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Dernière modification par Unposcaille (22 octobre 2022 à 19:11)
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Ce que je lis entre les lignes, c'est un set and setting pas top qui conduit nécessairement à une expérience pas top. La désinhibition des benzodiazépines de la veille peut-être. Tu en as vraisemblablement gros sur le cœur en ce moment (captain obvious désolé). Et donc bim grosse trace en mode bas les couilles, gros trip et remontée d'émotions perturbantes. Je n'ai pas l'impression que tu étais en danger. Tu as un peu vomi, ta maman a un brevet trip sitter solide et a pu administrer les premiers soins (musicaux). Pourquoi cette sensation d'être une merde ? Moi la seule fois où j'avais pas mesuré les doses de 3-meo-pcp, ça s'est fini aux urgences et j'ai ruiné ma télé et mon salon en terrorisant ma copine et mon salon. Je me suis senti un peu merdique à raison. Tu as la chance d'avoir fait la "même" sans que ça porte à conséquence. Maintenant, tu le sais : pas mesurer ses dissos, ça conduis à des trucs peu rigolo !
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g-rusalem a écrit
pas mesurer ses dissos, ça conduis à des trucs peu rigolo !
Ça fait un parfait slogan rdr! En tous cas c'est exactement ça, quand ça va pas bien je mesure pas, jtape une grosse trace et advienne que pourra. Avant j'avais une tolérance donc ça allait (+j'étais sous antipsychotiques ça bloquait une partie des effets) mais la j'ai plus aucun des deux !
Je pense que tout vient du set and setting et des emotions qui sont remontées qui m'ont fait me sentir comme une merde (en plus de faire subir ça à mon entourage). Je me sens vraiment mal en ce moment, même ranger ma chambre comme il m'était demandé me paraissait insupportable, on a connu mieux comme état. Ne pas prendre de drogues quand on est pas bien c'est une base, mais d'habitude les dissos me font me sentir mieux. Celui là ça fait deux fois que je le prends et autant avant malgré ma dépression c'était le bon-heur autant la bad total les deux fois, remontées de mes insecurités etc. Je pense ne pas toucher à ce type de prod avant un moment, j'ai pris rendez vous avec ma psy que je n'ai pas vu depuis des mois même si j'en avais besoin (problèmes d'argent).
Heureusement que j'étais accompagnée ! Ma mère m'aurait probablement retrouvé en train de pleurer dans mon vomi quelque part. Ou aillant dévasté leg garage pour trouver mon gilet dans un épisode maniaque (d'ailleurs comme elle est gentille elle est allée chercher ce matin mais ne l'a pas trouvé).
Purée la télé cassée et tout olala... J'espère que vous vous en êtes remis tous les deux ? J'imagine la frayeur de ta copine.... Ça fait cher la session pour le coup.
Edit : a priori, pendant que j'ai black out, je voulais tellement retourner ranger que ma mère a menacé de m'attacher (ça a bien marché à priori).... La honte
Dernière modification par Unposcaille (23 octobre 2022 à 13:32)
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Le mieux c'est clair, ça serait de pas prendre de produit dans cet état, mais une étape entre la sobriété et l'hôpital serait de bien peser son produit si tu veux tout de même proder dans un état moyen. Mais moi, j'avais bien pesé mes quelques premières doses, c'est le réveil (enfin la sortie du premier trip) dans la nuit en crise maniaque ou j'ai totalement craqué en mode bas-les-couilles en me sentant invulnérable et avec ce sentiment de "voyons ce qu'il se passe si je prends ça" en sachant mon comportement dangereux. Donc même quand tu commences ta session de manière précautionneuse, le set and setting se modifie au cours des effets, il faut en être conscient aussi :)
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Unposcaille a écrit
Voilà aujourd'hui je devais ranger une immense pille de vêtements, le truc me semble insurmontable à cause de ma dépression. Je sors de moins en moins est reste dans mon bordel (je suis soignée pour ça). Ma mère me fait la demande tout à fait raisonnable de débarrasser ma chambre des vêtements superflus. Je me dis que j'arriverais pas à faire ça sans aide et veut un peu de Dmxe.
Elle se retrouvera à faire du babysitting pendant trois heures (elle sait que je cons et veut être la pour jauger la qualité. L'autre soir j'ai dit fuck it et j'ai pris le sachet de Dmxe de son bocal où elle garde mes substances et surveille combien j'en prends.
J'ai pris une pointe un soir, j'ai fait un gigaaaa megatrip où je me sentais totalement détachée du monde (à 40mg je dirais ?) mais je marchais normalement et parlais normalement.
La j'ai pris un gros amas je me demande même si y'avait pas 100mg. Je m'en fou. Je me sens invisnible (borderline bjr) Je range. On parle normalement avec ma mère. Trou noir.
D'après elle j'avais l'air au bord du malaise, elle me demande si je suis sûre de vouloit descendre au garage. J'ai pour obsession chercher un gilet multicolore en laine qui est dans un sac hors d'atteinte. A priori je lui en ai parlé 10 fois. Je me rappelle vaguement. Je me rappelle bien du moment où elle me demande "ça va" et ou je dis "non" elle me dit "t'as pris de la drogue" j'ai dit oui. Je reste un moment sur le canapé et je vomis. Je dis pourquoi j'ai fait ça et que je suis une mauvaise fille. Elle me dit que je suis une bonne fille mais que quitte à être défoncé autant profiter et elle m'a mis mon morceau préféré. Je me laisse porter par la musique mais je la vois dans la cuisine occupée sauf que le bar est beaucoup plus haut et gris (il est bleu). La musique de fond a laissé place à un monogue en néerlandais dont je n'arrive à attraper aucun mot si ce n'est "leerlijk" (éducatif-j'apprends le néerlandais et j'ai une hyperfixation dessus pour le contexte). "profite" je referme les yeux, je vois une pièce emplie d'or, qui tourne au jaune des tournesols en vase de van gogh (ceux qui ont été remplis de soupe récemment mdr). Je vois un tableau rectangulaire aux bords brun-jaune, dans lequel il y a trois carrés (mais le tableau est carré, magie des stumps), sur un on peu voir un carré, l'autre un rond. Suivant la musique je me vois aussi parfois défiler dans le noir au milieu de sapins noirs en plastique. Ils défilent à travers moi et me traversent. Ce que je vois dépend de quand je ferme les yeux, mais à ce stade je ne veux pas profiter, je veux que ça se termine.
C'est un post sur une surdose accidentelle sur ce forum qui l'a aidé à me prendre en charge, puisque que j'ai essayé d'articuler ce que j'avais pris. Quand elle me l.'a montré j' ai dit "c'est drôle c'est la où je fais tout le temps". Tout tourne ou se dédouble. J'ai la nausée même si j'ai vomi. Quand je ferme mes yeux, je vois des murs bleus prusses avec des craculures et des dorures comme les peintures de ma mère. Puis je vois une pièce du jaune du fond de la couleur du fond des tournesols de van gogh. Je lui demande un câlin. Je ne supporte pas le toucher des mouchoirs qui est sec, mais la texture de ma mère est la même (contrairement à des expériences sous 3-ho-pcp) ce qui me rassure. Je pleure parce que je suis une mauvaise fille, un déchet, un poids. Elle me dit "il ne faut pas pleurer, maintenant que tu y est il faut profiter". Je n'y arrive pas. Je me sens comme un être hors de ce monde. Que tout est artificiel. Ah, une cliente appelle ma mère, puis une autre et je reprends pied avec la réalité. Tout est doublé, surtout la cheminée pour une raison obscure. Puis ça passe. Je vais au garage trouver des vêtements mais ne trouve pas le gilet qui m'obsède (rip). Je lui explique ce que j'avais essayé de faire (enlever la douleur d'une tache qui me paraissait insurmontable mais que je voulais faire en tant que "bonne fille" et me confonds en excuses. Ma mère rigole de la tête que j'ai fait en la voyant parce qu'elle se demandait ce que je voyais, et je me dis que j'ai vraiment de la chance. Elle me dit quand même que si c'était parti trop loin elle aurait appelé le SAMU (logique, c'est pas à elle de gérer ça) Ne reproduisez pas cette cascade chez vous. Je ne me sens non pas comme une merde, mais plutôt comme un reste de merde récalcitrant sur une brosse à chiottes. Aussi je peux comprendre que se droguer chez ses parents puisse choquer la sensibilité de certains mais merci de prendre en compte que tous les foyers ne fonctionnent pas selon vos valeurs, que vous les jugiez plus morales ou pas.
Éclaircissements :
- j'ai pris une dose sans la peser et sans faire gaffe car il y a un an j'avais de la tolérance à la substance (ce n'est plus le cas) et je faisais comme ça. J'avais pris une dose beaucoup plus faible plus tôt sans pb
- JE N'AI PAS PESÉ ce qui est une erreur monumentale en rdr car j'avais l'habitude du prod (erreur de débutant : déjà la puissance change de batch en batch, en plus mes critères etaient biaisés par une tolérance cassée, surtout à ne pas faire).
- J'AVAIS EN FAIT PLUS pris du flubromazolam la veille, qui a une demie vie de 10 à 20h et 0,5mg de valium ALORS QUE DEUX DOWNERS NE DOIVENT PAS ÊTRE. MÉLANGÉS
- ma mère garde mes drogues dissos pour éviter que ce genre d'incident arrive quand je suis seule ou tout court depuis une hospit pour idées suicidaires. Avant du moment que j'étais honnête je faisais ce que je voulais, avec modération. Si je lui avais demandé au lieu de mentir, elle aurait accepté et cet incident ne serait sûrement pas arrivé car on aurait mesuré les doses elle aurait vu que c'était trop
- j'ai déjà pris des dissos sous la surveillance de ma mère
- j'ai la chance d'avoir une mère a) tolérante b) habituée aux stupéfiants (jeunesse mouvementé en teuf) c) sachant utiliser Google pour voir les effets des substances en cas de haute dose
OOH une autre borderline !!
Fais attention tout de même! les surdoses genre prises de risques dues au trouble limite m'ont envoyé plusieurs fois aux urgances, notamment avec du 3-ho-pcp.
Ton témoignage etait très interessant, j'espère que ca va mieux, et ta maman est extraordinaire !!
Je vais recevoir mon dmxe d'ici 3 jours, j'ai été un grosconso de ké mais pas beaucoup de dissos rc, et particulièrement celui-ci a l'ère costaud!
Dernière modification par kokie301 (18 mai 2023 à 10:18)
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Unposcaille a écrit
Hello! Oui ça va mieux, je touche plus aux dissos car depuis elle ne veut plus que j'y touche ce que comprends ! (je pense quand même que je vais toper un sachet de dmxe parce que ça me MANQUE)
Alors en plus je sais pas si j'ai dit mais en fait avant je faisais pas gaffe parce qu'en plus de la merveilleuse assos borderline + dépression j'avais une tolerance et c'était plus le cas.
Comme tous les autres dissos, ça peut être très léger où t'envoyer aux urgences. Si tu suis les règles rdr qui sont de prendre plusieurs petites pointes pour pas te retrouver direct en khole ça devrait aller ! Juste comme avec tous les rc, d'expérience même de la même famille je réagi pas pareil à tous et voilà mais sinon c'est un de mes préférés. A petite dose, je n'ai pas l'impression robotique mais je me sens légère comme un nuage et comme bourrée, le bodyload pour moi est très fort à celui là mais différent d'autres où as basse dose tu vas perdre équilibre etc. donc fais attention à ça aussi parce que j'me suis lancée à une autre prise à monter des échelles et tout et danser parce que je me sentais légère et après avoir retapé je bougeais plus.
Salut! merci pour ton retour, en effet j’ai bien aimé ce prod, j’ai commencé par de toutes petites traces chez moi puis vu que ca allait je suis allé chez mes parents.
J’me suis refait une trace chez eux et ils m’ont trouvé déchiré du coup ils ont tout jeté… vraiment dégoûté.
Et en prime j’ai encore inquiété mes parents pour rien…
Je me désespère….
Bref du coup j’ai passé une nouvelle commande aujourd’hui elle devrait arriver dans la semaine et cette fois j’amène rien chez mes parents.
Bref sinon je voulais savoir, est ce que la DMXE c’est brunatre? et ca a le goût de platre mdr? le drip une fois la trace prise a bien le gout d’un aryl’ mais la texture me semblait bizarre, couleur + un p’tit goût d’heroine
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