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Mlle*Ordinaire a écrit
Mon médecin acceptera-t-il de me suivre à se sujet ?
Si c'est pas le cas , change de médecin. Et avoir une dépendance c'est pas une maladie honteuse.
Après, certains Doc, ne sont pas très à l'écoute, c'est vrai, ou alors, s'il veut pas , il peux te proposer une substitution à la buprenorphine... reste à toi de voir ce que tu souhaites.
Le tramadol est un opioide, mais il a une "action" sur la sérotonine ce qui donne cet effet AD.
Amicalement
Dernière modification par meumeuh (21 décembre 2023 à 02:52)
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Ayden93 a écrit
(...) puis se soigner, la volonté ne suffisant pas car c’est une vraie maladie chronique la guérison, c'est bien, mais la rémission passe par la compréhension.
Woah, tu emplois le mot : rémission carrément !
c'est pas un cancer quand même ;-)
Et moi, j'ai un TMO méthadone, après avoir eu la Bupré ,
donc oui je suis dépendant aux opis , mais alors perso je ne me considère pas du tout malade, en tout cas, c'est mon point de vue et même un sentiment le plus profond!
Dernière modification par meumeuh (21 décembre 2023 à 16:47)
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Ayden93 a écrit
Tu n’as aucune honte à avoir vis à vis de ton médecin ´.
Actuellement tu es sur une consommation quotidienne de combien de mg ?
Essaye de diminuer les doses petit à petit.
Je dirai 50mg toutes les 3 semaines si tu t arrives sinon vas voir un addictologue !
Je suis dans le même cas que toi, j’ai déjà fait un sevrage brutal, perso je ne conseil pas, même si tu y arrives tu risque de replonger.
Le mieux étant de régler le problème à sa source, comprendre pourquoi tu en es là, pourquoi cette addiction, puis se soigner, la volonté ne suffisant pas car c’est une vraie maladie chronique, la guérison c est bien mais la rémission passe par la compréhension.
Beaucoup sont dans ton cas, ne perd pas espoir!
Actuellement, je suis à une dose quotidienne de 350-400 mg de traumadol LI par jour que j'ai du mal à fractionner (car moins efficace si je fractionne dans la journée). Je reste stable à cette dose et ce qui me permets de fonctionner dans ma journée.
Ensuite concernant la cause, c'est lié à une douleur intercostale, donc tramadol prescrit aux urgences (et non par mon médecin traitant).
Ensuite, je suis retournée voir mon médecin parce que j'avais encore mal au dos quelques semaines après l'arrêt du médicament. Il m'a donc prescrit du kiné. Sauf que je ne me voyais mal qu'un kiné me touche étant donné l'intensité de ma douleur. Il faut savoir que mon médecin ne m'avait prescrit aucun scanner ou IRM pour confirmer l'origine de la douleur. Juste du kiné.
Et puis ce même médecin, auparavant, m'avait déjà prescrit du kiné pour une entorse de cheville. J'y suis allée à cette époque mais le kiné me faisait plus de mal que du bien à la cheville. Et je ne pouvais qu'avoir mal ! En allant aux urgences, une radio à confirmé des fissures au talon du pied (et non une entorse).
Toute cette histoire m'a fait douter. Alors au lieu d'aller au kiné pour mon dos, j'ai préféré reprendre du tramadol. Et tout s'est enchaîné, j'ai augmenté la dose. J'ai perdu ma mère j'ai encore augmenté... En faite, Ça me permettait de faire face . De n'être pas trop mal psychologiquement ..
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Ensuite, je suis retournée voir mon médecin parce que j'avais encore mal au dos quelques semaines après l'arrêt du médicament. Il m'a donc prescrit du kiné.
Je me souviens d'avoir été sollicité pour commenter un texte de la HAS sur l'utilité de faire une radiographie dans les "lombalgies simples". Et ils concluaient que ce n'etait pas necessaire puis que c'etait une lombalgie "simple". Mais je leur ai fait remarquer que le meilleur moyen fiable de differencier une lombalgie "simple" d'une lombalgie "non simple" (fracture etc..) etait justement une radiographie.
Malheureusement je constate que les medecins ont tendance à suivre cet avis (on m'a dit que ma remarque etait non pertinente et le texte a été publié)., avec les consequences que tu decris (pour ta cheville mais qui pourrait l'etre pour ton dos).
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (21 décembre 2023 à 14:22)
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meumeuh a écrit
Ayden93 a écrit
(...) puis se soigner, la volonté ne suffisant pas car c’est une vraie maladie chronique la guérison, c'est bien, mais la rémission passe par la compréhension.
Woah, tu emplois le mot : rémission carrément !
c'est pas un cancer quand même ;-)
Et moi, j'ai un TMO méthadone, après avoir eu la Bupré ,
donc oui je suis dépendant aux opis , mais alors perso je ne me considère pas du tout malade, en tout cas, c'est mon point de vue et même un sentiment le plus profond!
L’addiction est maintenant considéré comme maladie chronique, donc comme le cancer.
Donc oui, c’est scientifique c’est pas moi qui le dit.
On est souvent guéri de ces addictions, et on y rechute, comme un cancer.
C’est le principe des maladies chronique.
Mais je valide ton état d’esprit plus positif, je trouve ça cool d d’le prendre comme ça, chacun sa manière de voir les choses. Après il y a le scientifique …
Bien à toi
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Mlle*Ordinaire a écrit
Ayden93 a écrit
Tu n’as aucune honte à avoir vis à vis de ton médecin ´.
Actuellement tu es sur une consommation quotidienne de combien de mg ?
Essaye de diminuer les doses petit à petit.
Je dirai 50mg toutes les 3 semaines si tu t arrives sinon vas voir un addictologue !
Je suis dans le même cas que toi, j’ai déjà fait un sevrage brutal, perso je ne conseil pas, même si tu y arrives tu risque de replonger.
Le mieux étant de régler le problème à sa source, comprendre pourquoi tu en es là, pourquoi cette addiction, puis se soigner, la volonté ne suffisant pas car c’est une vraie maladie chronique, la guérison c est bien mais la rémission passe par la compréhension.
Beaucoup sont dans ton cas, ne perd pas espoir!Actuellement, je suis à une dose quotidienne de 350-400 mg de traumadol LI par jour que j'ai du mal à fractionner (car moins efficace si je fractionne dans la journée). Je reste stable à cette dose et ce qui me permets de fonctionner dans ma journée.
Ensuite concernant la cause, c'est lié à une douleur intercostale, donc tramadol prescrit aux urgences (et non par mon médecin traitant).
Ensuite, je suis retournée voir mon médecin parce que j'avais encore mal au dos quelques semaines après l'arrêt du médicament. Il m'a donc prescrit du kiné. Sauf que je ne me voyais mal qu'un kiné me touche étant donné l'intensité de ma douleur. Il faut savoir que mon médecin ne m'avait prescrit aucun scanner ou IRM pour confirmer l'origine de la douleur. Juste du kiné.
Et puis ce même médecin, auparavant, m'avait déjà prescrit du kiné pour une entorse de cheville. J'y suis allée à cette époque mais le kiné me faisait plus de mal que du bien à la cheville. Et je ne pouvais qu'avoir mal ! En allant aux urgences, une radio à confirmé des fissures au talon du pied (et non une entorse).
Toute cette histoire m'a fait douter. Alors au lieu d'aller au kiné pour mon dos, j'ai préféré reprendre du tramadol. Et tout s'est enchaîné, j'ai augmenté la dose. J'ai perdu ma mère j'ai encore augmenté... En faite, Ça me permettait de faire face . De n'être pas trop mal psychologiquement ..
Je comprends Tout a fait on est au meme dose toi et moi. Sauf que je prends ces doses en LP.
Si tu te sens prêt à arrêter, voit un addictologue, ou un groupe de parole, très important la parole.
Ne perd jamais espoir.
Essaye de te recentrer sur toi même c’est pas simple et celui qui te donne ces conseils et loin d’en être sortie .
Mais j’ai déjà réussi a me sevrer.
Si tu as des passions hésite pas.
Pour ma part heureusement qu’il y a le sport sa m’aide énormément !
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Ayden93 a écrit
L’addiction est maintenant considéré comme maladie chronique, donc comme le cancer.
Donc oui, c’est scientifique c’est pas moi qui le dit.
On est souvent guéri de ces addictions, et on y rechute, comme un cancer.
C’est le principe des maladies chronique
Oui mais je ne suis pas d'accord avec ton point de vue, mais pas du tout.
Moi je me maintiens de ma propre décision, dans une dépendance avec la méthadone. Donc pour moi ce n'est pas une maladie car j'ai le pouvoir d'agir directement dessus si je le souhaite.Et il n'y pas de vérité unique, dogmatique, qu'elle soit scientifique ou profane.
Si je fais un sevrage, même brutal ( non plus jamais ), je n'aurais donc plus cette ... maladie, ah non ce cancer :)
Et pour en revenir à l'OP , je ne pense pas qu'elle veuille faire un sevrage , mais j'ai peut-être mal compris.
Dernière modification par meumeuh (23 décembre 2023 à 20:23)
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L’addiction est maintenant considéré comme maladie chronique, donc comme le cancer.
Donc oui, c’est scientifique c’est pas moi qui le dit.
On est souvent guéri de ces addictions, et on y rechute, comme un cancer.
C’est le principe des maladies chronique.
Mais je valide ton état d’esprit plus positif, je trouve ça cool d d’le prendre comme ça, chacun sa manière de voir les choses. Après il y a le scientifique …
Bien à toi
Certains médecins aimeraient que l’addiction soit une malade chronique. Mais cette notion est très contestée. De plus elle enlève tout pouvoir d’agir aux PUD qui deviennent des patients attendant les soins du bon medecin.
C’est une notion qui donne tout pouvoir au médecin non seulement face aux PUD mais aussi face aux autres professionnelles de l’addictologie qui deviennent les sous-fifre du Medecins. « l’addictologie maladie » est un concept inventé par la médecine pour prendre le pouvoir, comme d’habitude avec les médecins…
Nous, comme d’ailleurs des professionnels de l’addictologie comme la Federation Addiction, considérons l’addiction comme un fait bio-psycho-social, ou le traitement social est aussi important que le traitement psychologique ou medicale. Dans cette configuration le médecin doit faire de la médecine sociale et il n’est qu’un maillon du traitement de l’addiction, ni plus important, ni moins important que les autres pros.
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pierre a écrit
L’addiction est maintenant considéré comme maladie chronique, donc comme le cancer.
Donc oui, c’est scientifique c’est pas moi qui le dit.
On est souvent guéri de ces addictions, et on y rechute, comme un cancer.
C’est le principe des maladies chronique.
Mais je valide ton état d’esprit plus positif, je trouve ça cool d d’le prendre comme ça, chacun sa manière de voir les choses. Après il y a le scientifique …
Bien à toiCertains médecins aimeraient que l’addiction soit une malade chronique. Mais cette notion est très contestée. De plus elle enlève tout pouvoir d’agir aux PUD qui deviennent des patients attendant les soins du bon medecin.
C’est une notion qui donne tout pouvoir au médecin non seulement face aux PUD mais aussi face aux autres professionnelles de l’addictologie qui deviennent les sous-fifre du Medecins. « l’addictologie maladie » est un concept inventé par la médecine pour prendre le pouvoir, comme d’habitude avec les médecins…
Nous, comme d’ailleurs des professionnels de l’addictologie comme la Federation Addiction, considérons l’addiction comme un fait bio-psycho-social, ou le traitement social est aussi important que le traitement psychologique ou medicale. Dans cette configuration le médecin doit faire de la médecine sociale et il n’est qu’un maillon du traitement de l’addiction, ni plus important, ni moins important que les autres pros.
Super intéressant.
Franchement rien a dire, je le voyais déjà comme un fait bio psycho social à ma manière
Même si en réalité du coup sa rejoins un peu l’es théorie de tous le monde non ?
Addiction lié en partie à la génétique? Pas pour tous le monde peut être mais j’ai l’impression qu’il y a une transmission, ma maman a été addict 12 ans au AD et autres…
Il y a un côté psychique, nous développons les addictions comme d’autres n’en développerons peut être jamais ? Est ce lié à une faille dans nos cerveaux?
Hum et nos traumas du passé qui jouent ?
Le tempérament non lié à l’éducation mais juste qui est souvent je trouve chez l’addict un peu le même parfois ( créatif, hyper sensible etc…).
Puis le côté social bien sûr.
On dirait que tous les points de vues se rejoignent un peu, peut être que par contre les médecins eux éjectent les points de vues des autres et en font, comment dire, un point de vue trop simpliste, d’où la maladie chronique.
Perso c’est un sujet qui me paraît très vague au vu de mes connaissances.
Mais qu’est ce que c’est interessant !
En tout cas merci de la réponse
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meumeuh a écrit
Ayden93 a écrit
L’addiction est maintenant considéré comme maladie chronique, donc comme le cancer.
Donc oui, c’est scientifique c’est pas moi qui le dit.
On est souvent guéri de ces addictions, et on y rechute, comme un cancer.
C’est le principe des maladies chroniqueOui mais je ne suis pas d'accord avec ton point de vue, mais pas du tout.
Moi je me maintiens de ma propre décision, dans une dépendance avec la méthadone. Donc pour moi ce n'est pas une maladie car j'ai le pouvoir d'agir directement dessus si je le souhaite.Et il n'y pas de vérité unique, dogmatique, qu'elle soit scientifique ou profane.
Si je fais un sevrage, même brutal ( non plus jamais ), je n'aurais donc plus cette ... maladie, ah non ce cancer :)
Et pour en revenir à l'OP , je ne pense pas qu'elle veuille faire un sevrage , mais j'ai peut-être mal compris.
Ok tu as le pouvoir d’agir dessus alors.
Ce que tu ne pourrai pas sûr une maladie comme le cancer alors oui complètement d’accord avec toi.
Mais quand je parle de maladie je parle d’addiction au sens LARGE.
Tu passes d’une addiction à un substitut, donc tu es addict au substitut comme tu l’étais à ton anciennes cons ?
Et si tu es sevré et que tu retombe jamais dedans alors oui tu es définitivement guéri, mais si tu rechute ? As tu vraiment été guéri après ton sevrage ?
Mais je suis d accord, ce que tu dis es vrai, sa dépends du point de vue en fait.
Y’a t’il une vraie réponse à ce « débat » ?
Je crois que c’est trop nuancé et comme tu l’as dis, pas de bonne réponse qu’elle soit scientifique ou dogmatique.
Mais tu élargis mon point de vue avec ta manière de pensé, du coup je t’avoue que ma vision change un peu.
Tu as en parti raison, je me suis basé sur le « scientifique » qui éloigne trop d’autres facteur et aspect des causes de l’addiction. Et c’est bien plus complexe que ça !
Merci de ta réponse en tout cas
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toums85 a écrit
Tu as eu des effets typiques d'un sevrage opioide. Le tramadol est un peu plus fourbe car il a aussi un effet antidépresseur dû à son action sur la sérotonine. Le sevrage est donc double. Je le connais bien car j'ai été fortement dépendant par le passé (j'étais rendu au plus fort de ma conso à 1,6 grammes par jour).
Perso j'avais été forcé de devoir arrêter (je détaillerai pas pourquoi ce serait long et c'est pas le sujet) donc j'ai dû faire un sevrage progressif mais néanmoins rapide (sur 1 mois, oui ça a été hardcore).
Après ton cas est différent, car tu as des douleurs handicapantes. Donc oui y'a pas de honte à prendre un antidouleur opioide, surtout si c'est pour soigner des douleurs, c'est fait pour ça.
Je te conseille de discuter de tout ça avec un medecin. Demander des solutions pour traiter la cause de tes douleurs déjà et qu'il t'oriente vers un praticien adapté. Puis en attendant, traiter les symptômes, mais peut être voir pour passer sur un antidouleur opiacé ou non, qui ne combine pas des effets AD et sérotonine comme le tramadol.
Concernant mon "sevrage" , j'aimerais rester sur cet anti-douleur et d'organiser une baisse au fur et mesure : faut - il fractionner la dose ? J'ai peur que le niveau d'efficacité soit moindre si je fractionne la dose 350-400 mg.. Je n'ai pas trop envie pour le moment de bousculer que un autre anti-douleur surtout si on doit repasser par un autre sevrage .. A moins qu'il existe des anti-douleur non opiacé qui conviendrait à mon cas ?
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prescripteur a écrit
Bonjour, en principe contre la douleur le Tramadol doit etre pris en 4 fois (LI) ou 2 fois (LP), à moins que la douleur ne soit confinée à une partie de la journée.. Je ne comprends donc pas bien ton desir de ne pas fractionner.
Amicalement
J'ai mal au réveil, donc je prends la dose nécessaire pour me soulager. Ce qui me dure jusqu'au soir sans avoir mal, et je prends de la mélatonine pour dormir. Il faut savoir qu'en ce moment je me réveille aux alentours de 10h, donc le sommeil est bon (c'est déjà ça), et je prend du tramadol entre 10h-11h. Après je sais que si je me levais plus tôt, je serais obligée de fractionner mais à quelle dose ? Je ne me suis pas encore penchée sur la question, puisque pour le moment je n'ai pas l'occasion de me lever plus tôt.
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Mlle*Ordinaire a écrit
toums85 a écrit
Tu as eu des effets typiques d'un sevrage opioide. Le tramadol est un peu plus fourbe car il a aussi un effet antidépresseur dû à son action sur la sérotonine. Le sevrage est donc double. Je le connais bien car j'ai été fortement dépendant par le passé (j'étais rendu au plus fort de ma conso à 1,6 grammes par jour).
Perso j'avais été forcé de devoir arrêter (je détaillerai pas pourquoi ce serait long et c'est pas le sujet) donc j'ai dû faire un sevrage progressif mais néanmoins rapide (sur 1 mois, oui ça a été hardcore).
Après ton cas est différent, car tu as des douleurs handicapantes. Donc oui y'a pas de honte à prendre un antidouleur opioide, surtout si c'est pour soigner des douleurs, c'est fait pour ça.
Je te conseille de discuter de tout ça avec un medecin. Demander des solutions pour traiter la cause de tes douleurs déjà et qu'il t'oriente vers un praticien adapté. Puis en attendant, traiter les symptômes, mais peut être voir pour passer sur un antidouleur opiacé ou non, qui ne combine pas des effets AD et sérotonine comme le tramadol.Concernant mon "sevrage" , j'aimerais rester sur cet anti-douleur et d'organiser une baisse au fur et mesure : faut - il fractionner la dose ? J'ai peur que le niveau d'efficacité soit moindre si je fractionne la dose 350-400 mg.. Je n'ai pas trop envie pour le moment de bousculer que un autre anti-douleur surtout si on doit repasser par un autre sevrage .. A moins qu'il existe des anti-douleur non opiacé qui conviendrait à mon cas ?
Est-ce que tes comprimés sont du Libération prolongée (LP) ou immediate (LI) ?
Car en fractionnant des comprimés LP je sais pas si ça casserait pas la Libération prolongée pour de l'immédiat. Je me trompe peut être et c'est possible que ça ne change rien et qu'il faille carrément les reduire en poudre pour de l'immédiat.
Les comprimés LI ont des effets qui dure en moyenne 6h et les LP environ 12h.
Donc si tu as des LP et que tu prend ton cachet plus tôt genre dès 8h, tu devrais avoir des effets jusqu'à 20h le soir. Au pire tu devrais ressentir les effets au moins jusqu'à 18h, donc pas besoin d'en reprendre à 12h par exemple.
Quand je prenais du tramadol et que j'en étais accro, c'était des LP. J'en prenais uniquement le matin au réveil et en début de soirée. Ça durait au grand minimum 10h, et parfois un plus de 12h.
Si tu veux reduire progressivement et que tu est sur du LP 100mg par exemple, vois pour passer sur du 50 LP. C'est le minimum en LP, et en LI aussi il me semble. Tu peu enlever 50 mg, et attendre une voir deux semaines le temps de stabiliser pour t'habituer à la nouvelle posologie. Puis tu retire à nouveau 50mg. Il faut savoir que plus ton dosage devient bas, et plus il faut attendre avant de diminuer encore, le temps que ton organisme s'adapte doucement.
Sur la fin quand tu arrive à 50mg quotidien, tu peu par exemple prendre ton cachet que le soir. Ou le matin, mais perso je préférais le garder pour le soir pour pas trop galèrer à m'endormir. Le plus dur perso c'était de passer de 50 à zéro car la diminution progressive c'était bien passée. Mais le passage de 50mg a rien du tout je l'ai senti pendant environ 8 jours physiquement.
Après je veux pas te faire peur non plus, et j'étais quand même sur du 1,6 grammes par jour sois 1600mg et j'ai été obligé de réduire à néant sur une période très courte (6 semaines). Mais ça prouve que tout est faisable.
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toums85 a écrit
Mlle*Ordinaire a écrit
Concernant mon "sevrage" , j'aimerais rester sur cet anti-douleur et d'organiser une baisse au fur et mesure : faut - il fractionner la dose ? J'ai peur que le niveau d'efficacité soit moindre si je fractionne la dose 350-400 mg.. Je n'ai pas trop envie pour le moment de bousculer que un autre anti-douleur surtout si on doit repasser par un autre sevrage .. A moins qu'il existe des anti-douleur non opiacé qui conviendrait à mon cas ?Est-ce que tes comprimés sont du Libération prolongée (LP) ou immediate (LI) ?
Car en fractionnant des comprimés LP je sais pas si ça casserait pas la Libération prolongée pour de l'immédiat. Je me trompe peut être et c'est possible que ça ne change rien et qu'il faille carrément les reduire en poudre pour de l'immédiat.
Les comprimés LI ont des effets qui dure en moyenne 6h et les LP environ 12h.
Donc si tu as des LP et que tu prend ton cachet plus tôt genre dès 8h, tu devrais avoir des effets jusqu'à 20h le soir. Au pire tu devrais ressentir les effets au moins jusqu'à 18h, donc pas besoin d'en reprendre à 12h par exemple.
Quand je prenais du tramadol et que j'en étais accro, c'était des LP. J'en prenais uniquement le matin au réveil et en début de soirée. Ça durait au grand minimum 10h, et parfois un plus de 12h.
Si tu veux reduire progressivement et que tu est sur du LP 100mg par exemple, vois pour passer sur du 50 LP. C'est le minimum en LP, et en LI aussi il me semble. Tu peu enlever 50 mg, et attendre une voir deux semaines le temps de stabiliser pour t'habituer à la nouvelle posologie. Puis tu retire à nouveau 50mg. Il faut savoir que plus ton dosage devient bas, et plus il faut attendre avant de diminuer encore, le temps que ton organisme s'adapte doucement.
Sur la fin quand tu arrive à 50mg quotidien, tu peu par exemple prendre ton cachet que le soir. Ou le matin, mais perso je préférais le garder pour le soir pour pas trop galèrer à m'endormir. Le plus dur perso c'était de passer de 50 à zéro car la diminution progressive c'était bien passée. Mais le passage de 50mg a rien du tout je l'ai senti pendant environ 8 jours physiquement.
Après je veux pas te faire peur non plus, et j'étais quand même sur du 1,6 grammes par jour sois 1600mg et j'ai été obligé de réduire à néant sur une période très courte (6 semaines). Mais ça prouve que tout est faisable.
Je suis sur du L.I. Le Lp, c'est la même molécule ? Je ne suis pas contre si ca fonctionne autant que le L.i. Je ne veux juste pas souffrir ..
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Mlle*Ordinaire a écrit
Je suis sur du L.I. Le Lp, c'est la même molécule ?
Oui c'est la même, cest juste que le LP = c'est à Libération Prolongé ( au lieu d' Immédiate).
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meumeuh a écrit
Mlle*Ordinaire a écrit
Je suis sur du L.I. Le Lp, c'est la même molécule ?
Oui c'est la même, cest juste que le LP = c'est à Libération Prolongé ( au lieu d' Immédiate).
J'en doute ... J'en ai déja prit quelque fois et ça ne marche pas vraiment chez moi (contrairement au L.I)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Bilan du RDV de chez mon médecin:
100 tramadol en libération immédiate 3 fois par jours, avec une baisse de 50 mg prévue toutes les 2 semaines.
Ce qui fait : je passe directe de 400-350 à 300 mg par jours. Et la nouveauté pour moi: c'est le fractionnement du médicament, chose que je redoutais ...
Qu'en pensez vous ?
Salut,
Je trouve ton médecin assez raisonnable sauf pour la descente un peu brusque au début...mais dans mon souvenir quand j'ai fait des diminution au tramadol, c'était plus simple de passer de 250 à 200 que de 75 à 50
Pour le fractionnement, oui je comprends tes craintes (surtout celle de ne pas sentir assez la première prise !), mais ça devrait se stabiliser après un jour au deux max car la dose sur 24h est la même...même si là tu es habituée plutôt à tout d'un coup, du coup ça risque d'être un peu tendu les premières 6h quand tu as 100mg à Laplace de 300...mais en prenant ton autre dose de 100mg ça devrait aller..
Perso, j'ai toujours eu besoin de grave moins pendant la nuit..
Et meme avec la came, ça m'arrive de prendre une dernière trace vers 22h30 et une première vers 11h, avec bien 12h d'écart entre les deux. Comme après ça monte vite le matin, ça me va.
Au pire si c'est pareil pour toi, moi j'ai déjà fait des trucs du genre plutôt 150mg le matin + 100mg + 50mg...même si je pense que ton médecin vise la stabilité dans la journée du coup ne sera pas d'accord avec moi !
Mais sur moi, clairement les effets d'un manque léger sont une grosse fatigue, alors ça me va de moins prendre le soir, au pire je me couche tôt. Mais bon ça ne vaut pas pour tout le monde...et même moi ça m'est arrivé de finalement pas arriver à dormir dans des diminutions trop rapide et de devoir plutôt combler par des somnifères.
Juste parfois si la prise du soir tombe vers 21h et que c'est trop tôt pour aller me coucher, ça m'est arrivé de me rabattre sur du vin rouge pour sentir un peu de chaleur ce qui, dans mon cas, ce n'est clairement pas une bonne idée (car je supporte très mal la gueule de bois et le matin c'est l'enfer).
Bref, je te souhaite de trouver ce qui te convient...t'as pu en parler à ton médecin de tes craintes au regard du fractionnement ?
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cependant a écrit
Bref, je te souhaite de trouver ce qui te convient...t'as pu en parler à ton médecin de tes craintes au regard du fractionnement ?
Selon elle, c'est pour éviter d'en avoir trop d'un seul coup dans l'organisme, qui ne serait pas très bon pour le foie. C'est pourquoi, elle m'a prescrit une prise de sang pour contrôler: NFS, plaquettes, ASAT, ALAT, GGT, Créatinine, lonogramme sanguin.
Ensuite pour le fractionnement, j'aurais aimé quelque chose de type : 150 x 150 (car effectivement le soir, tout comme toi, je n'en ressens pas vraiment le besoin),mais on essaie et on verras. Si y'a une rechute, elle m'a dit de lui dire: le but est d'avoir la relation la plus honnête possible avec elle ... Je n'en oublie pas mon objectif qui est de celui m'en sortir.
D'ailleurs pour en revenir au fractionnement qu'elle m'a proposé, peut-être est ce un moyen de mieux gérer la baisse? je ne sais pas vraiment ...
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cependant a écrit
Salut,
Bah alors si elle est à l'écoute et jamais tu ressens que 100x 3, ca ne le fait pas n'hésite pas à lui dire, si les analyses sont bonnes elle peut sûrement réentendre le fractionnement !
Mais dans mon expérience il y a des chances que après 6h et la deuxième dose, ca aille mieux. Certes, le premier jour ca risque de ne pas être au top...à toi de voir si tu te sens d'essayer ou tu préférés lui dire tout de suite que ca t'engoisse trop et d'envisager d'autres solutions...
Bon courage !
Merci du soutien. J'ai rendez-vous avec mon médecin toutes les 2 semaines (donc le prochain a lieu le mardi 13 février): à l'issu de ce rendez-vous, j'aimerais rester quelques temps de plus à 300 mg par jour, et revoir aussi le fractionnement style : 150 mg matin et 150 mg l'après-midi ? Même si le fractionnement actuel permet de ne pas souffrir des symptômes de sevrage, et ceci de justesse, j'ai quand même beaucoup moins d'énergie, ça reste juste ... Mise à part ma 3 ème dose du soir... Sauf que ce n'est pas à ce moment de la journée que cette dose m'est bénéfique, à quelques heures avant de se mettre au lit, ça reste juste
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