[ Fluoxetine ]

Le prozac réactive mon manque de substances dont je suis sevrée depuis 1 an.

Le posteur précédant à raison, il vaut mieux laisser le temps au traitement de faire effet avant d'en tirer des conclusions.

Meme si je ne suis personnellement pas convaincu de l'efficacité de ce genre de produit, je cite quelque chose qui résume bien mon avis.
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D'après un rapport de l'ANSM. après huit semaines d'un traitement par antidépresseur bien conduit, un tiers des patients déprimés traités ont une réponse complète au traitement avec rémission des symptômes, un tiers des patients ont une réponse partielle ou insuffisante au traitement et un tiers des patients ne répondent pas au traitement.

On observe d'autre part que l'efficacité des antidépresseurs est très faiblement supérieure à celle d'un placebo.


AFSSAPS « Bon usage des médicaments antidépresseurs dans le traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l’adulte »

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Le reste du message ne s'appuie pas sur des sources. C'est un avis personnel :

L'hypothèse qui sert à décrire le fonctionnement de ces médicaments reste une hypothèse, le déséquilibre des neurotransmetteurs est la théorie privilégié à laquelle je donne du crédit, cependant il faut admettre que les résultats de ces différents antidépresseur sont assez faibles.

Il ne faut cependant pas jeter le bébé avec l'eau du bain, certaines personnes y trouvent leur compte, les effets secondaires sont très personnels et dépendent des substances et des individus incriminés, on ne peut pas généraliser.
Y'a quand même des gens qui ont eu de vraies et signicatives amélioration des symptômes

Mais il est à mon avis acté que les antidépresseurs ne t'aideront pas à cesser de consommer si cela reste une envie/besoin. Ils sont utiles (ENCORE UNE FOIS A MON AVIS) si le terreau psychologique sur lequel ils sont utilisé est déjà propice à l'arrêt des consommations (si c'est ce que tu souhaites) mais cela ne peut être qu'un complément...cela relève plus+ à mon avis d'une question de travail sur soi que de chimie interne.


Pour ce qui est des rechutes, sans amoindrir ton ressenti, on ne peut pas attribuer tes envies de consommer à des crises de manques surtout au vu des substances et après un arrêt aussi long.
C'est plutôt des craving psychologique je pense mais au niveau physiologique cela m'étonnerai qu'il y ai un manque à combler.
                                        *à confirmer*


Je ne pourrais que te conseiller de suivre les indications du toubib. Au moins tenir le traitement sans déconner le temps indiqué (probablement 6-8 semaines j'imagine) et d'aviser seulement ensuite, c'est qu'à ce moment là que tu pourras voir si ce traitement te convient, si ce n'est pas le cas ou que les effets secondaires sont trop importants il faut impérativement en parler avec le toubib pour changer de molécule, diminuer, augmenter, arrêter etc...

Le prozac met du temps pour agir pleinement, du peu d'amis qui ont tenté le coup tous je crois ne sont pas allé au bout du traitement à cause des effets secondaires, la plupart du temps c'était irritabilité, baisse de libido et habitudes alimentaires déréglées mais ça n'est pas dit que ces symptômes ne se seraient pas atténués avec le temps et l'habitude du produit ça personne ne sait.

En d'autres termes il vaut mieux aller au bout du truc pour se faire une véritable idée de la chose.

Cordialement.

Ah non du tout, le critère primordial que j'essaye de mettre en avant c'est vraiment l'aboutissement du parcours avant d'émettre des jugement dessus et donc en tout état de cause s'en remettre au toubib.

Là où j'essaye de mettre un warning c'est sur les effets escomptés, toi même tu as commencé après une longue période se sobriété, tu avais déjà fais le plus dur du parcours c'est à dire retrouver une vie sans prod, ce que je veux mettre en lumière c'est que par exemple si tu avais commencé le traitement pour essayer d'arrêter la MDMA ça aurait peut être pas été aussi probant.

Faut pas espérer des antidépresseurs qu'ils changent nos habitudes ou quoi c'est avant tout un travail de détermination et d'envie comme tu l'a dit.  (on pourrait parler des prédispositions génétiques etc...) mais ça la ça devient pointu et non-generaliste, j'essaye de rester le plus vaste possible.

Par contre pour te rejoindre, il est indéniable que ces antidépresseur aident des gens quel que soit la nature de cette aide, s'en priver sans avoir essayé n'est pas forcément malin d'où l'utilité d'aller au bout de la demarche.

Sur toi ça a "fonctionné" ça met donc en lumière que ça peut avoir du positif malgré mes apprioris qui ne sont je le répète qu'un avis personnel et ils ne se place en aucun cas au dessus du tien, ça tiens des ressentis de chacun.

Cordialement.

Ça fait 4 mois que j'ai commencé le Brintellix 5mg puis je suis montée a 10mg. J'ai pris aussi des anxiolytiques pendant un certains temps.

Je vais pas te mentir le plus dur c'est vraiment le début du traitement. J'étais tout d'abord sous Lexomil, ensuite sous Seresta. Quand jai commencé l'AD, j'ai fait les 3 premiers jours avec anxiolytiques, et je suis bêtement allée en soirée et j'ai vidé toute la boîte. Résultat j'ai vécu les 3 jours d'après "à la dure" sans anxiolytiques pour gérer les effets secondaires, qui se résument à :

Maux de tête, insomnies avec fatigue, perte d'appétit, nausées, et j'habite à côté d'une voie ferrée et le bruit des trains me paraissait juste INSUPPORTABLE par rapport à d'habitude. Mais c'est à cette phase là qu'il faut pas lâcher, malheureusement c'est là que tout le monde lâche.

Je me suis arrangée avec ma pharmacie pour me faire délivrer une nouvelle boîte de seresta bien que je n'y avais pas le droit.

La ça a été la délivrance, c'est devenu largement plus gérable avec les anxiolytiques. Déjà je me réveillais plus avec cette envie de vomir et ces crises d'angoisse.

J'ai eu peur d'arrêter les anxiolytiques alors j'ai continué à les prendre en tout deux mois, le temps de passer à 10mg et de gérer les éventuels effets secondaires liés à l'augmentation du dosage (que j'avais surtout pas envie de vivre).

Ensuite j'ai du arrêter les anxiolytiques en diminuant les doses et honnêtement ça s'est plutôt bien passé, je traine une dépression depuis un moment, j'avais pas envie de taffer, pas envie de rien et je ressentais aucune émotion, le fait d'être inutile à la société me laissait totalement indifférente, alors que avec le traitement j'ai commencé à avoir de l'énergie, à me réveiller en pleine forme etc. Bref ça a vraiment été concluant pour moi, et si jamais je traverse des petites passades difficiles alors j'ai toujours les anxiolytiques de côté avec moi au cas où, mais c'est ma mère qui gère toutes mes conso, je lui ai donné ce rôle car je me fais pas confiance et elle non plus.

L'antidépresseur t'aide à avancer certes, mais si t'as un penchant pour les drogues c'est à toi et ton mental d'y résister. Pour le moment j'y résiste mais bizarrement ça me semble plus compliqué maintenant que je ressens à nouveau des émotions alors que quand je ressentais nada, consommer ou pas jmen fichais. Mais ça va dans le bon sens cest l'essentiel.

J'ai pas trop d'effets secondaires au quotidien, si ce n'est des nausées parfois mais franchement ça me dérange pas parce que le côté positif prend vraiment le dessus.

Peace, Pixie <3