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Bergamote a écrit
En effet, la méthadone est bien indiquée comme n’ayant aucun effet psychotrope, ce que je confirme (à mon grand regret…. Ah qu’il est loin le temps de l'oxycodone qui me mettait bien **nostalgie - mélancolie - tant pis**).
Je vais partir de ce point pour répondre, tant que faire se peut à tes questions (nombreuses) sur la méthadone, son usage, ses effets psychotropes et sa position un peu "spéciale" parmi la longue liste des agonistes opiacés.
J'ai cité ta phrase car ton affirmation me semble fausse. Mon expérience de la prise quotidienne de méthadone dure depuis plus de 20 ans. Pour savoir si la méthadone a un effet psychotrope, il suffit soit d'en consommer une petite quantité en étant naïf sur le plan opiacé, soit en augmentant la dose de 50% au cas où, comme moi, tu es stabilisé et que le dosage quotidien ne semble plus t'apporter de montée sensible (je le sens tous les jours dans les 2 heures qui suivent la prise).
1° rencontre : je devais avoir 21 ans et vivais dans des conditions post "beatnik génération". Sur le trajet Paris Montpellier, je prends deux autostoppeurs anglais et les loge dans le studio prêté à Montpellier. On se fume quelques joints d'une herbe très moyenne et on dort. Au réveil, j'avais un barre à la tête bien lourde. Je demande si quelqu'un a de l'aspirine et les deux anglais me répondent :"on en a pas ,mais on a mieux" et ils me filent un comprimé de méthadone (sûrement du 5 mg, 10 mg grand maximum). Je n'avais à l'époque, pour comparer, que des consommations de codéine et quelques shoots de morphine et d'héroïne très espacés. Au bout d'une heure, non seulement la barre à la tête n'était même plus qu'un souvenir et je me sentais super bien, euphorique, bourré d'énergie et nettement dans un planage opiacé de première qualité. Cet état a duré une bonne vingtaine d'heures. Pas psychotrope ???
2° rencontre : quelque années plus tard, acrro après 4 mois de consommation intense de blanche des années fin 70 début 80, je passais mes semaines à tenter des sevrages ratés, période de souffrances. Comme je savais que 50 personnes avaient un accès à la méthadone à titre expérimental à Paris, je me suis mis en tête d'obtenir une 51° place. Il m'a fallu deux RDV (le 2° provoqué par mon irruption dans le bureau de la psy en charge du groupe Saint Anne) pour obtenir une gobelet de méthadone par jour (je garde de ce passage de ma vie de 5 semaines un souvenir de joie et de bien être rare). Elle avait accepté mon chantage mais ne m'avait pas inclus dans un groupe maintenance mais pratiquait sur moi un sevrage dégressif très doux par la méthode de la bouteille chinoise. La méthode a parfaitement fonctionné, et j'ai été ahuri le jour où l'on m'a dit que je buvais du sirop pur depuis 7 jours.
Cette deuxième rencontre avec le produit m'a donné une chaleur au ventre et une joie de vivre puissantes pendant quelques semaines. Pas psychotrope ???
3° rencontre : en 2001, sous Subutex alors que j'avais osé demander de la méthadone, j'ai vécu un épisode coke injectée, épisode qui a pris fin par une O.D, et une prise en charge par un ex du forum décédé qui m'a filé 7 flacons de méthadone 60 mg et le numéro à appeler dans un CSAPA ainsi que le nom de la psy-addicto qui attendait mon appel pour officialiser mon passage sous méthadone démarré à 60 mg pour monter jusqu'à 180 mg et redescendre à 120 mg qui était un dosage quasi parfait pour moi.
Cela fait plus de 20 ans que je vois mon toubib une fois par mois pour l'ordonnance de méthadone gélules. Alors, oui je ne ressens plus consciemment les effets directement euphorisants de la méthadone, mais je suis resté sensible à son effet anti-dépresseur puissant et retrouve très occasionnellement un pied opiacé en prenant + 50% (une fois tous les trois mois, pas plus).
Le résultat sur ma personne est que je suis devenu quasiment insensible aux autres opioïdes et surtout n'en ai aucune envie.
Mon utilisation est continue et je suis comblé question plaisirs planants (le combo méthadone weed me va comme un gant). Mais je connais d'autres façons de vivre avec la méthadone qui est un super "anti-manque" chez des consommateurs, une sorte de pont entre deux sessions, sans que cette pause ne pose de problème de manque. Il y a plein d'autres cas de figure dans lesquels la méthadone trouve sa place.
C'est une molécule à effets psychotropes, c'est notre perception de ces effets psychotropes qui s'émousse au fil du temps et les fait entrer progressivement dans notre "normalité" existentielle.
La question sur le traffic de méthadone : je ne suis pas au fait de l'offre de méthadone dans la rue. Donc, je passe mon tour.
Bon dimanche.
Fil
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filousky a écrit
Bergamote a écrit
En effet, la méthadone est bien indiquée comme n’ayant aucun effet psychotrope, ce que je confirme (à mon grand regret…. Ah qu’il est loin le temps de l'oxycodone qui me mettait bien **nostalgie - mélancolie - tant pis**).
Je vais partir de ce point pour répondre, tant que faire se peut à tes questions (nombreuses) sur la méthadone, son usage, ses effets psychotropes et sa position un peu "spéciale" parmi la longue liste des agonistes opiacés.
J'ai cité ta phrase car ton affirmation me semble fausse. Mon expérience de la prise quotidienne de méthadone dure depuis plus de 20 ans. Pour savoir si la méthadone a un effet psychotrope, il suffit soit d'en consommer une petite quantité en étant naïf sur le plan opiacé, soit en augmentant la dose de 50% au cas où, comme moi, tu es stabilisé et que le dosage quotidien ne semble plus t'apporter de montée sensible (je le sens tous les jours dans les 2 heures qui suivent la prise).
1° rencontre : je devais avoir 21 ans et vivais dans des conditions post "beatnik génération". Sur le trajet Paris Montpellier, je prends deux autostoppeurs anglais et les loge dans le studio prêté à Montpellier. On se fume quelques joints d'une herbe très moyenne et on dort. Au réveil, j'avais un barre à la tête bien lourde. Je demande si quelqu'un a de l'aspirine et les deux anglais me répondent :"on en a pas ,mais on a mieux" et ils me filent un comprimé de méthadone (sûrement du 5 mg, 10 mg grand maximum). Je n'avais à l'époque, pour comparer, que des consommations de codéine et quelques shoots de morphine et d'héroïne très espacés. Au bout d'une heure, non seulement la barre à la tête n'était même plus qu'un souvenir et je me sentais super bien, euphorique, bourré d'énergie et nettement dans un planage opiacé de première qualité. Cet état a duré une bonne vingtaine d'heures. Pas psychotrope ???
2° rencontre : quelque années plus tard, acrro après 4 mois de consommation intense de blanche des années fin 70 début 80, je passais mes semaines à tenter des sevrages ratés, période de souffrances. Comme je savais que 50 personnes avaient un accès à la méthadone à titre expérimental à Paris, je me suis mis en tête d'obtenir une 51° place. Il m'a fallu deux RDV (le 2° provoqué par mon irruption dans le bureau de la psy en charge du groupe Saint Anne) pour obtenir une gobelet de méthadone par jour (je garde de ce passage de ma vie de 5 semaines un souvenir de joie et de bien être rare). Elle avait accepté mon chantage mais ne m'avait pas inclus dans un groupe maintenance mais pratiquait sur moi un sevrage dégressif très doux par la méthode de la bouteille chinoise. La méthode a parfaitement fonctionné, et j'ai été ahuri le jour où l'on m'a dit que je buvais du sirop pur depuis 7 jours.
Cette deuxième rencontre avec le produit m'a donné une chaleur au ventre et une joie de vivre puissantes pendant quelques semaines. Pas psychotrope ???
3° rencontre : en 2001, sous Subutex alors que j'avais osé demander de la méthadone, j'ai vécu un épisode coke injectée, épisode qui a pris fin par une O.D, et une prise en charge par un ex du forum décédé qui m'a filé 7 flacons de méthadone 60 mg et le numéro à appeler dans un CSAPA ainsi que le nom de la psy-addicto qui attendait mon appel pour officialiser mon passage sous méthadone démarré à 60 mg pour monter jusqu'à 180 mg et redescendre à 120 mg qui était un dosage quasi parfait pour moi.
Cela fait plus de 20 ans que je vois mon toubib une fois par mois pour l'ordonnance de méthadone gélules. Alors, oui je ne ressens plus consciemment les effets directement euphorisants de la méthadone, mais je suis resté sensible à son effet anti-dépresseur puissant et retrouve très occasionnellement un pied opiacé en prenant + 50% (une fois tous les trois mois, pas plus).
Le résultat sur ma personne est que je suis devenu quasiment insensible aux autres opioïdes et surtout n'en ai aucune envie.
Mon utilisation est continue et je suis comblé question plaisirs planants (le combo méthadone weed me va comme un gant). Mais je connais d'autres façons de vivre avec la méthadone qui est un super "anti-manque" chez des consommateurs, une sorte de pont entre deux sessions, sans que cette pause ne pose de problème de manque. Il y a plein d'autres cas de figure dans lesquels la méthadone trouve sa place.
C'est une molécule à effets psychotropes, c'est notre perception de ces effets psychotropes qui s'émousse au fil du temps et les fait entrer progressivement dans notre "normalité" existentielle.
La question sur le traffic de méthadone : je ne suis pas au fait de l'offre de méthadone dans la rue. Donc, je passe mon tour.
Bon dimanche.
Fil
Bien le bonjour Filousky et très merci pour ton retour sur quelques parties de mes interrogations
Ton témoignage rapport à la méthadone remet donc en question, j’en conviens, tout ce que j’ai pu lire à son sujet, notamment sur ses effets psychotropes (ailleurs que sur Doctissimo hein, je le jure héhé; j’ai d’ailleurs, entre autres, beaucoup lu ici-même, ayant toujours trouvé les forums et les participants de Psychoactif hautement qualitatifs ).
Me concernant par contre, je le jure, la méthadone ne me génère strictement aucun effet psychotrope, pas l’once d’un dixième de millième d’effet, rien, que dalle, nada. Il m’est même d’ailleurs arrivé à deux reprises d’en prendre un peu plus que la posologie de base, suite à une douleur physique plus intense que je souhaitais endiguer; ça a rempli le job antalgique, mais il ne s’est rien passé d’autre. Alors certes, je n’avais pas franchement doublé les doses, j’avais seulement ajouté 10 mg aux 25 déjà avalés (je suis à 25 mg matin + 25 mg le soir).
Je me revois d’ailleurs faire chier l’équipe médicale à ce sujet, avant l’el famoso première prise de ma vie, tant je voulais me préparer à tout effet potentiel et garder un certain contrôle.
Et… rien.
Même pas une petite somnolence (dont on m’avait évoqué l’éventualité), ni de bien-être, rien (je l’ai déjà écrit ça, non ? ^^).
J’en suis à 3 mois environ, on peut donc considérer que je suis encore une bleue en plus, sachant qu’avant ça, en dehors de l’oxycodone, je n’ai jamais consommé d’autres substances << je précise tout ça pour rebondir sur ce que tu expliquais au sujet de la perception de chacun sur les effets, effets qui s’émoussent fatalement au fil du temps, etc.
J’y pense aussi d’ailleurs, je n’ai aucune sensation de montée non plus. C’est uniquement l’antalgie sur mes douleurs qui me signale que ma prise a agi positivement, que le dosage est ok. Sans ça, je serais bien incapable de signaler si ma posologie est ok ou pas, puisque je n’ai pas non plus de ressenti de manque, de descente etc (et tant mieux bien sûr !).
Du coup, ça m’amène à une nouvelle interrogation (et merde…) : POURQUOI ? Fait chier quoi héhé, quand je te lis expliquer comment tu as finalement allié l’utile à l’agréable, j’ai les babyboules de passer à côté de ça, et sans compter que ce serait sans culpabilité en plus !
Après, bien sûr, c’est une évidence, je n’étais pas venu poster ce sujet dans le but de trouver des méthodes et stratégies pour me mettre bien avec ma méthadone hein, vraiment pas, mais c’est plus fort que moi, tout ça me rend interrogative.
Bon, en attendant, tu as donc répondu à certaines de mes questions. En effet, si la méthadone génère des effets récréatifs à certains, forcément qu’il y a un marché parallèle et illégal, c’est fatal.
J’attends de voir si d’autres personnes confirmeront cette histoire de « stage de sagesse d’un an » rapport au sirop pendant douze mois, pour basculer ensuite sur les comprimés, confirmer si ça rejoint bien mon truc de penser que c’est juste car c’est plus compliqué et chiant de transporter des flacons par centaines, plutôt que des comprimés, mettant du coup des gros bâtons dans les petites roues de divers trafics.
À bientôt et encore merchi pour ton retour (<< en vrai, j’ai horreur de la bière, mais je trouve cet emoji très chou )
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Filousky a écrit
C'est une molécule à effets psychotropes, c'est notre perception de ces effets psychotropes qui s'émousse au fil du temps et les fait entrer progressivement dans notre "normalité" existentielle.
Merci d'avoir exprimé ça rapidement, et oui, quand on en prend tous les jours même les plus fortes drogues perdent vachement en "prestige", même en se tapant des injections de kétamine, de la methamphétamine, ou que sais-je de puissant tous les jours pendant un bail, bah c'est sûr que ça perd de son charme... Mais ces molécules n'en restent pas pour le moins des trucs qualis, pareil pour la methadone du coup.
La plupart des gens qui "trouvent la methadone nulle" ont très souvent pas mal d'années de consos d'opioïdes forts derrière eux : héro, morph, metha du black, subu du black...
Donc c'est complétement normal d'avoir "pas tant d'effets que ça"* en prenant un opi par voie orale alors qu'une bonne partie de ces gens ne sont même pas euphorisés plus que ça avec des doses pas petites d'héro, morphine, ou autre en sniff ou intraveineuse, donc un opi en oral c'est sûr que...
*(En réalité si, je pense juste que la plupart des gens se rendent même pas compte de à quel point ils se sentent grave mieux sous metha, j'pense que si ils pouvaient avoir un aperçu de à quoi ressemblerait la vie sans metha ni opis je pense que pas mal reviendraient sur leurs propos, comme pour beaucoup de choses qui nous apportent énormément : on se rend pas compte le moins du monde d'à quel point ça nous illumine la vie jusqu'àu jour où c'est trop tard et où on peut plus en profiter... Je vous laisse fouiller dans votre mémoire pour trouver des exemples).
Perso quand j'étais pas consommateur quotidien d'opis et que j'avais le choix entre de la methadone ou de la morphine je choisissais methadone, la morphine j'aime pas le rush histaminique, ça euphorise moins que les opis synthétiques type héro/oxy/metha qui eux me défoncent large mieux, et puis l'effet NMDA+ISRS+anticholinergique est un DE-LICE pour moi, j'adore mixer mes opis avec un peu de DXM pour la synergie qu'il y a entre les effets ISRS/anticholinergiques/NMDA du DXM et les opis, bah avec la metha et les effets "bonus" qu'elle apporte, bah j'ai l'impression d'avoir les effets du mix DXM + opi dans la même substance !
(Précision : J'ai testé la morphine en IV, sniff, et plug bien avant la metha, plusieurs dizaines de prises avant de tester la methadone, bah pour autant dès ma toute 1ère prise de methadone j'ai tout de suite preferé, et pas qu'un peu.
Même si sur ceeeertains points la morph est un peu mieux mais dans la globalité/en pesant le pour et contre des effets euphorisants j'préfère metha).
Ca fait quelques petites années que je prends des opis au quotidien, bah j'me sens considérablement mieux sous metha que quand je prenais de l'héro en injection tous les jours, et ce sur quasi tous les points, et surtout sur les effets dits "récréatifs", à savoir l'euphorie, le fait de se sentir content, de pas s'ennuyer même si on fait pas grand chose d'incroyable, les sensations physiques agréables qui parcourent le corps, l'interêt/la considération pour des choses petites, insignifiantes, dont on ne s'occupe pas sans.
Y a plusieurs points qui font que je suis mieux sous metha :
-Une seule dose/jour = simplicité, tranquilité d'esprit, et j'aime les prods qui durent longtemps + que de re-doser
-La montée progressive = cool pour moi qui aime bien les effets de la voie orale et qui suis pas habitué à shooter les opis au quotidien, et donc qui n'est pas frustré de pratiquer la voie orale avec, ça offre aussi moins d'instabilité et de "montagnes russes" émotionnelles = meilleur humeur, pas de "moments creux", ce qui est assez difficilement évitable en shootant tous les jours...
-Les effets sont franchement bien assez satisfaisants, si ils ne sont pas mieux que ceux de l'héro injectée ils sont au moins aussi biens, et sont + adaptés selon moi à être pris au quotidien
Depuis que je suis sous methadone je me sens tellement bien/défoncé avec cette dernière que j'ai largement baissé l'alcool, quasiment arrété de fumer du tabac alors qu'avant c'était alcoolisme + tabac en bang tous les jours mixé avec mon cannabis, cannabis j'ai arreté de l'fumer pour le vaporiser sauf 1 joint/jour maxi, j'ai quasiment arreté de conso des anesthéisants type PCP, alors que les 5 dernières années j'en prenais 1x/semaine, la plupart du temps à gros gros dosages, j'ai aussi arreté d'abuser de la caféine car la metha me procure des effets similaires pour mois d'eff secondaires que la caféine en abus grave
En à peine 2 ans d'opis agonistes quotidien ces derniers temps (hero quelques mois puis que metha) j'ai éééénormément diminué mes conso d'autres prods car ces derniers m'apportaient bien assez d'effets de "saciété psychotropique" tout en me permettant d'avoir une qualité de vie au top car je suis en bien meilleure forme et je subis peu d'effets secondaires avec mon traitement metha.
Donc "pas d'effets psychotrope avec la methadone" ça non (après tout est une question de DOSAGES, mais même à des doses vraiment basses y a plein d'effets psychotropes qui se produisent, peut être que les gens ont juste "peur" de le dire parce que ils veulent pas que les médecins "soient au courant" que la methadone a un effet au final très similaire aux autres opis, je suis sûr que beaucoup auraient peur d'avouer à leur médecin qu'ils prennent du plaisir avec leur traitement de peur qu'ils suppriment la prescription, voir même je suis convaincu que certains font exprès de "taire" ses effets intéressants de peur que la methadone elle même disparaisse, genre comme si suite au fait que certains reportent la metha comme euphorisante certains voudraient la faire interdire (bah ouais, on va pas payer leur drogue aux drogués quand même !)
Après je vais quand même un peu loin sur ce cas précis des gens qui veulent "taire" ses effets, pour diverses raisons, mais je pense que ne serait-ce que statistiquement ce genre de gens doivent exister en France.
Je crois que les gens qui disent ne pas ressentir d'effets avec leur metha se rendent ABSOLUMENT PAS COMPTE de à quel point ils auraient envie d'mourrir si ils avaient pas leur traitement, bon j'exagère mais pour certains c'est littéral, si la metha vous "apporte rien", bah très bien : à ce moment là faites une diminution ultra progressive en mode méthode chinoise, genre tu fais 10mg en moins tous les mois en diminuant ton dosage tous les jours au point où tu sens presque pas la diff, sauf que si la plupart des usagers faisaient ça, bah ils ressentiraient, je pense, un immense vide laissé par l'absence d'euphorie et d'effets psychotropes qu'implique l'absence de metha... ET PAS JUSTE A CAUSE DU SEVRAGE, MEME DES MOIS ET ANNEES APRES CA CONTINUERA (ou alors si ça continue pas c'est qu'on compense à autre chose mais du coup voilà quoi...Je rappelle que c'que j'dis c'est des généralités, car oui, incroyable mais vrai : tout ne se passe pas pareil pour tout le monde, incroyable non ?)
Car oui : si une substance ne vous apporte rien normalement le sevrage doit pas être difficile ou du moins tu ne dois avoir aucun PTSD (sauf le sevrage physique et globalement le début, ça c'est un peu inévitable, faut bien "redescendre" après être "montée", mais même après ça l plupart des usagers resteront déprimés grave, alors que normalement si la substance t'apporte vraiment rien, une fois passé la "descente" bah tu dois pas avoir de PTSD).
Et encore je dis que les gens disent que la metha est nulle car ils sont tolérants, mais nombre de consommateurs d'opis depuis plus de 10 voir 20 ans reportent sentir des effets bien assez satisfaisants et très proches des opis classiques avec leur metha même en la prenant depuis des années (voir selon certains bien mieux ! cf Marvin Rouge du forum, qui même si il a assez pour se payer de l'héro de Rotter qui sort de labo à 70%, et qui préfère malgré ça injecter 80 ou 120mg de metha gélule à la place pour selon lui un rush meilleur qu'avec l'héro IV ou que le skenan IV même avec une 6,5cc saturée de morphine).
Car la metha offre une montée progressive que certains aiment mieux, et surtout ça fait effet durant toute la journée ou presque ! Alors que les re-dosages d'héro/morph/oxy en injection/sniff/plug/fum ça va bien les première semaines quand ça fait encore l'effet que ça fait au début des consos, mais une fois stabilisé et consommateur quotidien j'ai pas envie de devoir re-doser mes opioïdes toutes les 6 heures pour en plus avoir un effet selon moi même pas mieux que la metha, donc vraiment pour moi, et bien d'autres, ça a pas mal d'avantages comparé aux opis classiques héro/oxy/morph.
J'ai aussi vu énormément de témoignages sur le forum reportant de manière CLAIRE ET NETTE que avec la qualité moyenne de l'héro de nos jours ils avaient plus d'effets intéressants avec de la metha (leur TSO, ou au black pour beaucoup d'autres), et je dis bien "metha", car avec le sub j'ai quasiment jamais vu personne dire qu'il trouvait les effets psychotropes mieux que l'héro, j'en ai vu qui appréciaient la stabilité, l'absence d'emmerdes due au fait que le tt soit délivré à la pharma gratos, etc... Mais niveau effets psychotropes c'était pas trop ça pour la plupart, et même pour ceux qui aimaient le plus ça ils reconnaissaient que l'effet était différent et quand même pas au niveau d'un opi classique, même en injection/sniff, alors que metha les gens la placent souvent bien + haut (et perso même quand j'avais jamais été usager quotidien d'opis le sub ça m'a quasi jamais euphorisé comme il faut, même ma moins pire fois avec c'était quand même pas terrible terrible genre j'abuse pas en disant que la plupart des cafés de ma vie m'ont fait un meilleur effet que la buprénorphine.
J'précise ça pour dire que j'aime pas n'importe quel TSO ou opi non plus, pareil pour la morph même si moins que la bupré.
Et sans dire que le marché de la metha est "le même" que celui de l'héro, morph, bah j'ai quand même vu éééééééénormément de gens qui reportent acheter de la metha au black quand ils ont pas assez de sous ou de plans disponibles pour de l'héro/morphine, et c'est pas "juste" pour pas être en manque, la plupart ont aussi leur traitement metha voir des stocks d'autres opis, mais ils achètent des doses suprathérapeutiques de metha pour avoir les effets qu'ils recherchent dans l'héro/morph qu'ils auraient voulu acheter à la place de leur metha.
Ne serait-ce que sur Psychoactif j'ai vu bien assez de témoignages de gens qui reportent s'être tourné vers le marché noir de metha pour "remplacer" les effets qu'ils attendaient habituellement de la morph et de l'héro, pour se faire des extras ils s'achètent une plaquette de metha, et la plupart du temps avalent les gélules, certains les sniffent, mais beaucoup se limitent à un seul ou quelques essais vu comment c'est reporté comme étant douloureux comme jamais, pareil pour les IV)
J'ai lu aussi le témoignage d'un anglais qui était venu sur PA pour parler de sa galère en France pour trouver de la metha injectable, au royaume uni il avait 5x50mg de metha IV par jour en ampoules injectables de 5ml, en France il arrivait à trouver que du sken, il voulait pas IV les gélules de metha j'crois, bah il était EEEEXCESSIVEMENT DECU des effets du skenan en injection, j'me rappelle bien d'à quel point il était déééégouté il disait "bordel ceux qui injectent le skenan, mais DESPERADO QUE VOUS ETES ! c'est nul, rien à voir avec le rush de la metha, à la metha j'étais très bien, etc..." (transcription pas littérale hein, mais le "desperado que vous êtes" ça par contre c'est mots pour mots^^)
Alors que metha les compraisons entre ses effets psychotropes et ceux des opis classiques sont légion).
Je pense pas que beaucoup de gens prennent de la metha de manière "festive", car c'est tout simplement un opioïde, genre l'héro c'est pas un truc consommé de manière "festive", sauf entre consommateurs qui se connaissent et qui, oui, effectivement, consomment entre eux, tout en faisant la fête, après est-ce que c'est pour autant de la "consommation festive d'héroïne" ? Ca je sais pas, les opis c'est pas hyper "festif", mêêêêême si tout le monde est différent etc etc blablabla, mais pour ce qui est des généralités c'est assez "établi" que les opis, aussi qualitatifs soient ils, c'est pas hyper répandu ou même adapté à un contexte festif
(Enfin on PEUT en prendre en contexte festif, les opis on peut en prendre partout, mais ça "aide" pas à faire la fête contrairement à l'alcool qui lui desinhibe, donne des idées "créatives", envie de s'amuser, etc...
Les opis ça peut présenter ce genre d'effets, mais largement moins forts et ce ne sont très généralement pas les effets recherchés, même si des gens reportent ressentir des effets type empathogènes/sociabilisants avec les opis, ça m'est moi même arrivé, et vu que c'est un très puissant anxio ça desinhibe forcément les plus timides, mais pour autant ça "desinhibe" pas tant en dehors de cet effet précis je trouve, voir j'ai lu un nombre significatif de fois des gens dire que ça les rendait + renfermé sur eux même, ou moins sociaux, ou simplement qui s'isolent à cause de la conso d'opis, j'ai plus souvent lu ça que l'inverse, d'ailleurs avec un produit qui coupe à ce point la libido je serais pas étonné que ça coupe aussi les envies de voir de gens, après on réagit tous pas pareil etc...)
Dernière modification par L'Apoticaire (15 avril 2023 à 05:40)
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prescripteur a écrit
Bonjour, comme le dit ici Petit Coton "on est tous différents".
https://www.psychoactif.org/forum/t2024 … ffets.html
attention à mon teimoiniage il est peut etre biaisé par un medicament l'abilify , y'a peu etre une interaction derière qui blopque les truc sérotoninergique, donc je crois pas que la methadonne tape sur ces neurecepteur??? je ne crois pas du tout mais sais on jamais.
de souvenir pour mon teimoiniage c'était des gélule de 10 mg pas snifable que j'ais sniffé quand même, bonjours l’excipient qui fais morver zarbi.
Dernière modification par Bergamote (14 avril 2023 à 22:43)
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filousky a écrit
Bonjour Bergamote,
Je lis que tu prends en deux fois 25 mg ta méthadone, mise en place il y a trois mois.
Tu as donc été mise sous ce TSO en réponse à une dépendance à l'oxycodone.
Il est d'usage, avec la méthadone de parler de "zone de confort" ou "steady state" en anglais.
Tout à fait, j’ai fait une demande de switch oxycodone >> méthadone afin de stopper net et d’un coup ma consommation d’oxycodone. Cette conso aura duré 3 ans, avec une posologie d’environ 200 à 220 mg d’oxycodone/jour sur la dernière année.
À côté de ça, je ne consomme pas d’alcool (j’ai eu consommé en festif, uniquement en soirées occasionnelles, beaucoup par contre à chaque fois, mais j’ai totalement arrêté de boire lorsque j’ai commencé à consommer de l’oxycodone; l’alcool a commencé doucement à ne plus m’intéresser, pour finir carrément par me dégoûter très rapidement, ce qui est toujours le cas à ce jour. Je suis incapable d’expliquer ça d’ailleurs). Je ne fume plus, également depuis 3 ans d’ailleurs. J’ai arrêté d’un coup au bout de 30 ans de tabagisme important, sans trop de souci et c’est aussi quelque chose qui m’écœure au plus haut point à ce jour.
En gros, durant les 3 années avant la mise en place de mon TSO méthadone, je n’ai consommé que de l’oxy, rien d’autre en terme de substances.
Je précise tout ça car ça me semble important à savoir pour expliquer éventuellement pourquoi je ne ressens rien lors de mes prises de méthadone. Ni montée, ni descente, aucune sensation, que ce soit bien-être ou mal-être, il ne se passe rien en dehors de l’effet antalgique sur mes douleurs physiques. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me tâte à l’arrêter déjà. Franchement, si je n’avais pas cette problématique de douleurs chroniques etc, je me sèvrerais déjà de la méthadone , je t’assure, étant donné que pour moi, j’ai réglé et résolu le souci d’addiction à l’oxycodone. Je suis quasiment certaine que j’y arriverais très rapidement et sans trop de mal. Comme je l’ai déjà précisé plus haut dans ce topic, il m’arrive d’oublier de la prendre. Je ne ressens pas son manque, en tous cas pas après facile 2, voire 3 heures au-delà de l’heure à laquelle je suis censée avaler mon sirop. Je me doute bien, évidemment, que si je ne prenais plus ma méthadone d’un coup, ça se passerait mal et que j’aurais des effets de sevrage sauvage très désagréables (j’ai encore à l’esprit mes états de sevrage à la roots de l’oxycodone, j’ai donné et pas qu’un peu héhé).
Tout cela m’intrigue et j’ai un énorme besoin de comprendre pourquoi en fait. Bien sûr, il me suffirait de retourner au CSAPA qui me suivait avant mon hospi pour la mise en place du TSO, mais ça m’emmerde d’aller leur faire perdre du temps juste pour mes questions existentielles. Quant à ma généraliste, elle n’est pas assez formée sur le sujet pour pouvoir répondre à ce type de questions et c’est normal.
Le protocole d'initiation à la méthadone commence le premier jour par une prise de 30 mg avec une possibilité de + 10 mg si les 30 mg ne sont pas suffisants pour stopper totalement le manque.
Si 40 mg en mono prise s'avère souvent suffisant pour repousser le manque, ce n'est pas non plus une dose qui permet de trouver ce "confort". il s'en suit des augmentation par 10 mg par semaine ou plus, ou moins, jusqu'à ce que l'usager trouve cet état agréable de confort, qui inclue la disparition des cravings pour l'opiacé substitué ainsi qu'un état légèrement euphorique chez ceux qui ont la chance de vivre cette courte période nommée "lune de miel".
J’ai commencé par 20 le matin et 20 le soir, et au bout de 5 jours d’essai, RAS au niveau de l’effet antalgique, mais quelques petites pensées liées à l’oxycodone (pas de véritable craving, juste des légères pensées a certains moments de la journée, rien de plus). Mon addicto m’a alors passé sur du 25 le matin et 25 le soir, c’est allé et c’est donc resté ainsi depuis 3 mois, sans souci particulier.
Lis ces document en pièce jointe et tu en sauras un peu plus sur la méthadone, ce qui est important, étant un traitement dont le prescripteur doit écouter son interlocuteur sur la dose dont il a besoin. Seul l'usager peut le savoir grâce à son vécu que ne possède pas le prescripteur.
Une partie des prescripteurs met son grain de sel moralisant en considérant le TSO comme un traitement qui va aider au sevrage alors que les résultats optimaux viennent des traitements en maintenance (à vie). Le S de TSO veut dire substitution, en aucun cas sevrage.
La connaissance du sujet donne le pouvoir de diriger soi-même son traitement sans trop déconner dans les extrêmes. Une personne usagère responsable de méthadone ne subit plus, elle choisit.
Je suis ENTIÈREMENT d’accord avec toi sur tous ces points. J’ai la chance à ce jour d’être très bien entourée en terme d’accompagnement médical. On est à mon écoute, sans jugement aucun; j’en mesure ma chance.
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Marco 68 a écrit
Moi avec 100mg de metadone je suis plus cuit que avec 40€ de came du 93, mais bcp plus.
S'il était injectable serait le saint graal pour moi.
:lol:Haha
Bon, je suis bien loin de consommer 100mg de méthadone à la fois, avec mes 50mg divisés en deux héhé
J’y pense, peut-être que si ma prise quotidienne était en une seule fois 50 mg, j’en ressentirais alors ces fameux effets « lune de miel » ?
Dans l’attente, je suis toujours dans l’interrogation de POURQUOI ? Haha
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Bergamote a écrit
Tu sembles être à un dosage pas hyper haut, la plupart des gens vraiment satisfaits des effets de leur methadone sont quasi tout le temps au moins à 100mg ou autour de 100.
Et je suis d'accord que de la méthadone sous dosée bah c'est pas très intéressant en terme d'effets récréatifs.
Beaucoup de gens remarquent que l'effet est pas mal quand on boit un café à peu près au moment où on est presque au pic des effets/à la montée, la synergie caféine+opioïdes n'est plus à prouver, on citera par exemple le lamaline : opium/caféine/paracétamol, le prontalgine : codéine/caféine/paracétamol, ou la présence massive de caféine dans l'héroïne de rue alors que n'importe quelle autre poudre suffit pour faire du poids, et en bien moins cher que la caféine.
En la prenant en plusieurs fois aussi je trouve que l'effet euphorisant et psychotrope en général est meilleur, même quand je prends 100 matin et 20 le soir c'est bien moins sympa que si j'prenais 120 le matin d'un coup, et beaucoup de gens ont remarqué ça, que l'effet était large mieux quand pris en une fois, avec certainement + de metha qui fint vraiment dans le sang en la prenant en une fois je pense personnellement.
Le tabac aussi ça diminue l'efficacité de la metha, je l'ai personnellement remarqué quand j'ai arreté le tabac ou presque récemment, je sentais un poil mieux ma metha.
Même si bien sûr il y a la synergie entre opioïdes et tabac, mais ça c'est autre chose.
Donc voilà, pour mieux sentir les effets de sa metha il est conseillé d'avoir un dosage autour de 100, de la prendre en 1 fois, d'éventuellement la prendre avec un café si t'aimes ça, et déjà ça devrait mieux aller, même si je pense que c'est aussi vachement une histoire de "relation au produit", toi tu vois ça comme un médicament donc t'associes pas ça à une drogue, moi les premières fois que j'ai eu de la metha dans les mains c'était à Gare du Nord en l'achetant dans la rue aux gens qui en vendent aux cotés du skenan, j'en ai pris comme une drogue notamment en la fumant, dans le but d'avoir les effets qu'on attend des drogues, et j'ai eu ces effets, et après quand j'ai commencé à prendre des opis tous les jours bah j'ai voulu direct m'en faire prescrire pour retrouver les sensations que j'avais eu avec celle achetée dans la rue, avec ça je me voyais bien avoir une consommation plus saine de produits tout en améliorant d'autres façons encore + ma qualité de vie grâce aux effets de la metha.
Après le fait que j'en tire des effets récréatifs veut pas dire que je "détourne" son usage, loin de là, comme l'a souligné Fil, TSO ça veut dire "traitement de substitution aux opioïdes", ça veut donc dire "traitement pour faire les effets attendus d'un opioïde", ça veut pas dire "traitement uniquement fait pour pas être en manque et basta" pour ça y a le subu, après pour le cas du subu les gens prennent du plaisir avec le geste des rails, des injections, etc... Puis certains aiment quand même l'effet mais même eux reconnaissent que c'est autre chose que des effets opioïdes classiques.
Mais pour les usagers qui ne peuvent entrevoir une dépendance aux opioïdes sans plaisir et autres effets divers apportés par les opioïdes, y a la metha (ça me semble d'ailleurs perso TERRIBLEMENT LOGIQUE de rechercher en sa substitution des effets agréables, car sinon, hors douleurs, quel est l'interêt de rester substitué ? Et au passage rester constipé grave, dépendant, transpirant, nauséeux parfois, deshydraté un peu, etc...
Et de pas juste faire un sevrage progressif et voilà ? Appart si on recherche des effets antidouleurs biensûr, et je parle douleur physique ou morale évidemment, pas de discrimination ici ).
Après aussi j'ai remarqué un truc avec notamment les opis et les benzos, j'vais donner mes exemples :
Benzos : quand je prends un benzo en étant d'humeur normale et en y recherchant des effets enivrants, bah je réussis la plupart du temps à en avoir avec un dosage en adéquation avec ma tolérance, si j'en prends un peu j'serais défoncé un peu, plus je serais défoncé plus etc....
MAIS, si il se trouve que je suis anxieux/contrarié etc... Et que je prends un benzo, bah peu importe que je recherche dans ce benzos des effets enivrants ou anxiolytiques, bah j'aurais beau doser large plus fort que d'habitude j'aurais très peu d'effets planants, et juste un effet anxiolytique, bon après si j'eeexplose la dose bah je serais enivré, mais faut vraiment l'exploser trop au point ou c'est plus profitable...
Donc quand on "en a besoin", bah les benzos ça présente peu d'effets enivrants et que des effets anxio ou presque, disons que les effets sont "occuppés" à faire des trucs + importants que planer. (desolé de pas parler en "je", mais pour le coup j'me "permet" car il me semble que je suis pas le seul à ressentir peu d'effets lorsque "souffrant" avec les benzos/opis, voir ça me paraîtrait très logique que ça fonctionne ainsi).
Pareil pour les opis : quand on a des douleurs physiques (ou morales) bah les opis ont souvent bien bien moins d'effets enivrants et se concentrent plutôt sur des effets antidouleurs car encore une fois : c'est sûrement + important à faire pour ton cerveau que de planer.
Donc j'imagine que les gens qui souffrent doivent bien moins sentir les effets "fun" des opioïdes que je décris, au même titre que les anxieux doivent moins sentir les effets recreatifs des benzos (d'ailleurs au passage ça met un beau pied de nez aux mauvaises langues qui disent que "si les gens ils trouvent que les benzos ça défonce c'est juste qu'en fait ils sont anxieux et que ça leur enlève leur stress et du coup ils sont contents, mais voilà quoi ça défonce pas les benzos c'est des légendes... etc..."
Donc non seulement c'est pas vrai, mais en + grossomodo, plus on est anxieux, et moins on a tendance à ressentir des effets enivrants avec les benzos (et encore moins empathos-style, fous rires, stimulation motivante, etc... les trucs bien "gold" des benzos récréatifs)
Donc c'est vraiment pas une explication qui a du sens, les benzos ont juste un effet GABA-A similaire à celui de l'alcool et du GHB, y a rien d'incroyable à être défoncé à ces drogues là, donc pourquoi pas aux benzos...
Après que des gens anxieux aiment prendre des benzos, ok, mais c'est pas forcément pour du récréatif du coup, c'est comme anxio, et cet anxio ne leur apporte pas tant d'effets enivrants ou du moins sûrement moins que si la personne était d'humeur normale/stable/cool etc...
Après ces mêmes gens peuvent aussi, dans un moment d'anxiété moindre pourquoi pas par exemple, avoir des effets récréatifs avec des benzos, c'est pas impossible non plus).
Genre les gens qui consomment des opioïdes, ils ont pas besoin d'avoir des douleurs pour en apprécier les effets ? Bon bah pareil avec les benzos et le fait que ça soit des anxios.
Si je m'étale autant en hors sujet avec mes benzos c'est pas juste parce que j'suis arraché à la 5-MEO-DIPT et que mon cerveau part dans tous les sens, c'est pour montrer que quand une personne prend une drogue alors qu'elle souffre, bah cette drogue aura tendance à lui faire peu d'effets récréatifs au profit d'un "simple" mieux-être, donc ça expliquerait pourquoi certains ont le sourire jusqu'aux oreilles, apaisés sous opioïdes, alors que d'autres seront "juste normaux", ça et bien sûr les doses, le rapport au produit, etc etc...
Un détail aussi : dans la vie moi j'suis tout le temps content, j'me sens heureux, accompli, énergique, j'aime faire c'que j'fais la journée, j'me repose la nuit, j'ai peu de contraintes, j'me sens euphorique une très bonne partie du temps, et le temps que je passe pas en souriant ne fera que rendre la prochaine montée de joie pluriquotidienne meilleure de par l'apparition d'un minimum de contrast !
Bref j'suis un optimiste/positif de la vie, j'suis toujours content, un bon énnéatype 7 dans toute sa splendeur, peut être que si je souffrais et déprimais je sentirais largement moins d'effets agréables dans la metha et les benzos (j'adore les benzos, oral, IV surtout, fumés... pour moi les meilleurs benzos genre midazolam c'est presque pas moins bien que les opioïdes), je pense même que c'est assez sûr, d'ailleurs les moments où je me sens un peu "mou", quand j'suis moins en forme bah ma metha elle me fait pas trop les effets stim+euphorie qu'elle apporte d'habitude, ça me permet "juste" de faire ma journée + facilement genre j'suis fonctionnel mais pas tant "motivé" si vous voyez la différence, alors que d'habitude j'ai + de facilité à faire les choses de ma journées ET EN PLUS j'ai du plaisir à faire les choses, ça parait pas trop dur, c'est pas si fatiguant, etc...
Alors que quand je suis moins bien j'ai juste + de facilités à faire des corvées mais j'prends pas tant de plaisir, juste je fais quoi.
Donc je pense que ça doit participer pas mal aux différences de ressenti entre les gens.
Dernière modification par L'Apoticaire (16 avril 2023 à 03:02)
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L'Apoticaire a écrit
Bergamote a écrit
Tu sembles être à un dosage pas hyper haut, la plupart des gens vraiment satisfaits des effets de leur methadone sont quasi tout le temps au moins à 100mg ou autour de 100.
Et je suis d'accord que de la méthadone sous dosée bah c'est pas très intéressant en terme d'effets récréatifs.
Beaucoup de gens remarquent que l'effet est pas mal quand on boit un café à peu près au moment où on est presque au pic des effets/à la montée, la synergie caféine+opioïdes n'est plus à prouver, on citera par exemple le lamaline : opium/caféine/paracétamol, le prontalgine : codéine/caféine/paracétamol, ou la présence massive de caféine dans l'héroïne de rue alors que n'importe quelle autre poudre suffit pour faire du poids, et en bien moins cher que la caféine.
En la prenant en plusieurs fois aussi je trouve que l'effet euphorisant et psychotrope en général est meilleur, même quand je prends 100 matin et 20 le soir c'est bien moins sympa que si j'prenais 120 le matin d'un coup, et beaucoup de gens ont remarqué ça, que l'effet était large mieux quand pris en une fois, avec certainement + de metha qui fint vraiment dans le sang en la prenant en une fois je pense personnellement.
Le tabac aussi ça diminue l'efficacité de la metha, je l'ai personnellement remarqué quand j'ai arreté le tabac ou presque récemment, je sentais un poil mieux ma metha.
Même si bien sûr il y a la synergie entre opioïdes et tabac, mais ça c'est autre chose.
Donc voilà, pour mieux sentir les effets de sa metha il est conseillé d'avoir un dosage autour de 100, de la prendre en 1 fois, d'éventuellement la prendre avec un café si t'aimes ça, et déjà ça devrait mieux aller, même si je pense que c'est aussi vachement une histoire de "relation au produit", toi tu vois ça comme un médicament donc t'associes pas ça à une drogue, moi les premières fois que j'ai eu de la metha dans les mains c'était à Gare du Nord en l'achetant dans la rue aux gens qui en vendent aux cotés du skenan, j'en ai pris comme une drogue notamment en la fumant, dans le but d'avoir les effets qu'on attend des drogues, et j'ai eu ces effets, et après quand j'ai commencé à prendre des opis tous les jours bah j'ai voulu direct m'en faire prescrire pour retrouver les sensations que j'avais eu avec celle achetée dans la rue.
Après le fait que j'en tire des effets récréatifs veut pas dire que je "détourne" son usage, loin de là, comme l'a souligné Fil, TSO ça veut dire "traitement de substitution aux opioïdes", ça veut pas dire "traitement uniquement fait pour pas être en manque et basta" pour ça y a le subu, après pour le cas du sub les gens prennent du plaisir avec le geste des rails, des injections, etc...
Mais pour les usagers qui ne peuvent entrevoir une dépendance aux opioïdes sans plaisir et autres effets divers apportés par les opioïdes, y a la metha (ça me semble d'ailleurs TERRIBLEMENT LOGIQUE de rechercher en sa substitution des effets agréables, car sinon, hors douleurs, quel est l'interêt de rester substitué ? Et au passage rester constipé grave, dépendant, transpirant, nauséeux, etc... Et de pas juste faire un sevrage progressif et voilà ? Appart si on recherche des effets antidouleurs biensûr, et je parle douleur physique ou morale évidemment, pas de discrimination ici ).
Après aussi j'ai remarqué un truc avec notamment les opis et les benzos, j'vais donner mes 2 exemple séparément :
Benzos : quand je prends un benzo en étant d'humeur normale et en y recherchant des effets enivrants, bah je réussis la plupart du temps à en avoir avec un dosage en adéquation avec ma tolérance, si j'en prends un peu j'serais défoncé un peu, plus je serais défoncé plus etc....
MAIS, si il se trouve que je suis anxieux/contrarié etc... Et que je prends un benzo, bah peu importe que je recherche dans ce benzos des effets enivrants ou anxiolytiques, bah j'aurais beau doser large plus fort que d'habitude j'aurais très peu d'effets planants, et juste un effet anxiolytique, bon après si j'eeexplose la dose bah je serais enivré, mais faut vraiment l'exploser trop au point ou c'est plus profitable...
Donc quand on "en a besoin", bah les benzos ça présente peu d'effets enivrants et que des effets anxio ou presque, disons que les effets sont "occuppés" à faire des trucs + importants que planer.
Pareil pour les opis : quand on a des douleurs physiques (ou morales) bah les opis ont souvent bien bien moins d'effets enivrants et se concentrent plutôt sur des effets antidouleurs car encore une fois : c'est sûrement + important à faire pour ton cerveau que de planer.
Donc j'imagine que les gens qui souffrent doivent bien moins sentir les effets "fun" des opioïdes que je décris, au même titre que les anxieux doivent moins sentir les effets recreatifs des benzos (d'ailleurs au passage ça met un beau pied de nez aux mauvaises langues qui disent que "si les gens ils trouvent que les benzos ça défonce c'est juste qu'en fait ils sont anxieux et que ça leur enlève leur stress et du coup ils sont contents, mais voilà quoi ça défonce pas les benzos c'est des légendes... etc..."
Donc non seulement c'est pas vrai, mais en + plus on est anxieux et moins on ressent d'effets euphorisants avec les benzos, donc c'est vraiment faux sur toute la ligne, les benzos ont juste un effet GABA-A similaire à celui de l'alcool et du GHB, y a rien d'incroyable à être défoncé à ces drogues là, donc pourquoi pas aux benzos...
Après que des gens anxieux aiment prendre des benzos, ok, mais c'est pas forcément pour du récréatif du coup c'est comme anxio, après ces mêmes gens peuvent aussi, dans un moment d'anxiété moindre pourquoi pas par exemple, avoir des effets récréatifs avec des benzos, c'est pas impossible non plus).
Genre les gens qui consomment des opioïdes, ils ont pas forcément des douleurs ? Bon bah pareil avec les benzos.
Si je m'étale autant en hors sujet avec mes benzos c'est pas juste parce que j'suis arraché à la 5-MEO-DIPT et que mon cerveau fuse dans tous les sens, c'est pour montrer que quand une personne prend une drogue alors qu'elle souffre, bah cette drogue aura tendance à lui faire peu d'effets récréatifs au profit d'un "simple" mieux-être, donc ça expliquerait pourquoi certains ont le sourire jusqu'aux oreilles, apaisés sous opioïdes alors que d'autres seront "juste normaux", ça et bien sûr les doses, le rapport au produit, etc etc...
Un détail aussi : dans la vie moi j'suis tout le temps content, j'me sens heureux, accompli, energique, j'aime faire c'que j'fais la journée, j'me repose la nuit, j'ai peu de contraintes, j'me sens euphorique une très bonne partie du temps, et le temps que je passe pas en souriant ne fera que rendre la prochaine montée de joie pluriquotidienne meilleure !
Bref j'suis un optimiste de la vie, j'suis toujours content, un bon énnéatype 7 dans toute sa splendeur, peut être que si je souffrais et déprimais je sentirais largement moins d'effets agréables dans la metha et les benzos (j'adore les benzos, oral, IV surtout, fumés... pour moi c'est presque pas moins bien que les opioïdes), je pense même que c'est assez sûr.
Tu auras été ma meilleure lecture de la journée
(soyez pas jaloux les autres, j’ai aimé vous lire aussi )
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Dernière modification par prescripteur (16 avril 2023 à 08:53)
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prescripteur a écrit
Bonjour, attention Venlafaxine et Buspirone sont des serotoninergiques et Methadone et Medikinet aussi à un moindre degré. Donc etre vigilant et eviter d'autres seroto type dxm ou tramadol.
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … ninergique
Amicalement
Hello,
J’avais cru comprendre en effet que certains de mes traitements n’étaient pas forcément très recommandés avec la méthadone. Toutefois, l’addictologue prescripteur de base connaissait parfaitement mon traitement déjà en cours, notamment la Venlafaxine. Ça n’a pas eu l’air de la déranger plus que ça.
Concernant le Medikinet, c’est justement le psychiatre de la même structure que l’additicto qui l’a mis en place, toujours en ayant l’information que j’étais passée sous méthadone.
Quant au Buspirone, là, c’est autre chose. C’est moi qui en ai fait la demande auprès de ma généraliste, peu de temps après ma sortie de la clinique addicto, car c’est son côté « sans accoutumance » qui m’intéressait en fait; j’étais sinon sous Seresta 10 jusqu’alors. Toutefois, à part exception passagère, je ne prends généralement qu'un seul Buspi par jour.
Est-ce réellement gênant dans le fond et sur le long terme que je prenne Venlafaxine + Buspirone + Medikinet, tout en étant sous méthadone ?
Sachant que je ne prends rien d’autre en terme de médocs, même pas un pauvre paracétamol.
Ah si ! J’oubliais ! Je prends un comprimé de Donormyl le soir, pour m’aider à l’endormissement, mais j’ai consulté au préalable ma généraliste et ma pharmacienne à ce sujet, rapport à l’interaction avec la méthadone, et personne ne s’y est opposé… On est ok pour ça ?
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Dernière modification par prescripteur (16 avril 2023 à 12:40)
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prescripteur a écrit
Bonjour, l'important pour le SS est d'en connaitre les symptomes pour intervenir s'il y a suspiçion (85% des médecins ne connaissent pas son existence).
Donc puisque tu prends le traitement et que ça te convient il n'y a pas de problème. Mais je voulais te le signaler pour que tu ne rajoutes pas un serotoninergique ou que tu y penses si tu ressens des symptomes inconnus jusque là.
Amicalement
Mais quels seraient ces symptômes exactement ?
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prescripteur a écrit
Voici le psychowiki sur le SS
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … ninergique
Le plus typique est la presence de clonus, secousses musculaires.
Amicalement
Han…. Mais j’ai ce symptôme que sont les secousses musculaires. Je m’en suis rendue compte et m’en suis fait la réflexion il y a plusieurs semaines déjà, j’ai mis ça justement sur le fait que je consommais de la méthadone + le reste.
Après, ça reste très léger, et souvent au niveau des jambes, genre la petite secousse que tu ne contrôles pas et qui arrive comme ça, sans raison.
Bon après, j’ai regardé un peu la liste des autres symptômes, j’en coche quelques-uns, comme el famoso frissons et/ou bouffées de chaleur qui te tombent sur la gueule, pour disparaître 10 minutes + tard, mais ça, pour moi, c’est simplement lié à la prise de méthadone.
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prescripteur a écrit
Han…. Mais j’ai ce symptôme que sont les secousses musculaires. Je m’en suis rendue compte et m’en suis fait la réflexion il y a plusieurs semaines déjà, j’ai mis ça justement sur le fait que je consommais de la méthadone + le reste.
Oui parles en à tes medecins. Et evetuellement imprime le psychowiki pour leur montrer. Amicalement
C’est ce que je pensais faire en effet, le hasard faisant que j’ai justement rdv cet aprèm pour mon renouvellement de méthadone.
Bon, y a juste que c’est quand même un peu gênant, voire malaisant, de débarquer chez son généraliste qui s’est tapé 10 ans d’études et de lui soumettre de l’information médicale importante, imprimée d’un forum internet . Mais tant pis, pas le choix là
Sinon, l’air de rien et j’en suis aussi responsable, on s’est du coup éloignés de mes demandes initiales, du moins celle concernant « la législation » qui oblige de consommer durant un an du sirop avant de pouvoir passer aux comprimés. J’ai bon dans ce que j’imagine comme scénario à ce sujet, c’est pour faire genre amende honorable pendant 12 mois et avoir ainsi démontré qu’on était clean et qu’on pouvait donc passer aux comprimés sans risque d’en faire du trafic ou des conneries avec ? - relire mon tout premier message tout là-haut-là-haut si besoin -
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L\'Apoticaire a écrit
j'en ai pris comme une drogue notamment en la fumant,
Ciao Apothicaire, tu as fumé le metadone?? Tu parle des gélules ja crois, et ca marche bien??
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Bergamote a écrit
C’est ce que je pensais faire en effet, le hasard faisant que j’ai justement rdv cet aprèm pour mon renouvellement de méthadone.
Bon, y a juste que c’est quand même un peu gênant, voire malaisant, de débarquer chez son généraliste qui s’est tapé 10 ans d’études et de lui soumettre de l’information médicale importante, imprimée d’un forum internet . Mais tant pis, pas le choix là
Salut,
C'est vrai que certains vont mal le prendre haha, il y a parfois une forme "d'elitisme" chez les médecins (pas tous, heureusement), mais bon dis toi qu'il y a pas mal de généraliste qui n'ont pas énormément de connaissances sur les molécules (surtout les psychotropes), c'est pas une critique, mais ils ne sont ni anesthésiste, pharmacien ou chimiste...
Il n'y a qu'à voir comment certains te prescrive des médicaments a tout va... Que çe soit les antibiotiques, les anxiolytiques, les antidépresseurs... Certains patients ont des ordonnances longue comme mon bras !
L'affaire du médiator est un bonne exemple, même si la majorité de la responsabilité reviens au laboratoire et a certains professeurs (études falsifié...), si les médecins prescripteurs c'était plus renseigner un minimum sur la molécule et son interaction possible avec le corps, ils y aurait eu sans doute moins de conséquences....
En tout cas, j'espère que ses petites secousses ne sont rien de préoccupant... Tiens nous au courant ! :)
Ps: petite précision sur le terme "psychotrope" sur ton premier post, tu disais que c'était pas un psychotrope, car pas d'effet euphorisant, en fait un psychotrope par définition, c'est une molécules qui agit sur le psychisme, ça n'a donc pas forcément d'effet agréable, par ex: les neuroleptiques sont des psychotropes et ne sont pas réputé être euphorisant.
Dernière modification par Locutus (18 avril 2023 à 13:13)
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Dernière modification par cependant (18 avril 2023 à 14:13)
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Marco 68 a écrit
L\'Apoticaire a écrit
j'en ai pris comme une drogue notamment en la fumant,
Ciao Apothicaire, tu as fumé le metadone?? Tu parle des gélules ja crois, et ca marche bien??
Oui, l'effet est celui de la metha, mais fumé, après je te cache pas que la poudre des gélules fumée avec du tabac ou pire sur de l'alu sans caféine c'est horrible, à petites doses ça va si t'es pas consommateur quotidien de metha, mais si t'en consommes tous les jours laisse absolument tomber tu vas te carboniser les poumons et te rouler par terre de douleur avant d'avoir un effet sympa, mais du coup ça sera pas très profitable quoi...
Moi je faisais ça quand seulement quelques petits mg de metha me suffisaient quand j'étais quasi naif aux opis et que quelques mg de morphine ou d'héro suffisaient à me faire effet surtout que je l'mixe avec d'autres prods donc je suis satisfait vite, donc quelques mg le gout est supportable, mais + laisse tomber, et si t'en prends tous les jours laisse tomber pour avoir un effet qui vaille le coup de s'niquer autant les poumons et souffrir comme ça...
Après si t'extrais les excipients à l'isopropanol pur sans additifs (5,50€ le litre livré sur des sites marchands biens connus), que tu sèches le tout, bah ça te donne de la metha comme la metha injectable, à savoir sans une bonne partie des excipients, mais du coup sans les conneries camphrés qu'ils rajoutent dans l'alcool déntauré, il restera des excipients certes, mais vu tout ce qui reste après filtration on en enlève quand même grave avec ça, bah du coup comme ça ça doit moins arracher mais la metha c'est corrosif donc ça va arracher quand même grave quoi...
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Locutus a écrit
Ps: petite précision sur le terme "psychotrope" sur ton premier post, tu disais que c'était pas un psychotrope, car pas d'effet euphorisant, en fait un psychotrope par définition, c'est une molécules qui agit sur le psychisme, ça n'a donc pas forcément d'effet agréable, par ex: les neuroleptiques sont des psychotropes et ne sont pas réputé être euphorisant.
Alors non, je n’ai pas dit que la méthadone n’était pas un psychotrope, j’ai écrit qu’elle ne générait pas d’effets psychotropes, enfin me concernant du coup car j’ai bien compris, après toutes ces lectures grâce à vous tous ici, qu'elle en procurait bien à certains.
Concernant mon médecin généraliste, vous allez vous foutre tous de moi, mais je n’ai pas eu les coui*** hier de lui soumettre toutes les infos concernant les interactions etc avec la méthadone. Mais je vais me conditionner pour la prochaine fois et lui en parler héhé
Dans l’attente, j’ai arrêté de moi-même le buspirone déjà et je suis passée sur du xanax qui, normalement, si j’ai bien tout checké correctement, est ok avec la méthadone.
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