l'apoticaire a écrit
Dernière modification par Morning Glory (30 novembre 2022 à 09:47)
Hors ligne
En ligne
Hors ligne
En ligne
Hors ligne
hello MG
suit ton instinct appelle le 15 !! un petit checkup au passage seras toujours pratiques , et au moin te faire une perf pour que tu sois Renutrie
oublie pas de leurs ramener ton dossier , tes ordos .....
Prend soin de toi on attend de tes nouvelles :)
Hors ligne
Morning Glory a écrit
Je suis aux urgences. J'aurais mieux fait d'appeler le 15 pour éviter la queue...^^ et le bolt à 7 euros pour 300m mdrrr. Enfin c'est accessoire. Affaire à suivre mais ça tourne un peu en HS par rapport à ce pour quoi PA est fait. Ce devrait aller bisous à toustes !
Cool , tu est entre de "bonnes mains" !
tien nous au courant !!
et décompresse dans 2 h tu est remis sur patte
<3
Hors ligne
Hors ligne
L\'Apoticaire a écrit
'autant que sniffer de la metha 40 c'est une chose, mais dans chaque gel de metha y a 150mg de poudre dedans, donc que ça soit 40, 5, ou 1mg, t'auras 150mg de poudre, donc déjà que la 40 c'est chiant à sniff à cause des gélifiants bah les 20, 10, 5, et 1 c'est respectivement 2, 4, 8, et 40x moins pur que les 40mg...
En effet , et perso sur mes 100mg./j j'ai donc des gélules de 40, 20 et 10mg et ça m'arrive de me faire une pointe genre le soir, ou au reveil si je suis limite mais je ne prends que les gélules de 40mg pour faire cela...
Dernière modification par meumeuh (30 novembre 2022 à 13:35)
Hors ligne
Morning Glory a écrit
Non non j'ai sniffé 2 x 10mg et plus jamais en effet.
Écoute j'ai pris beaucoup de macrogol 4000, un peu de lactulose, de l'optifibre, un dulcolax et oui ça fait beaucoup je sais mais...
Je prends de la domperidone, vogalene, metoclopramide contre les nausées mais rien ne me donne de l'appétit.
Un peu de valium, genre 5mg - 10mg pour calmer les angoisses parce que là je suis servie. Et j'avais arrêté net mes 3 X 25 atarax car incompatible avec metha mais ajd j'en ai repris une de 25. Je me sens trop mal... J'essaye d'endiguer le problème gastro intestinal...
Toujours un peu d'abilify mais j'ai énormément baissé
Ca fait quand même pas mal "d'action" niveau substances actives qui se passe chez toi ces derniers jours, entre laxatifs multiples, arrêt de l'atarax, antivomitifs divers tous aux effets neuroleptiques-like, la metha instaurée, la morph modifiée, l'abilify qui interagit avec tout ça, et le manque de calories/sommeil qui n'arrange pas du tout l'affaire...
C'est dur de savoir à quel point la metha agirait bien ou pas sur toi dans des cas où t'aurais moins de "comorbidités", comme j'ai dis déjà si t'étais renutrie et un tant soit peu + reposée déjà la metha ferait un effet bien + positif et moins desagréable.
(après y a des gens qui supportent mal la metha, genre Zazou2A, après bon... Lui il a d'la thune pour s'acheter un max d'héro pour tenir le mois, + of course ses fameuses préscriptions oxy/sken/bzd etc...)
Et globalement, surtout chez les usagers les moins tolérants/acharnés, c'est quand même moins toléré/apprécié que la morph/hér/oxy...
Donc t'as peut être ce genre de réactions, la metha c'est fort grave, genre c'est comme si tu prenais de l'héro toutes les 3h30 pendant 24h, mais en encore + fort, avec d'autres effets en +, c'est pas anodin.
Et je re-pose la question : dans l'idéal, tu comptes rester combien de temps sous opis ces prochains jours ?
(sous metha, morph, bupré éventuellement)
15 jours ? 1 mois ? 2 ? 4 ? 6 ? 1 an ? + que ça ?
Parce que autant repartir à zéro opis après genre 2 mois de came quotidienne ça s'envisage, mais 2 mois de metha (même dosage faible) c'est pas la même j'pense, une fois que t'es physiquement dépendant à la metha s'en séparer c'est pas du gateau, c'est plus dur que les opis à demie vie courte, où là tu serres les dents façon traispotting et ça "passe", mais metha c'est pas possible de faire ça : c'est trop long, tu pètes un câble avant (après on est tous différents etc etc... Et certains reporteront certainement y être "arrivé", oui mais à quel prix ? Et pour quelle "réussite" réelle ?)
Morning Glory a écrit
Affaire à suivre mais ça tourne un peu en HS par rapport à ce pour quoi PA est fait. Ce devrait aller bisous à toustes !
PA = forum d'entraide et de soutien entre usagers de drogues et ceux qui les aiment (c'est pas un copié collé de la "devise officielle" mais on en est pas loins)
Ca rentre carrément dans le cadre de ce pour quoi PA a été créé, surtout ne culpabilise pas (surtout dans l'état dans lequel t'es ça serait le pompon de se faire du mal en culpabilisant)
Et question con, mais dont la réponse pourra sûrement m'aiguiller/toi aussi : quand tu reprends de la morph (ou de l'héro, si t'en as pas essaye de supposer l'effet) ça te fait quoi exactement ?
Ca te met "bien" genre comme un opi est censé mettre bien ?
Ca te met "normale" genre manque comblé mais pas non plus la folie ?
Ca te fait pas trop de changements ? (dans tous les cas dis c'que ça change)
Parce que si mêêêêêême avec des doses suffisantes de morph t'arrives pas à te sentir vraiment "bien" c'est que l'problème vient pas de la metha mais de ton état dénutri/claquée/autres choses citées précedemment.
Hors ligne
l'apoticaire a écrit
Et je re-pose la question : dans l'idéal, tu comptes rester combien de temps sous opis ces prochains jours ?
Baaa je pensais plus ou moins à vie à condition que la douleur soit bien prise en charge en hosto...
Mais là j'ai plus qu'une envie c'est d'arrêter avec tout ça xD
Mais en chier façon trainspotting je me connais j'aurai du mal. Donc...
Et ce que je prends comme morphine me calme, ça me fait me sentir mieux, un peu moins que d'habitude mais nettement mieux que la metha, pour l'instant.
Édit sinon à l'hosto ils m'ont pas gardée du tout, envoyée à un labo à plus de 30min de transports pour faire des analyses, à rendre à mon médecin traitant ou au csapa. "J'ai plus de médecin traitant". Haaaaa baaaaaaa.... ^^ aucune perf quand bien même je fasse des malaises ni rien, juste quelques conseils d'alimentation
Edit² le ponpon, les labos sont en grève, jusqu'à lundi haha... Tant pis on fera sans décidément ^^
Dernière modification par Morning Glory (30 novembre 2022 à 15:04)
Hors ligne
Dernière modification par prescripteur (30 novembre 2022 à 16:01)
En ligne
Dernière modification par filousky (30 novembre 2022 à 17:07)
En ligne
filousky a écrit
Je suis en lecture avec beaucoup de questionnement ce qui t'arrive et alors que la méthadone est pour moi un traitement très adapté, je reste muet de conseils, étant depuis 20 ans sous 100 mg de méthadone que je prends en deux fois : 80 mg vers 5 heures du mat et 20 mg le soir vers 11 heures.
Ce que je peux en dire est que ma première rencontre avec cette molécule en 1984 (méthode chinoise de sevrage de l'héroïne par la méthadone) m'avait dès la première prise rendu très euphorique et super bien dans ma peau. J'ai moins aimé la suite après le sevrage de méthadone qui a entrainé un état dépressif lourd.
J'ai retrouvé la méthadone en 2002 avec une induction à 60 mg (sirop) passé à 120 mg en trois semaines et ensuite redescendu jusqu'au dosage dit de confort autour de 60 mg que j'ai remonté doucement jusqu'à 80/100 mg en suivant les conseils des professionnels avec lesquels je suis d'accord pour augmenter la molécule qui marche plutôt que d'en ajouter des nouvelles. Le VHC demandait 30 mg par jour de plus qu'un séro-négatif au VHC.
C'est pourquoi je suis en panne de conseils, ta démarche avec la méthadone n'étant pas du tout similaire à la mienne (très petits dosages, chose que j'applique au Valium en ne dépassant pas 10 mg le soir).
Nous avons bénéficié (l'équipe de modération) d'une formation de la part du laboratoire Bouchara (qui a accepté de s'occuper de la fabrication des gélules de méthadone) et j'ai gardé les documents remis à l'époque qui expliquaient pas mal les modalités de mise sous traitement, les dosages conseillés et la particularité de la zone de confort atteignable avec cette molécule.
Par contre, il y avait un manque flagrant de documentation sur l'arrêt du traitement (pour ceux qui veulent vraiment en chier en étant sobres).
La constatation que j'apporte est que depuis 2009 que je lis les posts de ce forum, les problèmes rencontrés par des usagers de méthadone se retrouvaient dans les bas dosages, ainsi que pour ceux qui voulaient diminuer leur traitement trop vite.
Pour les PUD à des doses à partir de 60 mg, bien moins de soucis à part quelques constipations (pour lesquelles une verre de jus de pruneau bien frais au lever fait des miracles).
Je colle ici les fichiers donnés par Bouchara, cela peut toujours servir.
posologieadequate.pdf
formation-ville-version-2005.pdf
Voilà ma modeste contribution, en espérant que tu t'extirpe de la situation pas cool que tu vis actuellement.
Fil
Bjr, je sniffait de la buprenorphine du coup j'ai pris metha , finalement comme je ne prend plus d'heroine ou assimilé depuis 35 ans je suis passé a la Suboxone a sa sortie.. Impossible a sniffer ou fixer, impossibilité totale de consommer des Opiacés tu les sentiras pas en + ...Pr moi c'est parfait j'en prend que la semaine 8mg jr et rien d'autre ni alcool ni plus rien du tout ni md, speed, c, lsd depuis 10 ans je ne bois jamais d'alcool depuis tjs ..Attention au mélange Benzodiazépines et opiacés ça tue le foie et les reins tous les médecins carud le savent pourtant ? Bonne soirée force a toi ?
Dernière modification par Mars super (30 novembre 2022 à 17:35)
Hors ligne
Morning Glory a écrit
Édit sinon à l'hosto ils m'ont pas gardée du tout, envoyée à un labo à plus de 30min de transports pour faire des analyses, à rendre à mon médecin traitant ou au csapa. "J'ai plus de médecin traitant". Haaaaa baaaaaaa.... ^^ aucune perf quand bien même je fasse des malaises ni rien, juste quelques conseils d'alimentation
C'est grave ça quand même...
De même pas perfuser quelqu'un dénutrie comme tu es j'trouve ça grave (genre au potassium glucosé, au moins au nacl chaipas quoi...)
T'as des agonistes normaux en stock (morph/héro, autre ?) Que tu t'autorisera à consommer of course, j'pose pas la question pour savoir c'que t'as dans tes placards^^
Parce que si tu suppportes mal la metha cette question semble importante (même si encore une fois, même si j'suis pas dans ton corps, je pense que nourrie comme il faut, reposée, et potentiellement avec - de médocs même si les médocs sont finalement pas si responsables de la bad reaction, mais ton état ça aggrave le mal être ressenti j'pense...)
Hors ligne
Mars super a écrit
Attention au mélange Benzodiazépines et opiacés ça tue le foie et les reins tous les médecins carud le savent pourtant ? Bonne soirée force a toi ?
Source stp? Je n'ai jamais vu ça ? Dangereux pour dépression respiratoire oui mais foie et reins? Tu es sur?
Dernière modification par Morning Glory (30 novembre 2022 à 20:31)
Hors ligne
En ligne
Morning Glory a écrit
Clermont Ferrand était une ville infiniment plus sérieuse...
Je confirme, je consulte le service de psychiatrie de l'hôpital de Clermont-Ferrand (catégorie "pavillon méthadone") et le professeur qui m'a reçu et me reçoit toujours sur RDV m'a dès la première visite donné son numéro de portable en me disant que si j'avais le moindre souci de délivrance de méthadone, je l'appelais et il faxait une ordonnance directement chez mon pharmacien. Top pour un gars comme moi qui a choisi de vivre loin de toute grande ville (172 Km de Clermont et 175 km de Montpellier). Rodez n'est qu'à 75 km, mais j'ai eu des retours pas très cool sur le CSAPA (genre contrôle urinaire imprévu sur un PUD stabilisé depuis 25 ans).
Morning Glory a écrit
Par contre oui il me reste un mini stock maiiiis ils font du chantage au pipi... Si j'ai de la morphine ou tout autre opi dans les urines ils arrêtent tout. Je vais essayer de changer de centre...
En gras, la confirmation de leurs méthodes archaïques de gestion de leurs patients. Malheureusement, ce sont des attitudes bien ancrées de non respect de l'autre et de médecine appliquée avec "punitions". Imbuvable dans les années 2020 et un bel exemple de la violence appliquée sur les personnes usagères de drogues (PUD en abrégé).
Changes de centre, c'est un premier pas indispensable.
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (01 décembre 2022 à 10:14)
En ligne
Hors ligne
J-Cat a écrit
Je pense aussi perso que tu étais surdosée.
La métha c’est super fort en fait.
Au dessus de 30/35 mg de mon côté, j’ai des effets secondaires vraiment gênant (constipation, piquage de nez qd le produit redescend, commatage...).
Je me suis stabilisée à 20mg, et pour moi c’est le dosage idéal, même si parfois le matin je suis un peu inconfortable.
Tu peux essayer de diminuer un peu peut-être...
Passer à 2 fois 5mg ou 10 le matin, 5 le soir.
Si tu n’as pas accès à des gélules de 5, tu as la possibilité d’ouvrir et diviser une gélule de 10. Bon, ça c’est si tu les prends chez toi quoi...
Comme quoi est est tous vraiment pas pareil, moi quand j'en étais à 800mg d'H à 20% par jour en IV (c'qui est pas immense hein), quand on m'a filé juste 30mg de metha le 1er jour j'ai direct pris 60mg, et j'étais certes défoncé, mais pour rien au monde je n'aurais regretté ma prise ou trouvé ça "trop fort", et j'étais déjà vachement bien, même si avec la stabilisation ça s'est amélioré mais j'étais déjà bien euphorique en début de traitement, sans JAMAIS m'être dit "oh là là j'ai pris trop de metha", limite j'aurais pu en avoir 2x ou 3x plus ça m'aurais juste fais plaisir, pas de symptômes négatifs de surdosage.
J-Cat a écrit
Après, comme le dit l’Alchimiste, il faudrait vraiment que tu arrives à te ré-alimenter.
L'Alchimiste il est décedé y a un bail
Moi c'est Apo (pas Apo la youtubeuse nan, ApoTICAIRE, sans "h", mais jamais sans hash, bref j'arrête^^)
Hors ligne
Morning Glory a écrit
Ba ouai les deux premiers jours de metha gélule étaient nickels en vrai... Je comprends pas. Eux non plus d'ailleurs.
Par contre oui il me reste un mini stock maiiiis ils font du chantage au pipi... Si j'ai de la morphine ou tout autre opi dans les urines ils arrêtent tout. Je vais essayer de changer de centre...
Prescripteur, ton message arrive trop tard j'en ai peur mais j'y penserai la prochaine fois. En tout cas oui c'est scandaleux. Ma prise de sang ne peut pas être faite avant lundi à cause de la grève mais bon ça c'est encore autre chose... Juste, ils étaient sensés le faire aux urgences quoi!!
Clermont Ferrand était une ville infiniment plus sérieuse...Mars super a écrit
Attention au mélange Benzodiazépines et opiacés ça tue le foie et les reins tous les médecins carud le savent pourtant ? Bonne soirée force a toi ?
Source stp? Je n'ai jamais vu ça ? Dangereux pour dépression respiratoire oui mais foie et reins? Tu es sur?
Salut! Tapes Benzodiazépines et Opioide ou opiacés sur un moteur de recherche tu trouveras des milliers de pages ?
Hors ligne
Dernière modification par marvin rouge (01 décembre 2022 à 15:29)
Hors ligne
Mars super a écrit
Benzodiazépines et opiacés ça tue le foie et les reins
Tu as une source précisément ?
Car je sais juste que le problème principal est surtout les risques potentiels de dépression respiratoire. Ou dans quelques cas ,de surdosage pour les personnes sans ou avec une très légère tolérance.
Résumé
Interactions entre les benzodiazépines et les opioïdes
Les benzodiazépines et les opiacés ou opioïdes sont utilisés de façon concomitante dans diverses circonstances, par exemple en anesthésiologie, pour la prise en charge de la douleur aiguë ou chronique et pour les traitements de substitution dans l'héroïnomanie. Il existe de nombreuses interactions entre ces deux familles de substances. L'objectif de cette revue est de présenter les interactions identifiées dans les études cliniques et expérimentales rapportées dans la littérature traitant de leurs effets sur la douleur, l'anxiété, la sédation et la respiration. Le mécanisme exact des interactions entre benzodiazépines et opioïdes reste à établir. Il peut dépendre de mécanismes pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques. Certains arguments plaideraient en faveur de l'hypothèse pharmacodynamique : la colocalisation des récepteurs GABA et opiacés dans le système nerveux central, l'existence d'une possible réactivité croisée et de voies communes de transduction intracellulaire. L'interaction délétère des benzodiazépines et des opiacés sur la respiration peut avoir lieu au niveau de la commande centrale de la ventilation ou être liée à des actions additives sur les différentes composantes neuromusculaires de la respiration. Une meilleure compréhension des mécanismes exacts impliqués dans ces interactions permettrait d'accroître la sécurité de la prescription de ces médicaments.
https://www.em-consulte.com/article/748 … opi#N100B0
Mais pour avoir un TSO et aussi un traitement de bzd contre un TAG depuis 15ans , ( et j'en connais à tour de bras des ami.es avec les 2 également) je n'ai jamais eu de problème ni aux reins,ni au foie.
Dernière modification par meumeuh (01 décembre 2022 à 15:29)
Hors ligne
Historique: Plusieurs effets indésirables liés à une utilisation prolongée de benzodiazépines (B-D) ont été rapportés. Compte tenu du rôle principal du foie dans le métabolisme de la B et D, la toxicité liée à une utilisation prolongée à forte dose de B et D pourrait être envisagée. Aucune donnée n'est disponible sur l'impact à long terme de l'utilisation de la B-D à forte dose sur le foie.
Conception et méthodes de recherche: Au total, 201 mono-abuseurs de la B et D admis dans un groupe de désintoxication ont été évalués. Les enzymes hépatiques ont été évaluées à l'admission, avant de commencer tout traitement. Une élévation de plus de cinq fois la limite supérieure de la normale (LSN) dans les ALAT sériques ou la bilirubine conjuguée, ou une élévation combinée des ASAT, des phosphatases alcalines et de la bilirubine totale, dont l'une supérieure à 2 la LSN, a été considérée comme un diagnostic pour les lésions hépatiques induites par le médicament.
Résultats: Aucun des sujets évalués n'a montré d'altérations significatives des enzymes hépatiques. Ceux qui ont les taux de transaminases les plus élevés ont montré un indice de masse corporelle élevé. Vingt patients (10%) ont présenté une augmentation de la gamma-glutamyl-transférase. Aucune modification des phosphatases alcalines, ni de bilirubine n'a été observée chez les patients. La posologie moyenne de B-D était de 307 mg d'équivalents de diazépam pendant 7 ans.
Conclusions: Les données actuelles suggèrent qu'une utilisation prolongée de la B et D à haute dose, bien que très dangereuse pour plusieurs raisons, ne semble pas provoquer d'atteinte hépatique significative induite par le médicament.
opioides
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5297852/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK547864/
Les opiacés sont des causes rares de maladie hépatique induite par un médicament et ne sont pas mentionnés dans de grandes séries de lésions hépatiques cliniquement apparentes causées par des médicaments. Dans les doses physiologiques, les douleurs soulageant la douleur, les opiacés n'ont pas été impliqués dans l'atteinte hépatique cliniquement apparente, l'insuffisance hépatique aigue, l'hépatite chronique ou le syndrome des voies biliaires disparues. Cependant, les surdosages des opiacés les plus puissants ont été associés à des cas d'atteinte hépatique aigue, généralement avec une apparition et un schéma de toxicité aigue précipités avec une élévation marquée des taux de sérum aminotransférase et un apparition précoce des signes d'insuffisance hépatique. Ce syndrome a été mieux caractérisé après un surdosage ou un abus de buprénorphine, mais survient probablement avec d'autres personnes. Il est possible que les opiacés impliqués ne soient pas directement toxiques pour le foie, mais provoquent une atteinte hépatique ischémique due à une insuffisance respiratoire, à un collapsus cardiovasculaire, à un choc et à une anoxie pouvant survenir avec un surdosage sévère en opiacés. Le syndrome clinique ressemble à une nécrose hépatique aigue et à une insuffisance hépatique, mais est rapidement réversible et rarement la cause principale du décès par surdosage.
Une forme particulière d'atteinte hépatique liée à l'usage d'opiacés se produit avec leurs combinaisons de médicaments fixes avec l'acétaminophène. Ces associations sont couramment utilisées pour traiter les douleurs modérées à modérément sévères et peuvent entraîner des abus. Si elles sont prises trop fréquemment, les doses d'acétaminophène peuvent atteindre des niveaux toxiques, en particulier avec une utilisation excessive pendant plusieurs jours face à la malnutrition, à l'abus d'alcool ou à des maladies intercurrentes. Ces autres stress peuvent diminuer les taux de glutathion hépatique et prédisposer à l'hépatotoxicité de l'acétaminophène. Cette constellation d'événements est appelée un surdosage par acétaminophène par inadvertance ou plus familièrement comme une « mésaventure thérapeutique ». En raison de leur potentiel d'hépatotoxicité, les associations d'opiacés dans lesquelles la dose d'acétaminophène est supérieure à 325 mg par comprimé ou par gélule ont été arrêtées.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18294936/
La béta-prénoptine est un dérivé semi-synthétique de l'opiacés couramment utilisé dans le traitement de l'addiction à l'héroine. Des complications mettant en jeu le pronostic vital ont été décrites à la suite de surdosages, tandis que peu de cas d'hépatotoxicité due à l'utilisation de médicaments à des doses thérapeutiques ont récemment été décrits chez les porteurs du virus de l'hépatite C. Dans ces cas, cependant, l'évaluation histologique n'était pas exhaustive et aucune défaillance extra-hépatique des organes n'a été observée. Nous décrivons ici un cas d'insuffisance hépatique et rénale aigue chez un patient présentant une infection chronique par le virus de l'hépatite C précédemment latente après des doses recommandées de buprénorphine. L'histologie n'a démontré aucune caractéristique compatible avec la réactivation du virus de l'hépatite C ou la cirrhose du foie et la suspension du traitement a conduit à la résolution de l'insuffisance hépatique et rénale. Les critères de causalité répondent à une forte probabilité de toxicité hépatique induite par la buprénorphine. Aucun signe d'insuffisance rénale préexistante ou de causes pré- ou post-rénales n'a été observé. Comme la buprénorphine est métabolisée par le cytochrome P450 3A4, nous avons génoypé six polymorphismes génétiques précédemment décrits dans de mauvais métaboliseurs, mais nous n'avons pas pu confirmer ces bases pharmacogénétiques dans ce cas. En conclusion, nous supposons que la buprénorphine aux doses suggérées peut induire une insuffisance hépatique et rénale chez les individus sensibles, peut-être par une toxicité mitochondriale directe.
Dernière modification par prescripteur (01 décembre 2022 à 18:06)
En ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
marvin rouge a écrit
Et te prend pas la tête, t'es tte jeune la substitution qd t'a entre 20 et 30 piges, franchement ç hard..
Ms ne claque pas la porte à la methadone, tu verra que c'est un ou une amant/e/
Qui est vachement efficace
Mais du coup, question qui m'intéresse, enfin surtout ton point de vue là dessus : ok la substi entre 20 et 30 c'est quand même quelque chose et faut être prêt, à plein de niveaux, mais du coup, dans le cas où tu souhaiterais consommer quand même des opis avant 30 balais, tu conseillerais des consos espacées afin de pas devenir accroc ? Ou alors une conso permanente mais avec des opis à demi vie courte ?
Selon toi du coup c'est quoi la "conso idéale"niveau opis pour quelqu'un qui a la vingtaine comme MG ?
Toi si tu devais recommencer ta vie à partir de l'âge de 20 ans, tu penses que tu consommerais/essayerais de conso comment des opis ?
Hors ligne
Dernière modification par marvin rouge (01 décembre 2022 à 21:32)
Hors ligne
Dernière modification par Acid Test (01 décembre 2022 à 22:25)
Hors ligne
[ Forum ] Interaction & Mélange - Petit extra de came sous métha : baisse de la methadone ?
|
11 | |
[ Forum ] Passage à la gélule - Metha sirop metha gelules heps please...
|
18 | |
1 | ||
[ PsychoWIKI ] Méthadone et grossesse | ||
[ PsychoWIKI ] Méthadone et transpiration | ||
[ QuizzZ ] Risquez vous une overdose d'opiacé ? (heroine, morphine, methadone)
20147 personnes ont déja passé ce quizzz ! |
||
[ QuizzZ ] Testez vos connaissances sur les overdoses d'opiacés
20285 personnes ont déja passé ce quizzz ! |