1
Hors ligne
Dernière modification par HeroinIsMyLife (15 juin 2023 à 20:47)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Vous êtes sûr de cela ? Car le Risperdal à 6mg ça shoot bien quand même... Et le Tercian en plus c'est pas anodin.
Je demanderai à mon médecin. Merci à vous ! smile Bonne journée.
oui, je suis sûr que je prend ce que j'ai dit, apres les medecin ne vont surment pas t'aider à te defoncé, avec ou sans rdr.
les medicament que tu prend ne sont pas ce que je prend, le parallèle est biaisé je pensse et chaqu'un réagis différament.
Hors ligne
Hors ligne
Salut !
Alors perso, j'ai beaucoup pratiqué l'alcool avec les traitements psy.
Quand je prenais 200 mg de Zoloft/Sertraline + 600mg/jour de Tercian + plusieurs centaines de mg de Tranxène, je continuais de boire le week-end. Et pas une simple bière, mais autant de verres de vodka bien corsés qu'il fallait pour atteindre mon point d'ivresse maximale sans être malade. J'ai aussi testé avec du Solian, du Nozinan, du Depamide et toutes sortes d'ADs, dont un IMAO, mais moins longtemps. Jamais avec des opiacés par contre.
J'essayais d'écarter la prise des médocs du moment où je buvais, et de diminuer les doses de Tercian et de benzo ce jour-là. L'alcool potentialise les effets, donc une dose moindre suffit pour obtenir le même niveau anxiolytique. Et de toute façon, c'était pas les jours de fête que j'en avais le plus besoin. Par contre, je faisais bien attention à ne pas interrompre ou diminuer mon traitement AD. Donc le matin, je prenais toute ma dose journalière de Zoloft, et une bonne dose de benzo. Ca me permettait de pas être en manque le soir, et que l'effet des benzos ait le temps de se dissiper avant que je commence à boire. Ensuite, picole du soir au petit matin ! Puis, en allant me coucher, AD, Tercian et Tranxène ou Rohypnol, une fois l'effet de l'alcool bien redescendu. Ca m'est arrivé de zapper le Tercian sans conséquences particulières, mais si je zappais le Zoloft ou les benzos, j'étais en manque le soir ou le lendemain.
J'ai fait ça des années sans rencontrer le moindre problème. Faut dire que j'avais une grande tolérance à ces produits. L'ivresse arrivait vite, et était bien plus profonde que sans les médocs. En fait, c'était assez sympa. Je me retrouvais vraiment dans des états pas possibles C'était mon rayon de soleil. La semaine j'étais seul, face à des problèmes insolubles, à penser au suicide tous les jours ou presque. Mais jamais j'aurais raté une soirée picole avec des potes, traitement ou non !
Ces soirées d'ivresse m'ont fait du bien, elles ont été un réconfort pour moi dans un moment où j'étais au plus mal, et avec le recul, elles m'ont probablement aidé à passer cette sale période au moins autant que le traitement.
Bien après, une fois stabilisé, alors que je ne prenais plus rien que du canna et que j'avais perdu le goût de boire autant, ben quand j'étais en rade de bédo, je me faisais des soirées Zolpi + (mauvais) vin rouge (j'avais que ça^^). Ca potentialise un peu le Zolpidem, et ça m'aidait à m'endormir, ou à défaut, à passer une nuit rigolote. C'est quelque chose que je n'hésiterais pas à refaire aujourd'hui en cas de pénurie de hash (que le destin m'en préserve !).
Encore aujourd'hui, ma copine ne prend jamais un Zolpidem ou un Lexo sans un verre de rhum pour le faire descendre ! Elle dit que ça marche beaucoup mieux comme ça :) Et elle a une conso tout à fait contrôlée, elle ne prend pas de Zolpidem tous les jours, et sa dose d'alcool quotidienne n'augmente pas spécialement au fil du temps. Un verre de rhum pour aller dormir, bah, c'est pas ça qui va nuire gravement à sa santé.
Tout ça pour dire qu'il ne faut peut-être pas tant dramatiser le mélange d'alcool et de médicaments psy. La prudence s'impose, mais sûrement pas l'abstinence.
De mon expérience, une Guinness à 4%, ça ne craint vraiment rien, même avec un traitement lourd (jamais testé avec opiacés).
C'est juste qu'il ne faut pas te baser sur ton expérience de l'alcool quand tu n'avais pas ce traitement. Les médocs changent tout. Si tu bois trop d'un coup, tu risques de ne pas voir venir le truc, et de finir par faire n'importe quoi, avec des black-out. Ou d'être malade.
==> Je te conseille d'y aller progressivement, dans un environnement sûr, en testant tes réactions, et en cherchant ta zone de confort au fil des soirées, comme si tu expérimentais une drogue que tu ne connaissais pas.
Quant à l'abstinence, la tentation, les écarts et les hésitations que je devine à travers ton "mauvaise idée. Vous pouvez supprimer le sujet", c'est un choix très personnel qui t'appartient. Perso, je crois que tenir compte de ses besoins et envies, c'est une bonne façon de rester en contrôle de ses consos. Les nier par l'abstinence totale et éternelle, c'est épuisant, c'est démoralisant, et ça risque de pousser à des dérapages absolument hors contrôle. Mais chacun fait comme il peut, ce qui lui semble bon pour lui-même.
Prends soin de toi :)
Dernière modification par Pesteux (23 juin 2023 à 00:05)
Hors ligne
[ Forum ] Boire 4 bière tous les soirs
|
14 | |
[ Forum ] Etude - Alcool : Boire de la bière rendrait intelligent
|
0 | |
[ Forum ] La bière
|
2 |