Impact psychologique d'une conso régulière de ketamine?

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Desuxx homme
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Salut à tous, j'en viens à poster un témoignage sur ce qu'il se passe de plutôt étrange dans ma vie par rapport à mon addiction à la ketamine, et aussi le pourquoi du comment j'en suis là, en espérant y voir plus clair
avec votre aide.

C'est assez compliqué, ça fait plus d'un an et demi que j'en prend régulièrement, c'est venu petit à petit, et sournoisement

auparavant j'avais de l'expérience dans toute les drogues vraiment mauvaise à prendre tout et n'importe quoi particulièrement des cartons de lsd, plus ou moins coupés ayant aucune idée de la pureté du produit, alors que  j'étais même pas majeur ou mâture, j'ai commencé à prendre des stups à 15 ans suite à la rencontre d'une mauvaise personne qui à profité de ma fragilité mentale à cette période (descolarisation et début de la fumette) pour expérimenter un buvard de L sur moi, sans que je connaisse la moindre info sur la dure, mise à part avec mon éducation et le fait que c'était un sujet "horrible" , il m'a menti en me disant que c'était un taz me décrivant les effets classiques de cette molécule, avec un petit peu de manipulation pour me convaincre, j'ai accepté et ma invité dans une soirée avec que des gens que je connaissais pas et qui étaient bien plus âgés que moi, il m'a mis dans le bain d'une manière, c'est dégueulasse... Il devait découper le buvard mais au final j'me souviens très bien, il a fait ça comme un inconscient, et il devait y avoir 3/4 du truc, heureusement j'ai bien vécu le trip, j'ai réagis en m'isolant totalement, muet et choqué de se que ça pouvait faire, devenant un simple spectateur et curieux de tout se que ça pouvait faire.

j'ai pas été dégouté de l'expérience et j'ai continuer pdt 3 ans à peu près, j'ai disparu de ma famille, une vie sociale condamnée à être toxique, j'avais une habitude dangereuse à prendre ses maudits tonk, j'en ai pris plus que des taz ou ses autres pillules classiques qui nous tombaient dans les mains au début d'une conso de prod.

Évidemment ça s'est retourné VRAIMENT mal contre moi et, mon meilleur ami que j'ai embarqué, avec qui j'ai tout pris, jusqu'àu jour où là même personne qui m'avait fais prendre le tonk en guise de première expérience, ma proposé encore un buvard, maudit et coupé à une recherche chimique de mescaline, le 2-CI, +300 ug de probablement du lsd, et d'autres truc vraiment pas net, j'ai tapé un bad trip monumental le soir même, c'était cauchemardesque, même si j'avais pris une trentaines de tonk auparavant c'était la première fois que je voyais ses choses abominables, je pense que la surcharge de psychotropes a endommagé une toute petite partie de mon cerveau et j'ai fini épileptique généralisé, j'suis resté bien "perché" pdt 3 semaine, hospitalisé 3 jours. pour me reposer suite à la première crise, et ma mère, qui me logeait souvent, m'a dit que j'étais devenu comme un enfant traumatisé avec un regard vide, j'me souviens pas totalement de ma redescente mise à part l'hosto, une quantité de sang sur mon visage, et l'analyse de mon organisme qui avait décelé une liste de produits que je pensais pas possible, ouai je m'estime heureux de pas en avoir des séquelles psy même si l'épilepsie a ruiné une partie de ma vie et jeunesse et que ça resteras jusqu'au moment où je ne serai plus de ce monde.

Mon meilleur ami lui, en rentrant chez lui, à vécu une psychose extrême réveillant chez lui une schizophrénie macabre couplé à une redescente, pathologie qui était connu dans sa famille, il à agressé ses parents avec un couteau et puis, du jour au lendemain, après un accord avec le médecin et la confirmation de sa famille, il a été interné dans un hôpital psy, restant enfermé pendant 3 années, changeant complètement, pour moi il est mort, c'est plus la même personne tu peux plus interagir avec lui...

Ça ma traumatisé et, après ça j'ai arrêter toutes cette merde, j'ai été convaincu d'une chose, un mal extrêmement malsain et absolu est toujours pas loin quand tu trip, et je prendrai plus jamais le risque.

Un truc qui me hante c'est pourquoi lui à eu sa vie complètement ruinée le rendant totalement dépendant du système médical ?

Malgré tout, la vie à faite que j'ai eu envie de revenir dans la drogue, et j'ai encore une fois abusé mais cette fois c'était les stimulants, la pire chose pour ma maladie, c'était régulier et le cercle social que j'avais avant, à préféré me bannir puisque c'était pas vivable d'être avec un mec qui cherchait encore à se détruire le cerveau, à faire des crises d'épilepsies en soirée, sans se remettre en question, la aussi c'est arrivé d'un coup, tout le monde a coupé les ponts avec moi, mon ex, mes "amis" , à cause de se que j'étais devenu, mais j'étais aveuglé et, encore aujourd'hui j'suis dans le déni parce que j'étais pas seul dans ce délire, personne m'a écouté et considèré, j'ai supplier des gens qui ont crachés dans mon dos, de pas m'abandonner, en vain, là aussi j'ai eu un déclic par rapport à la drogue, et j'ai essayé de faire des efforts pour grandir, et surtout ne plus être toxique pour mes proches.

C'est là que la ketamine est apparue dans ma vie, j'en consomme depuis le début, mais j'aimais pas autant que aujourd'hui, et j'en prenais pas quotidiennement
jusqu'à mes 19 ans et tous ses déclic vraiment pas glorieux qui ont changés des aspect de ma personnalité que j'aurais jamais voulu, j'voulais pas arrêter la drogue mais je voulais plus jamais rien prendre non plus, et sans trop savoir, j'ai accroché direct à se produit, devenant un consommateur exclusif sur des mois à la suite...

Étonnamment, j'ai jamais vécu un bad, j'me suis jamais vraiment senti mal sauf quand tout les éléments d'un contexte menait à une mauvaise vibe, se que je cherche particulièrement c'est le khole et ses révélations existentielles, parce que c'est une porte ouverte aux tréfonds de ton subconscient, tu deviens une sorte d'aventurier, ou de spectateur, tu découvre des choses que tu as jamais vu et surtout, t'oublie la merde qui te pèse et te suis pour te ruiner le moral sans que tu puisse faire quoique ce soit, c'est un refuge et j'ai jamais trouvé quelque chose d'autant efficace pour traiter tout mon mal être.

pendant un long moment, niveau santé ça allait, exponentiellement j'ai augmenté les doses, que je prisais uniquement, au point de l'infection urinaire et des soucis douloureux que j'ai encaissé seul, quand j'avais fini mon dernier g, ça reste anecdotique mais j'ai uriner du sang, d'ailleurs pour vous situer depuis le début de mon histoire, c'est tout récent, j'men suis remis le mois dernier, et je suis de retours dans mes expériences surnaturelles en homme nouveau, étant bien plus précautionneux.

Mais malheureusement, le khole semble inaccessible, sans que j'me defonce les reins et c'est tellement frustrant
M'enfin j'arriverai pas à supporter une deuxième fois les douleurs donc j'vais faire gaffe

Le truc qui m'inquiète c'est ma perception du monde qui est complètement altèrée, probablement mauvaise, se qui m'isole encore + ça me dérange pas parce que le monde m'a détesté et j'ai rien pu faire, ça me paraissait normal que j'aille pas m'ouvrir aux restes de mes rencontres, j'ai plus eu spécialement de problèmes, mise à part que j'ai pris mes distances avec le social, le travail et toutes sortes de choses normales
Je pense pas que j'suis devenu perché, mais maintenant j'ai un lien qui est omniscient et obsessionnel avec ce produit, je me renseigne tout les jours quasiment, J'ecris mes expériences, et puis j'suis pris dans une fascination qui est imcompatibe avec la société actuelle, pourtant j'estime que ma philosophie de vie est réfléchie et mérite d'être accepté, t'facon j'ai arrêté de forcer les gens à essayer de me comprendre, j'arrête pas de me dire en boucle que c'est mieux comme ça et que du moment que je me mets pas en danger, ou les autres, j'peux avoir la conscience tranquille..

M'enfin j'ai ma petite voix qui me dit que c'est quand même pas viable, j'me sens coupable d'avoir pris autant de ket et d'être aujourd'hui un reclu du monde parce que je le haïs, je réfléchis tout le temps et je suis écrasé par le poid de mes pensées quand j'suis sobre, j'arrive plus à dormir, hanté par ses visions, le pire c'est les cauchemars, et maintenant vu que ça m'fais plus l'effet qu'avant c'est un cercle vicieux auto-destructeur.

J'en suis à cette étape où je pense que je vais expérimenter l'IV, d'après la majorité des conso, c'est comme ça qu'on est censé prendre le produit si on veux absorber sa totalité, peut-être que ça feras que j'en consomme moins, en plus d'être quasi certain d'être satisfait de mon trip.
Jamais j'ai pensé une seconde avant de découvrir la ket de vouloir me faire des injections, bien trop dégoûté comme tout le monde, mais là en prenant du recul je pense ne pas avoir le choix.

J'ai aucune expérience là dedans, j'ai personne avec qui le faire, mais j'ai toujours réussi à me démerder tout seul, j'attendrai tout de même avant d'avoir mon propre appartement.

Maintenant, j'suis pas face au mur mais, je me tourne vers PA puisque je suis sur ce site depuis le début de ma conso et, j'y ai tjr trouvé des infos + que utiles, j'avais même posté une discussion à cette fameuse époque du lsd suite à mon badtrip, décrivant des symptômes particuliers et ressentant dans mon texte cette détresse particulière, vous m'aviez aidés, merci.

Pensez-vous que je sombre dans un délire qui va me poser + de problème qu'autre chose ? Est-ce que mon point de vu sur la société est dû à la ketamine ? Est-ce que vous aussi vous avez l'impression d'être rien dans ce monde et d'être nihiliste ? (je parle de se que la k apporte)
Évidemment j'ai besoin de voir un psy, c'est déjà arrivé, mais ça fonctionne pas, ils me comprennent pas, mais j'avoue j'me suis pas démené non plus pour mon état, sans motivation ni résultats concrets, actuellement j'ai abandonné.

J'ai besoin d'informations peut-être, ou bien de rencontrer quelqu'un comme moi qui aujourd'hui à compris comment ça marchait et s'en sort.

J'attends pas grand chose de cette discussion, et non plus l'explication miracle, étant donné que même des pro de la santé n'ont pas réussi à me sortir de là, après j'ai quand même espoir puisque il y a beaucoup beaucoup de gens bien ici

Merci pour tout ceux qui aurons lu jusqu'au bout, c'est pas simple, j'ai plus de ketamine, J'ecris sur un téléphone en miette, et je risque pas d'en avoir jusqu'à le mois prochain, en espérant reprendre mes esprits.

C'est dommage, j'avais encore tellement de choses à dire..

À bientôt j'espère smile


- Lucas
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Tellement touchant

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Cycle homme
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Salut Lucas,

Je suis tombé sur ton message par hasard en cherchant à lire qqn m’aidant à me sentir compris dans ce que je vivais et j’ai juste envie de te dire merci enfaite, quel bonheur de te lire, c’est limpide et tellement touchant .

Moi aussi à 15 ans j’ai rencontré ce fameux « meilleur ami » toxique, je suis tombé à fond dans le canna car ce mec c’était à la fois mon dealer mais aussi mon « modèle » . J’entretenais une dépendance psychologique mais aussi physique avec ce mec. A 17 ans, alors que j’étais entrain de tomber sévèrement accro a la weed Il m’a fait découvrir les opiacés que je volais chez littéralement toutes les personnes chez qui j’allais. J’ai tjr été incapable de ne pas consommer l’ensemble des boites que j’avais d’un coup. Une boîte de 30 faisait 3j, 3j où j’étais défoncé h24. Avec le recul je me dit que heureusement que ce n’est plus sans prescription sinon ça ferait bien longtemps que j’en consommerais tous les jours… Mais cette sensation de pouvoir être à la fois sociable mais aussi bien en toute circonstance me hante, je donnerais tout pour que cette sensation me suive partout …

Puis depuis 2 ans, soit depuis mes 19 ans j’ai découvert la
Au début c’était avec en teuf avec des potes j’achetais des demis-grammes. Y m’en restait le lendemain en rentrant à mon appart… très mauvaise idée. J’ai testé seul. Chaque trace m’envoyait dans un monde parallèle et me donnait une objectivité sur moi-même et sur la vie tellement intéressante. J’avais l’impression de comprendre le concept de « dieu » ; la « nature » ; j’ai eu accès au tréfonds de mon inconscient, j’ai découvert des trucs sur moi-même inimaginable, juste fous qui m’ont permis de me comprendre dans profondément…

Mais ça a dérapé bien sûr. Je me suis retrouvé à acheté des grammes en teuf, car je commençais à être frustré d’avoir quasi que dalle le lendemain pour mon introspection personnelle. J’allais en teuf de plus en plus non pas pour kiffer avec mes potes mais inconsciemment pour triper tranquille. J’ai forcé les doses, tjr à la recherche de ce « rêve éveillé » ; de cette impression d’être totalement spectateur et actif à la fois dans un film conscient sur mesure pour me bouleverser…
Je pense que comme toi c’est cette sensation d’aventure, de voyage qui me fascine tant. Comme quand tu viens de voir un film de fou et que après l’avoir vu tu te sens plus intelligent, que tu comprenais mieux la vie.

Cet été je me suis rendu compte que j’avais acheté 3G en une teuf, j’ai fait ce soir là le voyage de ma vie. J’ai eu l’impression de mourir et d’être revenu à la vie. Comme si j’avais été enlevé par des aliens et qu’il m’avais fait voyage dans l’univers.

Mais le retour sur terre est satisfaisant au début mais tellement frustrant après…
Je m’étais promis  de « pas consommer avant d’avoir finis mes partiels ; d’être en vacances ; de ne pas être chez mes parents … » Je suis entrain de me rendre compte que j’ai rompu toutes ces promesses mais que encore pire, à chaque fois je me rends compte que je me mens à moi même en dédramatisant le truc.
Cela fait 2 mois que ma consommation devient du grand n’importe quoi, que je met des remis à mes potes, ma famille qui s’inquiète sur moi.

Être seul ne me dérange plus. Enfaite comme toi, c’est entrain de devenir pour moi au contraire  le seul moment où je peut encore atteindre des moments où je me sens totalement bien, où je peut me dire dans ma tête « ok là j’ai me sens totalement bien »
Mais le cercle vicieux s’installe … Je ressens de plus en plus cette inaccessibilité au produit, les effets deviennent banals et trompeurs… car ils soulagent plus un manque, me rend de plus en plus « normal » et m’emporte de moins en moins dans ce fameux « état modifié de conscience » . La Ketamine est entrain de devenir comme la weed… banal et presque comme une obligation pour me sentir vivant.
D’ailleurs pour moi un gros signe d’addiction c’est quand tu prends une substance et que t’as l’impression de « revenir à la vie » quand t’en prends … comme si on te faisait un massage cardiaque, et que tu retrouvais un état de conscience lucide et serein…

Eh ouais, moi aussi comme toi j’en suis venu récemment à avoir des nouvelles pensées qui commence a occuper une place de plus en plus grande dans mon esprit : la seringue… Pourtant je n’avais jamais envisagé l’idée, vraiment pas, ça me fait monstrueusement peur en arriver à penser ça, de me dire que je suis prêt coûte que coûte à retrouver les effets du début…

Pourtant, dans mes rares moments de lucidité ou je suis pas défoncé au vapo ou à la ke… souvent le matin au réveil, je me déteste, je me rends compte de l’ampleur qu’est entrain de prendre le problème. Je chiale quasi tous les matins en même réveillant en me jurant de changer… mais je me supporte plus, j’arrive pas à vivre avec autant de pensées négatives, alors vu que mon problème est aussi devenu ma solution… je m’anesthésie une nouvelle fois…

Pourtant y’a pas longtemps j’ai commencé à me prendre des traces pour me « détendre » entre mes partiels, à sentir mes organes douiller rien qu’à la digestion d’aliments simple et facile à digérer, j’ai peur à chaque fois que je pisse que ça me nique la vessie car elle me fait de plus en plus mal…
Y’a 2 semaines je me suis pissé dessus en plein hole, croyant que j’étais dans un monde parallele. J’ai cru mourir de honte car mes collocs étaient à côté et HEUREUSEMENT qu’on avais un chat et que j’ai réussi à rejeter la faute sur lui.

Je ment à tous le monde sur ma consommation disant me « contrôler » alors que pas dutout, je passe d’une drogue à l’autre sans jamais vraiment être sobre car ça me fait trop peur, et le pire c’est que je suis dans le dénie, je ne rends compte de ma situation que pendant des moments très réduits …

Mais mon corps me supplie d’arrêter cette torture. J’ai la sensation qu’à chaque fois que je me prends une trace (même si je réduit au maximum la taille des cristaux) des milliers de micro lames de rasoirs viennent piquer mon corps tout entier, c’est terrible .. rien que d’y penser je me fort de douleur…

Là y doit me rester 1/2 G. Je m’en fou je vais me forcer à stopper, peu importe l’intensité de l’atterrissage, je suis prêt à subir tous les effets secondaire d’un arrêt brutal, je vais endurer de toute mes forces, je vais repenser à ces images qui me hante : celle de mon meilleur pote me décrivant ses potes teuffeurs vivant l’enfer de la ke, des histoires au début qui me glaçait le sang et que je trouve aujourd’hui banales …

Voilà, je trouve ton poste vraiment trop intéressant pour qu’on le laisse mourir comme ça, je te remercie infiniment d’avoir osé parler le cœur ouvert comme ça, ça m’a inspiré mais aussi soulagé. Mais sache que tu n’es pas seul.

D’ailleurs comment vas-tu depuis ?

"T'as vraiment de la veine toi tu sais, t'as pas dû attendre toute ta vie pour vivre un truc extraordinaire". Walter White

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ps4rtek femme
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Bonjour Lucas,

Je vais pour ma part axer ma réponse sur la fin de ton témoignage et de tes questionnements

Comme toi j'ai pu experiencer cette consommation de K qui dégringole jusqu'à être quotidienne, jusqu'à en pisser du sang, et avoir les fameux "alien" ou "k-cramps", qui se ressentent par une douleur atroce au niveau de l'estomac, tu as qu'une envie c'est de te l'arracher,  de te planter.
C'est parti de crampes ou je finis au sol sans comprendre, pour finir au stade où je finissais à hurler de douleur en vomissant du sang et de la bile ; mais chaque fois que je ressortait d'une crise, mon addiction revenait en courant (après une ultime grise où on a vraiment cru que j'allais mourir, j'ai quand même retapé très vite apres)
Je n'ai pas lu ce genre d'expérience dans ton témoignage et ne te la souhaite pas du tout, je vois beaucoup de consommateurs de K souffrir de ces crampes, qui peuvent avoir des effets irréversibles sur la santé.

Comme toi, je n'arrivais pas à atteindre le K-hole depuis mes premiers usages, et un jour j'ai passé le pas de l'injection de ketamine en IV.

J'additionnais ce mode de prise à la conso en sniff, car la "ritualisation" du sniff est aussi addictive que le produit en lui même

En effet, si tu cherches le K-hole, tu vas être servi : pour ma part, ça m'envoyait très loin, un genre de trip mental, voyages astrals.. mais très anxiogènes, surtout au fil des prises.

Alors concernant ce questionnement "Pensez-vous que je sombre dans un délire qui va me poser + de problème qu'autre chose ? Est-ce que mon point de vu sur la société est dû à la ketamine ? Est-ce que vous aussi vous avez l'impression d'être rien dans ce monde et d'être nihiliste ?",
déjà je te conseillerai d'éviter la prise en IV. Certes chaque expérience est personnelle,  mais pour ma part d'abord j'étais juste "ailleurs", et petit à petit ça devenait des moments extrêmement anxiogènes, reflétant une part de délire un peu sombre sur mes peurs ou réflexions sur la vie.

En plus, au fil du temps, j'ai remarqué que ça maffectait aussi hors moments de conso (pas pendant le trip lui même), je n'avais plus aucun espoir de rien, où je reconnais ce côté "nihiliste" que tu cites.

L'accoutumance à la K, je pense que tu la connais : en IV c'est pareil, et d'abord je m'envoyais déjà + de 0,3 pour sentir quelque chose (en y additionnant les grammes que je m'envoyais en sniff évidemment..) pour finir à m'injecter 1g, en plusieurs prises d'affilée car jamais satisfaite.

En plus, tu risques de t'ajouter l'addiction à la sensation d'injection, ce qui t'ajoutera non seulement une addiction, mais qui plus est une qui va te restreindre socialement (je t'invite à lire les topic sur l'IV)

Pour "finir", la K est un antidépresseur sur la courte durée,  mais on peut remarquer que son usage régulier répété conduit plutôt à une désillusion des gens, et entraîne quand même pas mal vers des dépressions

Je te conseille vivement tant que tu est sur une lancée d'arrêt pendant environ 1 mois, d'essayer de perdurer ça, je ne sais pas si ton entourage est aussi composé de fervents consommateurs de K, mais pendant cette durée, loin du produit, ton cerveau va se reconstruire peu à peu, et ta santé mentale aussi, et peut être que tu auras l'impression au début comme actuellement d'être en miettes, démuni, mais les miettes se recollent graduellement,  et tu pourras sûrement avoir l'impression de te retrouver "toi même " ce que je ne peux que te souhaiter.
Profite de cette période même si le début est dur, Lucas !

Libre à toi de faire tes propres expériences, que ce soit les produits ou leurs modes de consommation, mais essaie de t'informer au plus et mettre tous les atouts de ton côté pour ce faire, il y a matière à t'aider ici sur PA

Pour pouvoir profiter de ses consommations sans qu'elles ne te contrôlent et n'impactent ta psyché, santé mentale,  me semble être la manière la plus "bénéfique " de consommer

Dans la première partie de ma réponse,  mon but n'a pas été de t'effrayer ou d'essayer de t'inciter à vouloir arrêter

Je trouve nos situations assez similaires sur ce point, et si cela te donne un peu d'espoir,  cela fait actuellement 3 mois que j'ai pu, d'abord en réduisant, stopper ma consommation de K, qui m'a fait dépenser trop d'argent,  de temps, et de santé,  en réussissant à passer d'une moyenne d'un litron/semaine, par IV et sniff, à aucune K depuis plus de 2 mois.
Tout ca précédé d'une consommation de plusieurs années.
Évidemment pas simple, mais je prend ce temps pour bien m'armer pour quand je reviendrai dans mon entourage, et pouvoir gérer,  et apprécier mes conso réellement.

Si tu reprends avant la fin de ce fameux mois, surtout ne tombes pas dans la culpabilité même si on y peut rien parfois ! Une addiction, ce n'est pas rien, un mode de vie et des habitudes,  ça se change rarement en un claquement de doigts

Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à répondre ici, ou même à m'envoyer un mp
On est ici pour s'apporter nos expériences similaires ou non pour apprendre et échanger, c'est une très bonne initiative que tu as pris de poser ta question

En espérant que tu te portes bien depuis ton post

Est-ce qu'il vit ses rêves dans la mort ? Ou… la mort est-elle la fin des rêves ?
Un rêve est une chose bien étrange... On peut le voir comme le pari du courageux ou bien comme la fuite du lâche.

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Lorrain57 homme
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Desuxx a écrit

Salut à tous, j'en viens à poster un témoignage sur ce qu'il se passe de plutôt étrange dans ma vie par rapport à mon addiction à la ketamine, et aussi le pourquoi du comment j'en suis là, en espérant y voir plus clair
avec votre aide.

C'est assez compliqué, ça fait plus d'un an et demi que j'en prend régulièrement, c'est venu petit à petit, et sournoisement

auparavant j'avais de l'expérience dans toute les drogues vraiment mauvaise à prendre tout et n'importe quoi particulièrement des cartons de lsd, plus ou moins coupés ayant aucune idée de la pureté du produit, alors que  j'étais même pas majeur ou mâture, j'ai commencé à prendre des stups à 15 ans suite à la rencontre d'une mauvaise personne qui à profité de ma fragilité mentale à cette période (descolarisation et début de la fumette) pour expérimenter un buvard de L sur moi, sans que je connaisse la moindre info sur la dure, mise à part avec mon éducation et le fait que c'était un sujet "horrible" , il m'a menti en me disant que c'était un taz me décrivant les effets classiques de cette molécule, avec un petit peu de manipulation pour me convaincre, j'ai accepté et ma invité dans une soirée avec que des gens que je connaissais pas et qui étaient bien plus âgés que moi, il m'a mis dans le bain d'une manière, c'est dégueulasse... Il devait découper le buvard mais au final j'me souviens très bien, il a fait ça comme un inconscient, et il devait y avoir 3/4 du truc, heureusement j'ai bien vécu le trip, j'ai réagis en m'isolant totalement, muet et choqué de se que ça pouvait faire, devenant un simple spectateur et curieux de tout se que ça pouvait faire.

j'ai pas été dégouté de l'expérience et j'ai continuer pdt 3 ans à peu près, j'ai disparu de ma famille, une vie sociale condamnée à être toxique, j'avais une habitude dangereuse à prendre ses maudits tonk, j'en ai pris plus que des taz ou ses autres pillules classiques qui nous tombaient dans les mains au début d'une conso de prod.

Évidemment ça s'est retourné VRAIMENT mal contre moi et, mon meilleur ami que j'ai embarqué, avec qui j'ai tout pris, jusqu'àu jour où là même personne qui m'avait fais prendre le tonk en guise de première expérience, ma proposé encore un buvard, maudit et coupé à une recherche chimique de mescaline, le 2-CI, +300 ug de probablement du lsd, et d'autres truc vraiment pas net, j'ai tapé un bad trip monumental le soir même, c'était cauchemardesque, même si j'avais pris une trentaines de tonk auparavant c'était la première fois que je voyais ses choses abominables, je pense que la surcharge de psychotropes a endommagé une toute petite partie de mon cerveau et j'ai fini épileptique généralisé, j'suis resté bien "perché" pdt 3 semaine, hospitalisé 3 jours. pour me reposer suite à la première crise, et ma mère, qui me logeait souvent, m'a dit que j'étais devenu comme un enfant traumatisé avec un regard vide, j'me souviens pas totalement de ma redescente mise à part l'hosto, une quantité de sang sur mon visage, et l'analyse de mon organisme qui avait décelé une liste de produits que je pensais pas possible, ouai je m'estime heureux de pas en avoir des séquelles psy même si l'épilepsie a ruiné une partie de ma vie et jeunesse et que ça resteras jusqu'au moment où je ne serai plus de ce monde.

Mon meilleur ami lui, en rentrant chez lui, à vécu une psychose extrême réveillant chez lui une schizophrénie macabre couplé à une redescente, pathologie qui était connu dans sa famille, il à agressé ses parents avec un couteau et puis, du jour au lendemain, après un accord avec le médecin et la confirmation de sa famille, il a été interné dans un hôpital psy, restant enfermé pendant 3 années, changeant complètement, pour moi il est mort, c'est plus la même personne tu peux plus interagir avec lui...

Ça ma traumatisé et, après ça j'ai arrêter toutes cette merde, j'ai été convaincu d'une chose, un mal extrêmement malsain et absolu est toujours pas loin quand tu trip, et je prendrai plus jamais le risque.

Un truc qui me hante c'est pourquoi lui à eu sa vie complètement ruinée le rendant totalement dépendant du système médical ?

Malgré tout, la vie à faite que j'ai eu envie de revenir dans la drogue, et j'ai encore une fois abusé mais cette fois c'était les stimulants, la pire chose pour ma maladie, c'était régulier et le cercle social que j'avais avant, à préféré me bannir puisque c'était pas vivable d'être avec un mec qui cherchait encore à se détruire le cerveau, à faire des crises d'épilepsies en soirée, sans se remettre en question, la aussi c'est arrivé d'un coup, tout le monde a coupé les ponts avec moi, mon ex, mes "amis" , à cause de se que j'étais devenu, mais j'étais aveuglé et, encore aujourd'hui j'suis dans le déni parce que j'étais pas seul dans ce délire, personne m'a écouté et considèré, j'ai supplier des gens qui ont crachés dans mon dos, de pas m'abandonner, en vain, là aussi j'ai eu un déclic par rapport à la drogue, et j'ai essayé de faire des efforts pour grandir, et surtout ne plus être toxique pour mes proches.

C'est là que la ketamine est apparue dans ma vie, j'en consomme depuis le début, mais j'aimais pas autant que aujourd'hui, et j'en prenais pas quotidiennement
jusqu'à mes 19 ans et tous ses déclic vraiment pas glorieux qui ont changés des aspect de ma personnalité que j'aurais jamais voulu, j'voulais pas arrêter la drogue mais je voulais plus jamais rien prendre non plus, et sans trop savoir, j'ai accroché direct à se produit, devenant un consommateur exclusif sur des mois à la suite...

Étonnamment, j'ai jamais vécu un bad, j'me suis jamais vraiment senti mal sauf quand tout les éléments d'un contexte menait à une mauvaise vibe, se que je cherche particulièrement c'est le khole et ses révélations existentielles, parce que c'est une porte ouverte aux tréfonds de ton subconscient, tu deviens une sorte d'aventurier, ou de spectateur, tu découvre des choses que tu as jamais vu et surtout, t'oublie la merde qui te pèse et te suis pour te ruiner le moral sans que tu puisse faire quoique ce soit, c'est un refuge et j'ai jamais trouvé quelque chose d'autant efficace pour traiter tout mon mal être.

pendant un long moment, niveau santé ça allait, exponentiellement j'ai augmenté les doses, que je prisais uniquement, au point de l'infection urinaire et des soucis douloureux que j'ai encaissé seul, quand j'avais fini mon dernier g, ça reste anecdotique mais j'ai uriner du sang, d'ailleurs pour vous situer depuis le début de mon histoire, c'est tout récent, j'men suis remis le mois dernier, et je suis de retours dans mes expériences surnaturelles en homme nouveau, étant bien plus précautionneux.

Mais malheureusement, le khole semble inaccessible, sans que j'me defonce les reins et c'est tellement frustrant
M'enfin j'arriverai pas à supporter une deuxième fois les douleurs donc j'vais faire gaffe

Le truc qui m'inquiète c'est ma perception du monde qui est complètement altèrée, probablement mauvaise, se qui m'isole encore + ça me dérange pas parce que le monde m'a détesté et j'ai rien pu faire, ça me paraissait normal que j'aille pas m'ouvrir aux restes de mes rencontres, j'ai plus eu spécialement de problèmes, mise à part que j'ai pris mes distances avec le social, le travail et toutes sortes de choses normales
Je pense pas que j'suis devenu perché, mais maintenant j'ai un lien qui est omniscient et obsessionnel avec ce produit, je me renseigne tout les jours quasiment, J'ecris mes expériences, et puis j'suis pris dans une fascination qui est imcompatibe avec la société actuelle, pourtant j'estime que ma philosophie de vie est réfléchie et mérite d'être accepté, t'facon j'ai arrêté de forcer les gens à essayer de me comprendre, j'arrête pas de me dire en boucle que c'est mieux comme ça et que du moment que je me mets pas en danger, ou les autres, j'peux avoir la conscience tranquille..

M'enfin j'ai ma petite voix qui me dit que c'est quand même pas viable, j'me sens coupable d'avoir pris autant de ket et d'être aujourd'hui un reclu du monde parce que je le haïs, je réfléchis tout le temps et je suis écrasé par le poid de mes pensées quand j'suis sobre, j'arrive plus à dormir, hanté par ses visions, le pire c'est les cauchemars, et maintenant vu que ça m'fais plus l'effet qu'avant c'est un cercle vicieux auto-destructeur.

J'en suis à cette étape où je pense que je vais expérimenter l'IV, d'après la majorité des conso, c'est comme ça qu'on est censé prendre le produit si on veux absorber sa totalité, peut-être que ça feras que j'en consomme moins, en plus d'être quasi certain d'être satisfait de mon trip.
Jamais j'ai pensé une seconde avant de découvrir la ket de vouloir me faire des injections, bien trop dégoûté comme tout le monde, mais là en prenant du recul je pense ne pas avoir le choix.

J'ai aucune expérience là dedans, j'ai personne avec qui le faire, mais j'ai toujours réussi à me démerder tout seul, j'attendrai tout de même avant d'avoir mon propre appartement.

Maintenant, j'suis pas face au mur mais, je me tourne vers PA puisque je suis sur ce site depuis le début de ma conso et, j'y ai tjr trouvé des infos + que utiles, j'avais même posté une discussion à cette fameuse époque du lsd suite à mon badtrip, décrivant des symptômes particuliers et ressentant dans mon texte cette détresse particulière, vous m'aviez aidés, merci.

Pensez-vous que je sombre dans un délire qui va me poser + de problème qu'autre chose ? Est-ce que mon point de vu sur la société est dû à la ketamine ? Est-ce que vous aussi vous avez l'impression d'être rien dans ce monde et d'être nihiliste ? (je parle de se que la k apporte)
Évidemment j'ai besoin de voir un psy, c'est déjà arrivé, mais ça fonctionne pas, ils me comprennent pas, mais j'avoue j'me suis pas démené non plus pour mon état, sans motivation ni résultats concrets, actuellement j'ai abandonné.

J'ai besoin d'informations peut-être, ou bien de rencontrer quelqu'un comme moi qui aujourd'hui à compris comment ça marchait et s'en sort.

J'attends pas grand chose de cette discussion, et non plus l'explication miracle, étant donné que même des pro de la santé n'ont pas réussi à me sortir de là, après j'ai quand même espoir puisque il y a beaucoup beaucoup de gens bien ici

Merci pour tout ceux qui aurons lu jusqu'au bout, c'est pas simple, j'ai plus de ketamine, J'ecris sur un téléphone en miette, et je risque pas d'en avoir jusqu'à le mois prochain, en espérant reprendre mes esprits.

C'est dommage, j'avais encore tellement de choses à dire..

À bientôt j'espère smile


- Lucas

Hello,

Ton recit m'a beaucoup touché

Et je me suis retrouvé dans ce que tu as écrit.

La kétamine offre une perspective beaucoup plus vaste que toutes les autres drogues... C'est ça qui rend son potentiel addictif important !
Le fait de vouloir passer en mode explorateur fait que on augmente les doses...

Je suis dans le même cas que toi...
Moi la kétamine à la révélé un trouble de personnalité...

Un soir, j'ai complètement vriller et un autre moi après le contrôle de mon corps j'ai su après que c'était l'ombre un archétype expliqué par le psychanalyste Carl Gustav Jung, je me souviens plus de rien mais j'ai un audio prise d'une caméra qui fait peur à entendre. On dirait limite que je suis possédé,
..

Depuis j'avais besoin de savoir plus sur ce côté sombre et incontrôlable en moi, sauf que maintenant je fais des crises d'épilepsie à chaque fois que j'augmente les doses.

J'ai besoin de savoir ce qui se cache sous cet inconscient mise à part la kétamine je vois pas comment je peux faire....





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