Bonjour,
Aujourd'hui j’ai appris l'existence du Vivitriol.
Je ne sais pas si l'on peut se procurer ça chez nous, ça m'étonnerait.
Vivitrol est une formulation injectable à libération prolongée issue de la naltrexone et administré par injection intramusculaire une fois par mois. La naltrexone est un antagoniste des récepteurs des
opioïdes visant à inhiber l’effet euphorisant des
opioïdes. Contrairement à d’autres traitements de la dépendance aux
opioïdes, notamment la
buprénorphine/la
naloxone et la
méthadone, la naltrexone n’est pas assimilée à la tolérance et à la dépendance et au risque potentiel de mésusage et de détournement.
Toutefois, étant donné que la formulation orale nécessite un dosage quotidien, l’adhérence médiocre au médicament observée limite son efficacité dans la prévention de la rechute chez les patients atteints de dépendance aux
opioïdes.
La formulation injectable à libération prolongée de la naltrexone a été conçue pour améliorer l’adhérence et le maintien du traitement.
La commercialisation du vivitrol n’est pas approuvée au Canada et ce médicament est accessible uniquement à des fins de recherche par l’entremise du Programme d’accès spécial de Santé Canada pour le traitement de la dépendance aux
opioïdes ou à l’alcool.
En octobre 2010, la FDA a approuvé le vivitrol pour la prévention d’une récidive de la dépendance aux
opioïdes après une cure de désintoxication.
Avant d’amorcer un traitement par le vivitrol, une période d’abstinence aux
opioïdes d’un minimum de sept à dix jours est recommandée afin d’éviter la précipitation des symptômes de
sevrage, lesquels peuvent être assez graves pour nécessiter une hospitalisation. À l’heure actuelle, il n’existe toutefois aucune recommandation pouvant éclairer sur la durée de ce traitement.
Les résultats d’un essai de phase III, randomisé, en double aveugle et contrôlé contre placébo auprès de patients présentant une dépendance aux
opioïdes et ayant récemment subi une cure de désintoxication ont démontré la supériorité du vivitrol par rapport au placébo en ce qui concerne la prolongation de l’abstinence et du maintien du traitement ainsi que la réduction des états de besoin à la suite de l’arrêt des
opioïdes sur une période de six mois de traitement.
Au cours d’une étude de prolongation ouverte, environ la moitié des patients ayant reçu le vivitrol pendant une année supplémentaire sont demeurés abstinents.
Des données préliminaires issues d’études et d’essais de phase III en milieu clinique réel révèlent le bénéfice potentiel du vivitrol dans la prévention d’une récidive chez deux sous-populations : les personnes vivant au sein du système correctionnel et les personnes atteintes du VIH.
Aucun des essais de phase III n’a signalé de décès dus à une surdose chez les patients recevant le vivitrol. La majorité des effets indésirables fréquemment signalés, notamment la rhinopharyngite (symptômes du rhume), l’insomnie, l’hypertension, la grippe et la douleur au site d’injection, étaient légers ou modérés.
Des résultats anormaux de tests de fonction hépatique ont été principalement observés chez des patients présentant une hépatite C existante, mais étaient transitoires et cliniquement non significatifs. Des réactions sévères au site d’injection ont été observées chez certains patients
On remarque plusieurs défis cliniques et lacunes dans les connaissances associés à l’amorce, à l’utilisation à long terme et au rôle du vivitrol par rapport à d’autres traitements pour la dépendance aux
opioïdes. Ces derniers se doivent d’être abordés lors de l’adoption possible du vivitrol en pratique clinique. Cela inclut la transition thérapeutique chez les patients recevant d’autres traitements (y compris la
méthadone ou la
buprénorphine/la
naloxone) pour le vivitrol, la gestion de la douleur, la durée du traitement, le risque à long terme de récidive et de surdose aux
opioïdes, l’efficacité et le cout par rapport aux autres thérapies pour la dépendance aux
opioïdes et son utilisation chez certaines sous-populations. Lors de la considération du vivitrol en pratique clinique, l’exigence d’abstinence totale aux
opioïdes pendant sept à dix jours avant de commencer le traitement peut représenter un défi.
Une évaluation des risques et une stratégie d’atténuation comportant des indications quant à la technique d’injection appropriée et des outils de counselling au patient sont en place aux états-Unis pour informer les soignants et les patients sur les risques potentiellement graves associés à l’utilisation du vivitrol, notamment les réactions sévères au site d’injection, le
sevrage abrupt aux
opioïdes au début du traitement, la vulnérabilité à la surdose aux
opioïdes et l’hépatotoxicité (atteinte hépatique induite par le médicament).
En résumé, si j'ai bien compris, c'est de la Naltrexone retard qui fait que l'on sera malade si l'on consomme. Un peu comme l’Esperal en son temps.
Je ne sais pas si c'est vraiment une avancée.
Dernière modification par Échec Scolaire (26 août 2023 à 13:44)