Exta sans exta, un "mini-trip report"

Il m'est arrivé un truc un peu spécial ce soir et j'avais besoin de l'écrire à chaud, vous en faire part et entendre vos réactions.

Pour un peu d'histoire, je n'ai que très peu d'expérience avec les drogues. Les 2 seuls trips intenses que j'ai jamais vécus ont été à l'extasy. Le dernier remonte à un peu plus de 2 mois (zéro prise de quoi que ce soit d'autre entre temps). Je suis parti faire un footing ce soir, pour la 1ère fois depuis au moins un an. Au cours des 10 dernières années, j'ai eu des phases ou j'en faisais, suivi de périodes sans, mais à chaque fois que j'en faisais je ne courais jamais plus de 30-35 min, ce qui me paraissait suffisant à l'époque.

Récemment déménagé, je ne connais pas trop bien l'endroit, je suis donc parti faire un tour qui m'a obligé à courir non-stop pendant 47 min, ce que je n'avais pas fait depuis très longtemps donc.

Et là, vers la fin, j'ai eu une sensation surprenante.

Sentant puiser dans mes dernières ressources, j'ai tout à coup une montée de chaleur dans la tête et cette impression que ma caboche se met tout à coup à "rayonner", exactement comme le rush initial de la MD (c'est ma façon d'exprimer mon ressenti en tout cas). S'en suis un bref moment d'euphorie et de puissance, que je ne peux m'empécher de comparer avec la MDMA. C'est certes loin d'être aussi puissant et long que celui de cette dernière mais c'est indéniablement similaire dans les sensations. J'imagine que c'est l'effet de la relache de sérotonine/dopamine par le cerveau.

Ca parait bête, mais je n'avais jamais imaginé qu'un peu de sport intense pouvait me donner cette sensation (bien qu'à moindre dose) qui me fascine avec la MDMA depuis ma toute 1re prise. L'intérêt de cette découverte, pour moi en tout cas, c'est que je contemple depuis quelque temps l'idée du microdosage pour m'aider à combattre ma dépression et de mes angoisses sociales. J'ai lu sur Internet que microdoser la MD n'était pas une bonne idée, mais du coup je me dis : une bonne séance de sport intense en tout début de journée, ça peut peut-être suffire à libérer juste assez de bon neurotransmetteur pour pouvoir me sentir suffisamment bien le reste de la journée pour fonctionner normalement.

C'est con, j'ai toujours fait mon sport en soirée toute ma vie (pour des raisons pratiques et aussi car je pensais que me creuver le soir m'aiderais à lutter contre mes phases d'insomnie récurrentes), ce qui fonctionnait mais du coup tu vas au lit et tu ne profites pas de l'effet en journée !

Je comprends un peu mieux quand on dit que le sport peut aider contre la dépression, mais moi ce que je réalise ce soir c'est que le moment de la journée est important à prendre en compte du coup. Je vais à partir de maintenant me forcer à un bon footing (presque) tous les matins (j'en profite d'être au chômage du coup) et voir si mon état général peut s'améliorer rien que par cette petite routine.

Et vous, des expérience similaires, ou des commentaires ?