Salut mauvaise troupe,
je vous fait un petit
TR de ma première prise de
1P-LSD. Je ne vous apprendrai rien dans la mesure où de nombreuses personnes ont déjà fait des compte-rendus bien détaillés avec ce produit.
Pour rappel, c'est du 1CP-LSD que j'avais commandé, or, après analyse à distance via les membres émérites de ce forum et d'Analyse Ton Prod Ile de France (lien vers la discussion:
https://www.psychoactif.org/forum/2023/ … .html#divx) mes toncs (lien vers le bousin:
https://www.psychoactif.org/forum/2023/ … .html#divx) se sont avérés être du
1P-LSD.
Bref, revenons à nos moutons...ou nos cartons plutôt!:
- moi: 1,83m pour 83 kilos.
- Contexte de prise: grosse soirée dub.
- Prise d'un carton de 20 mcg avec pas mal d'
alcool et deux trois taffes sur un tonj de
weed.
-mon état d'esprit: comme un daron de bientôt 40 ans qui n'a plus trop le temps de s'enjailler, j'étais motivé comme une jouvancelle face à sa première expérience psyché!
Je pars donc avec mon vieux copain pour la soirée. Comme nous le faisons depuis quelques années, nous prenons le train le samedi, nous montons sur Paname, nous buvons quelques godets, nous nous sustentons quelque peu, puis nous filons à la soirée de 0h à 6h où nous buvons en sus des quantités incalculables de bière. Enfin, le lendemain, nous reprenons le premier train pour retourner dans nos contrées.
Nous nous posons donc dans un troquet en attendant la soirée. Nous sommes goinfres en
alcool, alors nous vidons quelques chopines de bonne bière. Vers 22h30, une fois notre pizza, aussi fine que du papier à
cigarette, commandée et ingurgitée, nous prenons le dessert, un tonc de 20mcg de 1-PLD.
Comme mes dernières expériences avec la molécule mère, le
LSD, remontent à loin, et celles du copain encore plus, nous jouons la sagesse due à note âge avancé en ne prenant que cette faible quantité, d'autant plus avec l'
alcool que nous allons continuer à siroter. Afin d'éviter tout
redrop intempestif, je n'ai pas emmené de surplus.
Vers 23h30, nous passons au comptoir pour nous enfiler un ti' punch et 2-3 shooters, puis nous bougeons à la soirée à pied. Je dirai que c'est à partir de là que les effets ont commencé à se mettre en place. Devant la salle de concert, nous taillons la bavette avec un vieux rasta, qui refourgue quelques grammes de
weed au copain.
Une fois le contrôle effectué à l'entrée, nous voilà lâchés dans la salle. Quand je nous imagine, je ne peux m'empêcher de penser à Raoul et Maître Gonzo sous éther dans le bazooka circus.
La suite de la soirée, nous avons kiffé le son, avec cette basse bien caractéristique qui fait bouger les intestins. J'ai remarqué un écoulement du temps bien distordu, et quelques "hallus" du type, je parle à mon copain qui est sur ma droite...à bin non en fait il est derrière moi. Quelques palettes de couleurs accentuées, mais rien de plus.
Avec ce dosage relativement bas, nous n'atteindrons pas les tréfonds de notre conscience, ni des visuels épiques, cependant, un regain d'énergie, de motivation et de bonne humeur sans précédents. Bizarrement, cela m'a rappelé les effets liés à une montée d'
ecsta.
Sinon, j'ai senti des relents
entactogènes, ceci pouvant également s'expliquer par l'
alcool, ce dernier ne générant en moi aucune agressivité, et une forte sociabilisation.
Nous avons terminé la soirée à 6 heures du matin. Bien évidemment, nous n'avons pas arrêté de nous perdre, malgré la petitesse de la salle. J'avais du mal à me concentrer, et le copain aussi, ceci pouvant expliquer cela.
Une fois dehors, dans le froid parisien, nous avons filé vers le métro tout en nous résumant notre errance musicale nocturne. Nous finissions par nous goulayer d'un sandwich de gare au goût de carton (sans acide!), pour finalement prendre notre train.
D'habitude, nous somnolons plus ou moins à ce moment-là, or, pas cette fois-ci, la molécule ayant certainement aidé à nous maintenir à flot.
Pour conclure, j'ai vraiment apprécié ce dosage si combiné à un fort dosage d'
alcool. Quand je réitérerai l'expérience, je prendrai 40 mcg, or je diminuerai l'
alcool. Je ne souhaite pas avoir de la purée psyché en guise de cerveau.
D'ailleurs, je me permets de citer une psychonaute, qui résume très bien l’interaction entre ces deux produits sur le site éponyme:
"Un peu d'alcool sur un trip (tonc entier) va euphoriser le trip - mode pro festif easy trippy.
Beaucoup d'alcool sur un trip va transformer ton esprit en une bouillie psychédélique (l'état d'ébriété prédomine sur l'effet psyché) - mode déchéance.
Un peu d'alcool sur un quart ou demi trip va pas trop se sentir (le psyché domine) - mode je garde mes moyens.
Beaucoup d'alcool sur un quart ou demi trip et tu seras bourré en mode stimulé, sans effet psyché - mode je me sers du psyché pour son effet dopaminergique.
C'est plus ou mois le ressenti que j'ai eu pour ma part.
Voilà tout, je libère l'antenne.
A+!
Dernière modification par Psychoquak (10 décembre 2023 à 12:39)