Témoignage, j'ai arrêté le Tramadol (presque) facilement
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- CobainTram
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Bonjour à tous,
Présentation rapide :
36 ans, professeur d'EPS, jamais touché aux drogues illicites.
Je voulais apporter mon témoignage de sevrage du Tramadol.
J'ai commencé le Tramadol suite à de multiples fractures dans un accident de deltaplane.
En 2017 le médecin décide de me prescrire 200mg par jour car j'avais encore des douleurs alors que mon accident date de plus de 12 mois.
Ma première prise a été extraordinaire.
Bien être physique et mental complet.
Je passe vite mais en 2018 je me retrouve à manger 35 cachets de 50mg par jour...
Jusqu'en septembre 2022.
J'avais à peine gobé 20 cachets que je me retrouve en crise d'épilepsie au restaurant devant mon fils de 5 ans.
Très gros choc pour lui, il est terrorisé.
Je prends conscience que lorsque je conduis je suis dangereux pour moi, mon fils et les autres.
Que lorsque je tiens la corde d'un élève en escale, lors de beaucoup d'action de la vie courante je peux être dangereux.
Je décide d'arrêter après presque 5 ans de Tramadol à haute dose.
Il me faut un objectif précis.
Je balance 8000€ dans un voyage à l'île Maurice pour la première semaine de vacances d'hiver.
Dans ce pays le tramadol est interdit. La buprenorphine aussi. La douane est sévère, je veux pas prendre ce risque, je suis obligé de me sevrer.
J'ai fait ça seul, je sais ce qu'on va dire mais j'ai réussi.
J'ai établi un planning de réduction.
J'ai 20 semaines.
Semaine 1 : Je passe de 35 cachets à 20. A 35 j'étais défoncé. A 20 j'ai un équilibre. Je suis bien.
Semaine 2 : 18 cachets
Semaine 3 : 16 cachets
Semaine 4 : 14 etc etc
Fin décembre je suis à 150mg par jour sans difficulté.
Je prends de la L-tyrosine je sais pas si cela m'a aidé ou pas.
Je mange équilibré, je bois beaucoup d'eau, je fais du sport, je trouve du Lexomil lorsque je stress un peu.
Il reste 4 semaines et rien de gagné.
Je passe à 100mg et pour la première fois un inconfort et une petite baisse de moral.
Fin de semaine 100mg c'est passé.
Pourtant je suis très très préoccupé par l'arrêt complet.
Alors que la baisse est rapide et pas trop dure je doute.
Je contacte mon fournisseur pour avoir de la buprenorphine.
Je calcul combien je dois en prendre. Je décide de prendre 0.4 pendant 1 semaine et de baisser jusqu'à 0 la semaine suivante.
Résultats : un peu plus d'une semaine avant le voyage je ne prends plus rien.
Jour 1 : stress, sensation de fatigue, mal être dans les membres.
Le soir Lexomil pour dormir.
Jour 2 : a mon grand étonnement, uniquement légèrement fatigué.
Jour 3.: Aucun symptôme
Les jours suivants idem. Je vais bien.
Je viens de revenir de vacances. J'ai pas compté les jours sans prise mais je n'ai pas ressenti de symptôme.
Pour conclure, il est temps, désolé pour la longueur de ce message mais j'ai tellement vu de personnes en baver sur ce forum que je voulais donner aussi de l'espoir. :
A part une petite envie de me faire une session Tramadol un soir depuis mon retour de vacances je n'ai pas de symptôme. Peut être qu'ils vont arriver plus tard ? L'avenir nous le dira.
Je ne me considère pas guéri. A tout moment je peux craquer. J'espère profondément que non.
Ceci n'est en rien une méthode fiable pour arrêter le Tramadol. C'était ma méthode. J'ai probablement fait des erreurs malgré les multiples informations que j'ai glané dans les.forums et revues scientifiques.
Je vous souhaite une bonne fin de journée !
Présentation rapide :
36 ans, professeur d'EPS, jamais touché aux drogues illicites.
Je voulais apporter mon témoignage de sevrage du Tramadol.
J'ai commencé le Tramadol suite à de multiples fractures dans un accident de deltaplane.
En 2017 le médecin décide de me prescrire 200mg par jour car j'avais encore des douleurs alors que mon accident date de plus de 12 mois.
Ma première prise a été extraordinaire.
Bien être physique et mental complet.
Je passe vite mais en 2018 je me retrouve à manger 35 cachets de 50mg par jour...
Jusqu'en septembre 2022.
J'avais à peine gobé 20 cachets que je me retrouve en crise d'épilepsie au restaurant devant mon fils de 5 ans.
Très gros choc pour lui, il est terrorisé.
Je prends conscience que lorsque je conduis je suis dangereux pour moi, mon fils et les autres.
Que lorsque je tiens la corde d'un élève en escale, lors de beaucoup d'action de la vie courante je peux être dangereux.
Je décide d'arrêter après presque 5 ans de Tramadol à haute dose.
Il me faut un objectif précis.
Je balance 8000€ dans un voyage à l'île Maurice pour la première semaine de vacances d'hiver.
Dans ce pays le tramadol est interdit. La buprenorphine aussi. La douane est sévère, je veux pas prendre ce risque, je suis obligé de me sevrer.
J'ai fait ça seul, je sais ce qu'on va dire mais j'ai réussi.
J'ai établi un planning de réduction.
J'ai 20 semaines.
Semaine 1 : Je passe de 35 cachets à 20. A 35 j'étais défoncé. A 20 j'ai un équilibre. Je suis bien.
Semaine 2 : 18 cachets
Semaine 3 : 16 cachets
Semaine 4 : 14 etc etc
Fin décembre je suis à 150mg par jour sans difficulté.
Je prends de la L-tyrosine je sais pas si cela m'a aidé ou pas.
Je mange équilibré, je bois beaucoup d'eau, je fais du sport, je trouve du Lexomil lorsque je stress un peu.
Il reste 4 semaines et rien de gagné.
Je passe à 100mg et pour la première fois un inconfort et une petite baisse de moral.
Fin de semaine 100mg c'est passé.
Pourtant je suis très très préoccupé par l'arrêt complet.
Alors que la baisse est rapide et pas trop dure je doute.
Je contacte mon fournisseur pour avoir de la buprenorphine.
Je calcul combien je dois en prendre. Je décide de prendre 0.4 pendant 1 semaine et de baisser jusqu'à 0 la semaine suivante.
Résultats : un peu plus d'une semaine avant le voyage je ne prends plus rien.
Jour 1 : stress, sensation de fatigue, mal être dans les membres.
Le soir Lexomil pour dormir.
Jour 2 : a mon grand étonnement, uniquement légèrement fatigué.
Jour 3.: Aucun symptôme
Les jours suivants idem. Je vais bien.
Je viens de revenir de vacances. J'ai pas compté les jours sans prise mais je n'ai pas ressenti de symptôme.
Pour conclure, il est temps, désolé pour la longueur de ce message mais j'ai tellement vu de personnes en baver sur ce forum que je voulais donner aussi de l'espoir. :
A part une petite envie de me faire une session Tramadol un soir depuis mon retour de vacances je n'ai pas de symptôme. Peut être qu'ils vont arriver plus tard ? L'avenir nous le dira.
Je ne me considère pas guéri. A tout moment je peux craquer. J'espère profondément que non.
Ceci n'est en rien une méthode fiable pour arrêter le Tramadol. C'était ma méthode. J'ai probablement fait des erreurs malgré les multiples informations que j'ai glané dans les.forums et revues scientifiques.
Je vous souhaite une bonne fin de journée !
Dernière modification par CobainTram (13 février 2023 à 17:04)
Hors ligne
Salut,
en effet, les hautes doses de tramadol sont connues pour donner des crises convulsives/épileptiques...(c'est pour ça qu'en général, on conseille la dose maximum de 400mg/j, mais comme tu le dis, avec la tolérance, c'est facile de dépasser...ce qui n'est pas vraiment problématique pour le côté opiacé -- la tolérance permet de prendre des doses qui seraient létales pour des personnes non habituées, mais peut poser problème à cause de l'effet sérotoninergique du tramadol).
Le sub est connu pour être un médicament prévu aussi pour le sevrage opiacé (bien que son AMM soit plutôt pour la substitution et non pas le sevrage). Prescripteur avait établi un protocole pour un sevrage dégressif rapide à base de bupré/metha.
C'est clair que ça fait une diminution assez importante en peu de temps, mais c'est cool si tu n'as pas eu de symptômes insupportables...
À un moment j'avais pensé de me procurer du tramadol en gouttes pour faire une diminution vraiment progressive (puis j'ai changé de programme !), c'est dommage d'ailleurs que le sub n'existe pas à moins de 0,4mg (il faut passer par le temgesic qui n'a pas de AMM comme TSO ou sevrage opiacé pour avoir du 0,2mg à éventuellement casser en deux) pour les gens qui veulent réduire en douceur.
Concernant les douleurs pour lesquelles tu avais eu ta prescription, elles ont diminué ? T'arrives à les gérer autrement ?
En tout cas, la dangerosité du tramadol n'est pas inhérente à sa composition, mais à cause du dosage. Dans ce cas-là, l'autre solution est de voir avec un médecin pour passer à un palier 3 (que ce soit comme TSO ou pour la gestion de la douleur)...mais bon, tu as l'air de dire que ça te convient d'avoir arrêté. J'espère que ça va bien pour toi et que tu ne souffres pas (ni des douleurs, ni d'un éventuel PAWS).
C'était bien l'Ile Maurice sinon ?
en effet, les hautes doses de tramadol sont connues pour donner des crises convulsives/épileptiques...(c'est pour ça qu'en général, on conseille la dose maximum de 400mg/j, mais comme tu le dis, avec la tolérance, c'est facile de dépasser...ce qui n'est pas vraiment problématique pour le côté opiacé -- la tolérance permet de prendre des doses qui seraient létales pour des personnes non habituées, mais peut poser problème à cause de l'effet sérotoninergique du tramadol).
Le sub est connu pour être un médicament prévu aussi pour le sevrage opiacé (bien que son AMM soit plutôt pour la substitution et non pas le sevrage). Prescripteur avait établi un protocole pour un sevrage dégressif rapide à base de bupré/metha.
C'est clair que ça fait une diminution assez importante en peu de temps, mais c'est cool si tu n'as pas eu de symptômes insupportables...
À un moment j'avais pensé de me procurer du tramadol en gouttes pour faire une diminution vraiment progressive (puis j'ai changé de programme !), c'est dommage d'ailleurs que le sub n'existe pas à moins de 0,4mg (il faut passer par le temgesic qui n'a pas de AMM comme TSO ou sevrage opiacé pour avoir du 0,2mg à éventuellement casser en deux) pour les gens qui veulent réduire en douceur.
Concernant les douleurs pour lesquelles tu avais eu ta prescription, elles ont diminué ? T'arrives à les gérer autrement ?
En tout cas, la dangerosité du tramadol n'est pas inhérente à sa composition, mais à cause du dosage. Dans ce cas-là, l'autre solution est de voir avec un médecin pour passer à un palier 3 (que ce soit comme TSO ou pour la gestion de la douleur)...mais bon, tu as l'air de dire que ça te convient d'avoir arrêté. J'espère que ça va bien pour toi et que tu ne souffres pas (ni des douleurs, ni d'un éventuel PAWS).
C'était bien l'Ile Maurice sinon ?
fugu kuwanu hito niwa iwaji
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Content pour toi que t'aies réussi à arrêter, parce que concrètement s'enquiller 35x50mg (1.75g/jour...) de trama par jour c'est juste pas faisable au long terme. Tu en as fait les frais avec ta crise d'épilepsie d'ailleurs... content que tu n'aies eu aucune séquelles, pour ton fils j'espère que ça va mieux depuis et qu'il n'a pas été trop choqué
Ce petit message pour te dire aussi, que bien que je comprenne ton sentiment de réussite à être passé à zéro, ainsi que les messages d'encouragements pour celles et ceux qui te liront et qui sont/auront été dans la même situation que toi, je pense qu'il ne faut pas "se réjouir trop vite", au risque de se retrouver fort déçu.
Et tu dis toi-même que tu ne te considérés pas "guéri", alors même si j'aime pas trop le terme parce que ça laisserait entendre que ceux qui consomment sont forcément "malades", mais bon ça osef c'est juste une façon de parler, j'aimerais mettre l'emphase que souvent le plus dur c'est pas forcément ne plus consommer, mais c'est maintenir l'arrêt au long terme. S'informer sur le PAWS, et savoir reconnaître ses symptômes s'ils t'arrivent par exemple c'est important.
Alors, d'autant plus lorsque l'on arrête un médicament/drogue SSRI, l'arrêt peut être compliqué sur le long terme pour ces raisons.
Ton cerveau a passé 5 ans, quasi 2000 jours d'affiliés, accompagné d'un produit -- il est alors normal que ton cerveau doive se re-adapter par la suite lorsque tu consommes plus, et ça peut se traduire par des phases de déprimes, d'agitation etc etc... mais il faut savoir d'où elles viennent pour les "combattre", reconnaître les causes permet déjà souvent de faire un gros pas en direction de l'arrêt.
Donc voilà je suis content pour ton arrêt, surtout que ouais t'as pas eu masses symptômes pour l'instant et c'est cool. Je pense qu'avoir une bonne hygiène de vie ainsi qu'un corps en bonne santé influent beaucoup en ce sens. Mais je souhaite aussi mettre un bémol, comme tu l'as fait, en mettant en garde sur les effets de l'arrêt plus discret, plus insidieux, mais qui au final sont souvent l'étape où les gens "craquent" le plus. Alors qu'ils sont moins "brute" que certains autres symptômes physiques, ils peuvent êtres plus difficile à gérer. Il ne faut pas oublier que le tramadol, si j'ai bien compris, t'en as pris si longtemps et en telles quantités aussi parce que t'avais l'air d'aimer ça. Donc doit y avoir une accroche psychologique aussi je suppose. Corrige-moi si je me trompe!
Bon courage pour la suite!
Ce petit message pour te dire aussi, que bien que je comprenne ton sentiment de réussite à être passé à zéro, ainsi que les messages d'encouragements pour celles et ceux qui te liront et qui sont/auront été dans la même situation que toi, je pense qu'il ne faut pas "se réjouir trop vite", au risque de se retrouver fort déçu.
Et tu dis toi-même que tu ne te considérés pas "guéri", alors même si j'aime pas trop le terme parce que ça laisserait entendre que ceux qui consomment sont forcément "malades", mais bon ça osef c'est juste une façon de parler, j'aimerais mettre l'emphase que souvent le plus dur c'est pas forcément ne plus consommer, mais c'est maintenir l'arrêt au long terme. S'informer sur le PAWS, et savoir reconnaître ses symptômes s'ils t'arrivent par exemple c'est important.
Alors, d'autant plus lorsque l'on arrête un médicament/drogue SSRI, l'arrêt peut être compliqué sur le long terme pour ces raisons.
Ton cerveau a passé 5 ans, quasi 2000 jours d'affiliés, accompagné d'un produit -- il est alors normal que ton cerveau doive se re-adapter par la suite lorsque tu consommes plus, et ça peut se traduire par des phases de déprimes, d'agitation etc etc... mais il faut savoir d'où elles viennent pour les "combattre", reconnaître les causes permet déjà souvent de faire un gros pas en direction de l'arrêt.
Donc voilà je suis content pour ton arrêt, surtout que ouais t'as pas eu masses symptômes pour l'instant et c'est cool. Je pense qu'avoir une bonne hygiène de vie ainsi qu'un corps en bonne santé influent beaucoup en ce sens. Mais je souhaite aussi mettre un bémol, comme tu l'as fait, en mettant en garde sur les effets de l'arrêt plus discret, plus insidieux, mais qui au final sont souvent l'étape où les gens "craquent" le plus. Alors qu'ils sont moins "brute" que certains autres symptômes physiques, ils peuvent êtres plus difficile à gérer. Il ne faut pas oublier que le tramadol, si j'ai bien compris, t'en as pris si longtemps et en telles quantités aussi parce que t'avais l'air d'aimer ça. Donc doit y avoir une accroche psychologique aussi je suppose. Corrige-moi si je me trompe!
Bon courage pour la suite!
Dernière modification par Agartha (13 février 2023 à 17:58)
lost inside the black hole
dropping down the edge
fade away in shadow
is this where it ends?
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- CobainTram
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Merci pour ton retour
Concernant la buprenorphine j'ai coupé le cachet en 4 de 0,4 pour me faire des doses de 0,3 0,2 et 0,1. C'est pas précis mais j'ai trouvé ça plus pratique que le spray méthode chinoise.
Je n'ai plus de douleur. Je pense que le sport m'aide beaucoup sur ce point.
Pour le PAWS j'espère fortement que je vais pas le subir plus tard. Impossible de répondre pour moi.
Pour tout oublié l'île Maurice c'est parfait. Gentillesse des habitants, soleil, repos...
J'ai oublié de dire que personne de mon entourage était au courant. Pas même ma femme...
Concernant la buprenorphine j'ai coupé le cachet en 4 de 0,4 pour me faire des doses de 0,3 0,2 et 0,1. C'est pas précis mais j'ai trouvé ça plus pratique que le spray méthode chinoise.
Je n'ai plus de douleur. Je pense que le sport m'aide beaucoup sur ce point.
Pour le PAWS j'espère fortement que je vais pas le subir plus tard. Impossible de répondre pour moi.
Pour tout oublié l'île Maurice c'est parfait. Gentillesse des habitants, soleil, repos...
J'ai oublié de dire que personne de mon entourage était au courant. Pas même ma femme...
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- CobainTram
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- 5 messages
Agartha
Tu as tout a fait raison.
Pardon pour le terme guéri,.je parle pour moi car je pense, je me considère comme quelqu'un de malade. Et pour moi j'ai entamé ce processus pour me guérir.
Je ne mets pas les autres personnes dans le même panier.
Effectivement je me.suis bien renseigné et je crains qu'un jour je me retrouve en difficulté.
Pour le moment j'ai beaucoup d'énergie, d'envies !
Mais c'est vrai que j'y pense encore alors que tout semble aller... Pourquoi pas UNE prise ? Je sais que si je craque c'est mort.
J'ai changé de numéro de téléphone et effacé le numéro de mon fournisseur. Il me reste quand même 30 boîtes que je n'ose pas jeter (signe que tout n'est pas si réglé).
Je pense à mon fils pour ne pas en prendre. Il en parle plus mais c'est un souvenir qui va peut être le marquer.
Et ça c'est impardonnable
Merci pour ce message
Tu as tout a fait raison.
Pardon pour le terme guéri,.je parle pour moi car je pense, je me considère comme quelqu'un de malade. Et pour moi j'ai entamé ce processus pour me guérir.
Je ne mets pas les autres personnes dans le même panier.
Effectivement je me.suis bien renseigné et je crains qu'un jour je me retrouve en difficulté.
Pour le moment j'ai beaucoup d'énergie, d'envies !
Mais c'est vrai que j'y pense encore alors que tout semble aller... Pourquoi pas UNE prise ? Je sais que si je craque c'est mort.
J'ai changé de numéro de téléphone et effacé le numéro de mon fournisseur. Il me reste quand même 30 boîtes que je n'ose pas jeter (signe que tout n'est pas si réglé).
Je pense à mon fils pour ne pas en prendre. Il en parle plus mais c'est un souvenir qui va peut être le marquer.
Et ça c'est impardonnable
Merci pour ce message
Dernière modification par CobainTram (13 février 2023 à 20:47)
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