1
Hors ligne
Morning Glory a écrit
Ouai ouai chez moi ça monte lentement ^^
C'est pour ca que j'en connais certains qui ouvrent la gélule et déversent le contenu directement dans du soda ou du café pour une montée rapide (entre 15 et 50 min)
Mais je préfere ne pas essayer par peur de perdre du produit haha
Hors ligne
Dernière modification par Vivel (25 décembre 2023 à 15:28)
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par OldChnock (28 janvier 2024 à 16:08)
Hors ligne
En ligne
L'Apoticaire a écrit
Mais j'ai l'impression que quand on en consomme souvent/tous les jours le corps "s'habitue" et on ressent les effets vachement plus vite que quand l'usage est ponctuel.
Evoques-tu l'idée qu'il y aurait une sorte de tolérance inversée avec la prégabaline ?
Je sais qu'on en parlait à une époque, lorsque je consommais pas mal d'etizolam, mais je n'ai rien remarqué de tel pour ma part.
J'aurais plutôt tendance à penser qu'avec des consommations réccurentes voire quotidiennes il faut plus de temps (et plus de produit) pour en ressentir les effets...
Après, il y a les différences interindividuelles, et le vécu subjectif...
Dernière modification par OldChnock (20 février 2024 à 19:54)
Hors ligne
OldChnock a écrit
Bonsoir,
Ta raponse m'intrigue l'Apoticaire lorsque tu écris :L'Apoticaire a écrit
Mais j'ai l'impression que quand on en consomme souvent/tous les jours le corps "s'habitue" et on ressent les effets vachement plus vite que quand l'usage est ponctuel.
Evoques-tu l'idée qu'il y aurait une sorte de tolérance inversée avec la prégabaline ?
Je sais qu'on en parlait à une époque, lorsque je consommais pas mal d'etizolam, mais je n'ai rien remarqué de tel pour ma part.
J'aurais plutôt tendance à penser qu'avec des consommations réccurentes voire quotidiennes il faut plus de temps (et plus de produit) pour en ressentir les effets...
Après, il y a les différences interindividuelles, et le vécu subjectif...
Oulah non, une tolérance inversée certainement pas, au contraire le lyrica c'est un des prods avec la tolérance la plus forte que je connaisse, et puis aussi quand les consos deviennent nombreuses et fréquentes les effets évoluent : ils passent d'effets benzos-style assez apaisant avec un coté dissociatif lors des premières prises à des effets toujours dissociatifs et apaisants, mais moins apaisants, moins anxiolytiques, et stimulant++++, voir qui excite pas mal, voir qui met, à hauts dosages notamment, carrément "à cran"/"sur les nerfs"/tendu, mais sans pour autant être anxiogène, on a toujours un effet anxio, différent d'avant mais toujours là.
Donc non, en consommer fréquemment ne permet pas d'avoir un phénomène de tolérance inversée, les effets évoluent, les dosages nécessaires pour avoir les effets recherchés augmentent si on n'espace pas assez (déjà que même en espaçant hein....) j'ai juste remarqué que plus j'en prenais souvent et plus j'avais l'effet vite, mais les dosages nécessaires pour avoir les effets augmentent bel et bien drastiquement avec le temps.
Et pourquoi tu penses que plus on consomme fréquemment plus le prod met du temps à monter ? La j'aimerais que tu m'en dises plus là dessus, j'ai jamais entendu parler d'un tel phénomène, pourquoi ça ferait ça ? Au contraire je serais plu du genre à penser que vu que ton corps est habitué à la molécule bah il sait comment la gérer et il sait quoi faire, plus qu'un novice en la matière quoi.
C'est pas la même chose, mais on a remarqué que les consommateurs réguliers d'héroïne avaient une biodisponibilité orale d'héroïne significativement plus élevée que ceux y étant moins habitués, chez qui elle est assez faible
Après, l'accoutumance à un produit fait qu'il FAIT EFFET moins longtemps que lorsqu'on y est moins habitué, mais on parle de durée totale des effets, pas du temps qu'il y a entre l'ingestion du produit et les effets.
Et j'ai pas trop compris pourquoi tu parlais d'etizolam, mais pareil, déjà que les benzos en général ça rend tolérant+++ avec d'ailleurs une tolérance théoriquement infinie, mais alors l'etizolam je crois que c'est le benzo que je connais qui rend le plus tolérant et le plus vite, et j'en ai testé 21 différents, dont une bonne partie avec des centaines de doses de chaque, et y a des benzos où j'en ai consommé bien plus en quantité que l'etiz' et qui pourtant ont conservé bien mieux leur efficacité.
En même temps l'etizolam les effets sont quasi uniquement anxiolytique et myorelaxants, c'est presque pas sédatif je trouve, et je suis pas du tout le seul à avoir cet avis là, même si comme tout bon anxiolytique ça permet de se détendre et par conséquent de dormir mieux bah ça "assommes" pas, ça "casse" pas comme les benzos hypnotiques style mogadon/halcion/noctamide ou les Z-drugs, qui sont en revanche des molécules ultra sédatives.
Et j'ai l'impression que les benzos surtout orientés anxiolytiques ont des accoutumances qui grimpent en flèche et à des niveaux pas possibles bien plus que les benzos plus orientés hypnotiques, je pense à des benzos comme le xanax, le seresta, le temesta, le tranxène, tiens d'ailleurs au passage : vous en connaissez en France des benzos autres que temesta 2,5/seresta 50 et tranxène 10/20mg qui ont des galéniques plus fortes que l'équivalent d'un valium 10 ? Non ? Normal, y en a pas, c'est les seuls benzos qui ont des cachets plus chargés que l'équivalent théorique d'un valium 10, si on exclut le rivotril 2mg qui n'est ni un anxio ni un hypnotique et qui sert juste pour les convulsions et qu'on va donc ignorer.
Le tranxène y avait même des cachets de 50mg à une époque !! (50mg de tranxène = 6,66 équivalents valium 10mg en puissance !! Je crois pas qu'on ait commercialisé plus balèze en cachets de benzos que ça !)
En France on a que le xanax hospitalier qui existe en 1mg au lieu de 0,25 et 0,5mg en pharmas de ville, mais dans plein d'autres pays y a des barrettes de xanax 2mg (bon après ok contrairement au reste c'est quadrisécable, certes...)
Ouais les benzos anxios peu orientés sédatifs comparé aux autres benzos on peut très vite se retrouver à en bouffer comme des MnM's, et à ce niveau l'etizolam je trouve que c'est le champion, j'ai jamais vu aussi anxiolytique et peu sédatif comme benzo, à une époque où j'avais consommé que très peu de benzos dans ma vie en me limitant à chaque fois à quelques équivalents valium 10 par dose ou une dizaine par soir pour les plus gros soirs.
Bah seulement style 2 semaines après avoir conso de l'etizolam fréquemment mais à dosage raisonnable style 1-2-3-4-5mg selon les jours et la tolérance, j'ai passé une soirée à taper environ 150-200mg d'etizolam, majoritairement en intraveineuse (dilué avec quelques gouttes de PG dans l'eau PPI pour le dissoudre évidemment) avec des injections au dosage croissant allant jusqu'à 50mg pour la dernière, bah j'ai même pas blackout ni fait de conneries, je me rappelle du moment où je suis allé me coucher, bref ça rend vite tolérant....
Je re rappelle qu'à cette époque là j'étais pas tolérant à la mort aux benzos comme j'ai pu l'être suite à mes futurs achats d'etizolam/clonazolam/flualprazolam/flunitrazolam, là je vous parle de ça c'était avec mon premier achat de benzos RC de ma vie ! Avant ça j'étais défoncé avec quelques benzos comme la plupart des aficionados de ces produits.
Dernière modification par L'Apoticaire (20 février 2024 à 21:52)
En ligne
L'Apoticaire a écrit
Et pourquoi tu penses que plus on consomme fréquemment plus le prod met du temps à monter ? La j'aimerais que tu m'en dises plus là dessus, j'ai jamais entendu parler d'un tel phénomène
Non, en fait, je crois qu'il y a un malentendu car je réagissais à l'idée de ton précédent message suggérant que le corps devient plus réactif à la molécule qui du coup monterait plus vite...
En fait je n'en sais rien. Mais si je ne parle que de mon vécu avec la PGB, je constate une étonnante stabilité tant dans la durée de la montée, la durée des effets et leur puissance depuis quasiment toujours.
Je croise les doigts, mais j'ai l'impression d'avoir la chance de ne pas développer de tolérance à la PGB. Peut-être est-ce dû au fait que depuis que j'en consomme hors prescription (2 ans) je n'ai JAMAIS augmenté les doses, et me suis toujours efforcé d'attendre 3 jours au moins entre deux prises. Aussi, quand je lis ici que des personnes consomment 2g et n'ont même pas d'effets supers, je me dis que j'ai fait le bon choix en ne dépassant jamais 150mg et en maintenant l'espacement des prises. Quand j'en prenais sur prescription à plus faible dose quotidiennement, je ne sentais rien. Il m'a fallu plus d'un an d'arrêt (je crois) pour remettre le compteur de la tolérance à zéro. Il me semble donc que tout cela est étroitement lié à la fréquence des prises.
J'estime encore que j'ai de la chance car avec 150mg je ressens les effets agréables typiques de la PGB : ébriété, envie de parler /nouer contact avec les autres (même si je finis par dire des conneries et que mes interlocuteurs pensent que j'ai un coup dans le nez ) sensations vetigineuses pas désagréables, vision trouble (ne pas conduire, bien sûr) et au final une euphorie assez consistante qui permet d'être bien avec soi-même. Une vraie petite fée de nos cerveaux, comme je l'écrivais dans un message précédent.
Concernant l'etizolam, j'en parlais car il a été évoqué au sujet de cette molécule un potentiel effet de tolérance inversée (avec le kava kava également, que j'ai beaucoup consommé, mais là c'est sans doute vrai - à part que je peux plus en boire sans avoir envie de gerber, c'est tellement immonde au goût : mélange terre-pisse de chat )
Pour les benzos, je ne suis pas allé aussi loin que toi, mais il y a qq années, mon trouble bipolaire m'avait enfermé dans une obsession de pensées suicidaires et je faisais des "essais" du genre "tiens ! la/les belle(s) plaquelle(s) de diazepan, je vais me la/les gober avec un verre de pinard ou deux et on verra ce que ça donne, au moins je ne souffrirai pas pendant ce temps" !) En fait je mets un pluriel hypothétique car je ne sais plus à combien je suis monté pendant ces "suicide-tests" Bon, le fait est qu'après quelques gros dodos, je suis toujours là... Oui oui, c'est bien moi, et je suis réveillé
La DL50 des benzos est désespéremment élevée. A moins d'en bouffer comme des Smarties ou de coupler les prises avec une alcoolémie sévère ou des opoïdes, cela reste des molécules avec un delta d'usage thérapeutique très safe ! Et tant mieux. Les mêmes pulsions avec des barbituriques et je ne serais plus là ! Heureusement, le lithium existe et fonctionne bien sur les obsessions de ce type. Et si certains sont pris dans le même engrenage, ne faites pas comme moi, ne vous enfermez pas dans le déni (de vos pulsions suicidaires) : foncez aux urgences psychiatriques les plus proches ! (Ce sera l'occassion d'avoir une petite perf. de kétamine à l'oeil et remboursée par la sécu en plus )
Bon, pour revenir aux benzos, j'admets, L'Apoticaire que tu as réalisé de beaux scores sur le plan quantitatif Par contre, sur la durée... que dis-tu de 40 années de prise continue tout en restant sur des doses contrôlées (hormis mes quelques dérapages en mode "suicide-test" d'il y a quelques années) ?
Je veux dire par là que j'ai commencé ma carrière dans les benzos avant mes 20 ans avec 2xTemesta 2,5 /jour (s'emmerdaient pas les psys à l'époque, pas loin de ton Tranxene score). et aujourd'hui, je suis quarante ans plus tard à entre 10 et 20 mg de diazepam/jour. Mais le plus extraordinaire est que je ressens toujours les effets anxiolytiques et myorelaxants de ces 2 SUPER molécules (à placer sur le même podium que la PGB).
Par contre, je déteste presque tout ce qui est en "zolam" (à part l'etizolam). Mais l'alprazolam, beurk ! je trouve ce benzo vraiment vide, nul, sans potentiel, même quand il est au sommet de sa concentration plasmatique pendant sa courte demi-vie...
Ah ! Les "zepam" c'était autre chose mon bon monsieur !
Quand je dis ça à un toubib qui ne me connait pas (que je gobe des benzos depuis 40 ans tout en ayant une vie sociale "normale", travail, relations, etc.) il me prédit en général que le ciel va me tomber sur la tête sous peu et me propose des tisanes de passiflore à la place !
Enfin bref, en conclusion, chacun vit comme il peut et moi je dis qui si on veut prendre des cachetons avec du lait à la place des corn flakes le matin, eh bah putain, qu'on nous laisse faire et qu'on nous foute la paix !!!
Ouais, on va mourir, mais les autres, les sages, les raisonnables, les pleins de stratégies intelligentes pour rester en forme, ils mourront aussi. Et pendant que je mourrai d'Alzheimer, eux ce sera d'un cancer de l'anus à force de l'avoir trop serré en voulant tout contrôler !
Allez, à bientôt,
PS : Désolé pour le long hors sujet (j'espère ne pas avoir zéro ?)
Dernière modification par OldChnock (21 février 2024 à 17:53)
Hors ligne
OldChnock a écrit
L'Apoticaire a écrit
Et pourquoi tu penses que plus on consomme fréquemment plus le prod met du temps à monter ? La j'aimerais que tu m'en dises plus là dessus, j'ai jamais entendu parler d'un tel phénomène
Non, en fait, je crois qu'il y a un malentendu car je réagissais à l'idée de ton précédent message suggérant que le corps devient plus réactif à la molécule qui du coup monterait plus vite...
Ca j'avais compris, moi je parlais de cette partie de ton message dans laquelle tu dis :
J'aurais plutôt tendance à penser qu'avec des consommations réccurentes voire quotidiennes il faut plus de temps (et plus de produit) pour en ressentir les effets...
Et du coup je me demandais pourquoi tu pensais qu'il faudrait plus de temps pour ressentir les effets lorsqu'on consomme fréquemment, plus de quantité ça ok, mais plus de temps je comprends pas pourquoi ça serait le cas.
Je croise les doigts, mais j'ai l'impression d'avoir la chance de ne pas développer de tolérance à la PGB. Peut-être est-ce dû au fait que depuis que j'en consomme hors prescription (2 ans) je n'ai JAMAIS augmenté les doses, et me suis toujours efforcé d'attendre 3 jours au moins entre deux prises.
Je pense que c'est en bonne partie pour ça que ta tolérance a pas explosé, beaucoup de gens seraient incapables d'espacer absolument toutes leurs prises de PGB sur des années et de jamais augmenter les doses, beaucoup ont eu des périodes de conso quotidiennes et aussi il semblerait qu'une fois que t'as pris un certain nombre de fois des très gros dosages genre + de 1-2g bah tu peux développer une sorte de permatolérance et pas trop avoir d'effets satisfaisants peu importe le dosage même en faisant des pauses, ou alors les eff secondaires dépassent le positif quoi... Y a aussi une tolérance croisée avec les benzos même si bien sûr les effets sont pas sur exactement les mêmes récepteurs.
Aussi, quand je lis ici que des personnes consomment 2g et n'ont même pas d'effets supers, je me dis que j'ai fait le bon choix en ne dépassant jamais 150mg et en maintenant l'espacement des prises. Quand j'en prenais sur prescription à plus faible dose quotidiennement, je ne sentais rien. Il m'a fallu plus d'un an d'arrêt (je crois) pour remettre le compteur de la tolérance à zéro. Il me semble donc que tout cela est étroitement lié à la fréquence des prises.
Ah ouais carrément tu dépasses jamais les 150mg ?? Alors je sais bien que les sensibilités individuelles varient éééééééénormément d'un individu à l'autre, mais même en étant hyper sensible au lyrica et en espaçant bien les prises je pense que les effets que t'as avec 150mg sont quand même bien significativement moins intenses que les effets que recherchent la plupart des gens avec le lyrica, et l'accoutumance semble se fare vachement plus et plus vite en prenant des grosses doses, en restant à des dosages récréatifs aussi faibles que ça ça m'étonne pas que tu développes bien moins d'accoutumance que la lupart des gens, qui resteraient sur leur faim avec 150mg pour la plupart, déjà que même pour leurs premières fois beaucoup sentent pas grand chose d'intéressant en dessous de 300-400mg imagine à 150...
Concernant l'etizolam, j'en parlais car il a été évoqué au sujet de cette molécule un potentiel effet de tolérance inversée (avec le kava kava également, que j'ai beaucoup consommé, mais là c'est sans doute vrai - à part que je peux plus en boire sans avoir envie de gerber, c'est tellement immonde au goût : mélange terre-pisse de chat )
Une tolérance inversée à un benzo anxiolytique comme l'etizolam ?? Si c'est bel et bien possible ça m'embouche un coin parce que comme je disais je connais difficilement pire niveau accoutumance que l'etizolam...
Et si certains sont pris dans le même engrenage, ne faites pas comme moi, ne vous enfermez pas dans le déni (de vos pulsions suicidaires) : foncez aux urgences psychiatriques les plus proches ! (Ce sera l'occassion d'avoir une petite perf. de kétamine à l'oeil et remboursée par la sécu en plus )
De la kétamine si vraiment on te prend au sérieux et qu'ils le font dans cet hosto, que t'as un corps et un psychisme adapté à recevoir une perf de kéta ce qui est pas le cas de tout le monde, + d'autres conditions, en bref c'est vraiment pas gagné même si t'arrives en pleine crise suicidaire, on te donnera des anxiolytiques/benzos en cachets, potentiellement du tranxène intraveineuse (ou valium intraveineuse si t'as moins de chance), mais kéta c'est clairement pas systématique (je dis ça pour pas que certains qui te liront pensent qu'il suffit d'arriver à l'hosto en disant qu'on a envie d'en finir pour avoir un shoot de kéta gratos à tous les coups, c'est clairement pas tout le temps comme ça.
Bon, pour revenir aux benzos, j'admets, L'Apoticaire que tu as réalisé de beaux scores sur le plan quantitatif Par contre, sur la durée... que dis-tu de 40 années de prise continue tout en restant sur des doses contrôlées (hormis mes quelques dérapages en mode "suicide-test" d'il y a quelques années) ?
"qu'est ce que j'en dis" ? Bah je sais pas trop... J'ai pas compris le sens de la question désolé.
Mais c'est sûr qu'en se tenant à des doses raisonnables, même en consommant longtemps on peut garder une efficacité au fil du temps, je veux dire par là beaucoup plus que ceux qui en ont pris des grosses quantités par jour même sur des périodes pas si longues, ces gens là par contre ils galèrent souvent à retrouver des effets corrects même en attendant des mois et en prenant des méga doses, une histoire que j'ai raconté 100x sur le forum qui m'a marqué : à une époque je prenais 5-6 voir 10mg de clonazolam/jour, les équivalences sont pas les mêmes pour tout le monde du tout mais chez moi ça équivaut à des vngtaines de valium 10mg, bref, bah j'ai stoppé NET ma conso de clonazolam pendant 15 jours, ZERO benzos pendant 15 jours, pour fêter mon abstinence et me détendre un peu j'ai gobé 60 valium 10mg (tout fraîchement retirés de la pharma, pas des périmés) avec de la bière forte, bah j'ai sentie QUE LA BIERE, j'ai attendu des heures après l'ingestion des 60 valium de ressentir des effets de benzos, je suis allé me coucher des heures après en étant déçu et tout à fait conscient, pas sédaté, pas relaxé, et zéro blackout....
Aussi d'autres fois où j'étais habitué à taper 5-6 ou 10mg de clonazolam par jour et que j'arretais TOTALEMENT tous les benzos pendant des mois, bah même en prenant 10-15 équivalents valium 10mg en tranxène, en mogadon, ou en rivotril bah je suis assez déçu... (Alors que tout comme toi à mes débuts dans les benzos à peine un ou deux cachets et je les sentais et j'étais bien, c'est pas une résistance "de base" aux benzos).
Je veux dire par là que j'ai commencé ma carrière dans les benzos avant mes 20 ans avec 2xTemesta 2,5 /jour (s'emmerdaient pas les psys à l'époque, pas loin de ton Tranxene score).
1 temesta 2,5mg = 2,5 équivalents valium 10, on est quand même assez loin du tranxène 50 qui lui en vaut 6,66 (alors oui ok certes t'en avais 2, mais je parlais du dosage par comprimé, de comme quoi les comprimés bien dosés ça concernait que les benzos anxio.)
Par contre, je déteste presque tout ce qui est en "zolam" (à part l'etizolam). Mais l'alprazolam, beurk ! je trouve ce benzo vraiment vide, nul, sans potentiel, même quand il est au sommet de sa concentration plasmatique pendant sa courte demi-vie... Ah ! Les "zepam" c'était autre chose mon bon monsieur !
C'est marrant moi c'est l'inverse : appart le clonazépam (rivotril) et le clorazépate (tranxène) beaucoup de mes benzos préférés c'est des zolam : midazolam, clonazolam, loprazolam, alprazolam, et les zepam je suis moins fan même si j'aime quand même le lorazépam et lormetazépam, mais pas trop le diazépam, sauf en injection.
Quand je dis ça à un toubib qui ne me connait pas (que je gobe des benzos depuis 40 ans tout en ayant une vie sociale "normale", travail, relations, etc.) il me prédit en général que le ciel va me tomber sur la tête sous peu et me propose des tisanes de passiflore à la place !
Alors je sais pas trop quoi te répondre appart la phrase classique : ça dépend de tout le monde, t'en as à qui quelques dizaines d'années à quelques benzos par jour ça va leur affecter le cerveau de manière gênante : pb mémoriels, reflexion ralentie, pb de sommeil même en prenant des benzos...
Et d'autres qui pourront bien plus abuser et qui pourtant auront moins ce genre de séquelles... Ca dépend évidemment aussi de milliards d'autres paramètres de ta vie : ta conso d'alcool, d'autres médicaments/produits, comment tu t'alimentes, comment tu te reposes plus ou moins bien la nuit, ton niveau de stress, ta génétique, etc etc etc etc...
Donc appart te dire que je sais pas trop quoi te dire et que ça dépend de tout le monde, bah je saurais pas trop t'aiguiller sur la dangerosité des pratiques que tu as eu sur ta personne précisément (d'autant que j'ai que 23 ans, je ne sais pas/n'arrive pas trop à m'imaginer ce que ça fait d'avoir 40 ans de conso de benzos et d'alcool dans les pattes, aussi raisonnables ces consommations soient-elles.)
Après si t'as des questions un peu moins générales à ce sujet qu'un global "qu'en penses-tu ?" je serais ravi d'essayer d'y répondre.
En ligne
L'Apoticaire a écrit
De la kétamine si vraiment on te prend au sérieux et qu'ils le font dans cet hosto, que t'as un corps et un psychisme adapté à recevoir une perf de kéta ce qui est pas le cas de tout le monde, + d'autres conditions, en bref c'est vraiment pas gagné même si t'arrives en pleine crise suicidaire, on te donnera des anxiolytiques/benzos en cachets, potentiellement du tranxène intraveineuse (ou valium intraveineuse si t'as moins de chance), mais kéta c'est clairement pas systématique
Je ne voudrais pas induire les gens en erreur. Clairement, la K. en hosto ce n'est pas automatique et en aucun cas en mode "open bar".
Par contre, il faut reconnaitre que c'est le seul endroit où il y a de façon courante (sans le mensonge du dealer du coin) de la la vrai kétamine isomer S de chez Jansen ! Jamais testée pour ma part, mais j'imagine que ça ne doit pas être dégeu. Bon, après, la Jansen (je ne sais pas si j'ai le droit de dire le nom de leur produit phare en la matière, le S......O ) c'est en nasal.
En intraveineuse c'est un mélange des 2 isomers je crois (et en pousse seringue, pas en injection instantanée). Enfin, quoi qu'il en soit, pour une crise suicidaire "light" (genre la personne qui a pris 15g de paracétamol et quelques cachets divers et variés - exemple vu récemment) ce sera plutôt benzos en effet, mais il y a des cas où ce type de crise est une urgence vitale avec un niveau de souffrance tel chez le patient que seule la K est apte à le calmer (en partie au moins) presque instantanément et je trouve que c'est vraiment une bonne chose que notre psychiatrie institutionnelle conservatrice (où l'on fait parfois la leçon aux personnes pour un joint) se soit emparée de de la kétamine, et qui sait peut-être un jour d'autres arylcyclohexylamines...?
Sinon pour le reste, on voit bien à travers notre échange qu'il y des sensibilités individuelles qui varient fortement... Tu aimes les "zolam", moi les "zepam" (surtout la petite Lora) eh bah tant mieux,comme ça si tu viens chez moi tu dévaliseras pas mon armoire à pharmacie !
Je vois aussi que tu sembles étonné de ma sensibilité à la PGB. A la lecture des forums ici et ailleurs, je constate que très peu de personnes ont un seuil aussi bas que le mien, à savoir, s'éclater avec 150 mg seulement. Et comme je te l'ai dit, je préserve du mieux que je peux cette chance !
Je me demande si l'âge n'y est pas pour quelque chose : j'ai un débit de filtration glomérulaire qui doit être quasiment 40% < au tien (en supposant qu'il est normal pour ton âge). Du coup, j'émets l'hypothèse que ma PGB une fois ingurgitée fais pas mal de tours de manège avant de trouver la sortie (genre péage de Saint-Arnoult un 1er août !) Mais cela n'a peut-être rien à voir. Tu constateras toutefois dans le Vidal que des fourchettes avec des maximum recommandés sont préconisés en fonction justement du DFG)
Quant à mon cerveau après 40 de benzos... Ah ! Vaste sujet ! J'ai clairement une moins bonne mémoire que lorsque j'avais 20 ans. Mais comme je suis dans un boulot où mon cerveau est mon gagne-pain (je n'en retire d'ailleurs aucun fierté, ça c'est fait comme ça) eh bien, je suis dans l'obligation de stimuler ce gros paquet de Béchamel si je veux continuer à becqueter en attendant une retraite qui ne sera peut-être pas longue...
N'oublions pas que bipolaire, c'est 10 à 20 ans d'espérance de vie en moins.
Donc au final, cerveau en bon état ou en compote, je m'en tamponne un peu, voire carrément. L'option régime vegan, végétalien, tisanes, yoga nidra, pleine conscience et tout le tintouin qui fait le buzz chez mes collègues qui rêvent d'être centenaires, moi, je m'en tape.
Nous n'avons tous qu'une seule place dont nous soyons sûr qu'elle est la nôtre, et elle est au cimetière !
Amitiés,
PS : L'Apoticaire, je sui bluffé par la maturité de tes messages depuis que je connais ton âge. Chapeau !
Dernière modification par OldChnock (23 février 2024 à 15:59)
Hors ligne
1