On est d'accord en ce qui concerne l'
alcool, je n'affirme pas que cette substance est le mal absolu, mais une fois accroché physiquement, sa toxicité physique et psychique la met au niveau de ce qui se fait de pire, le seul avantage étant que cette accroche prend du temps.
De plus sa légalité, sa disponibilité et le grand nombre de consommateurs en font ( à mon humble avis ) la substance qui influence le plus négativement la société ( au moins chez nous ).
La permissivité vis à vis de ce produit peut être assez facilement expliquée, d'abord une raison historique/culturelle, le fait qu'en usage modéré c'est un formidable lubrifiant social, et le fait que c'est un produit qui pardonne beaucoup mieux le surdosage que beaucoup d'autres stupéfiants ( on oubliera les pauvres jeunes qui meurent étouffés dans leur vomi en coma éthylique lors de leurs premières cuites).
Tu évoques le déni vis à vis de sa consommation ( que j'ai pas mal pratiqué ), c 'est effectivement courant, il y a un niveau de consommation "gérable" que j'appelle alcoolisme fonctionnel, qui permet de taffer et d'avoir une vie sociale, tout en ayant une consommation excessive, et j'ai l'impression qu'une bonne part de la population est dans ce cas ( j'ai du y être quelques années avant de perdre les pédales niveau conso ).
C'est le genre de niveau de consommation qui te permet de garder la face, mais qui attaque quand même pas mal physiquement, sans compter qu'en cas de coup dur ca peut mener à une pente glissante. C'est le type de consommation que je vois chez pas mal de proche ou de relations, typiquement 5/8 unités tous les jours par petite doses ( apéro, vin au repas...), c'est une consommation totalement normalisée.
Il est amusant de constater que ces gens savent que j'ai eu des problèmes d'
alcool et comprennent que je passe mon apéro au soft.
Mais si on fait le calcul sur 2 semaines et disons que je mette une grosse mine en solitaire à 15 unités, ca doit faire 1 unité par jour, alors que beaucoup tournent à 5 ou plus tous les jours. Alors c'est qui l'alcoolique ?
Comme tu le dis l'
alcool est beaucoup plus utilisé par des gens avec des tendances dépressives, ou inadaptés ou avec certains traumatismes ou troubles mentaux, c'est peut être bien le produit le plus utilisé en auto médication, et je dois reconnaitre que c'est un fantastique antidépresseur, au début.
Tu as évoqué des prises d'
opium, ca doit être très agréable j'en ai jamais eu sous la main, mais j'ai un bon passif avec les
opiacés avec un dépendance psychologique présente et même un peu d'accroche physique.
Cependant je gérai plutôt bien avec ( quasi exclusivement de la
codéine en oral) j'étais fonctionnel et je n'ai vraiment pas apprécié son passage sous ordonnance.
Je partage ta vision de la médecine. Les praticiens sont formés de manière assez dogmatique ( même s'il y en a des très bien). La plupart des recommandation santé sont faites pour créer une demande de soin rentable.
J'ai eu le temps d'étudier ces questions ( et je ne prétends pas tout savoir), la plupart des études en médecine ou en nutrition que j'ai lues sont soit baisées soit ont un protocole assez peu pertinent, tout ca dans le but d'obtenir un résultat décidé à l'avance.
Tu parles de la tendance à vouloir soigner les symptômes, je suis d'accord. On parle de certaines pathologies, on décrète des marqueurs ou symptômes associés ( pertinents ou pas), et on les traite sans se poser la question de la ou des pathologies sous jacentes, c'est malheureusement un fonctionnement mental que j'ai vu chez pas mal de praticiens, après ils ont leurs propres contraintes et les labos ainsi que l'ordre des médecins qui les contraignent énormément.
Grossièrement mon opinion est que le système de santé en occident ( et en particulier chez les anglo saxons) est un système mercantile basé sur l'argument d'autorité et le conflit d'intérêt ( je ne reproche pas à certains de s'en mettre plein les fouilles , je ferais pareil si je pouvais ).
Je pense aussi qu'il y a une volonté de contrôle social via ce système en utilisant la peur, le chantage affectif pour imposer des traitements.
Bref tu l'auras compris je ne suis guère fan des toubibs.
Après je me suis renseigné moi même, ai épluché des études, des chiffres bruts et ai mis ca en pratique.
De manière non exhaustive je ne compte pas mes calories ( et je mange beaucoup), j'essaye de favoriser l'alimentation la plus brute possible, avec beaucoup de produits animaux bien gras, je ne prends plus de médicaments ( hormis pour des raisons psychoactives), je pratique le jeune hydrique à l'occasion, et les résultats sont là poids stable, disparition des affections de peau, meilleur sommeil, meilleure humeur ( ok je t'accorde qu'on pourrait attribuer ca à la baisse de la conso d'
alcool ).
A plus !