Alors pour le
tramadol, la réponse est simple : les différences de ressenti viennent en bonne partie des variations interindividuelles de profil métabolique. Le tram en soi est très peu
opioïde, mais exerce une action sur la
sérotonine (inhibition de recapture + libération probable), ce qui explique ses propriétés retardatrices sur l'orgasme (tout comme les antidépresseurs
ISRS).
L'aspect opiacé vient en fait de sa déméthylation par l'enzyme du cytochrome CYP2D6, qui est plus ou moins exprimée selon les personnes. Il va alors perdre la plupart de ses propriétés séroto.
Et t'as aussi la tolérance qui va jouer, le piquage de blaze se rencontre surtout chez les utilisateurs novices ou intermittents (ou les aguerris qui s'envoient une dose exceptionnelle).
Puis pour le reste, bah... sans doute tout simplement une question de différences de sensibilité idiosyncrasique (récepteurs, équilibre entre les systèmes sympathique et parasympathique, etc.) très probablement là aussi hautement multifactorielle.
Dernière modification par Mychkine (20 décembre 2022 à 13:08)