Prise de C pendant 48h, évolution des effets

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Nisroch33 homme
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Bonjour,

C'est mon premier post sur Psychoactif, même si je vous lis depuis longtemps. Pour ma part, je suis un alcoolique abstinent. Après deux cures, cela fait maintenant 2 ans et demi que je n'ai pas bu.

Cependant il m'arrive de temps en temps de me faire un trip C, en solo (1 fois par mois en généra). Parce que déja me concernant je constate que ce produit est moins néfaste pour moi que l'alcool, et parce que de temps en temps j'ai quand même envie d'une expérience de "défonce".

Je précise que je prends en sniff et que par chez moi la C est généralement de bonne qualité.

Je constate quelque chose d'assez étonnant quand je prends non-stop pendant 48h. Je m'explique :

- Je commence la prise en fin d'aprem début de soirée, un vendredi par exemple. Je m'occupe ensuite avec du gaming en ligne avec des potes, ou du rôle play en vocal sur Discord. Puis derrière j'enchaîne les parties de LoL en m'écoutant des podcasts, ou alors je me cale une série Netflix. Ou alors j'écris même parfois. Pendant ces premières heures, le kick est assez fort, j'ai tendance à me refaire une ligne fréquemment, c'est agréable. Je précise que je ne dors pas (nuit blanche). Je cherche même pas à dormir je sais que ça ne sert à rien je ne trouverais pas le sommeil ;

- Vient ensuite le lendemain (J+1). Là, les effets commencent à être désagréables. Tachycardie, bougeotte, nez bouché (sec ou qui coule), difficulté à être focus ou à m'occuper de trucs importants ou de faire du social. Ca dure la journée, ya + d'effets désagrables que d'effets agréables on va dire, mais j'ai quand même toujours tendance à me faire des lignes assez rapidement alors que je devrais calmer le jeu ;

- Vient ensuite le soir du J+1, et là, le mood change complètement. Naturellement, j'espace mes prises. Je ne suis plus en mood speed, mais au contraire en mode ultra posé. Avec le manque de sommeil et le produit, je ne suis forcément au max niveau capacités cognitives et de réflexion, mais je suis juste bien. Pas de nez bouché, pas de rythme cardiaque trop élevé ;

- Et le plus bizarre, c'est que derrière je peux enchaîner une seconde nuit blanche, je reste toujours dans ce mood agréable. Et lors de cette nuit et de la journée qui suit (+2 donc) je suis même bien plus capable de me concentrer ou de me motiver à faire des choses. Toujours avec cette impression d'être bien, de flotter. Et comme ça jusqu'au soir du J+2 où là je m'endors comme une masse et j'écrase 10h drapeau-blanc

Et après comme j'ai dormi, pas d'effet de descente. A partir du moment où je dors, ya pas de descente. Ce que j'appelle la descente, c'est le moment où t'en as plus big_smile C'est pour ça que je pratique ce mode de conso (qui nécessite 3g).

Est-ce que certains savent pourquoi ça me tabasse d'abord, puis ensuite je suis tout smooth et plutôt focus intellectuellement ? Il m'arrive parfois, quand je suis pas sage, de faire ça en semaine et pas le week-end. Dans ce cas là, je prévois le J+1 (effets secondaires assez compliqués) en télétravail, et le J+2 en présentiel. Et avec deux nuits blanches dans les dents je peux bosser nickel lors de ce J+2. Weird non ? Avez-vous des expériences similaires sur la conso de C ?

Enfin, pour l'analyse de ce mode de consommation, je crois que c'est mon caractère addict. Je déteste quand il n'y en a plus. Je déteste mal dormir aussi. Comme lorsque j'étais alcoolique consommateur. Mais l'alcool je m'en suis débarrassé dieu merci, et ça fera peut-être l'objet d'un autre thread.

Good night (vous devinerez surement que je suis en nuit blanche n°2 là).

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Zarathoustra homme
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Hello à toi,


Selon notre âge, contexte perso, une drogue viendra s'adapter à notre vie.

Mais perso je n'ai jamais connu la coke sur plusieurs jours, sinon max deux jour (et une seule nuit presque blanche).

Quant à l'effet très désagréable du "il n'y en a plus", bah c'est une des caractéristiques de madame coke. Mais j'ai aussi connu le saladier VIP rempli et ton nez où ton corps n'en peux plus aussi, malgré la profusion du produit. Comme l'effet aussi où tu te crois finis après x traits, puis tu relances un gros dernier et ça t'envoie très loin.

Perso j'ai toujours un peu flippé de l'OD, ou du coeur qui lâche, chacun ses obsessions.

Après pour se faire une OD en sniff faut y aller...

Les nuits blanches qui s’enchaînent j'ai connu sous mdma, jamais sous coke. Je ne fais plus ça à mon aĝe (non pour l'âge en soi, mais quand tu as des momes, tu gères en fonction).

Ah oui.... j'adore pioncer.

Mais si je peux me permettre, il y a d'autres "dopes" qui assurent ce délire de continuité de nuits blanches non ?

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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Nisroch33 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Jun 2023
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Salut,

Merci de ta réponse. En fait quand je prends de la C, c'est pas spécialement pour le délire "nuit blanche". La nuit blanche est une conséquence. Après, il y a aussi quelque chose d'agréable à être dans cette petite bulle temporelle pendant laquelle tu fais ta life alors que d'habitude tu dors.

J'ai une vie professionnelle rangée, je fais pas mal de sport, donc niveau sommeil, rythme de vie et alimentation, j'ai un mode de vie plutôt sain. Simplement, de temps en temps, depuis que je suis devenu abstinent par rapport à l'alcool, j'ai encore besoin d'un petit pic de dopamine, et la C est (je parle pour moi) une drogue assez "simple". C'est pas psychédélique, ya pas de dépendance physique, etc.

Après ouais pour l'effet désagréable du "yen a plus", j'ai entendu une phrase du Docteur Karila (un addicto un peu connu) une fois qui disait (je sais pas si c'est de lui) : "pour un addict, un peu c'est déja trop, et trop c'est jamais assez". Et je trouve ça assez vrai. Quand t'es addict à un produit, en prendre un peu puis arrêter, se restreindre, c'est presque pire que rien prendre. Et si tu te lâches, bah en fait tu t'arrêtes jamais.

C'est ce qui m'a valu des galères avec l'alcool. La C je sais juste que j'dois me prévoir deux jours / deux nuits (max). Et après la fatigue prendra le dessus  et je finirai par dormir et le lendemain pas de craving ni de gueule de bois. Pas l'envie de rallumer la chaudière comme avec l'alcool par exemple.

Encore une fois, c'est mon témoignage perso.

Pour la MD, j'en prends uniquement en soirée techno. Et j'en fais moins que quand j'étais à Paris. Mais ça m'arrive encore. J'aime bien l'effet, à condition de se limiter à deux trois para maxi.

Ce qui motivait mon post au départ c'est surtout que je suis étonné de voir l'évolution de l'effet si j'en prends sur 48h : comment expliquer que l'effet kick fort au début, que ça monte, que ya quelques sides effects pas top qui s'accumulent au fil des heures, puis qu'au bout d'un moment en fait je suis complètement apaisé et chill. Limite davantage opérationnel après deux nuits blanches qu'après la première surpris

Peut-être "l'effet plateau" ? Je sais pas bien ce que ça signifie, mais je vois que la notion revient souvent.

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Zarathoustra homme
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champi vert0champijaune4cxhampi rouge8
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Il y a un lexique des termes je crois sur ce site. Mais si j'ai bien compris, le concept assez réaliste du plateau signifie un moment assez stable et après la ou les montées.

Pour certains produits c'est très net, pour d'autres très rapides. On perçoit un peu d'être sur le maximum du produit et d'être dans une phase qui n'évolue plus, sans être désagréable.

Très sensitif avec la mdma par exemple, la coke un peu moins. Mais je ne connais pas cette chill dont tu parles sinon que la coke au bout d'une moment ne provoque plus de montées, après je n'ai jamais fait de marathon de 48h.

Et moins aujoud'hui avec le très bon matos mais le nez pouvait saturer et empêcher le sniff de se faire.

Etant un stim, la coke devrait excité, possible que le corps développe une forme de défense et gère pour créer cet effet d'apaisement.

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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Waillmer homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 04 May 2022
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Yo !

J'ai une théorie, c'est peut-être que d'habitude on est enfermé dans le "faut se coucher a telle heure, corps a besoin de repos (ce qui n'est pas faux)" mais en étant dans cette bulle temporel comme tu dis tu sors du mental,  et ton corps a probablement un surplus d'énergie qui permet de tenir.
Tu rentres dans un "flow"
Je sais que quand je cours au delà de mes "limite" quand toute l'énergie passe dans le corps et lache le mental, j'ai un second souffle enfin, c'est même plus que ça. Admettons je cours une 30min,j'me sens cramé ma tête me dis stop mais je sent que j'ai de l'énergie en rab du coup je pousse et je rentre dans un espèce d'état méditatif ou la je peux courir une heure en plus facile
Je sais que je suis pas le seul dans ce cas là
Je sais pas si c'est claire.
En somme tu sors du mental avec tout ce qui va avec et te déleste d'une charge

Bonne soirée

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AmyW non binaire
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Dans ce cas là, je prévois le J+1 (effets secondaires assez compliqués) en télétravail, et le J+2 en présentiel. Et avec deux nuits blanches dans les dents je peux bosser nickel lors de ce J+2. Weird non ?

D’après-moi, quand tu enchaînes deux jours d’affilée, il y a l’effet de la substance, qui non seulement évolue (accoutumance), mais à cela s’ajoute les effets, physiques et mentaux, non négligeable  des deux nuits blanches que tu viens de passer. Le sommeil est aussi vital que la respiration, un nombre conséquent de nuis sans sommeil (environ 7 à 10, p-e un peu plus), et tu es à 100% sûr de clamser. Sans parler des effets intermédiaires (folie, hallucinations) qui précéderont assurément ton trépas. neutral

J’ai l’impression qu’avec la coke (ou le crack) ’à un moment ton corps supplie ton cerveau de faire une pause ! ^^

Avec la came, que j’ai consommé auparavant et pour laquelle j’ai tout de suie pensé que s’il n’y avait pas de contrainte financière alors j’en prendrais volontiers tous les jours. Avec la coke c’est clairement pas la même. il y a un moment où tu sens que c’est trop, que tu commences à gâcher le plaisir tout en tendant la perche à une crise cardiaque que t’aurais pas volée…
Et même si la coke te donne l’impression d’être alerte et en pleine forme, quand t’as deux, voire trois nuits de veille, bah ça t’impacte, que tu le ressentes ou pas.

Comme lorsque j'étais alcoolique consommateur. Mais l'alcool je m'en suis débarrassé dieu merci, et ça fera peut-être l'objet d'un autre thread.

Pour ma part l’alcool fût la première substance avec laquelle j’ai été forcé d’admettre que j’avais un sérieux problème, au point de me résoudre à consulter. Le pire était sans aucun doute les « trous noirs » que ça provoquait, de plus en plus fréquemment. J’ai réussi à être abstinent durant trois ans. J’ai fini par reprendre, mais aujourd’hui avec une appréhension certaine des effets indésirables du produit. À part quelques… « accidents » heureusement assez rares, j’arrive maintenant à ne plus me mettre systématiquement deux ou trois litres de bière tous les jours, et à passer parfois 48h voire plus sans une goutte, sans que ça me manque. L’idée même de ressentior un plaisir dans l’ivresse alcoolique me semble plus du tout un kiff quelconque. C’est plutôt un état que je cherche à éviter à tout prix.

Je te souhaite de rester abstient de l’alcool, et de réussir à ne pas te faire submerger par la coke et ses nuits blanches si intenses, avec son « goût de reviens-y ». punk1


Ce que tu n’aimes pas chez les autres c’est ta propre part d’ombre.

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cependant
Modo bougeotte
champi vert42champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 25 Mar 2018
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AmyW a écrit

Avec la came, que j’ai consommé auparavant et pour laquelle j’ai tout de suie pensé que s’il n’y avait pas de contrainte financière alors j’en prendrais volontiers tous les jours. Avec la coke c’est clairement pas la même. il y a un moment où tu sens que c’est trop, que tu commences à gâcher le plaisir tout en tendant la perche à une crise cardiaque que t’aurais pas volée…

Moi aussi j'ai ce ressenti !!
(Après juste non pas pour faire la modo chiante, mais sur le forum est conseillé de parler des ses expériences en JE ; ce n'est pas parce que moi et toi nous ressentons la meme chose qu'il n'y a pas pleins d'autres gens qui vivent la conso de coke différemment !)

Reputation de ce post
 
Très juste ta remarque sur les pronoms. Je ferai gaffe.

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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