Merci pour ta réponse Filousky , donc d'apres tes dire c'est totalement imparable ?
Edit : J'ai trouvr des sources incroyable qui répondrons a beaucoup de futures questions , enfin je suppose .
La salive
D’un point de vue pharmacocinétique, le
THC et ses métabolites ne sont pas ou peu excrétés dans
la salive, mais dès lors que la voie d’administration a été par voie fumée, le
THC est détectable
dans ce milieu pendant plusieurs heures, suite à la contamination buccale par la fumée inhalée.
Dans les 30 minutes suivant l’inhalation, des concentrations salivaires de
THC très élevées sont
retrouvées, supérieures à 100 ng/mL. Les concentrations salivaires de
THC restent plus élevées
que les concentrations sanguines durant les premières heures suivant la consommation d’un
joint.
Le
THC reste détectable dans la salive durant environ 8 heures aussi bien chez les consommateurs
chroniques que chez les consommateurs occasionnels [21]. Le 11-OH-THC et le
THC-COOH ne sont
qu’exceptionnellement retrouvés dans la salive, à des concentrations très faibles (< 0,1 ng/mL).
Il existe deux types de recueil : soit un vrai recueil d’échantillon salivaire permettant ensuite un
dosage dans la salive, soit un système de recueil couplé à un dépistage simultané. Concernant le
dépistage, de nombreux tests ont été développés ces dernières années [22]. On peut citer le
Drugwipe ® (Securetec, Allemagne) qui est actuellement celui utilisé par les forces de l’ordre en
France, ou l'Oraline ® (Sun, USA), le système Rapiscan® (Cozart Bioscience Ltd., UK) ou encore le
dispositif Drager Drug Test® (Drager, Allemagne). Ces tests sont utilisés dans le cadre de la sécurité
routière mais également par les entreprises en dehors du cadre médical pour les postes
considérés à risque. Ils intègrent un anticorps dirigé contre le
THC, permettant d’obtenir
généralement une spécificité satisfaisante pour ce type de test (>80%). Par contre ils présentent
souvent une bonne sensibilité pour les
amphétamines et
opioïdes, mais relativement plus faible
pour le
cannabis, souvent inférieure à 50% [23]. En France, lorsque ces dépistages sont positifs, ils
doivent être confirmés par une technique de référence (CG/SM ou LC-MS/MS) nécessitant un
recueil de salive. Celui-ci peut être effectué soit directement dans un récipient, soit après
stimulation de la production salivaire avec des matières acidulées, des cristaux d’acide citrique, ou
en mastiquant un matériau type téflon dans la mesure où une sécrétion spontanée peut s’avérer
difficile dans certains cas de stress notamment (accident de la route par exemple). Elle peut être
également recueillie à l’aide d’un coton conservé tel quel (Floqswab®, Salivette®, Sarstedt®) ou
déchargé dans un tampon dit de transport (Intercept®, Quantisal®, NeoSal®, Orasure®). En France,
le dispositif retenu par les forces de l’Ordre est le Floqswab®. Une méthode de dosage à partir de
ce système de recueil a été publié récemment [24].
Dans des conditions extrêmes (comme un habitacle de voiture par exemple), une contamination
passive de la salive d’un non-fumeur en présence d’un fumeur peut être observée durant environ
30 minutes .
Source :https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03491157/document#:~:text=D'un%20point%20de%20vue,buccale%20par%20la%20fum%C3%A9e%20inhal%C3%A9e.
Dernière modification par pa24 (24 novembre 2022 à 18:47)