Est-il possible d'arrêter son TSO ?

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Nineta femme
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Alors oui la question peut sembler bête comme ça... Ce que je voudrais lancer aujourd'hui, c'est un débat, une réflexion sur le fait d'arrêter ou non son TSO. En naviguant sur ce forum on se rend compte que c'est qqch de très difficile et bien souvent il est considéré que se sevrer n'est pas la meilleure des idées.

Je suis actuellement à 6 mois d'arrêt de la methadone et je trouve sincèrement que c'est violent psychologiquement... entre la dépression, l'anhedonie, les envies de consommer.... il faut tout le temps trouver des subterfuges pour moins le subir et c'est chiant. Je me pose aujourd'hui beaucoup de questions par rapport à ce défi que je me suis lancée et mon objectif avec ce post n'est pas de me conforter dans mon choix ou de changer de direction mais de partager ses expériences.

J'aimerais faire un lien avec Fabrice qui a été banni (à juste titre car a dépassé les bornes) et qui dans son premier post avait voulu expliquer comment s'était passé son sevrage de façon maladroite.
Si je me suis permise de relancer le débat c'est que j'aimerais avoir des témoignages de ceux qui ne souhaitent pas arrêter et pourquoi ils ont pris cette décision que je trouve très intéressante. Au même titre ceux qui ont arrêtés, leurs raisons et leur analyse sur la procédure. Il est important pour moi de souligner que tous les choix, tant qu'ils ne sont pas imposés, ont à mes yeux, la même valeur. Chacun à son parcours, son vécu et sa façon de voir les choses et cela a tout intérêt à être entendu. Je ne sais pas si cette discussion prendra ou pas mais j'essaye quand même ! wink

Dernière modification par Nineta (15 janvier 2023 à  15:50)

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Morning Glory femme
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Coucou toi,

Je sais que tu me suis un peu sur le réseau. Alors moi j'ai eu beaucoup de mal à instaurer la metha et comme ils m'interdisent formellement de reprendre tout autre opi sous prétexte de risque d'overdose (je n'y crois pas: je ne sens même plus la méthadone à mes dosages et leur ai dit. C'est idéologique.), C'est pas si simple de la maintenir.

Cependant.

(Non pas toi @Cependant sorry xD)

Comme je le décrivais sur mon topic je n'ai plus de cravings ou presque. Ne demeurent que les dissos qui ont remplacé les opis à très faibles doses j'ai envie de dire, malheureusement (un peu plus toxiques...). Sinon quand je voyais quelqu'un sniffer de la 3, ou même en parler il m'était INSUPPORTABLE de me retenir. Tu sais que j'utilisais une (deux même) boîte(s) pour m'empêcher d'en prendre tous les jours.

Depuis que je suis sous metha ma boîte s'est ouverte. Et je n'y ai presque pas touché.
Un miracle. C'est juste incroyable. Je ne pensais pas cela possible.

Aussi je vapote beaucoup et à hauts dosages de nicotine à la base. La méthadone est un antagoniste nicotinique. Je me suis donc dit dès son instaurati de faire comme avec le bupropion : zéro nicotine. Alors, je vape toujours, mais sans nicotine. Pendant de nombreuses semaines cela n'a plus rien changé pour moi. Maintenant que mon corps s'habitue à la metha je ressens de nouveau un peu les effets de la nicotine mais au départ avec ou sans, ça ne changeait plus rien.
J'ai Dupuytren et la nicotine semble fortement accélérer le bordel donc c'est très bien que j'aie réussi à la zapper. Maintenant le but c'est de tenir.

Et puis que dire de l'effet antidépresseur et anxiolytique qui me permet de me passer presque complètement d'abilify depuis plusieurs semaines, presque mois? Alors, difficile de savoir si ca vient de la metha ou de mes consos de dissos actuelles. Mais pour l'instant ça tient.

Je me sens plus stable globalement, et c'était précisément l'objectif de départ :)

Xoxo à toi

Dernière modification par Morning Glory (15 janvier 2023 à  16:17)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
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Nineta femme
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Oui je fais partie du fan club de Morning Glory !!! Clairement !
C'est cool que la methadone ait réduit tes cravings c'est pas un détail du tout et je sais pour l'avoir vécue que ça me faisait la même chose. De moins en moins envie de consommer, moins de cigarettes (depuis mon arrêt ma conso de tabac a explosée) un état beaucoup plus stable car plus de recherches permanentes de produits pour me calmer. Par contre, j'étais beaucoup plus speed et parfois un peu nerveuse (ça a un nom je ne m'en souviens pas). Depuis que j'ai arrêté c'est le vide intersidéral et je me suis vue obligée de prendre des AD et de l'abilify, c'est pas mal mais quand même moins puissant et efficace. J'attends encore un peu, le temps de voir comment ça évolue mais je ne me vois pas rester dans cet état indéfiniment.. heureusement qu'il y a PA!
En tout cas je suis ravie pour toi que tu ailles mieux !!!!  Tu crois pas qu'il serait temps d'augmenter un peu ta dose de methadone? Il me semble que tu es à 16mg et ton induction est quasi terminée. Je suis sûre que tu pourras switcher l'abilify une fois que tu auras trouvé ta dose de confort. Force à toi et merci d'avoir répondu. Nartrouv !!!

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Morning Glory femme
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Ha parce que j'ai un fan club moi ^_^" Trop chou
(◠‿・)—☆

Alors je vais quand même tempérer le truc: depuis le passage à la metha j'ai eu exactement le même effet qu'avec les SSRIs: au départ libido remontée à bloc, à me faire plaiz tous les jours. Puiiiis après habituation plus rien. Mais alors du tout. Du jour au lendemain. Même en faisant des longs câlins dans le lit je n'ai plus ce petit frisson qu'il me restait quand même malgré le PSSD. Là y a vraiment plus rien x___x Alors j'ai toujours besoin de câlins et tout hein comme tout le monde, mais sexuellement calme plat. Et c'est gonflant. Maiiis pfff bon j'ai plus trop d'autres options. Je crois que j'ai plus qu'à m'y faire tout simplement, ou alors ça reviendra avec le temps mais j'y crois pas trop.
Ça ne fait pas ça à tout le monde apparemment, cf Marvin Rouge par exemple qui raccontait l'inverse.

Pour toi, comment as-tu arrêté la metha? En combien de temps ? Chez certain-e-s ça peut déclencher un PAWS de plusieurs mois qui cesse d'un coup ensuite. Chez d'autres comme Mississippi2 raccontait, ça semble durer... Plus longtemps. Ou alors ce sont des problèmes sous-jacents qui remontent vas savoir, difficile de distinguer les deux.

Du coup je sais pas, t'es problèmes avaient-ils commencés avant la prise d'opis, ou cela s'est-il manifesté seulement après ton arrêt de metha? Ça peut peut être s'avérer un bon indicateur ?

Plein de force à toi, plein de courage !

Μόρνηνγγ Γλωρύ
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Psychonogeek homme
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salut nineta je me souviens tu avais arrêté la  metha  en en passant de 10 mg a  0 en  3 semaines  avec l aide du tramadol 4 fois  50 mg / jours si je ne me trompe pas .    technique que je préconisé  comme aide au sevrage de la buprenorphine a un patient qui était bloqué a 0,3 mg . je trouvais que c'était trop tôt pour toi d essayer cette technique  a  10 mg je  disais plutôt  1 mg ou 0,5 de metha . si c'est trop difficile  niveau qualité de vie,  tu peux reprendre un petit dosage  il ya pas de mal  même moins de 5 mg peut tout changer tu retentera plus tard . tu te souviens je parlé du problème de déplétion en dopamine , et ses conséquences  perte de motivation ,asthénie, dysphorie etc ... je pense que pour réussir un sevrage sain  de la metha  qui a un impact majeur sur  le fonctionnement de nos neurotransmetteurs il ne faut surtout  pas essayer de forcer  le processus de retour vers une  homéostasie correct il faut plutôt l'accompagner  lentement

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Nineta femme
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Morning Glory a écrit

Ha parce que j'ai un fan club moi ^_^" Trop chou
(◠‿・)—☆

Alors je vais quand même tempérer le truc: depuis le passage à la metha j'ai eu exactement le même effet qu'avec les SSRIs: au départ libido remontée à bloc, à me faire plaiz tous les jours. Puiiiis après habituation plus rien. Mais alors du tout. Du jour au lendemain. Même en faisant des longs câlins dans le lit je n'ai plus ce petit frisson qu'il me restait quand même malgré le PSSD. Là y a vraiment plus rien x___x Alors j'ai toujours besoin de câlins et tout hein comme tout le monde, mais sexuellement calme plat. Et c'est gonflant. Maiiis pfff bon j'ai plus trop d'autres options. Je crois que j'ai plus qu'à m'y faire tout simplement, ou alors ça reviendra avec le temps mais j'y crois pas trop.
Ça ne fait pas ça à tout le monde apparemment, cf Marvin Rouge par exemple qui raccontait l'inverse.

Pour toi, comment as-tu arrêté la metha? En combien de temps ? Chez certain-e-s ça peut déclencher un PAWS de plusieurs mois qui cesse d'un coup ensuite. Chez d'autres comme Mississippi2 raccontait, ça semble durer... Plus longtemps. Ou alors ce sont des problèmes sous-jacents qui remontent vas savoir, difficile de distinguer les deux.

Du coup je sais pas, t'es problèmes avaient-ils commencés avant la prise d'opis, ou cela s'est-il manifesté seulement après ton arrêt de metha? Ça peut peut être s'avérer un bon indicateur ?

Plein de force à toi, plein de courage !

Merci pour ta réponse ! Alors oui tu as ton petit fan club à la Réunion big_smile.  Pour la sexualité, je te comprends au début de mon traitement je n'arrivais plus à avoir d'orgasme.. avant le traitement je n'en avais plus tu me diras sauf quand j'étais en manque. Mais au bout de qqs mois j'ai rencontré qqun avec qui ça se passait hyper bien et c'est revenu en mode impressionnant !!! Ça évolue et ça dépend vraiment des personnes.

Pour l'arrêt de la methadone, il faut savoir que j'étais à 90mg il ya presque 6 ans avec 90mg de valium. La première année je suis passée à 80 de metha et j'ai arrêté le valium ( ça correspond aussi au retour du bien être sexuel) après j'ai baissé jusqu'à 10mg en stagnant plus d'un an à 40. Au mois de mai 2022 j'étais à 10mg et j'ai fait une demande à hôpital réputé à Paris (j'ose pas le citer)pour le sevrage cela a été accepté donc j'ai pris l'avion et je me suis rendue en métropole. Il faut savoir que les centres de cures à la Réunion ne sont pas spécialisés dans les opiacés, il y a beaucoup de gens qui viennent se mettre au vert ici et j'en fais partie. Bref du coup arrivée sur Paris, on m'annonce que je ne ferai pas deux semaines d'hospi mais seulement 8 jours et que je passerai de 10 à 0 en ambulatoire en 3 semaines. 1er coup dur. Je trouve un hébergement et je baisse jusqu'à zéro en faisant un peu de tourisme. Arrivée en hospitalisation je me fais directement un ami qui fait de la Rdr et avec qui le courant passe de ouf. Sauf que ça n'a pas plu à l'équipe car on parlait pas mal de drogue (forcément) et que cela était interdit. Un soir on en a eu marre d'être fliqué et on s'est isolé en chambre pour DISCUTER tranquillement. Un infirmier est venu nous chercher pour regarder un film et là j'ai compris que ça puait grave pour nos gueules.. je ne savais pas qu'on avait pas le droit de rentrer dans les chambres des autres patients.. vraiment je savais pas. J'ai eu beau me défendre expliquer que j'avais fait des milliers de kms que je n'avais pas de logement sur Paris cela n'a pas suffit mon ami et moi avons été viré d'hospitalisation le lendemain..... résultat je n'ai fait que 3 jours d'hospi, ça faisait 5 jours que j'avais arrêté la methadone et je me suis retrouvée avec 15kg de bagages en vrac dans Paris. Le catapressan m'aidait beaucoup en hospitalisation et le fait de ne plus l'avoir a été très difficile à vivre. Depuis j'ai pardonné l'équipe même si cela m'a pris un peu de temps car en dehors de cette histoire carrément scandaleuse (se faire virer parce qu'on parle rdr), ils font du bon travail et je le pense sincèrement. Pfiou ça yest je l'ai lâché ça fait du bien. Après je suis partie 2 mois en Thaïlande me faire masser et boire des jus de fruit et fumer de la weed car légal maintenant dans ce pays !!! 3 mois de douleurs physiques et une maladie de peau affichante qui s'est déclarée. Et là j'ai vrillé...

Et sinon oui MG ta question est pertinente par rapport au fait que c'est des problèmes de longues dates qui sont remontés à la surface. Je pense que c'est le cas avec un mélange de PAWS. Il faut savoir qu'à la Réunion (au même titre que dans plein d'endroit en métropole) il est difficile d'avoir un suivi correct.. j'ai été dans un CMP pour un pré entretien on m'a balancé mes AD et l'abilify et depuis 2 mois j'attends une place. Le CSAPA de ma ville est dédié aux personnes qui ont un souci avec l'alcool mais tout ce qui est metha c'est pas de leur ressort lol ... je pense que j'ai un très gros travail de fond à entamer si je veux voir le bout du tunnel de ma dépression qui je pense ne date pas d'hier. Et si d'ici qqs mois ça n'évolue pas positivement le retour à la methadone sera envisageable. Ça va aller et vraiment merci d'avoir répondu. Le sujet tourne comme il devait tourner finalement et ça fait du bien. Merci encore. Nou tienbo nou largpa !!!

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Nineta femme
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Psychonogeek a écrit

salut nineta je me souviens tu avais arrêté la  metha  en en passant de 10 mg a  0 en  3 semaines  avec l aide du tramadol 4 fois  50 mg / jours si je ne me trompe pas .    technique que je préconisé  comme aide au sevrage de la buprenorphine a un patient qui était bloqué a 0,3 mg . je trouvais que c'était trop tôt pour toi d essayer cette technique  a  10 mg je  disais plutôt  1 mg ou 0,5 de metha . si c'est trop difficile  niveau qualité de vie,  tu peux reprendre un petit dosage  il ya pas de mal  même moins de 5 mg peut tout changer tu retentera plus tard . tu te souviens je parlé du problème de déplétion en dopamine , et ses conséquences  perte de motivation ,asthénie, dysphorie etc ... je pense que pour réussir un sevrage sain  de la metha  qui a un impact majeur sur  le fonctionnement de nos neurotransmetteurs il ne faut surtout  pas essayer de forcer  le processus de retour vers une  homéostasie correct il faut plutôt l'accompagner  lentement

Merci psychonogeek je suis d'accord avec toi ça peut être une vraie solution mais je préfère attendre encore un peu tant que ce n'est pas complètement invivable. Et oui je me souviens de cette conversation avec la personne qui prenait de la buprenorphine. Je crois aussi pour ma part que je suis allé un peu trop vite je suis d'accord avec toi....merci infiniment pour tes conseils ils me sont précieux !

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Nineta femme
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Et j'ai eu tous les médicaments en hospitalisation pas avant donc j'étais à 0mg quand j'ai commencé le tramadol 2 semaines, myorelaxant 4 jours, antihypertenseur 3 jours, tercian 2 semaines, valium 2 semaines et teralene 1 mois. Normalement ça aurait dû être plus long pour le catapressan ça aurait été cool.

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ah mais ils  t ont arrêtait le tramadol d un coup au bout de 2 semaines ?  j aurais plutôt stabilisé sur   les 1ers jours puis arrêter très progressivement le trama sur une 40 de jours .  bon  déjà sa me fait plaisir que  sa soit supportable  . si ton sommeil et de bonne qualité c'est très bon signe  . en se moment je fais des recherches sur l utilisation de l apomorphine  pour savoir si il serait possible de l utiliser dans les sevrages d opiacés .en tout cas  n hésite pas a nous donner   des nouvelles .

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Morning Glory femme
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Nineta a écrit

La première année je suis passée à 80 de metha et j'ai arrêté le valium ( ça correspond aussi au retour du bien être sexuel)

Haaaa mais je devrais commencer par là je suis entre 10 et 30mg de valium en ce moment!!

Nineta a écrit

Merci pour ta réponse ! Alors oui tu as ton petit fan club à la Réunion

Ok donc t'es en train de me dire que je suis "connue", et ce même outre-mer haha j'ai pas du tout la pression big_smile Mais c'est marrant internet décidément ^_^

Ouf ce qu'il t'es arrivé! Ba écoute si ça tenait qu'à moi je te laisserais nommer l'hopital en question si tu le souhaites (si jamais tu n'osais pas à cause d'une quelconque règle du forum), je doute que les autres membres de l'équipe y voient un réel inconvénient. Je suis désolée pour toi d'apprendre ça et oui, tu as l'air d'avoir arrêté relativement vite donc PAWS + problèmes de fond qui remontent sont tous deux plausibles, effectivement attendre encore quelques mois si tu te sens de le faire, pour voir comment ça évolue si c'est une option qui te semble pertinente pourquoi pas!

Nineta a écrit

Ça va aller et vraiment merci d'avoir répondu. Le sujet tourne comme il devait tourner finalement et ça fait du bien. Merci encore.

Mais merci à toi et à ce que tu apportes au forum wink

xoxo


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Nineta femme
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Salut MG désolée pour le temps de réponse, ton message m'a fait très plaisir !!!! Pour l'hôpital je ne le citerai pas car je n'en vois pas vraiment l'intérêt et je pense qu'en bonne petite terroriste que je suis, ils ont retenu la leçon et j'espère qu'ils ont révisé leur protocole. Je ne veux pas que ça porte préjudice aux usagers qui pourraient avoir besoin d'une hospitalisation.... en tout cas merci à toi et à psychonogeek pour vos réponses ! Nartrouv

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avec plaisir  d échanger  nos meilleures idées.  comme je te disais donne nous des nouvelles  ,

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Nineta femme
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Salut les copains,
Je me permets de donner de mes nouvelles sur ce fil que j'ai initié depuis un moment déjà au sujet de mon PAWS suite à l'arrêt de la methadone et du manque de suivi auquel je suis confrontée depuis longtemps. Pas de retour du CMP et CSAPA  qui ne sait pas quoi faire pour m'accompagner. Mon quotidien est un enfer je n'arrive plus à gérer les choses simples de la vie , j'ai repris la fac à 32 ans j'ai des bons résultats mais depuis qqs semaines je n'arrive même plus à m'accrocher à ce projet qui me tient vraiment à cœur pour entamer un DU en addicto. J'étais sous sertraline et abilify et au CSAPA ils m'ont dit que je n'étais pas psychotique donc l'abilify a été switché pour du seresta à 150mg jour. Sachant que j'ai un tres gros passé de dépendance aux benzos je crois que ct la plus mauvaise idée prise depuis mon arrêt methadone il ya 8 mois. Bref je ne suis absolument pas stabilisée et complètement à la ramasse, le CSAPA de ma ville est nul à chier (désolée pour le terme employé). J'ai appelé toutes les cliniques spécialisés je me fais rembarrer à chaque fois car ils ne savent pas où me caser. Je suis prise régulièrement d'attaque de panique, je me refugie dans le sommeil en espérant ne plus jamais me réveiller... aujourd'hui j'ai pété un câble et je me suis rendue aux urgences psychiatriques et sincèrement je regrette de ne pas l'avoir fait avant ! J'ai enfin un rdv au CMP de ma ville et on est entrain de mettre en place un dossier pour un long séjour en maison de repos. Ça a été un peu complexe au niveau de l'entretien car ils ont hésité encore une fois entre l'addictologie et la psychiatrie (le dilemme des soignants pour les personnes sevrées). Il faut savoir que j'ai dû mal à lâcher prise devant les soignants mais là quand la psychiatre m'a annoncé que ce serait peut-être plus judicieux de reprendre la methadone j'ai complètement fondue en larmes. J'ai arrêté ce traitement pour plusieurs raisons et pour moi la principale étant mon désir de maternité. Je me suis énormément renseignée sur le sevrage des bébés à la naissance et je ne conçois pas mettre au monde un enfant dans ces conditions. La psychiatre m'a demandé à juste titre si je me sentais d'entamer un projet de grossesse dans l'état dans lequel je suis actuellement. Elle n'a pas tort non plus.. bref l'enfer du PAWS j'y suis à 200% mais je vais enfin avoir un suivi pour être accompagné. On m'a également proposé une cure en addicto j'ai refusé car ils ne sont absolument pas calés sur mon profil methadonien j'ai eu des retours des personnes dans mon cas qui étaient alarmant quant à la prise en charge de ce type de patients. Je vis à la Réunion et j'ai pris un avion jusqu'à Paris pour faire mon sevrage à marmottan ( virée au bout de 3 jours...) j'en parle plus haut dans mes posts ce qui prouve que je fais vraiment le nécessaire pour m'en sortir. Je ne consomme plus rien depuis plusieurs mois à part de façon festive coc er LSD. Les grosses addictions sont derrières moi je veux avancer et surtout traiter une pathologie que je traîne depuis l'enfance... si je n'y arrive pas sans la methadone jy retournerai non sans mal mais si ça peut m'aider à avancer dans ma thérapie et retrouver une vie normale je le ferai. Voilà j'ai un peu lâcher ce que j'avais besoin de lâcher. Ce forum c'est la meilleure thérapie que j'ai en ce moment et je m'y sens suffisamment à l'aise pour partager tout ça avec vous. Merci à psychonogeek et à morning Glory de m'avoir répondu. Si ça intéresse quelqu'un je vous dirai ce qu'il en est pour ma prise en charge hospitalière si j'arrive à en avoir une (j'y crois même plus c'est grave quand même) 6 ans que j'attends un suivi j'espère que cette fois sera la bonne. Merci de m'avoir lue. Je vous kiff la famille. Nou tienbo nou largpa ! Nartrouv

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cependant
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Salut,

tu n'es pas la seule à se retrouver dans cette délicate situation !

J'ai quelques potes qui étaient tous contents d'arrêter les opis (héro ou TSO)...et puis ils sont tombés dans une dépression profonde, angoisse et jours terribles.

Un d'entre eux à coupé tous les ponts avec ses potes (pour ne plus être « tenté »), 0 vie sociale alors qu'avant c'était extra sociale, zéro activité artistique (alors qu'avant il gagnait sa vie grâce à ses peintures), zéro mouvement, prise de poids qui joue sur la confiance de soi et sur la santé cardio-vasculaire...et finalement, après un an et demi de souffrances inouïes, il a entrepris un traitement AD; benzo. Si le but était de se passer de traitement, c'est raté, avec tout à reconstruire (taf, potes, santé, etc) à presque 50 ans. Mais certes, il ne prend plus d'opis. Le regard social n'est pas le même, les violences qu'on subit non plus. Mais pour moi il faut combattre ces violences avant tout.

Enfin ça me questionne, quand enfin il a accepté de me voir j'avais de la came sur moi, mais bien évidemment j'ai tu ce détail, alors qu'au fond de moi je pensais juste « pourquoi s'infliger ça ?? ».

Perso, je trouve extra chiant le côté contraignant des traitements (encore plus pour certaines molécules et encore plus quand les structures ne sont pas humaines) et sur ça on est tous d'accord. Mais perso, je vois bien les avantages que j'ai. Mais je comprends que après beaucoup d'énergie pour avoir arrêté, ça doit être dur d'en reprendre avec la sale impression de « revenir en arrière ». Mais on ne revient jamais en arrière, on ne va que vers l'avant. On grandit, on apprend, on teste, etc.

En tout cas, je trouve juste dommage de se priver d'une solution à cause du poids de la société (et perso ça, c'est une revendication que j'ai...j'ai un traitement à vie pour une autre pathologie...je ne serais jamais "libre" de la contrainte médicale, mais par contre je veux être libre dans ma tête, dans le fait d'utiliser les outils qui existent et me permettent de ne pas aller mal). Mais je comprends tout à fait.

Je ne veux pas te convaincre à reprendre, loin de là, mais juste te dire que tu n'es pas la seule dans cette situation. Mais si jamais tu devais décider d'en reprendre, je crois qu'au fond l'important c'est vraiment d'aller bien.

Nineta a écrit

Il faut savoir que j'ai dû mal à lâcher prise devant les soignants mais là quand la psychiatre m'a annoncé que ce serait peut-être plus judicieux de reprendre la methadone j'ai complètement fondue en larmes. J'ai arrêté ce traitement pour plusieurs raisons et pour moi la principale étant mon désir de maternité. Je me suis énormément renseignée sur le sevrage des bébés à la naissance et je ne conçois pas mettre au monde un enfant dans ces conditions.

Et quant à la grossesse, les différents témoignages que tu peux trouver ici sont graves déculpabilisant. Heureusement ils ont trouvé comment rendre le sevrage post natal le plus doux possible (même si ok, dans l'idée ça reste un sevrage...mais déjà venir au monde est sevrage du cocon maternel, si c'est bien accompagné il n'y a pas de raisons que ça se passe mal).

Et surtout, ça ne doit pas être une décision d'un médecin pris au dépourvu, mais ça doit venir de toi. Du coup, je comprends la violence d'un doc qui veut te remettre sous traitement parce qu'il n'a pas d'autres moyens, c'est à toi d'estimer les bénéfices à poursuivre l'arrêt ou pas.

Et sûrement je me dis que ton parcours de soins interrompu par l'autorité hospitalière doit aussi jouer dans le PAWS. Ce n'est pas pour rien que les gens qui ont arrêté sans trop subir, l'ont fait hyper progressivement. Là on t'a infligé un arrêt douloureux, c'est malheureusement pas si étonnant que t'en souffre. En reprendre pour mieux arrêter ça peut être aussi une autre solution, à réfléchir en tout cas (surtout que si tu reprends, tu ne dois pas avoir besoin de doses importantes, du coup, avec un médecin à l'écoute il est peut-être envisageable de planifier dès le début un arrêt ultra progressif et doux). Je ne sais pas du tout si c'est une bonne idée ou si cela engendrerait plus de souffrances que de bénéfices (car quoi qu'il en soit t'as pas l'air partante pour reprendre un traitement...et le réduire n'est pas toujours une partie de plaisir), mais à voir quitte après décider quoi faire.

Après j'espère surtout pour toi que tu trouves des solutions sans reprendre un TSO si c'est pas ça que tu veux. Résoudre le fond du mal-être ça peut aider aussi...et c'est un parcours difficile, mais que ce soit une décision prise non pas sous la contrainte d'un poids social et la stigmatisation d'être « tox », mais parce que tu estimes que ça te fait du bien de ne pas être sous TSO (ce qui est quand même le cas de certaines personnes, mais pas toutes, on est tous différents).

Du courage en tout cas

Dernière modification par cependant (28 février 2023 à  20:16)

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Merci pour ce soutien il est vrai que je dois réfléchir à tout ça
 
On avoisine le centième champi o/ MG ~

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Nineta femme
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Je te ferai une réponse un peu plus détaillée demain on a le décalage horaire ici .mais oui j'entends de plus en plus que ce n'est pas une fin en soi d'avoir un traitement à vie mais les contraintes me pesaient trop au quotidien... peut être que j'étais tout simplement sous dosée d'où mon inconfort permanent... merci pour ta réponse je relance la conversation demain. Merci pour tout. Nartrouv

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Après, il y a bien des récits de sevrage dégressif qui se passent bien? Sur quelques années par contre ouaip.... Mais c'est pas impossible non plus?

Perso si je devais cesser mon TSO, ce serait vraiment uniquement à cause de l'épée de Damocles que j'ai au-dessus de la tête. L'idée de syndrome de sevrage, même bref, me terrifie, ni plus ni moins... c'est tout.

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Nineta a écrit

mais oui j'entends de plus en plus que ce n'est pas une fin en soi d'avoir un traitement à vie

Je viens de lire tous les post du sujet en lecture rapide pour venir insérer mon intérêt sur plusieurs plans.
Premier plan, je suis heureux de lire les lignes de Morning Glory qui a trouvé un peu de bienfaits dans la méthadone.

Deuxième plan, la réponse à la question posée dans le titre et dans le premier post de Nineta :

Je fais partie de ceux qui ont délibérément choisi un TSO à vie il y a 22 ans, à l'âge de 46 ans. J'avais déjà fait pas mal de choses dont 3 enfants et vécu quelques aventures liées aux dépendances bien gores.
Donc, je vis sous méthadone 100mg/jour et cela comble bien des problèmes et co-morbidités liées aux manques d'opiacés. Presqu'au prix de ma vie, j'avais vécu des années d'enfer et décroché des opis, benzos et toute autre drogue pendant 10 ans de ma vie, vivant une aventure d'amour, de paternité et de création d'une société d'import export vers Moscou et toute la Russie de Yelstine. Tout à une fin et souvent, pour moi, le fins sont douloureuses. À 45 ans, c'est pas drôle de sentir de mauvais jours à venir (divorce, faillite et découverte de mon hépatite C).
J'ai donc mis la main dans ce que je connaissais de plus cool en antidépresseur, anxiolytique et euphorisant, le tout sans toxicité physique ou psychique, les opiacés.

D'ou la demande très rapide en CSAPA de méthadone, et cela a été très rapide. Depuis, le calme est entré dans ma vie et je n'ai aucune intention d'aller bousculer mon équilibre retrouvé depuis 2017 quand j'ai enfin guéri de mon hépatite C. Je suis bien, pourquoi chercher à changer ce qui fonctionne bien ? 

Un souci de devoir prendre deux ou trois gélules par jour, à vie ???
C'est quand même pas difficile d'intégrer une action qui prends une minute chaque jour à toutes les autres obligations de consommer (air, bouffe, eau, etc....), une visite chez mon médecin tous les 28 jours et à la pharmacie aussi tous les 28 jours.
Cela n'a pas de rapport avec cette notion pleine de préjugés de "fin en soi". Un être normal a besoin de se laver les dents et la bouche tous les jours, plusieurs fois, ce n'est pas une fin en soi non plus.

Aucune morale dans ma pensée, juste une méchante éthique pacifique, m'incluant dans cette éthique. Aucune intention de me faire du mal, ce serait tomber dans l'irrationnel total.

Je tiens un plaidoyer personnel pour la maintenance, en attente d'éventuellement mieux, mais c'est déjà pas mal. 

Est-ce possible ? Bien sûr que cela l'est, mais il y a un prix à payer qui peut être faible comme très très cher.

Dernière modification par filousky (01 mars 2023 à  10:03)

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Nineta femme
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Merci infiniment pour vos réponses super on m'a augmenté mon traitement à la sertraline et vu que j'ai une méchante tendance au mesusage de benzos ils veulent me switcher sur le tercian mais j'avoue que cette molécule ne me correspond pas vraiment... on m'a rajouté de mianserine pour dormir bref ti cocktail des familles ... on m'a diagnostiqué un PTSD complexe aver comorbidités addictives couplé à un état de dissociation émotionnelle... j'attends une place pour un long séjour en maison de repos mais j'y crois moyen ils sont trop bookés menfin j'aurais peut-être une chance cette fois ci, je croise les doigts ... la psychiatre m'a parlé d'un traitement antidépresseur longue durée voir à  vie, j'avoue que quand elle m'a annoncé ça je me suis directement dit franchement autant que ça soit la methadone ça sera plus efficace au moins.. alors oui ce n'est pas compliqué de prendre 3 gélules par jour, je le fais bien en ce moment... le truc c'est quavec la metha j'avais souvent mal entre les prises et ça me prenait grave la tête en vrai. J'arrive pas à savoir si c'est parce que j'ai une metabolisation rapide ou si c'est parce que j'ai baissé trop vite. À 90mg ça allait ct fluide en plus j'avais 90mg de valium donc ct chouette. Mais dès que j'ai arrêté le valium et commencé à baisser la methadone  il n'y a pas eu une journée en presque 5 ans où j'ai pas dit "j'ai mal" (en dessous de 40mg ct l'enfer). Toutes mes montées de trips j'avais les reins qui se bloquaient, tous les jours réveillées à 5h du mat pour prendre ma première gélule, le bonheur pdt 4h et après ct le combat jusqu'à la prochaine. Je ne pouvais pas boire plus de deux verres de bière sans me sentir mal dans l'heure qui suivait... en voyage ct l'angoisse permanente de perdre où de me faire voler mon stock.. aujourd'hui je me sens au moins libérée par rapport à  tout ça. Par contre j'étais au taquet comme avec de la bonne came (pas en surdose évidemment). J'étais en mode hyper active, sur tous les fronts mais quand même avec une petite tendance nerveuse (opiate rage). Je suis de base une personne dynamique et je l'étais avant mes consos d'opiaces mais là c'est l'anhedonie totale ça en est flippant. Ah oui j'ai plus mal mais mon cerveau ne suis pas J'arrive plus à rien. J'ai fait un sevrage TSO et plusieurs sevrages de came. Il faut savoir que j'avais des poly addictions qui m'ont toujours aidé à passer le cap avec les arrêts de came et opium. Par contre là je ne prends plus rien je vais tellement mal que je n'arrive même plus à fumer un joint (ça a toujours été ma drogue préférée). Bref je m'étale mais  oui je suis d'accord avec vous, je n'ai pas fait le travail thérapeutique nécessaire pendant mon TSO et tout me retombe sur la gueule aujourd'hui. Je crois effectivement que c'est un peu naze de prendre des ADs à vie alors que la methadone a été la molécule qui m'a le plus stabilisée psychologiquement.

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Nineta femme
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filousky a écrit

Nineta a écrit

mais oui j'entends de plus en plus que ce n'est pas une fin en soi d'avoir un traitement à vie

Je viens de lire tous les post du sujet en lecture rapide pour venir insérer mon intérêt sur plusieurs plans.
Premier plan, je suis heureux de lire les lignes de Morning Glory qui a trouvé un peu de bienfaits dans la méthadone.

Deuxième plan, la réponse à la question posée dans le titre et dans le premier post de Nineta :

Je fais partie de ceux qui ont délibérément choisi un TSO à vie il y a 22 ans, à l'âge de 46 ans. J'avais déjà fait pas mal de choses dont 3 enfants et vécu quelques aventures liées aux dépendances bien gores.
Donc, je vis sous méthadone 100mg/jour et cela comble bien des problèmes et co-morbidités liées aux manques d'opiacés. Presqu'au prix de ma vie, j'avais vécu des années d'enfer et décroché des opis, benzos et toute autre drogue pendant 10 ans de ma vie, vivant une aventure d'amour, de paternité et de création d'une société d'import export vers Moscou et toute la Russie de Yelstine. Tout à une fin et souvent, pour moi, le fins sont douloureuses. À 45 ans, c'est pas drôle de sentir de mauvais jours à venir (divorce, faillite et découverte de mon hépatite C).
J'ai donc mis la main dans ce que je connaissais de plus cool en antidépresseur, anxiolytique et euphorisant, le tout sans toxicité physique ou psychique, les opiacés.

D'ou la demande très rapide en CSAPA de méthadone, et cela a été très rapide. Depuis, le calme est entré dans ma vie et je n'ai aucune intention d'aller bousculer mon équilibre retrouvé depuis 2017 quand j'ai enfin guéri de mon hépatite C. Je suis bien, pourquoi chercher à changer ce qui fonctionne bien ? 

Un souci de devoir prendre deux ou trois gélules par jour, à vie ???
C'est quand même pas difficile d'intégrer une action qui prends une minute chaque jour à toutes les autres obligations de consommer (air, bouffe, eau, etc....), une visite chez mon médecin tous les 28 jours et à la pharmacie aussi tous les 28 jours.
Cela n'a pas de rapport avec cette notion pleine de préjugés de "fin en soi". Un être normal a besoin de se laver les dents et la bouche tous les jours, plusieurs fois, ce n'est pas une fin en soi non plus.

Aucune morale dans ma pensée, juste une méchante éthique pacifique, m'incluant dans cette éthique. Aucune intention de me faire du mal, ce serait tomber dans l'irrationnel total.

Je tiens un plaidoyer personnel pour la maintenance, en attente d'éventuellement mieux, mais c'est déjà pas mal. 

Est-ce possible ? Bien sûr que cela l'est, mais il y a un prix à payer qui peut être faible comme très très cher.

À la Réunion l'accès à la came est difficile (c'est pour cela que j'ai quitté la métropole)même si j'ai qqs plans ils ont parfois des origines douteuses et beaucoup sont coupées au fentanyl. Si je veux reprendre une induction sans avoir à reconsommer est ce que cela est possible sachant que j'ai déjà eu un traitement ? Pour les symptômes que j'ai eu pdt mon traitement est ce que tu penses que ct à cause d'un sous dosage où est-ce que ça te fait la même chose ? Merci d'avoir écrit ça faisait longtemps que j'attendais un post de ta part. Merci à tous !

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Nineta femme
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Bon et OK dire que "ce n'est pas une fin en soi d'avoir un TSO toute sa vie" n'est pas la meilleure des  formules... je te l'accorde

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filousky homme
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Nineta a écrit

Pour les symptômes que j'ai eu pdt mon traitement est ce que tu penses que ct à cause d'un sous dosage où est-ce que ça te fait la même chose ?

Tu me questionne sur l'enfer que tu as vécu pendant la diminution à partir de 40 mg. Si oui, bien sûr que c'est du sous dosage. Et je sais bien ce que cela peut faire, pour moi l'horreur absolue.
Arrêter un produit sous lequel il y a quelques effets secondaires à accepter mais qui te retire tout manque, toute envie d'opiacés autres et qui permet de mettre à la poubelle toutes ces médications psy qui rendent parfaitement abruti (je suis à 5 mg de Valium par soir et c'est déjà trop). Si tu te sentais bien à 80 mg, tu dois remonter jusqu'à 80 mg, fais le, c'est un dosage qui m'est confortable même si ma prescription est de 100, je ne les prends pas tous les jours car à 100 mg, ça me bloque le transit.

Pour reprendre ton traitement méthadone, vas vite retrouver celle qui t'avais dit que la solution était là. Sinon, si la condition sine qua non pour te redonner de la méthadone est d'être positif à la came, fais ce qu'il faut.

Mais, je suis plein de compassion pour tous ceux qui supportent un PAWS qui n'a pas de fin sauf sous traitement médical handicapant, alors que j'aborde une vieillesse sereine en ayant choisi la maintenance. Sous méthadone, j'ai supporté deux traitements chimio contre le VHC que j'aurais abandonné sans le soutien opiacé de la méthadone tellement c'était hard. Le troisième traitement m'a guéri sans effetS secondaires en trois mois en 2017.

Allez, il y aune sortie possible. Fais tout ce que tu peux pour obtenir ce qui marche pour toi.

Amicalement

Fil

Ps : j'ai vécu ma dépendance à l'héroïne bien avant l'arrivée des TSO et j'en ai bien chié.


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Salut,

j'avais lu sur un flyer d'addicto que lors de la diminution de la metha, surtout pour des dosages bas, certains addictos préconisaient une prise biquotidienne, histoire de ne pas se réveiller en manque.
Mais pour beaucoup d'autres addicto, ça reste un peu un dogme celui de la prise unique de metha (ou sub) pour chercher à tout prix une stabilité (ce qui est quand même paradoxal, car passer une partie de la journée en manque, ce n'est pas vraiment symptôme de stabilité mur

https://www.rvh-synergie.org/images/sto … yer_52.pdf

Pour être positifs aux opiacés, il n'y a pas forcément besoin de came, un codoliprane suffit à positiver un test bandelette d'un csapa en général (en tout cas, moi je prenais du klipal quand j'ai fait le test).

Après le truc chiant de recommencer, c'est que souvent ils imposent le sirop, dont la prescription est à 14j. Si tu as tes anciennes ordos avec des gélules, n'hésite pas à les montrer au médecin, avec l'espoir qu'il puisse te prescrire directement un traitement à 28j (enfin si ça t'arrange).

Et quant aux dosages, attention aussi à la baisse de tolérance. Certes, elle ne s'annulle jamais comme si on avait rien pris, mais quand même après une bonne "pause", elle diminue drastiquement. Le surdosage (cf le post de Morning Glory sur son induction à la métha) n'est pas forcement agréable...
Et tu peux demander aussi une méthodonemie pour voir si tu métabolise vite. Dans ce cas, la multiprise est beaucoup plus acceptée.

Bon courage en tout cas !

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Merci cependant !oui le dogme de la monoprise j'ai toujours été contre de base et j'ai bien pris la tête aux addicto lors de mon induction pour la prendre en plusieurs fois ça a été un véritable combat.... ya une super vidéo d'une partie d'une conférence du flyer qui en parle très bien sur YouTube j'avais déjà fait tourner le lien. Merci infiniment pour tous vos messages ça me fait vraiment du bien de me sentir soutenue smiley-gen013 je vous tiendrez informé des suites !

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Je donne suite à mes précédents messages. J'ai fait 4 attaques de panique aujourd'hui.. j'ai vu un addicto super sympa qui a vu mon traitement soit 75mg de zoloft, 150mg de seresta, mianserine et éventuellement tercian mais j'ai refusé le tercian c'est vraiment trop pour moi. Dès que le seresta retombe je pars dans des crises d'angoisses incontrôlables et quand le seresta monte j'ai juste envie de dormir.. je suis en arrêt une semaine, en rentrant nouvelle crise de panique et là je me suis dit merde meuf il te faut de la methadone... de plus laddicto était d'accord avec cette idée sans besoin de recommencer d'autres opiacés avec des doses basses au debut à cause de la perte de tolérance mais en me promettant de remonter rapidement à une dose de confort. J'ai appelé des potes concernés par cette situation et ils ont tous approuvés ma démarche. Je me suis sentie mieux directement. Sauf que... je viens d'en parler à mon conjoint qui m'a dit OK mais que le projet grossesse on laissait tomber du coup (ça a étémon grosleitmotiv je lui ai fait peurje crois). Ça m'a ruinée en 2 secondes. Le mec me voit dans un bad intersidéral depuis des mois malgré AD, neuroleptiques, benzos et maintenant hypnotiques et il me répond ça. Sérieux j'ai envie de crever.... il m'a également rappelé au combien j'étais douloureuse sous traitement et qu'au dessus de 50mg je n'étais plus la même personne. Du coup je me sens trop mal... il a complètement cassé mon espoir je me sens comme une merde et c'est de lui que je veux un enfant. Adopter c'est mort situation trop précaire notre dossier ne passera jamais. Jai les boules j'avais besoin de vous le lâcher

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Nineta a écrit

il a complètement cassé mon espoir je me sens comme une merde et c'est de lui que je veux un enfant. Adopter c'est mort situation trop précaire notre dossier ne passera jamais. Jai les boules j'avais besoin de vous le lâcher

La tu entres dans une spirale dont tu annonces déjà la sortie dans ton post. Mais elle va être douloureuse aussi.
Tu ne mérites pas d'enfanter avec un tel père. Ce serait signer un blanc sein à un un homme qui ne t'aime pas, à priori et d'après tes dires, même si toi tu l'aimes.
Que tu te sentes mal, je me suis senti mal aussi dans des circonstances identiques, mais le choix avait été vite fait.
Si ce n'est pas possible avec ce père, tu en auras un avec un homme qui t'aimera et ne te cherchera pas des poux parce que tu es sous méthadone. À moins que tu sois limite côté âge. 

Une modératrice à la retraite avec qui je suis resté bon copain a eu deux enfants une fois stabilisée à un bon dosage de méthadone et aucun problème n'est arrivé.

Passes à l'action, ça vaut pas le coup de perdre du temps et de la santé morale alors que tu sais ce qu'il te faut.

Amicalement

ps : j'ai ouvert un thread sur la bi-prise de méthadone ici : https://www.psychoactif.org/forum/2023/ … .html#divx

Dernière modification par filousky (02 mars 2023 à  17:25)


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Nineta femme
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Merci pour ton message fil, j'avoue que je suis désespérée là. J'ai subi plusieurs traumatismes non traités tout au long de ma vie. J'ai enfin une prise en charge mais j'ai besoin de ma béquille thérapeutique pour réussir à passer ce cap. Je ne m'attendais pas du tout à avoir un tel retour. Tu as raison je vais faire ce qu'il ya de mieux pour moi, tous les traitements que je prends actuellement sont complètement inefficaces voir m'enfonce de plus en plus dans la torpeur. J'ai l'impression d'être un cobaye psy à qui on fait tester toutes les molécules du marché... je peux pas continuer comme ça c'est mon bien être avant tout. Merci pour tout en tout cas je vous tiens au courant

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Nineta a écrit

je viens d'en parler à mon conjoint qui m'a dit OK mais que le projet grossesse on laissait tomber du coup (ça a étémon grosleitmotiv je lui ai fait peurje crois). Ça m'a ruinée en 2 secondes. Le mec me voit dans un bad intersidéral depuis des mois malgré AD, neuroleptiques, benzos et maintenant hypnotiques et il me répond ça. Sérieux j'ai envie de crever.... il m'a également rappelé au combien j'étais douloureuse sous traitement et qu'au dessus de 50mg je n'étais plus la même personne.

filousky a écrit

La tu entres dans une spirale dont tu annonces déjà la sortie dans ton post. Mais elle va être douloureuse aussi.
Tu ne mérites pas d'enfanter avec un tel père. Ce serait signer un blanc sein à un un homme qui ne t'aime pas, à priori et d'après tes dires, même si toi tu l'aimes.

Salut,

c'est clair qu'il exerce de la violence envers toi en te disant ça !

J'ai eu affaire dans plusieurs reprises à des partenaires démunis face à mon mal-être...et limite ça m'enduisait à me culpabiliser encore plus : alors que j'étais là pour eux quand ils n'allaient pas bien, moi je ne me sentais même pas en droit d'exprimer mon mal être car ça le mettait en face de leur impuissance
Je crois qu'il y a un schéma genré derrière tout ça, pas facile à déconstruire !
Et quant au projet de grossesse, je ne comprends pas son refus/chantage au TSO, c'est pour son image à lui ? ne pas supporter indirectement le stigmate de tox (mais du coup te le renvoyer violemment dans la gueule ?
C'est bien dégueulasse et comme dit Fil, ça interroge quand même pas mal sur le futur de la relation et encore plus sur le bien fondé d'un partage d'un tel projet, voué à enduire pas mal de souffrance dans des telles conditions...

Personnellement je ne crois pas à l’horloge biologique et à d'autres contraintes liées à l'age, il n'y a pas lieu de se mettre des pressions supplémentaires à mes yeux sur ce côté...(certes la ménopause existe, mais il me semble que tu as une bonne quinzaine d'années devant toi)

En plus, je trouve toujours assez enrageant la disparité de contraintes physiologiques dans la grossesse et encore plus la façon dont elles sont vraiment imposées aux corps de femmes.

J'ai vu plusieurs futur pères mettre la pression à la future mère pour qu'elle boit pas (ne fume pas/ne se drogue pas) pendant la grossesse, alors que c'était juste inenvisageable pour eux de faire le même effort pendant ce laps de temps sous prétexte que l'enfant ne se développait pas dans leur corps (mais justement ! déjà il faut faire face aux changements corporels tout ça...) pour moi ça serait le minimum que les futurs pères qui imposent l'abstinence aux futures mères, fassent autant (ou que sinon ils réfléchissent à la question et arrêtent de mettre une pression moraliste culpabilisante...).

Puis je ne veux pas dire, mais qui assure que même en adoptant, la mère n'était pas sous TSO ?
Et vu la réalité des dépressions post-partum, il y a quand même intérêt à traverser ce moment dans les meilleures conditions.

Ça m'énerve vraiment ces gens qu'ils pensent qu'il vaut mieux être mal au fond du trou et se priver d'un traitement plutôt que de prendre un médicament qui « est de la drogue ». À quoi bon ? Les AD, les benzo, les neuroleptiques en quoi seraient-ils différents des opis ? Certes, ça procure moins de plaisir à beaucoup de gens ! L'idée bien chrétienne que le plaisir c'est mal...

Bref, je compatis la situation de violence dans laquelle ton compagnon te met. Tu n'es pas la fautive, tu fais ce que tu peux avec les moyens que tu as a disposition. S'il t'aime il ne peux pas te faire ça...(même si pour beaucoup de personnes qui ne connaissent pas le sujet, ce n'est pas facile de dépasser le discours sociétale sur les drogues, mais quand on aime quelqu'un ça me semble le minimum de faire un effort d'empathie et de compréhension, en arrêtant d'infliger des jugements moraux violents).
Mais je comprends aussi les difficultés qu'on traverse quand on subit une violence, réagir n'est pas toujours simple...je te souhaite de trouver l'énergie, la force et le courage pour réaliser tes désirs.


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Nineta a écrit

Merci pour ton message fil, j'avoue que je suis désespérée là. J'ai subi plusieurs traumatismes non traités tout au long de ma vie. J'ai enfin une prise en charge mais j'ai besoin de ma béquille thérapeutique pour réussir à passer ce cap.

J'ai du corriger 5 fois mon post pour retirer la violence qu'il comprenait envers ton conjoint que je traitais de truand indigne d'envisager un enfant avec toi. J'ai corrigé car les écrit sous le coup de la colère ne sont pas bien conçus.

J'ajoute que je remercie beaucoup cependant qui a su exprimer dans le détail tout ce que je pense aussi. C'est un échange qui vient du cœur.

Ma dernière épouse ne supportait pas que je consomme du cannabis. Là, il y avait un problème et pas un petit. Elle a fait l'erreur de fouiller mon sac et de vider mon pot de weed à la poubelle. Je n'ai pas admis et le divorce est arrivé vite. Nous avions ensemble un petite fille autant aimée par elle que par moi, mais je l'ai quittée et ai arrêté de l'aimer. La petite fille a maintenant 25 ans et vit au nord de Barcelone en fumant de la bonne weed après le boulot .... et sa mère et moi sommes amis et lui rendons visite à tour de rôle.

J'avais un besoin fort d'un peu de weed. Si elle m'avait aimé, elle m'aurait demandé à goûter un bon joint. Et on aurait pris un bon pied ensemble.

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Dernière modification par filousky (02 mars 2023 à  18:57)


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Merci cependant. Oui j'avoue que ça m'a laissé sans voix et tu aurais vu son regard j'en ai des frissons rien que d'y penser. Je ne veux pas prendre sa défense mais au début de notre relation il était prêt à envisager un projet d'enfant malgré mon traitement.. c'est moi qui ai insisté pour attendre d'avoir fini mon traitement pour se lancer dans l'aventure. Du coup je l'ai moi-même formaté dans cette réflexion contre l'avis des médecins qui m'ont toujours déculpabilisée quant à ce projet. C'est une personne hyper soutenante et sincèrement je ne sais pas comment il peut me supporter au quotidien, on confond souvent les personnes PTSD avec des personnes borderlines avec toutes les difficultés que ça engendre pour l'entourage. D'ailleurs lorsque j'ai fait mon dossier pour l'hospitalisation psy avant hier avec mon ancien addicto, il y avait une rubrique répercussions du mal être sur l'entourage et en rigolant il m'a sorti "comment on dit chiante en jargon médicale ?". Je sais que ce n'était pas mal intentionné il a un humour à la con et j'avoue que ça m'a fait rire car non effectivement je ne suis pas chiante je suis en souffrance mais je suis aussi consciente que ça doit être très difficile pour les personnes que j'aime et qui m'aime de me voir sur des montagnes russes en permanence. J'ai eu beaucoup de relations de co dépendance avant celle-ci où c'est moi qui ai joué le syndrome de l'infirmière mais cette fois ci c'est différent... cela fait 5 ans qu'il me soutient sans faille et évidemment moi aussi je lui ai beaucoup apporté. Je pense que là il craque et dans le fond je crois que je comprends, je suis en totale dépression depuis des mois, je ne minvestie plus dans les tâches quotidiennes alors que j'étais limite hyper active sous metha, il a lui aussi ses problèmes (santé physique)... donc je ne veux pas faire son procès, j'essaie toujours d'analyser les situations dans leur ensemble, je ne souhaite pas me victimiser même si je reconnais que ce qu'il vient de faire aujourd'hui est une violence à mon égard. Clairement ça m'a secouée grave et franchement j'arrête pas de vous dire merci mais je me sens vraiment comprise et soutenue c'est hyper réconfortant pour une personne qui a plus tendance à pas vouloir étaler son mal être de peur de gêner ou je sais pas quoi.... bref tout ça pour dire que je vais entreprendre mon travail thérapeutique avec la molécule qui me convient je ne veux plus souffrir inutilement et si cela n'est pas accepté par mon compagnon nos chemins se separeront. Ce projet de grossesse c'est vraiment important pour moi je suis complètement gaga quand je vois un bébé ou un enfant qui rit, c'est comme dans le film "la belle verte" qui je crois est un de mes films préférés, recharge d'énergie immédiate. En ecrivant je viens de voir ton message filousky ça me touche beaucoup que tu prennes cette situation à cœur et je comprends ta colère, sache que je le suis aussi même si je n'ai absolument pas confiance en moi et que je me remets beaucoup voir trop en question. Je ne veux pas prendre de décision trop hâtive mais j'ai quand même conscience que cette relation touche certainement à sa fin dans ces conditions. Je ne comprends pas qu'il puisse me voir dans un état aussi déplorable et qu'il fasse la gueule quand je trouve la meilleure solution pour moi mais aussi pour le bien être de notre couple.  J'ai des décisions importantes à prendre c'est le cap de 33 ans je tienbo je largpa malgré tout. Merci encore

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Nineta femme
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filousky a écrit

Nineta a écrit

Merci pour ton message fil, j'avoue que je suis désespérée là. J'ai subi plusieurs traumatismes non traités tout au long de ma vie. J'ai enfin une prise en charge mais j'ai besoin de ma béquille thérapeutique pour réussir à passer ce cap.

J'ai du corriger 5 fois mon post pour retirer la violence qu'il comprenait envers ton conjoint que je traitais de truand indigne d'envisager un enfant avec toi. J'ai corrigé car les écrit sous le coup de la colère ne sont pas bien conçus.

J'ajoute que je remercie beaucoup cependant qui a su exprimer dans le détail tout ce que je pense aussi. C'est un échange qui vient du cœur.

Ma dernière épouse ne supportait pas que je consomme du cannabis. Là, il y avait un problème et pas un petit. Elle a fait l'erreur de fouiller mon sac et de vider mon pot de weed à la poubelle. Je n'ai pas admis et le divorce est arrivé vite. Nous avions ensemble un petite fille autant aimée par elle que par moi, mais je l'ai quittée et ai arrêté de l'aimer. La petite fille a maintenant 25 ans et vit au nord de Barcelone en fumant de la bonne weed après le boulot .... et sa mère et moi sommes amis et lui rendons visite à tour de rôle.

J'avais un besoin fort d'un peu de weed. Si elle m'avait aimé, elle m'aurait demandé à goûter un bon joint. Et on aurait pris un bon pied ensemble.

Fil

Ah oui c'est sur que c'est étrange d'agir d'une telle façon et je comprends que ça ait mis fin à votre relation, jeter le matos de quelqu'un #grosse erreur. Ta fille à 25 ans ! Je suis heureuse pour toi que tu aies eu la chance de vivre la paternité, tout le monde n'en ressent pas le besoin et je trouve ça cool surtout au vu de l'avenir de la planète mais perso j'imagine pas ma vie sans. Elle veut faire un bébé toute seule! lol.  Vaut mieux en rire serieux !

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[ Forum ] QU' EST CE QUE LA SUBSTITUTION?
par bighorsse, dernier post 14 janvier 2011 par LLoigor
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