Dépendance à la cocaïne

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Eihpos femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Jul 2019
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Bonsoir,

C'est pour moi la première fois que j'en parle librement, nous avons mon conjoint et moi un gros problème avec la cocaïne.... nous n'arrivons pas à stopper cette merde, petit à petit nous touchons le fond.. j'ai commencé à apprécier cette drogue quand je l'ai rencontré, il y a bientôt 6 ans. Lui consommait depuis bien plus longtemps.

Je pensais pouvoir gérer, apprécier occasionnellement, malheureusement aujourd'hui la cocaïne prend une place énorme dans notre vie. Personne dans notre entourage n'est au courant de nos problèmes.

Dès que nous le pouvons financièrement nous sniffons notre pognon jusqu'à la ruine..... nous avons un enfant de 2 ans, évidemment nous l'aimons plus que tout, nous faisons en sorte qu'il ne manque de rien, mais nous perdons énormément de temps à vouloir consommer, toujours plus.
Ça nous rend malade, nous nous retrouvons dans une situation bien compliquée... avant de le connaître je savais très bien m'organiser, je vivais bien. Aujourd'hui nous sommes endetté.

Il est très difficile pour moi d'en discuter avec lui. Il se braque, ne me parle pas. C'est un homme bon, mais qui avec le temps peut devenir violent envers moi. À côté de ça c'est un très bon père. Nous nous perdons petit à petit. Et nous ruinons notre famille.

J'ai peur. Je n'arrive pas à décrocher, et nous en sommes même arriver à un point à être content de ne plus avoir un centime pour ne plus être te tenté d'aller chercher cette merde.....

Je suis complètement perdue, j'ai parfois des idées noires, vouloir mettre fin à mes jours mais je pense à mon fils que j'aime plus que tout au monde.
Je m'en veux terriblement de ne pas réussir à passer au delà pour lui.

J'aimerais qu'on s'en sorte, trouver des solutions efficaces.

J'ai une grosse pensée pour toutes les personnes qui subissent toutes ces addictions.

À cette heure ci je ne dors pas car nous avons encore une fois fait les cons.
Nous dépérissons petit à petit. Quel gâchis.
J'espère de tout cœur qu'un jour tout ça soit derrière.

Si quelqu'un souhaite échanger, proposer des solutions je suis preneuse....
Merci à vous d'avoir pris le temps de me lire.

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Josaze femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 26 Aug 2023
30 messages
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Bonjour,
Ton témoignage m'a touché.
Je me reconnais beaucoup dedans. Sauf que mon mari ne consomme pas.
Si tu veux t'en sortir tu peux commencer par consulter dans un CSAPA près de chez toi. Mais je comprends que ce n'est pas une démarche facile.
De mon côté,  je pars en cure dans 2 jours.
Tu as bien fait de venir vider ton sac ici.
Je t'envoie plein de courage !

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cependant
Modo bougeotte
champi vert45champijaune0cxhampi rouge0
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4051 messages
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Salut,

La coke, dont la gestion est certes difficile à plein de moments pour beaucoup de personnes (et j'en sis quelque chose là en ce moment) n'est pas pour autant une "merde".
Car si on considère que c'est d la merde, comment on peut garder une bonne estime de nous qui nous en consommons ?
En en se rabaissant, les choses n'avancent pas mieux.
Comme tu le témoignes, le risque c'est juste celui de se sentir encore plus une merde et se priver des moyens pour arriver à gérer la situation (alors que oui, ce n'est pas simple !)...

Bref, je pense que c'est un premier pas certes pas facile dans une société on ressent le poids de la culpabilisation et de la diabolisation des prods, pour commencer à essayer de démêler la situation.

La gestion des conso en couple peut être catastrophique, avec des conséquences très douloureuses. Et je peux en témoigner, car malgré l'énergie mise pour poser mes limites et essayer de gérer les choses par moi même c'est presque impossible quand on a une personne autour qu'on aime qui n'a pas la même conso et dont les conséquences de sa gestions peuvent influencer vers des directions qu'on partage pas. Et perso, je trouve douloureux à la fois de me faire violence à me retrouver embourbée dans des situations que je n'ai pas choisi.

Perso, j'ai mes propres stratégies de conso pour garder une conso qui me convient, qui n'a pas d'effets négatifs sur ma vie. Mais quand elles sont bafouées par une vie commune aux gestions divergentes, ça me bouffe. Avant tout peut être pour une raison externe au conso : j'ai l'impression de ne pas être écoutée, qu'on fasse pas attention à moi. Je sais que ce n'est pas toujours vrai, et dans une conso compulsive c'est difficile de faire autrement et ce n'est pas forcément le choix délibéré de la personne.
Mais perso je ne peux pas voir de la coke h24, en avoir sous le nez, voir de pipeau et des pompes partout et gérer sereinement.
Pour moi même j'essaie de m'octroyer des espaces safes, qui ne me déclenchent pas de craving et envie de consommer. Mais en voyant mes espaces envahis par du produit, en ayant des échanges où je vois bien que l'autre est à balle je galère.

Ce n'est sûrement encore moins évident quand on a une vie de famille...

Perso, je ne veut pas du tout changer les conso des autres, juste je crois que je suis légitime à que les autres fassent attention à respecter mes limites.

Je ne veux pas du tout dire que c'est la "faute" aux autres, déjà je crois qu'il n'y a pas de "faute" dans la conso.
Mais je pense aussi, pour l'avoir vécu aussi avec d'autres prods, que c'est vital pour moi de garder la liberté de la gestion. Et non, je ne suis pas wonderwoman à pouvoir voir de la coke partout chez moi et m'en foutre. Bien que je puisse très bien prendre des mesures par exemple pour mettre de coté un pochon. Mais quand on me demande de le sortir et puis finalement je paye la conso d'une autre personne, bah finalement je finis par consommer alors qu'à la base j'en avais pas envie, mais c'est juste que je sais que quand j'en aurais envie, il n'y aura plis de produits ni de thunes.

Bref, du coup ce que j'essaie de mettre en place tout en galerant, c'est avoir mes prods pour moi, enngerant par moi même. Je m'y retrouve vachement plus. Mais surtout avoir du temps et des espaces où je peux ne pas y être confrontée si j'en ai pas envie...

C'est clair que si vous habitez ensemble c'est mission impossible. Il m'a proposé qu'il se cache du coup, mais je refuse, c'est juste dix fois pire et impossible pour moi de garder la serenité, mettre la poudre sous le tapis ça n'arrange rien.

Pour moi, et ce n'est pas facile, la première étape c'est essayer de poser les problèmes. Essayer de poser des limites à soi, sans vouloir influencer/juger la conso d'autrui. Mais si je laisse la totale liberté de consommer comme il veut, je veux aussi que je puisse avoir la même...

Alors parfois ça passe par prendre des pauses de vie commune. Ca permet aussi dans mon optique de me retrouver face à les vraies envie/mes propres besoins en termes de conso et réfléchir pour trouver des stratégies qui me conviennent (oui, dans l'idéal ça serait génial de pouvoir faire ce taf ensemble...mais je me suis un peu rendue à l'évidence que dans certains cas, ça ne marche pas...alors plutôt que de se frustrer et de s'obstiner, je préfère essayer de voir déjà pour moi. De toute façon à deux il n'y a pas de mystère...je crois que c'est aussi se donnant les moyens chacun de son coté qu'on peut se supporter...les relations amoureuses ne sont pas de relations de soin. Jouer à l'infirmière ça ne fait qu'empirer les choses pour moi).

Et quand on s'y retrouve plus avec une conso, notamment sur le plan financier pour pouvoir y tenir avec un prod victime de la prohibition et du marché noir, effectivement c'est galère, surtout si comme pour la coke il n'ya pas de substituts officiels qui permettent de sortir de l'illégalité. Et ses galères.
Mais déjà mettre en place des choses pour essayer d'aller mieux, sans tout concentrer sur la conso, je pense ça m'a aidé à bien des moments. C'est un peu prendre le problème à l'envers : à la place de se mettre la pression pour arrêter "cette merde", ne pas ybarriver et se sentir encore plus une merde, essayer pour commencer à trouver les moyens d'aller mieux. Même si c'est pas facile, ça prend du temps et il n'y a pas de miracles.

Je me pose une question : comment gerez-vous vos descentes ?
Perso, j'estime que lenpire c'est l'épuisement et le manque de sommeil, la tension et la fatigue accumulé dans une conso de stims. Que du coup, ça ne fait que me donner envie d'y retrournet pour trouver tant bien que mal un peu d'énergie.
Mais j'ai bien pu constater que pour moi, ça marche bien mieux à un moment accepter de devoir recharger les batteries. Et comme ça fait fort longtemps que je me sers de downeurs pour redescendre et faire face au craving, ça m'aide aussi. Àpres là c'est vrai que je fais face à une situation inédite, car en ayant à un endroit où mon produit de prédilection (l'héroïne) dans la vie comme dans les descentes est bien plus difficile d'accès, j'ai l'impression qu'un outil essentiel de ma caisse à outil a disparu.
Bien sur, des benzo peuvent faire le taf et pas mal de personnes arrivent à gérer comme ça.

Et ça c'est une raison aussi pour essayer d'en parler avec un médecin formé qui accepte peut être que pour certaines personnes à certaines moments est bien plus salutaire d'avoir les moyens de redescendre plutôt que de s'épuiser. Dormir, se décontracter, se poser...c'est vital.

Bon, je m'arrête là car j'ai déjà écrit un pavé...mais je te souhaite de trouver des solutions. Déjà ne pas te rendre à la fatalité pour laquelle il n'y a rien à faire " contre cette merde". C'est pas vrai, en bouleversant la façon de voir les choses, accepter parfois les bénéfices des conso, bref en réalisant que malgré tout on a des moyens, même si c'est galère, même si ce n'est pas évident de les mettre en place. Mais déjà essayer de comprendre ce qui nous fait du bien, puis démêler la situation fil par fil...et on est là pour échanger sut le façon de ne pas subir nos consos.

Courage

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Alexandre11 homme
Héroïonaute
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 14 Feb 2018
217 messages

cependant a écrit

Salut,

La coke, dont la gestion est certes difficile à plein de moments pour beaucoup de personnes (et j'en sis quelque chose là en ce moment) n'est pas pour autant une "merde".
Car si on considère que c'est d la merde, comment on peut garder une bonne estime de nous qui nous en consommons ?
En en se rabaissant, les choses n'avancent pas mieux.
Comme tu le témoignes, le risque c'est juste celui de se sentir encore plus une merde et se priver des moyens pour arriver à gérer la situation (alors que oui, ce n'est pas simple !)...

Bref, je pense que c'est un premier pas certes pas facile dans une société on ressent le poids de la culpabilisation et de la diabolisation des prods, pour commencer à essayer de démêler la situation.

La gestion des conso en couple peut être catastrophique, avec des conséquences très douloureuses. Et je peux en témoigner, car malgré l'énergie mise pour poser mes limites et essayer de gérer les choses par moi même c'est presque impossible quand on a une personne autour qu'on aime qui n'a pas la même conso et dont les conséquences de sa gestions peuvent influencer vers des directions qu'on partage pas. Et perso, je trouve douloureux à la fois de me faire violence à me retrouver embourbée dans des situations que je n'ai pas choisi.

Perso, j'ai mes propres stratégies de conso pour garder une conso qui me convient, qui n'a pas d'effets négatifs sur ma vie. Mais quand elles sont bafouées par une vie commune aux gestions divergentes, ça me bouffe. Avant tout peut être pour une raison externe au conso : j'ai l'impression de ne pas être écoutée, qu'on fasse pas attention à moi. Je sais que ce n'est pas toujours vrai, et dans une conso compulsive c'est difficile de faire autrement et ce n'est pas forcément le choix délibéré de la personne.
Mais perso je ne peux pas voir de la coke h24, en avoir sous le nez, voir de pipeau et des pompes partout et gérer sereinement.
Pour moi même j'essaie de m'octroyer des espaces safes, qui ne me déclenchent pas de craving et envie de consommer. Mais en voyant mes espaces envahis par du produit, en ayant des échanges où je vois bien que l'autre est à balle je galère.

Ce n'est sûrement encore moins évident quand on a une vie de famille...

Perso, je ne veut pas du tout changer les conso des autres, juste je crois que je suis légitime à que les autres fassent attention à respecter mes limites.

Je ne veux pas du tout dire que c'est la "faute" aux autres, déjà je crois qu'il n'y a pas de "faute" dans la conso.
Mais je pense aussi, pour l'avoir vécu aussi avec d'autres prods, que c'est vital pour moi de garder la liberté de la gestion. Et non, je ne suis pas wonderwoman à pouvoir voir de la coke partout chez moi et m'en foutre. Bien que je puisse très bien prendre des mesures par exemple pour mettre de coté un pochon. Mais quand on me demande de le sortir et puis finalement je paye la conso d'une autre personne, bah finalement je finis par consommer alors qu'à la base j'en avais pas envie, mais c'est juste que je sais que quand j'en aurais envie, il n'y aura plis de produits ni de thunes.

Bref, du coup ce que j'essaie de mettre en place tout en galerant, c'est avoir mes prods pour moi, enngerant par moi même. Je m'y retrouve vachement plus. Mais surtout avoir du temps et des espaces où je peux ne pas y être confrontée si j'en ai pas envie...

C'est clair que si vous habitez ensemble c'est mission impossible. Il m'a proposé qu'il se cache du coup, mais je refuse, c'est juste dix fois pire et impossible pour moi de garder la serenité, mettre la poudre sous le tapis ça n'arrange rien.

Pour moi, et ce n'est pas facile, la première étape c'est essayer de poser les problèmes. Essayer de poser des limites à soi, sans vouloir influencer/juger la conso d'autrui. Mais si je laisse la totale liberté de consommer comme il veut, je veux aussi que je puisse avoir la même...

Alors parfois ça passe par prendre des pauses de vie commune. Ca permet aussi dans mon optique de me retrouver face à les vraies envie/mes propres besoins en termes de conso et réfléchir pour trouver des stratégies qui me conviennent (oui, dans l'idéal ça serait génial de pouvoir faire ce taf ensemble...mais je me suis un peu rendue à l'évidence que dans certains cas, ça ne marche pas...alors plutôt que de se frustrer et de s'obstiner, je préfère essayer de voir déjà pour moi. De toute façon à deux il n'y a pas de mystère...je crois que c'est aussi se donnant les moyens chacun de son coté qu'on peut se supporter...les relations amoureuses ne sont pas de relations de soin. Jouer à l'infirmière ça ne fait qu'empirer les choses pour moi).

Et quand on s'y retrouve plus avec une conso, notamment sur le plan financier pour pouvoir y tenir avec un prod victime de la prohibition et du marché noir, effectivement c'est galère, surtout si comme pour la coke il n'ya pas de substituts officiels qui permettent de sortir de l'illégalité. Et ses galères.
Mais déjà mettre en place des choses pour essayer d'aller mieux, sans tout concentrer sur la conso, je pense ça m'a aidé à bien des moments. C'est un peu prendre le problème à l'envers : à la place de se mettre la pression pour arrêter "cette merde", ne pas ybarriver et se sentir encore plus une merde, essayer pour commencer à trouver les moyens d'aller mieux. Même si c'est pas facile, ça prend du temps et il n'y a pas de miracles.

Je me pose une question : comment gerez-vous vos descentes ?
Perso, j'estime que lenpire c'est l'épuisement et le manque de sommeil, la tension et la fatigue accumulé dans une conso de stims. Que du coup, ça ne fait que me donner envie d'y retrournet pour trouver tant bien que mal un peu d'énergie.
Mais j'ai bien pu constater que pour moi, ça marche bien mieux à un moment accepter de devoir recharger les batteries. Et comme ça fait fort longtemps que je me sers de downeurs pour redescendre et faire face au craving, ça m'aide aussi. Àpres là c'est vrai que je fais face à une situation inédite, car en ayant à un endroit où mon produit de prédilection (l'héroïne) dans la vie comme dans les descentes est bien plus difficile d'accès, j'ai l'impression qu'un outil essentiel de ma caisse à outil a disparu.
Bien sur, des benzo peuvent faire le taf et pas mal de personnes arrivent à gérer comme ça.

Et ça c'est une raison aussi pour essayer d'en parler avec un médecin formé qui accepte peut être que pour certaines personnes à certaines moments est bien plus salutaire d'avoir les moyens de redescendre plutôt que de s'épuiser. Dormir, se décontracter, se poser...c'est vital.

Bon, je m'arrête là car j'ai déjà écrit un pavé...mais je te souhaite de trouver des solutions. Déjà ne pas te rendre à la fatalité pour laquelle il n'y a rien à faire " contre cette merde". C'est pas vrai, en bouleversant la façon de voir les choses, accepter parfois les bénéfices des conso, bref en réalisant que malgré tout on a des moyens, même si c'est galère, même si ce n'est pas évident de les mettre en place. Mais déjà essayer de comprendre ce qui nous fait du bien, puis démêler la situation fil par fil...et on est là pour échanger sut le façon de ne pas subir nos consos.

Courage

Franchement quand une personne arrive en détresse comme ça pourquoi vouloir absolument leur rappeler de manière presque académique que non la cocaïne n'est pas une merde, alors que derrière l'écran il y a un couple avec enfant de bas âge en train de tout perdre, financièrement, socialement et psychologiquement en ayant des idées noires. Évidemment de leur point de vue que c'est de la merde.

Rappeler que ça ne l'est pas pour respecter l'avis de ceux qui ne trouvent pas que c'est de la merde à quelqu'un en détresse comme ça c'est ne pas respecter leur avis à eux, et si on le demande de mon avis du manque de respect.

Alors moi même qui ne trouve pas la cocaïne est de la merde je comprends que eux le pensent et je leur apporte tout mon soutien possible, j'espère que votre petite famille ira mieux, sincèrement.

Le premier pas à faire est certainement le CSAPA, ce sont des professionnels qui ne jugent en aucun cas et qui apportent une grande aide.

Même si tu penses qu'aujourd'hui il n'y a plus d'espoir dans votre esprit embrumé, sache que tu es sur le chemin du bonheur, il est long, semé d'embûches, mais continue de te battre, vous y arriverez.

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cependant
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champi vert45champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 25 Mar 2018
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Alexandre11 a écrit

Franchement quand une personne arrive en détresse comme ça pourquoi vouloir absolument leur rappeler de manière presque académique que non la cocaïne n'est pas une merde, alors que derrière l'écran il y a un couple avec enfant de bas âge en train de tout perdre, financièrement, socialement et psychologiquement en ayant des idées noires. Évidemment de leur point de vue que c'est de la merde.

Salut,

As-tu lu mon message ?

Pour moi considérer qu'on est des "merdes" parce qu'on prende de la "merde" n'arrange rien à la détresse, mais ça ne peut que l'alimenter sad

J'ai pris le temps de partager pas mal des mes expériences difficiles, ça ne me semble pas avoir été "académique" et d'affirmer des choses en présentant les choses facilement comme quoi c'est tout noir tout blanc. Et c'est galère pour moi aussi si tu lis.
Cependant, je vois bien que les choses n'avanceront pas pour moi juste en disant que c'est la faute à un prod de merde, contre lequel je n'ai aucune possibilité.

Pour moi (et ça ne reste un avis personnel), des situations de couples asymétriques voire violentes c'est bien plus de la merde que la coke. Qui n'est certes pas une panacée pour ce genre de situation...

Mon but était le partage de possibles voies pour essayer de vivre mieux, non pas affirmer des vérités sans base réelle. Et je ne peux que comprendre très bien la détresse et les difficultés, tout en sachant très bien que les aides médicales peuvent être d'un bon secours mais ne sont pas miraculeuses pour moi si on arrive pas à s'extraire d'une vision culturelle et sociétale culpabilisante qui a des répercussions immédiates sur nos vécu de PUD.

Je trouve ta position plus affermatrice que mon message, sans argumenter tes positions en t'exposant avec du vecu...je serais ravie d'avoir des argumentaires experientiels de ta part.


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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