Je rajoute un petite couche à partir d'un texte issu en partie de mon travail sur la vaporisation du
cannabis, ce qui explique pourquoi j'utilise le NOUS et non le JE :
Depuis l’origine de l’humanité, nous utilisons des plantes médicinales pour nous soigner.
Hérodote, historien grec (484-420 av. J.-C.), citait déjà les séances collectives de fumigation.
Jusqu’à la fin du 20e siècle, les modes de consommation des plantes médicinales étaient l’ingestion, la
cigarette, la fumigation à la température de l’eau bouillante et l’usage en onguents, huiles et pommades.
Avec la redécouverte des vertus du
cannabis, plante médicinale parmi d’autres, la fin du millénaire a vu de nombreuses personnes travailler à la
réduction des risques provoqués par la combustion des végétaux,
tabac inclus bien sûr.
Dès 1980 apparaissent des prototypes de
vaporisateurs, mais il faut attendre l'an 2000 pour que soit commercialisé le premier des
vaporisateurs de plantes médicinales : le
Volcano®.
En parallèle, de nombreuses études sont réalisées autour de la vaporisation des principes actifs des plantes médicinales, études qui aboutissent toutes à un résultat identique : la vaporisation permet une récupération optimale des principes actifs d’un très grand nombre de plantes et ce, en dessous de la température de combustion de la cellulose qui est de 236℃.
Il est évident, à partir du succès du
Volcano®, que la quasi-totalité des machines apparues sur le marché ont été conçues en premier lieu pour l’usage du
cannabis.
La très bonne nouvelle est que ces
vaporisateurs, pour peu qu’ils soient équipés d’un variateur de température, voient leur utilité élargie à un très large panel de plantes médicinales.
L’usage veut que les consommateurs de
cannabis, en général, le fument mélangé à du
tabac qui, en dehors de libérer en brûlant de nombreuses substances toxiques*, entraîne une forte dépendance (le
cannabis brûlé produit aussi des substances toxiques).
LE PRINCIPE La plupart des consommateurs de
cannabis le fument sous forme de
joint, ou à l’aide de pipe,
bang, ou mixé avec du
tabac, dont on connaît les effets néfastes à court, moyen et long terme sur la santé.
La température de la braise d’un
joint se situe entre 400℃ et 500℃, ce qui dégage de nombreux produits nocifs pour notre santé et détruit à peu près 40 % des principes actifs contenus.
La température de combustion de la cellulose est de 236℃. Or, tous les cannabinoïdes contenus dans la plante se vaporisent en dessous de 230℃. Est arrivée progressivement toute une gamme de machines, décapeurs thermiques, qui ne délivrent que de la vapeur.
Le
vaporisateur Volcano ®, machine reconnue comme étant très efficace, a même été agréé pour l’usage thérapeutique du
cannabis par les autorités de santé allemandes dans les hôpitaux et le Mighty® du même fabriquant est agréé médicalement en Allemagne et en France par l' AN.S.M. pour l'usage thérapeutique des fleurs de
cannabis (quand ?).
Ces
vaporisateurs fonctionnent très bien avec de nombreuses plantes médicinales dont les principes actifs se vaporisent en dessous de 230℃.
La vaporisation est une approche bien plus subtile et bien plus adaptée à nos besoins thérapeutiques que le simple
joint. En effet, dès que l’on a des
vaporisateurs équipés d’un variateur de températures fiable, il est possible d’obtenir des effets différents selon la température choisie.
Sciences : La vaporisation réduit drastiquement les toxines contenues dans la fumée de combustion du cannabisUne étude a prouvé que l’usage d’un
vaporisateur réduit largement le taux de gaz nocifs contenus dans la fumée de
cannabis, en délivrant de la vapeur de cannabinoïdes pratiquement pure, débarrassée de la plupart des sous-produits de combustion. La fumée produite par la combustion du
cannabis contient généralement des toxines similaires à celles contenues dans la fumée produite par la combustion du
tabac ou de n’importe quelle autre herbe, pouvant causer des dommages tissulaires dont la conséquence peut être le développement de bronchites chroniques ou de cancers.
Au cours de l’étude conduite par Chemic Labs à Canton, Massachusetts (États-Unis), les vapeurs de
cannabis chauffé dans le
Volcano® (manufacturé par Storz & Bickel GmbH & Co.KG, Tuttlingen, Allemagne) ont été comparées à la fumée produite par la combustion de
cannabis. Le
Volcano® est conçu pour chauffer les matériaux à des températures comprises entre 130℃ et 230℃, températures auxquelles sont produites les vapeurs médicalement actives, mais au-dessous du seuil de combustion. Des études antérieures ont prouvé que la vaporisation peut réduire les toxines nocives contenues dans la fumée de
cannabis. Quoi qu’il en soit, ceci est la première étude au cours de laquelle les vapeurs ont été analysées à l’état gazeux pour isoler et rechercher de nombreuses toxines.
L’analyse a montré que les vapeurs produites dans le
Volcano® étaient remarquablement pures, composées de 95 % de
THC avec des traces de
cannabinol (CBN). Les 5 % restants consistaient en de petites quantités de trois autres composants, le premier suspecté
d’être un proche des cannabinoïdes, le second du PAH (hydrocarbure aromatique polycyclique), le troisième du caryophyllène (un
terpène).
À contrario, plus de 111 composants apparaissaient dans les gaz de combustion, y compris une demi-douzaine de PAH (hydrocarbure aromatique polycyclique) connus. 88 % des gaz contenus dans la fumée n’étaient pas des cannabinoïdes.
Cette étude a été sponsorisée par les organismes américains California NORML, MAPS et MPP. Elle a été menée avec du
cannabis contenant 4 % de
THC. Une analyse quantitative a permis de constater que le
Volcano® délivre 46 % du
THC en vapeur après 45 secondes d’exposition de l’échantillon à la chaleur. Dans des études antérieures l’efficacité moyenne de la
cigarette de
cannabis a été estimée de 15 à 40 % pour des utilisateurs expérimentés et à 45 % avec une pipe.
Le Dr. Donald Abrams, de l’Université de Californie, à San Francisco (Etats-Unis), a soumis une proposition de financement au Centre Californien de Recherches sur le
Cannabis Médical de San-Diego, pour tester le
Volcano® dans une étude clinique.
Source : Bulletin I.A.C.M. du 17 mai 2003Vaporisation de concentrés - Réduction des risquesNous ne pouvons plus ignorer l’existence des nouveaux concentrés,
Wax, Budder, Shatter, Rosine et cristaux purs de THCA et CBDA, etc. tous issus de méthodes d’extraction avec ou sans solvants qui se perfectionnent d’année en année.
Pour limiter les risques pulmonaires, il existe, pour ces concentrés,
quatre méthodes :
- Le
vaporisateur équipé d’un petit accessoire « spécial con-centrés » (en général livré avec et identifiable dans le mode d’emploi).
- La
E-Cig, à condition que les E-Liquids consommés soient certifiés conformes aux normes qui existent au niveau européen pour les E-liquids au
CBD et en Amérique du Nord pour les E-Liquids au
THC (Canada et certains États ayant légalisé l’usage aux États-Unis). Une grande prudence est de mise, des produits inadaptés pouvant causer des affections pulmonaires aiguës, voire mortelles.
-
Le Vap Pen, c’est un appareil constitué d’une batterie (si possible réglable) qui alimente en courant continu un « atomizer », constitué d’un bol en céramique ou quartz et d’une résistance électrique, le tout coiffé d’un petit dôme en verre (borosilicate) et d’un embout d’aspiration. Ne fonctionne qu’avec des concentrés cités en introduction. Les versions avec réglage du voltage sont préférables car l’usager peut choisir le voltage ou la puissance corres-pondant à une température de vaporisation.
- Les
Bubblers à BHO et résines ou Dab Rigs. Le « Dabbing » consiste à déposer une petite quantité de concentré sur/dans un « clou » (généralement en titane ou quartz) préalablement chauffé par un briquet chalumeau ou une alimentation électrique. Ce « clou » étant relié à une pipe à eau, à un
bang ou à un « bubbler » permet une aspiration en une seule bouffée de la vapeur, le concentré s’évaporant en quelques secondes.
Pour le respect de vos poumons, nous conseillons de vous procurer un « clou » qui se chauffe électriquement à la température que vous aurez choisie au préalable, ce qui permet d’approcher au plus près les températures de la vaporisation. Ces « clous » réglables par leur alimentation sont appelés « E-Nails ».
L’usage de ces concentrés est destiné à des personnes ayant besoin de fortes doses de cannabinoïdes à action très rapide.
Fil
Dernière modification par filousky (05 décembre 2023 à 08:29)