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Marco 68 a écrit
Ça c'est toi et ton docteur qui sait si vaut le coup de retourner à oxy...moi je me demande seulement si le metha te fait du bien , pourquoi arrêter????
Mis sur une balance le plus et le moins et decide de toi même
Bisous
Merci pour ton retour :).
Alors, concernant mon médecin, j’ai malheureusement l’impression qu’il n’est pas très informé sur la méthadone en dehors de ses prescriptions… C’est entièrement moi qui suis maîtresse des dosages qui me sont nécessaires. Mes questions existentielles restent souvent sans réponse, avec pour raison invoquée que c’est une spécialité bien particulière que l’addictologie, qu’il ne sait pas etc. En plus, j’ai changé malgré moi de médecin traitant récemment, donc c’est repartir en plus à zéro en terme d’échanges, de feeling toussa.
Dans ce cas, il faudrait éventuellement que je retourne en rdv au CSAPA par lequel j’étais passée pour faire mettre en place la mise sous méthadone. En soi, en dehors d’être un peu gênée d’aller emm** le CSAPA souvent sous l’eau pour ce genre de questionnement, il m’est envisageable de le faire, j’en conviens.
En fait, en terme d’antalgie seule, oui, la méthadone fait son job, mais est-ce que le bénéfice/risque vaut le coup, sachant que je pars pour en prendre jusqu’à la fin de ma vie ? C’est ce qui me chiffonne en fait. Est-ce que prendre quelque chose de moins lourd ne serait pas plus adapté dans le fond ? Sauf si vous me répondez ici qu’un opiacé comme l’oxy et ses amis est aussi lourd et que le bénéfice/risque est le même bien sûr.
Dernière modification par Bergamote (31 juillet 2023 à 13:49)
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Marco 68 a écrit
Ça c'est toi et ton docteur qui sait si vaut le coup de retourner à oxy...moi je me demande seulement si le metha te fait du bien , pourquoi arrêter????
Mis sur une balance le plus et le moins et decide de toi même
Bisous
Et pour tous mes autres questionnements (retour en arrière, possibilité ensuite de revenir ou pas vers de la méthadone etc), tu aurais quelques pistes en terme de réponse ou pas spécialement ?
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Bergamote a écrit
Et pour tous mes autres questionnements (retour en arrière, possibilité ensuite de revenir ou pas vers de la méthadone etc), tu aurais quelques pistes en terme de réponse ou pas spécialement ?
Marco 68 t'as dit ce qui est essentiel : le médecin/addictologue avec lequel une relation forte de confiance sera établie est la première étape indispensable pour éviter toute galère.
De la qualité de cette relation dépendront les possibilités de retour en arrière, possibilités de revenir vers la méthadone. Si ces possibilités te sont assurées par ce prescripteur, tu pourras sans problème.
Mais fais gaffe, il en est des médecins/addictologues comme du reste de l'humanité, il y en a avec qui tout passe bien et d'autres qui sont autoritaires et peuvent considérer les PUDS comme de la marchandise de deuxième zone.
Ton souci demande une recherche ou des conseils sur la réputations des institutions dans lesquelles tu trouveras ce médecin/addictologue. Ici, nous n'avons pas le droit de donner de noms, donc je ne le fais pas.
Bon courage, tu devrais trouver chaussure à ton pied.
La méthadone est un excellent anti-douleur, mais il faut savoir que sa durée d'action dans cette fonction n'est pas de la durée de 36 heures (moyenne) obtenue en tant que TSO. En anti douleur, il faut au moins deux prises par jour. J'ai posé la question avant de me faire opérer d'une extraction de 15 dents d'un coup avec ordonnance de sortie : paracétamol, ibuprophène et Tramadol. Étant couvert par la méthadone, je n'ai pas pris le tramadol mais divisé mes prises de méthadone en deux : 60 mg au réveil et 40 mg 12 heures après.
C'est passé facilement alors que j'avais dans mon tiroir à bobos quelques comprimés de skénan LP 100 que j'ai laissé pour une autre occasion.
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filousky a écrit
La méthadone est un excellent anti-douleur, mais il faut savoir que sa durée d'action dans cette fonction n'est pas de la durée de 36 heures (moyenne) obtenue en tant que TSO. En anti douleur, il faut au moins deux prises par jour. J'ai posé la question avant de me faire opérer d'une extraction de 15 dents d'un coup avec ordonnance de sortie : paracétamol, ibuprophène et Tramadol. Étant couvert par la méthadone, je n'ai pas pris le tramadol mais divisé mes prises de méthadone en deux : 60 mg au réveil et 40 mg 12 heures après.
C'est passé facilement alors que j'avais dans mon tiroir à bobos quelques comprimés de skénan LP 100 que j'ai laissé pour une autre occasion.
Je confirme qu’en effet, en terme d’antalgie, on est vraiment pas mal avec la méthadone. Je dirai que j’arrive à couvrir mes douleurs de manière correcte avec mes deux fois 15/20mg par jour à l’identique que lorsque j’étais à sensiblement 200mg/jour d’oxycodone, juste je n’ai plus le côté « je suis bien » qui allait avec héhé
Tu réveilles en moi de nouvelle interrogations existentielles par contre, je ne te remercie pas : tu dis que la durée d’action EN TERME D’ANTALGIE UNIQUEMENT n’est PAS de 36 heures comme lorsque la méthadone est utilisée en TSO seul. Si je comprends bien donc, l’action seule en tant que TSO de la méthadone couvre 36 heures à peu près ? C’est donc pour ça qu’en fait, en dehors de mes douleurs physiques qui se réveillent, je ne ressens strictement rien en terme de manque/sevrage etc lorsque j’oublie de la prendre (ça m’arrive très souvent pour la prise du soir censée être vers 18h00 et que je prends à 22h00 en sursaut car je suis douloureuse et me souviens alors que « et merde, j’ai encore oublié ma méthadone ».
En gros, sans mes douleurs qui m’y obligent dans tous les cas, si je ne prenais pas de méthadone pendant 24h00, je ne ressentirais pas spécialement de manque, mais ça finirait fatalement par arriver, c’est ça ?
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prescripteur a écrit
Bonjour, il y a de nombreux temoignages de prise très prolongée de Methadone sans effet secondaire notable, notamment sans tendance à augmenter.
Donc, comme le dit Marco, si ça te convient (et la dose de Methadone est modérée) pourquoi vouloir changer ? Surtout si la douleur a une composante neuropathique, où la Methadone est réputée plus efficace que les autres opiacés.
As tu consulté une équipe de la Douleur ? Parfois il existe des traitements complémentaires qui peuvent aider, massages, electrostimulation, activité physique encadrée etc..
Amicalement
C’est surtout l’aspect bénéfice/risque qui me pose souci. Toutefois, j’en ai discuté avec ma généraliste ce matin (c’était le jour du renouvellement et YOUHOU ! Je suis enfin basculée sur les gélules , t’as pas idée de comment je suis happy à l’idée de ne plus avaler cet infâme sirop dès demain !), et elle m’assure que je pourrai en prendre toute ma vie sans souci. Enfin bon, ça, je l’avais bien compris cependant et je fais la différence entre « pouvoir prendre quelque chose toute sa vie » et « aucun risque de dommages collatéraux avec ce produit pris durant des années », bref !
Oui, j’ai déjà été suivie par une équipe de la douleur, testé également les electrostimulations, fait de la kiné pendant des mois et des mois, de manière très régulière et suivie (3 fois par semaine, ce qui n’est pas rien). J’ai pratiqué une activité physique encadrée également car j’ai dû intégrer un programme de 6 semaines en clinique de l’addiction pour mettre en place la méthadone (pas de réelle nécessité dans le fond, je n’ai fait que quatre semaine, mais c’était toutefois très intéressant en tous points, autant en terme de découverte personnelle, qu’en terme humain car j’ai rencontré des personnes formidables (des cons aussi, mais ça, c’est normal lol). Du coup, j’avais activité physique 3 fois par semaine et c’était sympa, même si, dans tous les cas, je pratique énormément la marche à pieds.
Mais tout ce que je retiens de ces différentes stratégies qui m’ont été proposées (électrostim, etc), c’est que c’est plus pour aider à accepter la douleur que pour la traiter réellement et de manière factuelle. À ce jour, je ne supporte plus la douleur, avoir mal ne m’est plus supportable et je ne recherche qu’une antalgie médicamenteuse pour son effet factuel : j’ai mal = ça calme la douleur, point.
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Bergamote a écrit
En gros, sans mes douleurs qui m’y obligent dans tous les cas, si je ne prenais pas de méthadone pendant 24h00, je ne ressentirais pas spécialement de manque, mais ça finirait fatalement par arriver, c’est ça ?
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En gros oui ! Quand j'oublie ma prise du matin vers 7h, mes premières sensations de mal-être arrivent vers 15 heures.
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