j'arrive pas a arreter le crack/freebase

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theo13 homme
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Bonjour a tous,
Voici plusieurs mois que je suis dans la freebase/crack
je pense qu'a sa toute la journee je n'arrive pas a m'en défaires surtout que je m'endette!
j'ai beau avoir un suivi csapa etc si quelqu un a des conseils ou est deja passé par la je suis preneur !
Merci d'avance

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Cypion homme
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Salut l'ami,

Alors je n'ai jamais essayé le crack mais mon addiction aux opiacés était tout aussi similaire (jusqu'au sevrage) avec en plus une belle dépendance physique.

Je penses que la première chose à faire pour toi est de comprendre pourquoi tu consommes ? C'est très différent de consommer par ennui, pour ses effets récréatives ou encore pour cacher un malheur ou une souffrance.

Ensuite, il faut détourner l'esprit. Ce petit malin, s'il n'est pas concentré sur autre chose te rappellera sans cesse que le produit est si bien. Trouve des activités qui te plaisent et met-toi y a fond dedans. Et bien sûr on oubli pas toute activité qui donne du plaisir : Sport, sexe, moment de détentes par exemple un bain d'eau chaude.

Et enfin réorganiser ta vie. Le cerveau n'oublie jamais rien. Imaginons que tu es l'habitude de consommer dans une pièce de ton chez-toi. Chaque fois que tu y repasses tu vas penser à la cocaïne. Alors peut-être refaire la décoration, enlever les contacts des dealers.

Et dernière chose, il faut aussi savoir ce que TOI et TOI SEUL veut faire. Veux-tu arrêter, reprendre le contrôle de ta consommation. Est-ce urgent (financièrement, socialement ou en rapport avec ton état de santé ?). As-tu des médicaments qui peuvent t'aider à moins y penser et à canaliser tes cravings.
De ce que j'ai compris, tu voudrais arrêter et surtout urgemment en raison d'un état financier plus que médiocre.

Donc deux choses à gérer : Cocaïne et finances

Pour la cocaïne je ne sais pas vraiment et laisserais mes confrères forumeurs y répondre. Je sais juste qu'il n'y aura pas de symptômes physiques (en tout cas pas aussi prononcé que les opioïdes), par contre un haut risque de crise psychotique ou de délires, en plus des phases de craving qui peuvent vite devenir un enfer à vivre.

Mais s'offre à toi la possibilité de stopper en clinique/hôpital. Tu seras encadré (risque de rechute moindre), médicamenté pour éviter un sevrage trop brusque et surtout entouré d'éducateurs, de psychologue et aura accès à des groupes de paroles, des activités, en fait, tout les moyens sont bons pour parvenir à enlever l'idée de consommer.

Et financièrement alors ? En CSAPA tu doit normalement avoir accès à des assistantes sociales qui devrait t'aider fortement à résoudre ta situation. En tant que Français (je connais mal les droits des immigrés ou des non-porteurs de nationalités), tu as le droit à bénéficier d'aides de l'état afin qu'on ne te laisse pas sur le carreaux.

Parles-en lors de tes rendez-vous au CSAPA c'est très important. J'espère que tu as un rendez-vous bientôt !

En tout cas, le CSAPA est déjà un pas énorme. J'ai trouvé beaucoup d'aides la bas d'ailleurs dans tous les secteurs. Prévention, addictologie, soins sur place, finances, etc., etc.

Je te souhaite de parvenir à tes fins, du fond du coeur, et espère que tu trouveras la clé pour résoudre ton problème ! Je te préviens quand même qu'a l'arrêt de la cocaïne, tu peux être tenté par des substituts (alcool, opiacés, cannabis, etc.).
Pour le cannabis, je n'ai entendu que très peu de mal dessus. Beaucoup de pays commencent à l'utiliser pour le traitement des toxicomanies ! Attention tout de même à ne pas risquer
Alcool, opiacés, benzodiazépines, etc. présentent quand même un risque d'addiction/dépendance qui ne feront qu'aggraver ton trouble.

Prend soin de toi <3

Cyp'

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theo13 homme
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Bonjour Cyp,
et merci beaucoup pour tes conseilset avoir pris le temps de me repondre!
Je suis aussi aux opiaces je sis actuellement sous methedone je suis ce qu'on apellle un polytoxicomane et oui ce qu il faut ce que je comprenne pouquoi je fait ca ! mais comme tu dois savoir c'est plus facile a dire qu'a faire...
Mais je vais m'accrocher!

Merci encore a toi
Cordialement
théo

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Cypion homme
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Hello wink

theo13 a écrit

c'est plus facile a dire qu'a faire...

Je ne compte plus les fois ou sous l'effet du produit j'ai fait des plans de sevrage ou le fameux "Demain j'arrête".

Et je penses que ce genre de phrase, de décisions hâtives est très mauvaises. Un sevrage, une réduction, ça se prépare. Il faut se fixer un objectif un but. Par exemple. Imaginons que 100mg de morphine te soulage sans effet récréatif. Dans deux semaines, je réduit à 95 puis 90.

Un sevrage bien préparé et surtout en sachant POURQUOI ON ARRETE, c'est juste capital ! Y aller avec la peur, la pression d'un entourage, une faible motivation en tout cas pas plus que pour faire plaisir, c'est une pseudo-réussite court-terme est un échec long-terme. Pas tout le temps mais très souvent.

C'est tout le travail que tu doit fournir. Poses-toi une après midi et prends une feuille. Essaye sincèrement de répondre aux questions suivantes :

- Pourquoi je consommes ? Très très important cela.
- Qu'est ce que je te tire de positif du produit ?
- Et fatalement de négatif ?
- Pourquoi ma consommation est en elle-même problématique ?
- Quelles solutions peuvent s'offrir à moi dans l'immédiat et comment choisir laquelle me convient le mieux ?
- Et enfin. Aurais-je plus de bénéfices à arrêter maintenant ?

Dès que tout est répondu relis-toi. Tu sauras si tu as au fond de toi réellement envie d'arrêter. Saches une seule chose. Il n'y a strictement et il n'y aura jamais de honte à avoir envie de poursuivre. Tu trouves que les bénéfices sont plus important que les risques, c'est ton opinion et ta décision. Et personne, pas même toi, n'est en droit de te juger pour cela.

Si ta décision est de ne pas arrêter. Très bien ! On doit donc passer dans une optique de contrôle de la consommation. Par exemple, réduction des doses, passage d'une consommation quotidienne à plus espacée dans le temps, uniquement pour certaines occasions. Et à côté changer de mode de vie en pensant de moins en moins au produit et par contre, tes efforts seront payants parce que tu profiteras infiniment plus de ta prise le moment venu.

Si ta décision est d'arrêter. Tout comme la première, très bien aussi. Une aide en CSAPA est évidemment la bienvenue avec les changements comme je l'ai dit dans mon premier message.

A prendre avec énormément de pincette mais nombreux sont les "polytoxicomanes" comme tu te décrit (au passage les étiquettes c'est uniquement fait pour coller sur les habits, pas sur les gens wink) qui ont augmentés leurs doses de méthadone pour se libérer de la cocaïne ou des amphétamines par exemple.

Le mauvais traitement c'est l'automédication, en tout cas pour moi. Tu es sous méthadone, la prise de benzodiazépines ou de tranquilisants est dangereuse et peut mener à une issue que l'on redoute tous...

A titre d'exemple, un patient avait été admis en service de réanimation cardiovasculaire après un arrêt cardiaque due à un choc hypovolémique. Le malheureux avait tenté de soulager ces cravings à la méthamphétamine en prenant du tranxène, du valium, de la clozapine et surtout, ce qui lui a été fatal, de la clonidine à haute dose. Il a fortement décompensé avec une chute de la pression artérielle et un désamorçage de la pompe. Bon c'est un cas assez extrême certes, mais à ne pas négliger. Et puis, on cours vers un risque d'une autre addiction, avec les risques associés.

Prend bien soin de toi l'ami et essaye le plus possible de positiver. Je sais dans quel état on peut être lorsqu'on se rend compte que notre univers s'écroule. Et je suis sûr que dans quelques mois/années, tu te réveillera fièrement un matin en disant "Je l'ai fait" !

Très amicalement,

Cyp'

Dernière modification par meumeuh (19 février 2024 à  15:11)

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Manque de nuance et est stigmatisation de certaines pratiques
 
la forme est bonne, par contre le fond est culpabilisant au possible

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theo13 homme
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merci cyp !
Justement mon psychiatre m'as mis sous valium pour les craving
le soir quand je consomme pas j'ai beau en prendre plusieurs j'arrive pas a dormir et je pense qu a consommer .
je me pose souvent ces question pourquoi je fais ca
la je vais voir pour faire une psychotherapie car tout seul j'y arrive pas ! tu pense que augmenter la methadone pourrait m'aider sur le crack ?
J'ai consommer avant hier et la j ai envie de recommencer mais c plus fort que ca c'est une souffrance!

le jeudi vendredi mes parents m'ont pris chez eux justement pout pas consommer mais arrter d un coup je n'y arrive pas c trop dur surtout qu'avec les parents d un cote ils s inquiete,t ca date pas d'hier j'etais dans les opiaces et autres avant  je me suis arrete 2 ans sans rien consommé et novembre dernier j'ai rechuter et je peut pas en vouloir a mes parents mais voila bcp de culpabilisation comme quoi je peut m'y prendre qu'a moi seul ils savent pas que c plus qu une question de volonte quand le gros craving arrive malheureusement tout ce qui se passe autour ne compte plus et bien sur l'entourage prend ca comme de l'égoisme, mais voila des que je consomme le lendemain je culpabilise je me sens comme une merde et 1 jour apres je veut reconsommé sachant que je m'endette et n arrive pas a joindre les deux bouts mes parents me donnent plus 1 euros pour m'aider a payer mon loyer car ils pensent que j'ai besoin de toucher le fond pour rebondir Donc la je suis rentre chez moi car c plus possible je cherche un bon psychiatre aussi qui peut m'aider
comment veux tu positiver avec tout ca enfin bref
Merci pour ton aide en tout cas !
Cordialement

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meumeuh homme
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Cypion a écrit

Le mauvais traitement c'est l'automédication, en tout cas pour moi. Tu es sous méthadone, la prise de benzodiazépines ou de tranquilisants est dangereuse et peut mener à une issue que l'on redoute tous...

Je vais nuancer tes propos, si tu permets...

Ce genre de phrases sont surtout issus des discours de certains professionnels de la santé pour faire peur !!

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meumeuh homme
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theo13 a écrit

tu pense que augmenter la methadone pourrait m'aider sur le crack

Je ne sais pas ton âge , depuis combien de temps, tu fumes de la coke, mais parfois c'est juste une question de culpabilité ( due à cette morale à la con ) suffit  d'accepter sa  consommation, mais sans non plus faire que consommer...mais pour cela il faut une vie avec des passions, des activités,ou un travail qui te plaît.. des interactions sociales ...etc

Pour les cravings , si jamais ça m'arrive, ben je me roule un bon bédo ,la méthadone pour certaines personnes a été une solution pour un arrêt complet...


amicalement

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Simple et efficace. Nineta
 
je rejoinds le com. simple et efficace ;)

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theo13 homme
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meumeuh a écrit

theo13 a écrit

tu pense que augmenter la methadone pourrait m'aider sur le crack

Je ne sais pas ton âge , depuis combien de temps, tu fumes de la coke,
mais parfois, c'est juste une question de culpabilité ( et cette morale à la con )  d'accepter sa  consommation, mais sans non plus faire que consommer...mais pour cela il faut une vie, avec des passions, des activités ,  ou un travail qui te plaît.. des interactions sociales ... etc

Pour les cravings , si jamais ça m'arrive, ben je me roule un bon bédo ,la méthadone pour certaines personnes a été une solution pour un arrêt complet...


amicalement

salut meumeuh j'ai 31 ans ca fait plas tres longtemps que je fume la coke plusieurs mois des années que la prisé mais meme moi qui avant prenez de l'hero j'en prend toujours pour redesccendre et dormit apres une session mais mentalement c'etait pas aussi fort la je pense qu'a ca le craving est tres fort!!
Poutquoi tu disais que les medecin disait ca pour faire peut au niveau des benzo?
Codialement

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Cypion homme
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meumeuh a écrit

Cypion a écrit

Le mauvais traitement c'est l'automédication, en tout cas pour moi. Tu es sous méthadone, la prise de benzodiazépines ou de tranquilisants est dangereuse et peut mener à une issue que l'on redoute tous...

Je vais nuancer tes propos, si tu permets...

Ce genre de phrases sont surtout issus des discours de certains professionnels de la santé pour faire peur !!

Entièrement d'accord avec toi ! Le propos n'était pas assez nuancé et le ton peut-être trop sévère.

D'un autre côté, est-ce réellement bon (si ce n'est mauvais) de se substituer en auto-médication (qui est ce que je reproche le plus) ? Que des tranquilisants soient donnés comme substitut, je dis clairement oui. On est plus dans le régime de la consommation mais du traitement médicamenteux, le plus souvent bien adapté au consommateur.

Ce que je voulais surtout détailler, ce sont les substitutions hasardeuses qui représentent selon moi plusieurs dangers, particulièrement pour lui :

- Pour les dépresseurs, une interaction pharmacologique avec la méthadone et un risque aggravé de dépression respiratoire. Même s'il n'est pas aussi important qu'il n'y paraît grâce (ou à cause) de sa tolérance à la méthadone, le risque est toujours la et le négliger est selon moi une erreur,

- Dépresseurs types benzodiazépines, alcool et apparentés : Risque de dépendance physique et d'abus. Même si c'est l'objectif d'un substitutif (combler les déficit de dopamine induit par l'arrêt de la cocaïne), est-ce réellement souhaitable de se débarrasser d'une addiction pour une autre ? Surtout qu'une dépendance aux gabaergiques comporte une composant physique dont le sevrage est parfois d'une triste issu...

- Stimulants types amphétamines et cathinones : Comme leurs actions est "similaire" (des grands guillements) à la cocaïne, ça revient à déplacer l'addiction. (Pour le méthylphénidate, exception à la règle, je ne saurais avoir un avis tranché. La littérature médicale n'en as pas réellement un pour le moment).

Ce que je voulais mettre le plus en avant c'est surtout la "substitution" (pour moi ce n'est pas comme une substitution type buprénorphine/méthadone pour les opiacés) par soi-même sans aucun suivi qui est dangereuse. Il est évident que beaucoup l'utilisent (même moi, une benzodiazépine pour tenter de mettre fin à ce sevrage douloureux, avec peu de réussite), en prenant plus de risque que de sortir de chez son addictologue avec une ordonnance.

C'est sûr que j'aurais du détailler bien plus mon propos. Mais tout est fait dans un but de prévention. Ma vision de la RDR n'est pas la peur (pratiqué, comme tu l'as bien expliqué par certains professionnels) mais bien la prévention. J'ai cependant du mal à avoir un discours du type "ça craint un peu mais vas-y tranquille". Bon j'exagère clairement mais j'imagine que tu entrevois ce que je veux dire.

En revanche, j'aurais aimé que tu me donnes un peu plus de détail et ton avis sincère sur la question. Toi qui est bien plus expérimenté que moi, tu as sans doute une autre approche et la partager serait un vrai plus. Si tu repasses par la, ça serait réellement intéressant.

Et évidemment, ça ne reste que mon avis et ce que je ferais éventuellement si j'étais confronté à cette situation.

Très bonne journée à toi l'ami wink

Cyp'

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Stelli femme
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Beaucoup de consommations sont une forme d’automédication. Dire que c’est dangereux est stigmatisant et est une généralisation abusive.

Même chose pour l’association méthadone + benzo. Tout dépend du contexte, de la personne, du moment, de sa tolérance à chacune des molécules et du dosage…

Une bonne connaissance de la pharmacologie, ou au moins du fonctionnement des différents produits peut par exemple permettre de faire ce genre d’association en limitant grandement les risques. D’où l’intérêt de se renseigner, justement!
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Beaucoup de consos sont une forme d'automédication. PTX.

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Cypion homme
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Re wink

Alors pour répondre au message au-dessus et à mon champignon rouge, je penses que mon message n’est absolument pas passé dans le ton adéquat et je le regrette beaucoup.

Parler de stigmatisation à mon sujet témoigne réellement d’une mauvaise expression de ma part et je tiens sincèrement à m’en excuser.

Le terme « dangereux » a été très mal utilisé de ma part. J’aurais dû être bien plus précis et surtout plus nuancé.

Il s’agissait réellement d’une mise en garde. Mon intention n’a jamais été de faire peur et cela bien au contraire. J’ai vécu des expériences similaires où la substitution par diverses substances relevait de la nécessité pour calmer ce mal intérieur qu’est le sevrage brutal. Et personnellement cela m’a conduit à quelque problèmes découlant non seulement d’une prise de risque mais aussi d’une méconnaissance de mon sujet. En tout cas à cet époque là !

Et à cet époque là, j’aurais été satisfait que quelqu’un me prévienne des dangers qu’une consommation comme celle-là PEUT avoir. X% de chances que ça arrive, y% que ça n’arrive pas. Comme l’a dit Stelli, tous différents, tous inégaux face aux substances.

Je voulais simplement rappeler les risques. Comme on rappelle les risques en faisant de la RDR. Ma définition de la RDR est une prévention sans faire « peur ».

Le VIH existe -> Appliquer les règles d’asepties adéquat pour éviter la prise de risque en injection.

Le schéma : Risque -> Méthode de réduction des risques -> Encouragement à la pratique -> Consommation a moindre risque.

Les différents CAARUD que j’ai pu voir préconise ce schéma précis. Le consommateur est averti, repart avec les bons conseils et consomme en toute sérénités et avec conscience des potentiels risques. Pour pouvoir y faire face. Sans aucun jugement, avec du matériel adéquat et un sourire aux lèvres.

Et en tout cas c’est ce schéma que j’ai essayé d’appliquer dans mes messages ci-dessus. Mais pas de la meilleure des façons…

Mais merci de m’avoir ramené les pieds sur terre. À l’avenir, j’essayerais d’être bien plus nuancé et d’appliquer vos conseils. Je laisse mes messages tels qu’elle et je vais éviter le polluer le thread.

Prenez soin de vous,

Cyp’

Dernière modification par Cypion (19 février 2024 à  23:29)

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Nils1984 homme
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Salut... :)

En lisant le fil de cette discussion, y'a quand même pas mal de paradoxes qui me paraissent carrément insolubles... Et j'en doute pas une seconde : on pense ou écrit ceci ou cela sous la fièvre de l'instant présent (enfin de l'instant tout court 0O ?), je ne sais pas si Cypion méritait un rouge - enfin peu importe, je viens pas (en ce qui me concerne) sur P/A pour la cueillette au champis verts -... ce qui serait bien (en dehors du fait que j'ai rien d'autres à rajouter à ce thread qui soit suffisamment pertinent smile) c'est que celui ou celle qui octroie un champi rouge se désigne quand même... drapeau-blanc

Enfin... ce n'est qu'une suggestion ^^

Je vais en attendant sortir me dégourdir les jambes :)

bonne journée (qui arrive) à toutes et à tous smile

Dernière modification par Nils1984 (20 février 2024 à  04:31)


- Le chemin pour monter est le chemin pour descendre -
(Trois Stèles de Seth)

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meumeuh homme
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Cypion a écrit

Ma définition de la RDR est une prévention sans faire « peur ».

Dsl Je ne fais qu'un passage express, mais je reviens plus tard pour étayer mes propos...
Car ta vision de la RDR ce n'est pas de la RDR et PA ne fais pas de la prévention...mais de la RDR, alors ta captés ?

Amicalement

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Stelli femme
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C’est moi qui ai mis le champignon (que je signe habituellement peu importe la couleur, mais oublié ici). Il a été modifié en jaune.

En fait le souci avec la stigmatisation des pratiques c’est qu’elle est tellement intégrée qu’elle est présente en chacun de nous (donc y-compris moi), ce qui la rend encore plus insidieuse et difficile à combattre.

Les CAARUD et CSAPA ne pratiquent (généralement) pas la RdR telle que nous l’entendons, mais une RdR prescriptive, encensant certaines pratiques qui seraient « safe » et fustigeant les autres jugées « dangereuses ».

Le problème c’est ce que ça sous-entend à propos des personnes qui ONT ces pratiques, et que c’est totalement éluder les bénéfices que la personne tire de ses pratiques, ses envies, ses besoins, en lui retirant tout pouvoir de décision (on décide pour elle de ce qui est bon pour elle) et par là, toute dignité (car on lui prescrit une pratique car on considère qu’elle n’est pas en capacité de décider pour elle-même), ce n’est qu’ »un drogué inconscient et ignorant » à qui le sachant (le professionnel, le soignant) doit apprendre les « bonnes » pratiques.
C’est chercher à éliminer certaines pratiques au profit d’autres, prescrites par « ceux qui savent » (les professionnels) à « ceux qui ne savent pas » (les drogués).
Mais ce n’est pas ça la RdR. Du moins ça ne devrait pas être ça.

La RdR se doit de partir des pratiques de la PUD, elle n’est pas là pour juger ces pratiques mais pour accompagner la personne, quelles que soient ses pratiques, vers une situation qui lui convient mieux (à elle! Pas au professionnel!).

Elle est destinée à réduire les risques, pas à augmenter la stigmatisation de pratiques et donc des personnes qui les ont, alors que stigmatisées, elles le sont déjà suffisamment.
C’est une vision hygiéniste de la RdR, et qui n’est pas adaptée à la personne mais qui cherche à lui faire adopter les pratiques jugées plus sûres. Sauf qu’en faisant ça on envoie un message très stigmatisant pour ceux qui ont ces pratiques et ne souhaitent pas / ne peuvent pas (à l’instant présent) en changer.

À Psychoactif nous combattons cette vision de la RdR qui est délétère pour des personnes déjà suffisamment stigmatisées par ailleurs à causes de leurs pratiques, qui n’ont pas besoin d’être enfoncées par ceux qui sont censés l’accompagner.
En fait en entretenant cette vision de la RdR, les institutions augmentent les risques liés à la stigmatisation, et la résistance au changement, ce qui est contre productif.

J’ai bien conscience que cette vision de la RdR défendue par Psychoactif va à l’encontre de ce qui est répandu au sein des institutions, depuis longtemps.
Mais cette RdR hygiéniste fait beaucoup de mal, et c’est ce que nous tentons de faire évoluer.

Je vous suggère la consultation de

- ce texte, à propos de notre vision de la RdR, extrait de notre fanzine n°6, un manifeste pour une RdR renouvelée: https://www.psychoactif.org/forum/2023/ … 803_1.html

- cette vidéo, où Pierre intervient à partir de la 23eme minute, à propos de la violence perpétrée par les institutions (CSAPA, CAARUD…) : https://youtu.be/AA4-e2YONIA?si=A5RTZ_ETlj7CeENp

J’espère que mon point de vue et ce qui a motivé ma réaction sont plus clairs maintenant ^^

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C.S. homme
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meumeuh a écrit

Cypion a écrit

Ma définition de la RDR est une prévention sans faire « peur ».

Dsl Je ne fais qu'un passage express, mais je reviens plus tard pour étayer mes propos...
Car ta vision de la RDR ce n'est pas de la RDR et PA ne fais pas de la prévention...mais de la RDR, alors ta captés ?

Amicalement

Mais en français, "faire de la réduction des risques", ça ne serait pas y inclure une partie de prévention justement ?
Pour vous ici, le mot "prévention" équivaut à "interdiction" ??

En festoch, les stand de RDR font aussi de la prévention, non ?

Car en réduction des risques, on prévient justement des pratiques trop risquées il me semble, pour revenir à des pratiques plus "safe" pour le consommateur.. Donc on y inclue une part de prévention.. A MON AVIS SEUL ! smile

(pas la peine de me cogner, on peut aussi discuter..)

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Stelli femme
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C.S. a écrit

En santé publique on parlerait de prévention secondaire, mais le terme est trop proche de la prévention tout court qui en addictologie revient à prévenir la consommation, donc l’empêcher (par ex. La majeure partie du temps, faire de la prévention dans les écoles en matière de drogues = dissuader).
Sauf que ça n’empêche pas les gens d’avoir recours aux pratiques en question, ça stigmatise ceux qui les ont, et ne dissuade que ceux qui de toute façon étaient déjà sensibles au discours ambiant sur « la drogue », et qui sont déjà les moins susceptibles de consommer…

Pour mieux comprendre la position de l’équipe, je vous renvoie par ailleurs à l’article du fanzine n°6 « pour une RdR renouvelée » : https://www.psychoactif.org/blogs/Pour- … html#b7300

À cet article sur les préjugés dont sont victimes les PUD et qui desservent la RdR: https://www.psychoactif.org/blogs/Preju … 152_1.html

Cet article sur les biais cognitifs et les préjugés (qui sont en partie derrière la stigmatisation des usages de drogues et des préjugés sur les PUD) : https://www.psychoactif.org/blogs/Ces-b … 209_1.html

Celui-ci sur une recherche scientifique en cours à laquelle Psychoactif participe, en particulier sur la partie « troisième piste » : https://www.psychoactif.org/blogs/Le-re … 778_1.html

Celui-ci sur la stigmatisation des PUD par le système de santé : https://www.psychoactif.org/blogs/Le-sy … 775_1.html

Édit :
J’ajoute un article sur la notion de violence symbolique (fanzine n°3) : https://www.psychoactif.org/blogs/La-vi … 804_1.html

Et à nouveau la vidéo où Pierre intervient à partir de la 23eme minute, à propos de la violence perpétrée par les institutions (CSAPA, CAARUD…) censées accompagner les PUD : https://youtu.be/AA4-e2YONIA?si=A5RTZ_ETlj7CeENp

Dernière modification par Stelli (20 février 2024 à  20:25)

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C.S. homme
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Ok stelli, merci de ta réponse..smile

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meumeuh homme
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Ah merci Stelli, d'avoir répondu.

J'ai eu un début de semaine chargée de mon côté et du coup jai pas pu venir avant.

C.S. a écrit

pas la peine de me cogner, on peut aussi discuter..

What?! C'est de l'humour j'espère..

Dernière modification par meumeuh (21 février 2024 à  03:35)

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Pesteux homme
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C.S. a écrit

Mais en français, "faire de la réduction des risques", ça ne serait pas y inclure une partie de prévention justement ?
Pour vous ici, le mot "prévention" équivaut à "interdiction" ??

Pour moi qui suis sensible à la résonance des mots, à l'imaginaire qu'ils convoquent et aux logiques qu'ils déploient, ces petites nuances de langage à la PA sont précieuses.

Pour moi "prévention" = "dissuasion", avec cette connotation particulière, qui rappelle la prévention routière, la prévention du cancer, du VIH ou du diabète.

Et puis, il y a la résonance médicale qui est encore renforcée par l'existence de l'expression "mieux vaut prévenir que guérir".

Fais l'expérience : tu prends n'importe quelle personne hors contexte, et tu lui demandes à quoi elle pense en entendant le mot "prévention".

Quand on entend le mot "prévention", l'accident ou la maladie ne sont jamais loin. Dans notre langue, le mot prévention annonce le plus souvent une calamité, quelque chose qu'on veut forcément éviter. Le mot prévention nie les bénéfices de nos consos. C'est un bon exemple de violence symbolique inconsciente, qui se cache parfois dans le langage des personnes les mieux intentionnées.

Donc pour moi oui, le mot "prévention" rime avec répressions. C'est le nez rouge de la prohibition, mais avec une blouse blanche, le sourire aux lèvres, et la voix mielleuse.

On est très mal armé avec des mots pareils, c'est des mots qui nous tirent des balles dans le pied !

Dans mon esprit, la prévention sera toujours associée à ce spot TV ridicule des années 80 :
https://www.youtube.com/watch?v=aPus4Qlc52w

Qu'est-ce qu'on a pu se moquer de ce truc avec les potes. Dès que quelqu'un nous passait un pet, on tendait la main en répondant "non, j'en veux pas !" big_smile



C.S. a écrit

En festoch, les stand de RDR font aussi de la prévention, non ?

Si on dit "prévention des risques", ça veut dire les empêcher, et pas seulement les diminuer. Donc le meilleur moyen de prévenir le risque, c'est encore de ne pas consommer. Alors que diminuer le risque ne s'entend pas forcément comme "diminuer la conso", et encore moins comme "empêcher la conso".

Donc non, pour moi, en festoche, ils ne font pas de la prévention, mais de la rdr.

Il y a le "savoir faire" de la rdr, mais aussi le "faire savoir" à travers le choix des mots.

C'est un peu comme l'exemple très connu des expressions "cotisations sociales" et "charges sociales". Quand tu veux défendre la sécu : tu dis "cotisations sociales", qui évoque un pot commun auquel chacun contribue, et non pas "charge sociale", qui évoque un poids écrasant sur nos épaules. L'imaginaire convoqué par les expressions employées détermine les actions qui seront spontanément envisagées. Si on parle "cotisation", ça renvoie au besoin en financement, on peut vouloir les augmenter, les diminuer, ou les repartir autrement. Si on parle de "charge", on ne peut que stresser en pensant à comment on va pouvoir supporter un tel poids, et vouloir le réduire.


Amicalement.

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meumeuh a écrit

Ah merci Stelli, d'avoir répondu.

J'ai eu un début de semaine chargée de mon côté et du coup jai pas pu venir avant.

C.S. a écrit

pas la peine de me cogner, on peut aussi discuter..

What?! C'est de l'humour j'espère..

A moitié seulement, car parfois qund je lis certaines réponses, c'est pas trop centré sur l'échange dans la bienveillance...neutral

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Pesteux a écrit

C.S. a écrit

Mais en français, "faire de la réduction des risques", ça ne serait pas y inclure une partie de prévention justement ?
Pour vous ici, le mot "prévention" équivaut à "interdiction" ??

Pour moi qui suis sensible à la résonance des mots, à l'imaginaire qu'ils convoquent et aux logiques qu'ils déploient, ces petites nuances de langage à la PA sont précieuses.

Pour moi "prévention" = "dissuasion", avec cette connotation particulière, qui rappelle la prévention routière, la prévention du cancer, du VIH ou du diabète.

Et puis, il y a la résonance médicale qui est encore renforcée par l'existence de l'expression "mieux vaut prévenir que guérir".

Fais l'expérience : tu prends n'importe quelle personne hors contexte, et tu lui demandes à quoi elle pense en entendant le mot "prévention".

Quand on entend le mot "prévention", l'accident ou la maladie ne sont jamais loin. Dans notre langue, le mot prévention annonce le plus souvent une calamité, quelque chose qu'on veut forcément éviter. Le mot prévention nie les bénéfices de nos consos. C'est un bon exemple de violence symbolique inconsciente, qui se cache parfois dans le langage des personnes les mieux intentionnées.

Donc pour moi oui, le mot "prévention" rime avec répressions. C'est le nez rouge de la prohibition, mais avec une blouse blanche, le sourire aux lèvres, et la voix mielleuse.

On est très mal armé avec des mots pareils, c'est des mots qui nous tirent des balles dans le pied !

Dans mon esprit, la prévention sera toujours associée à ce spot TV ridicule des années 80 :
https://www.youtube.com/watch?v=aPus4Qlc52w

Qu'est-ce qu'on a pu se moquer de ce truc avec les potes. Dès que quelqu'un nous passait un pet, on tendait la main en répondant "non, j'en veux pas !" big_smile



C.S. a écrit

En festoch, les stand de RDR font aussi de la prévention, non ?

Si on dit "prévention des risques", ça veut dire les empêcher, et pas seulement les diminuer. Donc le meilleur moyen de prévenir le risque, c'est encore de ne pas consommer. Alors que diminuer le risque ne s'entend pas forcément comme "diminuer la conso", et encore moins comme "empêcher la conso".

Donc non, pour moi, en festoche, ils ne font pas de la prévention, mais de la rdr.

Il y a le "savoir faire" de la rdr, mais aussi le "faire savoir" à travers le choix des mots.

C'est un peu comme l'exemple très connu des expressions "cotisations sociales" et "charges sociales". Quand tu veux défendre la sécu : tu dis "cotisations sociales", qui évoque un pot commun auquel chacun contribue, et non pas "charge sociale", qui évoque un poids écrasant sur nos épaules. L'imaginaire convoqué par les expressions employées détermine les actions qui seront spontanément envisagées. Si on parle "cotisation", ça renvoie au besoin en financement, on peut vouloir les augmenter, les diminuer, ou les repartir autrement. Si on parle de "charge", on ne peut que stresser en pensant à comment on va pouvoir supporter un tel poids, et vouloir le réduire.


Amicalement.

En fait, je crois que chacun possède sa libre interprétation de l'expression..
Donc pour ma part, il y a bien une part de prévention dans la RDR. La prévention, c'est prévenir : "attention, je te préviens que telle ou telle pratique pourrait être dangereuse pour toi, je te conseillerais plutôt de faire de telle manière"..

Pour moi, prévenir, ce n'est pas interdire. Prévenir = attention, interdire = NON.

Je peux entendre par contre que dans la réalité, ça ne se passe pas toujours comme ça..

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meumeuh homme
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C.S. a écrit

c'est pas trop centré sur l'échange dans la bienveillance...

Si c'est le cas, c'est qu'il y a une raison , car je suis contre:
injustice , jugements, stigmatisation, diabolisation ... et j'en passe

C.S. a écrit

En fait, je crois que chacun possède sa libre interprétation de l'expression..

oui, mais moi, je dirais que c'est plutôt un biais de confirmation
- fin du HS -

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C.S. homme
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AmyW non binaire
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meumeuh a écrit

Tu es sous méthadone, la prise de benzodiazépines

Je prends Méthadone et Seresta et effectivement quand tu lis les notices, vu qu’ils sont tout deux des dépresseurs du système respiratoire il y a un avertissement sur ce point précis concernant le fait d’associer les deux.

Mais franchement, clairement, ça fait vraiment avertissement un poil anxiogène. Je pense que  ça dépend de combien tu en prends de chaque. Parce que… tu peux sûrement faire une dépression respiratoire en prenant seulement l’un ou bien l’autre en quantité suffisante si on va par là.
Par exemple, je prends des quantités totalement bidons c’est juste pour illustrer, si 600mg d’oxazépam OU BIEN 300mg de méthadone peuvent provoquer une détresse respiratoire, et que donc, à priori, 300mg d’oxazépam PLUS 150mg de méthadone peuvent faire de même, c’est plutôt inutile de faire flipper celui qui prend 50mg d’oxa. et 50mg de métha en lui disant : « attention, mélange dangereux ! »

DISCLAIMER: C’est juste mon avis de toxico pas pharmacien. Ce n’est pas parce que je le donne qu’il a la moindre valeur (d’ailleurs je le vendrais sinon, pour acheter de la drogue).

Dernière modification par AmyW (24 février 2024 à  01:37)


Ce que tu n’aimes pas chez les autres c’est ta propre part d’ombre.

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AmyW non binaire
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Pesteux a écrit

Donc le meilleur moyen de prévenir le risque, c'est encore de ne pas consommer.

Dans la même veine : « L’électricité la plus propre c’est celle qu’on ne consomme pas. »

C’est juste mon avis perso mais c’est le genre de phrase qui claque à la première lecture mais qui se révèle totalement con dès qu’on réfléchie à ce qu’elle signifie vraiment, au sens qu’elle a.

Meilleurs prévention du risque → pas consommer → mais alors pas de risque ! → prévention de quoi du coup ?

Dernière modification par AmyW (24 février 2024 à  01:47)


Ce que tu n’aimes pas chez les autres c’est ta propre part d’ombre.

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