute bien que j'ai dormi et que sur le coup j'ai forcément pas tenu longtemps...
Par contre en salle de réveil je devais toujours être sous le prod donc avoir senti les effets non ?
En tout cas même si j'ai pas tenu longtemps je reste un UD précoce !
Hors ligne
prescripteur a écrit
Bonjour, des patchs de sufentanyl ont été développés, mais, à ma connaissance ne sont pas vendus en France.
https://www.caducee.net/actualite-medic … nique.html
Comme ex anesthésiste je frémis à chaque fois que je vois évoqué l'usage du fentanyl et encore plus du Sufentanyl. C'est une bombe et l'arrêt respiratoire est tout près !!
Même avec le Fentanyl, moins puissant que le Sufentanil, le risque est élevé et représente la majeure partie (presque 70%) des OD de "la crise des opioides" aux USA.
https://www.lesechos.fr/monde/etats-uni … se-1406428
Amicalement
Hello merci beaucoup pour ton témoignage !
J'avoue que je suis comblé je cherchais des gens qui avaient étés anesthésié au final je tombe sur l'anesthésiste
Bien évidemment je me doute que quand tu vois par toi même le peu de fenta ou suf qu'il faut pour qu'un naïf aux opis parte y'a de quoi frémir, surtout quand on sait que y'a des milliers (millions ?) de nords américains qui se defoncent à ça chaque jour...
Hors ligne
Hors ligne
CaptainCrox' a écrit
Pour mom expérience au sufentanil, qu'on soit clair: j'étais pèté mais j'avais tellement mal que je restais semi conscient. Les 6 7 heures en salle de réveil, je les au pas vu passer car j'ai du m'endormir à certains moments.
Il n'empêche que j'avais l'idée obsessionnelle de vouloir en reprendre. La ketamine avec, c'était magique.
Plus de douleurs, euphorie, sensation de flotter.
J'ose imaginer que les doses de sufentanil durant l'anesthésie et en salle de réveil sont différentes. Je me souviens qu'après le 3eme bolus de sufentanil l'anesthésiste était pas contente d'où le paysage ketamine.
Ma mémoire reste floue mais pas assez pour que j'oublie le plaisir intense. Qu'il y ait des patchs de sufenta développés me fait super peur. C'est la porte ouvertes aux od.
Déjà que les patchs de fenta sont détournés, si le sufentanil devait arriver en Europe, j'espère que les conditions de prescriptions seront strictes. J'entends par là que si tu as mal au point d'avoir besoin d'un truc plus fort que le fenta, c'est que tu es mal barré.
Plié rarement j'ai vu du sufentanil utilisé sur des patients en état de mort cérébral avant de stopper l'assistance respiratoire. J'imagine que c'est pout l'éventuel cas où la personne pourrait ressentir la douleur ? J'avais vu ça sur un pousse seringue. Ou alors est-ce un moyen d'accélérer la mort après l'arrêt des machines, éviter l'agonie?
C'est terrifiant de voir à quel point ce prod est Addictif. Dès la première prise tu as eu un bon gros craving, globalement à ce niveau là les opis ça pardonne pas mais ça a l'air d'être un sacrés niveau le suf
T'as du voir des étoiles avec un mélange depresseur perturbateur, une expérience comme une autre je suppose, perso j'aurais eu un peu peur
J'avoue que ça me fait aussi très peur comme tu dis c'est la porte ouverte aux OD, et ça ouvre la porte à d'autres prod encore pires comme le carfentanyl qui est 10x plus fort que le suf (il y'a un très bon thread sur ce prod sur le forum)
À noter que quand même j'ai du mal à imaginer une même épidémie si jamais les restrictions sont trop basses étant donné que c'est quand même un truc qui se rapproche limite plus de l'arme chimique qu'autre chose, au point que les mecs auront plus de client à force de tuer les gens des la première prise
Dernière modification par Hypnosuf (06 septembre 2022 à 05:48)
Hors ligne
Wikipedia a écrit
En 2002, les forces spéciales russes mettent fin à la prise d'otages du théâtre de Moscou menée par des terroristes tchétchènes après avoir introduit dans le bâtiment un gaz dit « paralysant »[20], le Kolokol-1 à base de fentanyl[21] (d'après les analyses réalisées sur les vêtements des victimes, il s'agirait plutôt de carfentanil, un dérivé de fentanyl, utilisé essentiellement comme anesthésique pour la sédation de gros mammifères). L’opération tua la majorité des preneurs d’otages et 130 spectateurs.
Et la c'était du fentanyl gazeux. Ça doit être incontrôlable niveau dispersion, concentration.
Sufentanil, carfenfanil (100x > fenta) et tous les autres.
Aux USA, ils avaient utilisé de l'hydromorphone et un autre medoc pour exécuter un prisonnier. Étant donné qu'ils ne peuvent plus se fournir en "poison", les fournisseurs ne voulant pas faire du commerce de mort, j'ai l'impression que ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils n'utilisent les fentanyl et dérivés.
Le prisonnier exécuté à l'hydromorphone aurait souffert horriblement.. aaaah le rêve américain.
Dernière modification par CaptainCrox' (06 septembre 2022 à 10:54)
Hors ligne
CaptainCrox' a écrit
Tu mentionnes arme chimique, j'avais lu un article où des forces spéciales russes ont utilisé du fentanyl ou dérive gazeux (paraît que ça sent l'orange) pour mettre fin à une prise d'otage.
Finalement il y a eu plus de morts niveau otages que ravisseurs.Wikipedia a écrit
En 2002, les forces spéciales russes mettent fin à la prise d'otages du théâtre de Moscou menée par des terroristes tchétchènes après avoir introduit dans le bâtiment un gaz dit « paralysant »[20], le Kolokol-1 à base de fentanyl[21] (d'après les analyses réalisées sur les vêtements des victimes, il s'agirait plutôt de carfentanil, un dérivé de fentanyl, utilisé essentiellement comme anesthésique pour la sédation de gros mammifères). L’opération tua la majorité des preneurs d’otages et 130 spectateurs.
Et la c'était du fentanyl gazeux. Ça doit être incontrôlable niveau dispersion, concentration.
Sufentanil, carfenfanil (100x > fenta) et tous les autres.
Aux USA, ils avaient utilisé de l'hydromorphone et un autre medoc pour exécuter un prisonnier. Étant donné qu'ils ne peuvent plus se fournir en "poison", les fournisseurs ne voulant pas faire du commerce de mort, j'ai l'impression que ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils n'utilisent les fentanyl et dérivés.
Le prisonnier exécuté à l'hydromorphone aurait souffert horriblement.. aaaah le rêve américain.
Merci beaucoup pour le lien et les infos! J'étais pas au courant que c'était utilisé comme arme, au final ça me choque même pas...
De toutes façons c'est pas nouveau que y'a un truc qui cloche dans le rêve américain et le rêve humain en général
Hors ligne
Hypnosuf a écrit
De toutes façons c'est pas nouveau que y'a un truc qui cloche dans le rêve américain et le rêve humain en général
Ba en vrai, cyniquement, je me demande bien pourquoi ils l'ont pas fait avant...
Je veux dire, la méthode de base, il me semble, c'est d'injecter un hypno-sédatif (phénobarbital ou midazolam souvent), puis un curare (pour paralyser les muscles et ne pas trop choquer le public () ) et enfin, pour tuer, du chlorure de potassium (arrêt cardiaque).
Ça me semble n'avoir strictement aucun sens, sachant que rien que le curare suffirait puisqu'il paralyse les muscle respiratoire, une fois le type endormi avec l'hypno-sédatif...
Mais un sédatif tout seul suffirait également : perte de conscience instantanée puis arrêt respiratoire.
Donc pourquoi utiliser 3 produits différents, avec des dosages aléatoire en plus on dirait bien, donc 3 fois plus de chance de se foirer et de faire souffrir la personne... ?
Alors que tu balances une grosse dose d'un opiacé fort en IV (pas morphine ni codéine pour la réaction allergique) le mec s'endort dans la seconde et crève dans les minutes qui suivent sans souffrance (enfin me semble ?)
Le meilleurs candidat étant bien sûr le sufentanil ou autre fentanyloids..
Puis oui, le rêve américain... ça doit être le seul pays riche où il y a autant de tarés et de personnes complètement incultes, des zones entières ne correspondant même pas aux standards de vie de la Somalie, des personnes qu'ils laissent sciemment crever faute de moyens...
Des taux de criminalité, de morts violentes, et d'accidents en tout genre qui explose ceux des autres pays riches...
Un abandon total des services publics pour tout laisser au privé...
Même les prisons quoi. Quelle genre de perversion peut résulter d'un système ou l'Etat paie des compagnies privées pour construire et gérer les prisons dans un but commercial... ? Mais on peut faire pire pour favoriser les effets pervers : dans bcp de contrats passés entre prisons et États, une clause prévoit que l'Etat paie des pénalités a la prison si celle-ci ne bénéficie pas d'un taux d'occupation suffisant.
Ben oui, c'est quand même l'Etat qui est en charge de tout le processus qui amène la personne en prison : définition des peines, arrestation, jugement... Donc si les prisons ne se font pas assez de benef, c'est un peu de sa faute en fait...
Il faut donc que les États s'arrangent, non pas pour faire baisser la criminalité, mais pour trouver un moyen d'envoyer un max de personnes en taule.
Oui c'est complètement aberrant, enfin plutôt carrémment gerbant. Vive les USA !
Ah et y a encore pire ! Devant la difficulté de se fournir en médocs, car les labos les boycotts, certains États ont eu l'excellente idée de proposer la mort par.... suffocation dans une chambre à gaz (Azote, voir Zyklon-B, ce n'est pas une blague)...
Et quitte à être cynique autant l'être jusqu'au bout : tout cela reste moins rapide, efficace, fiable et indolore que la pendaison "long drop" (rupture instantanée des cervicales) ou la guillotine quoi.
Mais oui, faudrait quand même pas trop choquer le public, c'est trop violent pour leur petit coeur sensible ces méthodes moyenâgeuse voyons ! Les USA, pays des contradictions, n'en est pas à une près.
Dernière modification par AnonLect (07 septembre 2022 à 23:29)
Hors ligne
Hors ligne
C.S. a écrit
Pour ma part, suite à un accident de la route j'ai été endormi avec du Alfentanil, qui fait partie de la même classe que le Fentanyl..
Ils avaient commencé en locorégional, mais lorsqu'ils m'on ouvert j'ai gueulé, l'anesthésie n'avait pas fonctionné comme prévu.. Alors ils ont décidé en générale, avec cet Alfentanil, j'ai sombré dans la seconde..
Réveil hyper vaseux, douleurs, et ensuite je n'ai eu droit qu'à de la morphine au début, qui me rendait nauséeux avec cette impression d'être en cuite.. Dès que je me levais, ça bougeait pas mal avec la gerbe.. Alors je restais couché
Perso, à aucun moment je me suis senti bien, les douleurs ont toujours été présentes, durant plusieurs semaines..
Hello, merci de ta réponse, effectivement ça peut foirer... Je suis désolé pour ton accident (enfin tes, le coup de se faire ouvrir... Ouille )
Je préfére noter avant de vraiment commencer ma réponse (non pas pour t'engueuler ou je sais pas quoi, y'a aucun soucis ) que même si alfenta et sufenta sont dans la même classe ils sont très différents surtout niveau puissance ---> au niveau purement analgésique, l'alf est 7 fois moins efficace que le fenta, là où le sufenta l'est 10x +
que le fenta donc, et presque 50 x le prod qu'on t'a mis (quand je disais arme chimique....)
Maintenant ça reste un témoignage intéressant ---> ça montre que les opi y'en a qui pourront jamais, pour certains le fait de plus pouvoir penser et juste être dans son trip à vomir ses tripes et être (ou avoir l' impression plutôt) d'être en paix avec sois même et le reste de l'univers c'est un kiff absolu, qui ne se compense pas, et pour d'autres comme toi en l'occurrence quelque soit l'opi (morphine et alphenta en l'occurrence, je sais pas si t'as déjà eu autre chose) tu as l'air d'avoir très mal vécu ça...
Je trouve ça vraiment intéressant la différence d'appréciation des drogues (ne pas apprécier les opis est plus un tant mieux qu'un tant pis, crois moi... )
Hors ligne
Hors ligne
C.S. a écrit
Hello ! :)
C'est de l'histoire ancienne, mais sur le moment, en effet ça fait mal
Pas de soucis pour ta réponse, c'est en ouvrant ma carte qui mentionne les prods utilisés pour l'anesthésie que j'ai vu alfentanil.. Je ne connais pas trop ces substances (je suis plutôt psychédéliques )alors plutôt merci de tes connaissances en la matière ça me permet d'affiner plus le sujet !
En effet, c'est aussi ce que je me dis souvent : certains sont aux anges avec les opis tandis que d'autres sont au plus mal.. En ce qui me concerne, je suis plutôt dans la seconde catégorie, et je ne m'en porte pas plus mal !
La morphine "hospitalière" me rend à moitié malade, alors je n'ose même pas m'imaginer en dépendance totale..
Hello, désolé d'avoir mis autant de temps à répondre ! J'ai été un peu occupé ces derniers temps
Perso j'arrive pas trop aux psyché, quand je me drogue (enfin les rares fois où ça m'ait arrivé (benzo, codéine beuh)) j'ai toujours plutôt cherché un état d'apaisement plutôt qu'un état de découverte cela dit je comprends qu'on puisse aimer tout cet univers de découverte !
En effet l'addiction ça doit être insoutenable pour quelqu'un qui aime pas ça, je sais même pas si c'est possible d'être accroc à un prod qu'on n'aime pas, ça sûrement déjà du arriver remarque :
En tout cas la vie de ces personnes a du être assez terrible, et j'ose pas trop non plus imaginer
De rien , je sais pas trop si on peut dire que j'ai des vraies connaissances mais ça me fait vraiment plaisir
Hors ligne
https://www.doctissimo.fr/sante/dictionnaire-medical/spasme-du-sphincter-d-oddi - DOCTISSIMO a écrit
Définition du terme Spasme du sphincter d'Oddi :
- Sphincter d'Oddi : zone anatomique constituée par l'abouchement dans le duodénum du canal qui transporte la bile en provenance de la vésicule biliaire (canal cholédoque) et le canal pancréatique véhiculant le suc pancréatique (canal de Wirsung).
- La contraction ou le relâchement du sphincter d'Oddi permet la régulation du passage de la bile et des sucs pancréatiques dans l'intestin.
- Le spasme du sphincter d'Oddi est responsable de douleur abdominales aiguës. Il est volontiers provoqué par la prise de médicaments contenant des opiacés (codéine...), notamment chez des sujets ayant subi un ablation de la vésicule biliaire.
En gros, une personne physico dépendante à la codéine (entre autre) qui en a besoin pour ne pas subir le manque opiacé, va devoir se taper des douleurs abdominales aigues pour calmer le manque. Mon souvenir de ces douleurs: mêmes douleurs que les calcules biliaires (considérées comme parmi les plus puissantes ressenties par l'Humain (avec l'accouchement et d'autres trucs dont je ne veux pas me souvenir).
Alors, on se met à chercher d'autres solution, généralement, la plupart des morphiniques vont causer le même type de souci et c'est terrible. On peut trouver une alternative qui fonctionne: pas de SSODDI, fun et ou analgesie puis d'un coup, arrêt de l'aspect thérapeuthique et retour des SSODDIs.
Dans certains cas, un SSODDI (sur le net j'ai lu l'accronyme SO mais je préfère mon miens) peut provoquer des pancréatites aigues.
L'ironie, c'est que c'est un syndrome qui, bien que de plus en plus connu, reste trop peu connu de beaucoup de médecins urgentistes: les gastro, médecin spécialistes de la douleurs, anesthésistes ou certains types d'addictos connaissent déjà un peu mieux.
Le souci, c'est quand un PUD, connu pour usage de produits stups de son service d'urgences local, débarque pour un vrai gros trauma (fracture). PUD ou pas, le trauma est visible, protocole de base = morphine (sauf si subutex/buprenorphine) et ce, malgré des antécédents de calculs biliaires + ablation vésicule, bah on lui file de la morphine et le mec gueule et gueule et gueule car on ne cesse de lui filer des bolus de morphiniques. Et vu les stéréotypes sur les PUD, les soignants sont persuadés que le patient est soulagé mais qu'il veut qu'on le mette bien high (bon si on peut, why not hein mais je doute que le mec qui souffre d'une fracture aie dans sa liste de priorités, l'envie no 1 d'être high mais plutôt soulagé). La meilleure chose à faire selon l'intensité de la douleur et du type de fracture ou blessure, c'est le fameux gaz hilarant (nez fracturé, épaule luxée), si médecin anesthésiste et outils de monitoring, kétamine voire fentanyl IV qui semble ne pas ou moins provoquer de SSODDI.
Chez moi, j'ai ma solution quand je dois me démerder. J'avais car là je suis sur une nouvelle phase de rotation d'opioide, fin bref. Je déconseille au moyen / long cours pour entretenir une dépendance si vous faites comme moi des spasmes du sphincter d'oddi car vu le risque de pancréatite aiguë, bah ça peut déraper. La solution s'il faut calmer une douleur nociceptive aigue (donc non neuropathique) mais qu'il vous faut une un opioide pallier II ou III, c'est de prendre un antispasmodique. Si c'est chez vous, 30-45 mns avant l'opioide, sinon dès que possible. C'est finalement ce qu'on donne généralement pour les douleurs abdominales dues à des contractions dont les calcules.
Je vous dis ce que je FAIS, ce n'est pas un conseil médical. Si vous me lisez, qu'on vous file de la morphie et que vous avez des douleurs abdominales, ablation de la vésicule biliaire OU PAS, pensez au spasme du sphincter d'oddi. C'est plus rare mais cela arrive chez les patients n'ayant pas eu de vésicule biliaire enlevée. D'un point de vue labo sanguin, on peut constater
http://www.labtestsonline.fr/tests/Lipase.html?tab=3 - LABTESTSONLINE.FR a écrit
La lipase sanguine peut augmenter aussi lors d’administration de médicaments capables de provoquer un spasme du sphincter d’Oddi (par exemple les médicaments opaciés tels que la morphine ou la codéine ou les médicaments cholinergiques ou certains anesthésiques).
Pour aller plus loin que la dépendance opiacé et difficulté à réussir à supporter un médicament rendant dépendant... Je réalise dans mon cas que je suis dépendant aux opiacés... plus vraiment pour leurs effets, vu ma tolérance, il me faudrait des doses d'hippopotame mais pour soulager tout juste les douleurs et ne pas être en chien. Mais je réalise que j'ai des nausées cycliques et précises (un syndrome similaire existe pour le cannabis, j'avais lu ça ici).
Il y a aussi les dépendants au tramadol, beaucoup ne supportent pas ses effets négatifs (confusion, nausées, fatigues anormales etc.), mais à force de le prendre parce que le médecin ou l'infirmier à domicile dit qu'il faut, et sans prendre au sérieux les plaintes du patient (surtout des patients âgés), bah on les rend dépendants et c'est dégueulasse. La palette d'antalgies à effets secondaires moindres est grandes et on passe de plus en plus facilement aux palliers II et III.
De même, quand j'entends un médecin dire "on va donner un benzo à Mme X, 80 ans, le souci de dépendance est pas problématique (sous-entendu, elle va plus vivre longtemps) et qu'elle n'en veut pas car elle a sa capacité de discernement, elle est pas nécéssairement dépressive: elle s'emmerde, elle est pas insomniaque mais si on lui fait faire 8 siestes par jour, dur de dormir la nuit. Bah je comprends que Mme X, 80 ans, elle supporte pas le côté amnésiant, fatiguant du benzo et serait plus heureuse avec des activités, etc.
Ici sur chaque commune à Genève, il y a un club d'aînés. Une à deux sorties en car entourée d'un secouriste de 8h00 à 19h00. Des repas, clubs, activités. Bah ça me dégoute d'entendre certaines personnes âgées "forcées" de prendre tel ou tel médicament inutile. Un corps âgé supporte moins un médicament mais on les rend dépendant. J'ai honte.
Je suis né dans une famille où les grands-parents / parents, c'est sacré, on s'en occupe jusqu'à la toute fin comme ils se sont occupés de nous jusqu'à notre envol.
On naît, grandit, fait notre vie mais quand vient notre tour de s'occuper des parents, on ne fuit pas lâchement via une maison de retraite. Je ne dis pas que toutes sont mauvaises, mais on rend dépendant à la morphine et aux benzos des patients qui supportent pas juste pour les sédater alors qu'ils vivent leurs dernières années et c'est immonde de les leur gâcher, ça c'est un autre débat. Grandir avec ma grand-mère m'a apporté humilité, amour, tolérance et des histoires magnifiques, certaines tragiques mais magnifiques.
Désolé, je pars loin. Je tenais à répondre à l'aspect de la dépendance avec effets négatifs mais nécessires car dépendance installée tout en soulevant le souci des dépendances forcées et non supportées.
Et je n'ai pas parlé des dépendances psy aux produits, la peur de lâcher un produit parce que l'on pense que ce serait pire sans.
Il y a tant de chemin à faire dans les soins aux PUD, PUD volontaires ou pas. Le mot Drogue de PUD, pour moi, c'est autant une molécule de rue, du sucre, du café, de l'alcool , des thés, infusions que des médicaments que certains médecins prescrivent sans plus trop se poser de questions quant aux conséquences.
Désolé, vu qu'on parlait de morphinique non supportée mais nécessaire voire dépendante, le sujet m'a parlé donc désolé si je diverge des fois... je fatigue, mes voisins prennent leur pied pendant que j'écris, ça distrait (ou autre partie du corps), j'suis jaloux. Je devrais faire le mec flippant, aller à leur porte, sonner, petite bougie en main, peignoir rose trop petit, faire tomber la bougie (sans mettre le feu), la ramasser en me penchant pour dévoiler mon corps, rose en bouche, la retirer sensuellement, prendre un accent sensuel espagnol et dire "Oh il y avait le feu ici... vous avez demandé de la compagnie ?" C'est trop ?
Sur ce, il est temps de dodo.
Hors ligne
CaptainCrox' a écrit
Hypnosurf, être acroc à un opiacé/opioide qui te rend malade mais dont tu as besoin est tout à fait possible et c'est un enfer, surtout s'il y a double dépendance: analgesique + récréative.
Pour beaucoup de gens, la codéine, et je parle de cette molécule car elle était disponible facilement jusqu'à récemment en France (2016), encore plus récemment en Suisse (forme presque pure en 2019 et désormais facile à demander chez un médecin (tout est relatif).
Elle est, selon moi, l'exemple typique de possible (future) dépendance désagréable. De plus, mis à part les petites nausées et démangeaisons, il y a pire comme intolérance de départ. C'est bien pour ça qu'elle est appréciée, pallier 2, effet sympa, etc.
Cela étant, pour beaucoup de patients dont j'ai fait partie, après avoir eu des calculs biliaires ayant nécessité une cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire), l'utilisation de codéine provoque un spasme du sphincter d'oddi (simplifions ça par SSODDI).
Culture générale: Terme à utiliser en dîner de famille ou lorsque vous rencontrez vos beaux-parents pour la 1ère fois lorsque le sujet médecine arrive sur table avec le dessert, délicieuse tarte au chocolat, vous allez faire un carton.https://www.doctissimo.fr/sante/dictionnaire-medical/spasme-du-sphincter-d-oddi - DOCTISSIMO a écrit
Définition du terme Spasme du sphincter d'Oddi :
- Sphincter d'Oddi : zone anatomique constituée par l'abouchement dans le duodénum du canal qui transporte la bile en provenance de la vésicule biliaire (canal cholédoque) et le canal pancréatique véhiculant le suc pancréatique (canal de Wirsung).
- La contraction ou le relâchement du sphincter d'Oddi permet la régulation du passage de la bile et des sucs pancréatiques dans l'intestin.
- Le spasme du sphincter d'Oddi est responsable de douleur abdominales aiguës. Il est volontiers provoqué par la prise de médicaments contenant des opiacés (codéine...), notamment chez des sujets ayant subi un ablation de la vésicule biliaire.En gros, une personne physico dépendante à la codéine (entre autre) qui en a besoin pour ne pas subir le manque opiacé, va devoir se taper des douleurs abdominales aigues pour calmer le manque. Mon souvenir de ces douleurs: mêmes douleurs que les calcules biliaires (considérées comme parmi les plus puissantes ressenties par l'Humain (avec l'accouchement et d'autres trucs dont je ne veux pas me souvenir).
Alors, on se met à chercher d'autres solution, généralement, la plupart des morphiniques vont causer le même type de souci et c'est terrible. On peut trouver une alternative qui fonctionne: pas de SSODDI, fun et ou analgesie puis d'un coup, arrêt de l'aspect thérapeuthique et retour des SSODDIs.
Dans certains cas, un SSODDI (sur le net j'ai lu l'accronyme SO mais je préfère mon miens) peut provoquer des pancréatites aigues.
L'ironie, c'est que c'est un syndrome qui, bien que de plus en plus connu, reste trop peu connu de beaucoup de médecins urgentistes: les gastro, médecin spécialistes de la douleurs, anesthésistes ou certains types d'addictos connaissent déjà un peu mieux.
Le souci, c'est quand un PUD, connu pour usage de produits stups de son service d'urgences local, débarque pour un vrai gros trauma (fracture). PUD ou pas, le trauma est visible, protocole de base = morphine (sauf si subutex/buprenorphine) et ce, malgré des antécédents de calculs biliaires + ablation vésicule, bah on lui file de la morphine et le mec gueule et gueule et gueule car on ne cesse de lui filer des bolus de morphiniques. Et vu les stéréotypes sur les PUD, les soignants sont persuadés que le patient est soulagé mais qu'il veut qu'on le mette bien high (bon si on peut, why not hein mais je doute que le mec qui souffre d'une fracture aie dans sa liste de priorités, l'envie no 1 d'être high mais plutôt soulagé). La meilleure chose à faire selon l'intensité de la douleur et du type de fracture ou blessure, c'est le fameux gaz hilarant (nez fracturé, épaule luxée), si médecin anesthésiste et outils de monitoring, kétamine voire fentanyl IV qui semble ne pas ou moins provoquer de SSODDI.
Chez moi, j'ai ma solution quand je dois me démerder. J'avais car là je suis sur une nouvelle phase de rotation d'opioide, fin bref. Je déconseille au moyen / long cours pour entretenir une dépendance si vous faites comme moi des spasmes du sphincter d'oddi car vu le risque de pancréatite aiguë, bah ça peut déraper. La solution s'il faut calmer une douleur nociceptive aigue (donc non neuropathique) mais qu'il vous faut une un opioide pallier II ou III, c'est de prendre un antispasmodique. Si c'est chez vous, 30-45 mns avant l'opioide, sinon dès que possible. C'est finalement ce qu'on donne généralement pour les douleurs abdominales dues à des contractions dont les calcules.
Je vous dis ce que je FAIS, ce n'est pas un conseil médical. Si vous me lisez, qu'on vous file de la morphie et que vous avez des douleurs abdominales, ablation de la vésicule biliaire OU PAS, pensez au spasme du sphincter d'oddi. C'est plus rare mais cela arrive chez les patients n'ayant pas eu de vésicule biliaire enlevée. D'un point de vue labo sanguin, on peut constaterhttp://www.labtestsonline.fr/tests/Lipase.html?tab=3 - LABTESTSONLINE.FR a écrit
La lipase sanguine peut augmenter aussi lors d’administration de médicaments capables de provoquer un spasme du sphincter d’Oddi (par exemple les médicaments opaciés tels que la morphine ou la codéine ou les médicaments cholinergiques ou certains anesthésiques).
Pour aller plus loin que la dépendance opiacé et difficulté à réussir à supporter un médicament rendant dépendant... Je réalise dans mon cas que je suis dépendant aux opiacés... plus vraiment pour leurs effets, vu ma tolérance, il me faudrait des doses d'hippopotame mais pour soulager tout juste les douleurs et ne pas être en chien. Mais je réalise que j'ai des nausées cycliques et précises (un syndrome similaire existe pour le cannabis, j'avais lu ça ici).
Il y a aussi les dépendants au tramadol, beaucoup ne supportent pas ses effets négatifs (confusion, nausées, fatigues anormales etc.), mais à force de le prendre parce que le médecin ou l'infirmier à domicile dit qu'il faut, et sans prendre au sérieux les plaintes du patient (surtout des patients âgés), bah on les rend dépendants et c'est dégueulasse. La palette d'antalgies à effets secondaires moindres est grandes et on passe de plus en plus facilement aux palliers II et III.
De même, quand j'entends un médecin dire "on va donner un benzo à Mme X, 80 ans, le souci de dépendance est pas problématique (sous-entendu, elle va plus vivre longtemps) et qu'elle n'en veut pas car elle a sa capacité de discernement, elle est pas nécéssairement dépressive: elle s'emmerde, elle est pas insomniaque mais si on lui fait faire 8 siestes par jour, dur de dormir la nuit. Bah je comprends que Mme X, 80 ans, elle supporte pas le côté amnésiant, fatiguant du benzo et serait plus heureuse avec des activités, etc.
Ici sur chaque commune à Genève, il y a un club d'aînés. Une à deux sorties en car entourée d'un secouriste de 8h00 à 19h00. Des repas, clubs, activités. Bah ça me dégoute d'entendre certaines personnes âgées "forcées" de prendre tel ou tel médicament inutile. Un corps âgé supporte moins un médicament mais on les rend dépendant. J'ai honte.
Je suis né dans une famille où les grands-parents / parents, c'est sacré, on s'en occupe jusqu'à la toute fin comme ils se sont occupés de nous jusqu'à notre envol.
On naît, grandit, fait notre vie mais quand vient notre tour de s'occuper des parents, on ne fuit pas lâchement via une maison de retraite. Je ne dis pas que toutes sont mauvaises, mais on rend dépendant à la morphine et aux benzos des patients qui supportent pas juste pour les sédater alors qu'ils vivent leurs dernières années et c'est immonde de les leur gâcher, ça c'est un autre débat. Grandir avec ma grand-mère m'a apporté humilité, amour, tolérance et des histoires magnifiques, certaines tragiques mais magnifiques.
Désolé, je pars loin. Je tenais à répondre à l'aspect de la dépendance avec effets négatifs mais nécessires car dépendance installée tout en soulevant le souci des dépendances forcées et non supportées.
Et je n'ai pas parlé des dépendances psy aux produits, la peur de lâcher un produit parce que l'on pense que ce serait pire sans.
Il y a tant de chemin à faire dans les soins aux PUD, PUD volontaires ou pas. Le mot Drogue de PUD, pour moi, c'est autant une molécule de rue, du sucre, du café, de l'alcool , des thés, infusions que des médicaments que certains médecins prescrivent sans plus trop se poser de questions quant aux conséquences.
Désolé, vu qu'on parlait de morphinique non supportée mais nécessaire voire dépendante, le sujet m'a parlé donc désolé si je diverge des fois... je fatigue, mes voisins prennent leur pied pendant que j'écris, ça distrait (ou autre partie du corps), j'suis jaloux. Je devrais faire le mec flippant, aller à leur porte, sonner, petite bougie en main, peignoir rose trop petit, faire tomber la bougie (sans mettre le feu), la ramasser en me penchant pour dévoiler mon corps, rose en bouche, la retirer sensuellement, prendre un accent sensuel espagnol et dire "Oh il y avait le feu ici... vous avez demandé de la compagnie ?" C'est trop ?
Sur ce, il est temps de dodo.
J'avoue que quand je parlais de dépendance à une drogue qu'on n'aime pas, je voulais dire hors usage médical, tester ne pas aimer, se dire ouais bon, c'était la qualité, retester, etc... Jusqu'à la dépendance psy et au final, selon le produit, déboucher sur une dépendance phy...
J'ai été accroc aux benzo un moment (bon, qq mois et j'ai que 27 ans, j'avoue, y'a pire, et j'ai réussi à m'en sortir ) donc je sais très bien qu'on peut être accroc à un truc qu'on n'aime pas type opi de palier 2 ou benzo, qui sont sûrement les plus communs en termes d'addiction à ce nv. (et encore, faut voir le nombre de gens qui sont à 5 tasses de cafés par jour pour tenir le métro boulot dodo et qui ont horreur des effets et du goût du café, pour ne citer que lui) en fait je m'imaginais plutôt le gamin de 18/20 ans, début de dépression, bob a volé sa meuf et il est triste. Il a entendu parler de l'héroïne qui aiderait pendant qq minutes voire heures à se sentir apaisé, et se shoot des dizaines de fois en essayant d'apprecier cette came à 10% qu'il n'aime pas, et donc il est tombé accroc
Je me moque un peu de ce gamin, au fond en y pensant, combien ont eu une dépendance qui s'est mal finie comme ça ? Je préfère pas y penser. Pour ce qui est de l'usage des benzo à tout va chez n'importe qui je suis totalement d'accord, surtout que si c'est pour vivre tes dernières années de vie à dormir et attendre la mort, perso je préférerais la mort tout court pour avoir connu une addiction à ces choses, je suppose que tout le monde pense pas comme moi, et je dis pas qu'il faut se flinguer attention, juste que j'aurais vraiment pas aimer et que ca me révolte.
Tu as de la chance d'avoir une famille comme ça sincèrement, j'ai une grand mère psychopathe, et une machiavélique (littéralement) crois moi c'est pas jouasse, surtout que mes grands pères sont mort malades alors que, je le pense vraiment c'était des gens bien, malheureusement pas trop connus...
Te coucher? Alors que tu as eu l'idée du siècle ? Hors de question ! Va les rejoindre sur le champs et que ça saute (c'est le cas de le dire)!
Hors ligne
Hypnosuf a écrit
C.S. a écrit
Hello ! :)
C'est de l'histoire ancienne, mais sur le moment, en effet ça fait mal
Pas de soucis pour ta réponse, c'est en ouvrant ma carte qui mentionne les prods utilisés pour l'anesthésie que j'ai vu alfentanil.. Je ne connais pas trop ces substances (je suis plutôt psychédéliques )alors plutôt merci de tes connaissances en la matière ça me permet d'affiner plus le sujet !
En effet, c'est aussi ce que je me dis souvent : certains sont aux anges avec les opis tandis que d'autres sont au plus mal.. En ce qui me concerne, je suis plutôt dans la seconde catégorie, et je ne m'en porte pas plus mal !
La morphine "hospitalière" me rend à moitié malade, alors je n'ose même pas m'imaginer en dépendance totale..Hello, désolé d'avoir mis autant de temps à répondre ! J'ai été un peu occupé ces derniers temps
Perso j'arrive pas trop aux psyché, quand je me drogue (enfin les rares fois où ça m'ait arrivé (benzo, codéine beuh)) j'ai toujours plutôt cherché un état d'apaisement plutôt qu'un état de découverte cela dit je comprends qu'on puisse aimer tout cet univers de découverte !
En effet l'addiction ça doit être insoutenable pour quelqu'un qui aime pas ça, je sais même pas si c'est possible d'être accroc à un prod qu'on n'aime pas, ça sûrement déjà du arriver remarque :
En tout cas la vie de ces personnes a du être assez terrible, et j'ose pas trop non plus imaginer
De rien , je sais pas trop si on peut dire que j'ai des vraies connaissances mais ça me fait vraiment plaisir
T'inquiètes pas pour le retard, nous avons tous une vie en dehors du forum, avec ses hauts et ses bas..
Je ne passe, de plus, pas très souvent ici, alors...
Tu as bien plus de connaissances que moi en tout cas !!
Mais je crois bien que @CaptainCrox' nous a atomisé, en terme de savoir en la matière !
Hors ligne
AnonLect a écrit
Alors a mon avis (et surtout pour une anesthésie), tu n'as rien senti d'autre que t'endormir instantanément .
Le sufentanil, si je dis pas de connerie, c'est le produit utilisé pour t'endormir (enfin même te mettre en arrêt respiratoire) et te maintenir dans cet état. C'est combiné au curare qui paralyse entièrement tes muscles, pour que tu ne fasses pas de geste involontaire pendant l'opération.
Donc voilà ce que tu as ressenti AMHA : "Bonne nuit les petits !"
Pour simplifier les choses, lors d'une anesthésie général (AG) , pour réaliser ce qu'on appel une induction (en gros provoquer le sommeil ) on utilise 3 médicaments.
- Un hypnotique , pour provoquer la narcose (le sommeil)
- Un curare , pour inhiber la contraction musculaire
- Un morphinomimétique , à visé analgésique pure .
Chaque médicament a son rôle. Par exemple, si tu injectes un curare sans hypnotique , tu ne pourras plus bouger (et respirer) mais tu seras parfaitement conscient...
LE morphinomitique utilisé pour l'induction est majoritairement le Sufentinil . Ce médicament à l'avantage d'être très puissant (le plus puissant de sa classe d'ailleurs, équivaut à 1000*la morphine) et a des propriétés pharmacocinétiques séduisantes pour une AG (peu d'accumulation lors des réinsertion , queue d'analgésie ...)
C'est tout a fait possible de se souvenir de l'effet du Sufentanil lors d'une AG car c'est le premier médicament qu'on injecte. On attend d'ailleurs que l'effet soit ressenti par le patient pour injecter les suivants ( l'hypnotique et le curare en dernier )
Hors ligne
[ Forum ] Hydromorphone infos ?
|
10 | |
[ Forum ] Valtran ( tilidine ) infos
|
3 | |
[ Forum ] Effets - Arrêt de la prontalgine besoin d'infos sur le kratom
|
3 |