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theo13 a écrit
c'est plus facile a dire qu'a faire...
Je ne compte plus les fois ou sous l'effet du produit j'ai fait des plans de sevrage ou le fameux "Demain j'arrête".
Et je penses que ce genre de phrase, de décisions hâtives est très mauvaises. Un sevrage, une réduction, ça se prépare. Il faut se fixer un objectif un but. Par exemple. Imaginons que 100mg de morphine te soulage sans effet récréatif. Dans deux semaines, je réduit à 95 puis 90.
Un sevrage bien préparé et surtout en sachant POURQUOI ON ARRETE, c'est juste capital ! Y aller avec la peur, la pression d'un entourage, une faible motivation en tout cas pas plus que pour faire plaisir, c'est une pseudo-réussite court-terme est un échec long-terme. Pas tout le temps mais très souvent.
C'est tout le travail que tu doit fournir. Poses-toi une après midi et prends une feuille. Essaye sincèrement de répondre aux questions suivantes :
- Pourquoi je consommes ? Très très important cela.
- Qu'est ce que je te tire de positif du produit ?
- Et fatalement de négatif ?
- Pourquoi ma consommation est en elle-même problématique ?
- Quelles solutions peuvent s'offrir à moi dans l'immédiat et comment choisir laquelle me convient le mieux ?
- Et enfin. Aurais-je plus de bénéfices à arrêter maintenant ?
Dès que tout est répondu relis-toi. Tu sauras si tu as au fond de toi réellement envie d'arrêter. Saches une seule chose. Il n'y a strictement et il n'y aura jamais de honte à avoir envie de poursuivre. Tu trouves que les bénéfices sont plus important que les risques, c'est ton opinion et ta décision. Et personne, pas même toi, n'est en droit de te juger pour cela.
Si ta décision est de ne pas arrêter. Très bien ! On doit donc passer dans une optique de contrôle de la consommation. Par exemple, réduction des doses, passage d'une consommation quotidienne à plus espacée dans le temps, uniquement pour certaines occasions. Et à côté changer de mode de vie en pensant de moins en moins au produit et par contre, tes efforts seront payants parce que tu profiteras infiniment plus de ta prise le moment venu.
Si ta décision est d'arrêter. Tout comme la première, très bien aussi. Une aide en CSAPA est évidemment la bienvenue avec les changements comme je l'ai dit dans mon premier message.
A prendre avec énormément de pincette mais nombreux sont les "polytoxicomanes" comme tu te décrit (au passage les étiquettes c'est uniquement fait pour coller sur les habits, pas sur les gens ) qui ont augmentés leurs doses de méthadone pour se libérer de la cocaïne ou des amphétamines par exemple.
Le mauvais traitement c'est l'automédication, en tout cas pour moi. Tu es sous méthadone, la prise de benzodiazépines ou de tranquilisants est dangereuse et peut mener à une issue que l'on redoute tous...
A titre d'exemple, un patient avait été admis en service de réanimation cardiovasculaire après un arrêt cardiaque due à un choc hypovolémique. Le malheureux avait tenté de soulager ces cravings à la méthamphétamine en prenant du tranxène, du valium, de la clozapine et surtout, ce qui lui a été fatal, de la clonidine à haute dose. Il a fortement décompensé avec une chute de la pression artérielle et un désamorçage de la pompe. Bon c'est un cas assez extrême certes, mais à ne pas négliger. Et puis, on cours vers un risque d'une autre addiction, avec les risques associés.
Prend bien soin de toi l'ami et essaye le plus possible de positiver. Je sais dans quel état on peut être lorsqu'on se rend compte que notre univers s'écroule. Et je suis sûr que dans quelques mois/années, tu te réveillera fièrement un matin en disant "Je l'ai fait" !
Très amicalement,
Cyp'
Dernière modification par meumeuh (19 février 2024 à 15:11)
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Cypion a écrit
Le mauvais traitement c'est l'automédication, en tout cas pour moi. Tu es sous méthadone, la prise de benzodiazépines ou de tranquilisants est dangereuse et peut mener à une issue que l'on redoute tous...
Je vais nuancer tes propos, si tu permets...
Ce genre de phrases sont surtout issus des discours de certains professionnels de la santé pour faire peur !!
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Je ne sais pas ton âge , depuis combien de temps, tu fumes de la coke, mais parfois c'est juste une question de culpabilité ( due à cette morale à la con ) suffit d'accepter sa consommation, mais sans non plus faire que consommer...mais pour cela il faut une vie avec des passions, des activités,ou un travail qui te plaît.. des interactions sociales ...etc
Pour les cravings , si jamais ça m'arrive, ben je me roule un bon bédo ,la méthadone pour certaines personnes a été une solution pour un arrêt complet...
amicalement
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meumeuh a écrit
Je ne sais pas ton âge , depuis combien de temps, tu fumes de la coke,
mais parfois, c'est juste une question de culpabilité ( et cette morale à la con ) d'accepter sa consommation, mais sans non plus faire que consommer...mais pour cela il faut une vie, avec des passions, des activités , ou un travail qui te plaît.. des interactions sociales ... etc
Pour les cravings , si jamais ça m'arrive, ben je me roule un bon bédo ,la méthadone pour certaines personnes a été une solution pour un arrêt complet...
amicalement
salut meumeuh j'ai 31 ans ca fait plas tres longtemps que je fume la coke plusieurs mois des années que la prisé mais meme moi qui avant prenez de l'hero j'en prend toujours pour redesccendre et dormit apres une session mais mentalement c'etait pas aussi fort la je pense qu'a ca le craving est tres fort!!
Poutquoi tu disais que les medecin disait ca pour faire peut au niveau des benzo?
Codialement
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meumeuh a écrit
Cypion a écrit
Le mauvais traitement c'est l'automédication, en tout cas pour moi. Tu es sous méthadone, la prise de benzodiazépines ou de tranquilisants est dangereuse et peut mener à une issue que l'on redoute tous...
Je vais nuancer tes propos, si tu permets...
Ce genre de phrases sont surtout issus des discours de certains professionnels de la santé pour faire peur !!
Entièrement d'accord avec toi ! Le propos n'était pas assez nuancé et le ton peut-être trop sévère.
D'un autre côté, est-ce réellement bon (si ce n'est mauvais) de se substituer en auto-médication (qui est ce que je reproche le plus) ? Que des tranquilisants soient donnés comme substitut, je dis clairement oui. On est plus dans le régime de la consommation mais du traitement médicamenteux, le plus souvent bien adapté au consommateur.
Ce que je voulais surtout détailler, ce sont les substitutions hasardeuses qui représentent selon moi plusieurs dangers, particulièrement pour lui :
- Pour les dépresseurs, une interaction pharmacologique avec la méthadone et un risque aggravé de dépression respiratoire. Même s'il n'est pas aussi important qu'il n'y paraît grâce (ou à cause) de sa tolérance à la méthadone, le risque est toujours la et le négliger est selon moi une erreur,
- Dépresseurs types benzodiazépines, alcool et apparentés : Risque de dépendance physique et d'abus. Même si c'est l'objectif d'un substitutif (combler les déficit de dopamine induit par l'arrêt de la cocaïne), est-ce réellement souhaitable de se débarrasser d'une addiction pour une autre ? Surtout qu'une dépendance aux gabaergiques comporte une composant physique dont le sevrage est parfois d'une triste issu...
- Stimulants types amphétamines et cathinones : Comme leurs actions est "similaire" (des grands guillements) à la cocaïne, ça revient à déplacer l'addiction. (Pour le méthylphénidate, exception à la règle, je ne saurais avoir un avis tranché. La littérature médicale n'en as pas réellement un pour le moment).
Ce que je voulais mettre le plus en avant c'est surtout la "substitution" (pour moi ce n'est pas comme une substitution type buprénorphine/méthadone pour les opiacés) par soi-même sans aucun suivi qui est dangereuse. Il est évident que beaucoup l'utilisent (même moi, une benzodiazépine pour tenter de mettre fin à ce sevrage douloureux, avec peu de réussite), en prenant plus de risque que de sortir de chez son addictologue avec une ordonnance.
C'est sûr que j'aurais du détailler bien plus mon propos. Mais tout est fait dans un but de prévention. Ma vision de la RDR n'est pas la peur (pratiqué, comme tu l'as bien expliqué par certains professionnels) mais bien la prévention. J'ai cependant du mal à avoir un discours du type "ça craint un peu mais vas-y tranquille". Bon j'exagère clairement mais j'imagine que tu entrevois ce que je veux dire.
En revanche, j'aurais aimé que tu me donnes un peu plus de détail et ton avis sincère sur la question. Toi qui est bien plus expérimenté que moi, tu as sans doute une autre approche et la partager serait un vrai plus. Si tu repasses par la, ça serait réellement intéressant.
Et évidemment, ça ne reste que mon avis et ce que je ferais éventuellement si j'étais confronté à cette situation.
Très bonne journée à toi l'ami
Cyp'
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Dernière modification par Cypion (19 février 2024 à 23:29)
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Dernière modification par Nils1984 (20 février 2024 à 04:31)
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Cypion a écrit
Ma définition de la RDR est une prévention sans faire « peur ».
Dsl Je ne fais qu'un passage express, mais je reviens plus tard pour étayer mes propos...
Car ta vision de la RDR ce n'est pas de la RDR et PA ne fais pas de la prévention...mais de la RDR, alors ta captés ?
Amicalement
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meumeuh a écrit
Cypion a écrit
Ma définition de la RDR est une prévention sans faire « peur ».
Dsl Je ne fais qu'un passage express, mais je reviens plus tard pour étayer mes propos...
Car ta vision de la RDR ce n'est pas de la RDR et PA ne fais pas de la prévention...mais de la RDR, alors ta captés ?
Amicalement
Mais en français, "faire de la réduction des risques", ça ne serait pas y inclure une partie de prévention justement ?
Pour vous ici, le mot "prévention" équivaut à "interdiction" ??
En festoch, les stand de RDR font aussi de la prévention, non ?
Car en réduction des risques, on prévient justement des pratiques trop risquées il me semble, pour revenir à des pratiques plus "safe" pour le consommateur.. Donc on y inclue une part de prévention.. A MON AVIS SEUL !
(pas la peine de me cogner, on peut aussi discuter..)
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C.S. a écrit
En santé publique on parlerait de prévention secondaire, mais le terme est trop proche de la prévention tout court qui en addictologie revient à prévenir la consommation, donc l’empêcher (par ex. La majeure partie du temps, faire de la prévention dans les écoles en matière de drogues = dissuader).
Sauf que ça n’empêche pas les gens d’avoir recours aux pratiques en question, ça stigmatise ceux qui les ont, et ne dissuade que ceux qui de toute façon étaient déjà sensibles au discours ambiant sur « la drogue », et qui sont déjà les moins susceptibles de consommer…
Pour mieux comprendre la position de l’équipe, je vous renvoie par ailleurs à l’article du fanzine n°6 « pour une RdR renouvelée » : https://www.psychoactif.org/blogs/Pour- … html#b7300
À cet article sur les préjugés dont sont victimes les PUD et qui desservent la RdR: https://www.psychoactif.org/blogs/Preju … 152_1.html
Cet article sur les biais cognitifs et les préjugés (qui sont en partie derrière la stigmatisation des usages de drogues et des préjugés sur les PUD) : https://www.psychoactif.org/blogs/Ces-b … 209_1.html
Celui-ci sur une recherche scientifique en cours à laquelle Psychoactif participe, en particulier sur la partie « troisième piste » : https://www.psychoactif.org/blogs/Le-re … 778_1.html
Celui-ci sur la stigmatisation des PUD par le système de santé : https://www.psychoactif.org/blogs/Le-sy … 775_1.html
Édit :
J’ajoute un article sur la notion de violence symbolique (fanzine n°3) : https://www.psychoactif.org/blogs/La-vi … 804_1.html
Et à nouveau la vidéo où Pierre intervient à partir de la 23eme minute, à propos de la violence perpétrée par les institutions (CSAPA, CAARUD…) censées accompagner les PUD : https://youtu.be/AA4-e2YONIA?si=A5RTZ_ETlj7CeENp
Dernière modification par Stelli (20 février 2024 à 20:25)
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C.S. a écrit
pas la peine de me cogner, on peut aussi discuter..
What?! C'est de l'humour j'espère..
Dernière modification par meumeuh (21 février 2024 à 03:35)
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C.S. a écrit
Mais en français, "faire de la réduction des risques", ça ne serait pas y inclure une partie de prévention justement ?
Pour vous ici, le mot "prévention" équivaut à "interdiction" ??
Pour moi qui suis sensible à la résonance des mots, à l'imaginaire qu'ils convoquent et aux logiques qu'ils déploient, ces petites nuances de langage à la PA sont précieuses.
Pour moi "prévention" = "dissuasion", avec cette connotation particulière, qui rappelle la prévention routière, la prévention du cancer, du VIH ou du diabète.
Et puis, il y a la résonance médicale qui est encore renforcée par l'existence de l'expression "mieux vaut prévenir que guérir".
Fais l'expérience : tu prends n'importe quelle personne hors contexte, et tu lui demandes à quoi elle pense en entendant le mot "prévention".
Quand on entend le mot "prévention", l'accident ou la maladie ne sont jamais loin. Dans notre langue, le mot prévention annonce le plus souvent une calamité, quelque chose qu'on veut forcément éviter. Le mot prévention nie les bénéfices de nos consos. C'est un bon exemple de violence symbolique inconsciente, qui se cache parfois dans le langage des personnes les mieux intentionnées.
Donc pour moi oui, le mot "prévention" rime avec répressions. C'est le nez rouge de la prohibition, mais avec une blouse blanche, le sourire aux lèvres, et la voix mielleuse.
On est très mal armé avec des mots pareils, c'est des mots qui nous tirent des balles dans le pied !
Dans mon esprit, la prévention sera toujours associée à ce spot TV ridicule des années 80 :
https://www.youtube.com/watch?v=aPus4Qlc52w
Qu'est-ce qu'on a pu se moquer de ce truc avec les potes. Dès que quelqu'un nous passait un pet, on tendait la main en répondant "non, j'en veux pas !"
C.S. a écrit
En festoch, les stand de RDR font aussi de la prévention, non ?
Si on dit "prévention des risques", ça veut dire les empêcher, et pas seulement les diminuer. Donc le meilleur moyen de prévenir le risque, c'est encore de ne pas consommer. Alors que diminuer le risque ne s'entend pas forcément comme "diminuer la conso", et encore moins comme "empêcher la conso".
Donc non, pour moi, en festoche, ils ne font pas de la prévention, mais de la rdr.
Il y a le "savoir faire" de la rdr, mais aussi le "faire savoir" à travers le choix des mots.
C'est un peu comme l'exemple très connu des expressions "cotisations sociales" et "charges sociales". Quand tu veux défendre la sécu : tu dis "cotisations sociales", qui évoque un pot commun auquel chacun contribue, et non pas "charge sociale", qui évoque un poids écrasant sur nos épaules. L'imaginaire convoqué par les expressions employées détermine les actions qui seront spontanément envisagées. Si on parle "cotisation", ça renvoie au besoin en financement, on peut vouloir les augmenter, les diminuer, ou les repartir autrement. Si on parle de "charge", on ne peut que stresser en pensant à comment on va pouvoir supporter un tel poids, et vouloir le réduire.
Amicalement.
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meumeuh a écrit
Ah merci Stelli, d'avoir répondu.
J'ai eu un début de semaine chargée de mon côté et du coup jai pas pu venir avant.C.S. a écrit
pas la peine de me cogner, on peut aussi discuter..
What?! C'est de l'humour j'espère..
A moitié seulement, car parfois qund je lis certaines réponses, c'est pas trop centré sur l'échange dans la bienveillance...
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Pesteux a écrit
C.S. a écrit
Mais en français, "faire de la réduction des risques", ça ne serait pas y inclure une partie de prévention justement ?
Pour vous ici, le mot "prévention" équivaut à "interdiction" ??Pour moi qui suis sensible à la résonance des mots, à l'imaginaire qu'ils convoquent et aux logiques qu'ils déploient, ces petites nuances de langage à la PA sont précieuses.
Pour moi "prévention" = "dissuasion", avec cette connotation particulière, qui rappelle la prévention routière, la prévention du cancer, du VIH ou du diabète.
Et puis, il y a la résonance médicale qui est encore renforcée par l'existence de l'expression "mieux vaut prévenir que guérir".
Fais l'expérience : tu prends n'importe quelle personne hors contexte, et tu lui demandes à quoi elle pense en entendant le mot "prévention".
Quand on entend le mot "prévention", l'accident ou la maladie ne sont jamais loin. Dans notre langue, le mot prévention annonce le plus souvent une calamité, quelque chose qu'on veut forcément éviter. Le mot prévention nie les bénéfices de nos consos. C'est un bon exemple de violence symbolique inconsciente, qui se cache parfois dans le langage des personnes les mieux intentionnées.
Donc pour moi oui, le mot "prévention" rime avec répressions. C'est le nez rouge de la prohibition, mais avec une blouse blanche, le sourire aux lèvres, et la voix mielleuse.
On est très mal armé avec des mots pareils, c'est des mots qui nous tirent des balles dans le pied !
Dans mon esprit, la prévention sera toujours associée à ce spot TV ridicule des années 80 :
https://www.youtube.com/watch?v=aPus4Qlc52w
Qu'est-ce qu'on a pu se moquer de ce truc avec les potes. Dès que quelqu'un nous passait un pet, on tendait la main en répondant "non, j'en veux pas !"
C.S. a écrit
En festoch, les stand de RDR font aussi de la prévention, non ?
Si on dit "prévention des risques", ça veut dire les empêcher, et pas seulement les diminuer. Donc le meilleur moyen de prévenir le risque, c'est encore de ne pas consommer. Alors que diminuer le risque ne s'entend pas forcément comme "diminuer la conso", et encore moins comme "empêcher la conso".
Donc non, pour moi, en festoche, ils ne font pas de la prévention, mais de la rdr.
Il y a le "savoir faire" de la rdr, mais aussi le "faire savoir" à travers le choix des mots.
C'est un peu comme l'exemple très connu des expressions "cotisations sociales" et "charges sociales". Quand tu veux défendre la sécu : tu dis "cotisations sociales", qui évoque un pot commun auquel chacun contribue, et non pas "charge sociale", qui évoque un poids écrasant sur nos épaules. L'imaginaire convoqué par les expressions employées détermine les actions qui seront spontanément envisagées. Si on parle "cotisation", ça renvoie au besoin en financement, on peut vouloir les augmenter, les diminuer, ou les repartir autrement. Si on parle de "charge", on ne peut que stresser en pensant à comment on va pouvoir supporter un tel poids, et vouloir le réduire.
Amicalement.
En fait, je crois que chacun possède sa libre interprétation de l'expression..
Donc pour ma part, il y a bien une part de prévention dans la RDR. La prévention, c'est prévenir : "attention, je te préviens que telle ou telle pratique pourrait être dangereuse pour toi, je te conseillerais plutôt de faire de telle manière"..
Pour moi, prévenir, ce n'est pas interdire. Prévenir = attention, interdire = NON.
Je peux entendre par contre que dans la réalité, ça ne se passe pas toujours comme ça..
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C.S. a écrit
c'est pas trop centré sur l'échange dans la bienveillance...
Si c'est le cas, c'est qu'il y a une raison , car je suis contre:
injustice , jugements, stigmatisation, diabolisation ... et j'en passe
C.S. a écrit
En fait, je crois que chacun possède sa libre interprétation de l'expression..
oui, mais moi, je dirais que c'est plutôt un biais de confirmation
- fin du HS -
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meumeuh a écrit
Tu es sous méthadone, la prise de benzodiazépines
Je prends Méthadone et Seresta et effectivement quand tu lis les notices, vu qu’ils sont tout deux des dépresseurs du système respiratoire il y a un avertissement sur ce point précis concernant le fait d’associer les deux.
Mais franchement, clairement, ça fait vraiment avertissement un poil anxiogène. Je pense que ça dépend de combien tu en prends de chaque. Parce que… tu peux sûrement faire une dépression respiratoire en prenant seulement l’un ou bien l’autre en quantité suffisante si on va par là.
Par exemple, je prends des quantités totalement bidons c’est juste pour illustrer, si 600mg d’oxazépam OU BIEN 300mg de méthadone peuvent provoquer une détresse respiratoire, et que donc, à priori, 300mg d’oxazépam PLUS 150mg de méthadone peuvent faire de même, c’est plutôt inutile de faire flipper celui qui prend 50mg d’oxa. et 50mg de métha en lui disant : « attention, mélange dangereux ! »
DISCLAIMER: C’est juste mon avis de toxico pas pharmacien. Ce n’est pas parce que je le donne qu’il a la moindre valeur (d’ailleurs je le vendrais sinon, pour acheter de la drogue).
Dernière modification par AmyW (24 février 2024 à 01:37)
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Pesteux a écrit
Donc le meilleur moyen de prévenir le risque, c'est encore de ne pas consommer.
Dans la même veine : « L’électricité la plus propre c’est celle qu’on ne consomme pas. »
C’est juste mon avis perso mais c’est le genre de phrase qui claque à la première lecture mais qui se révèle totalement con dès qu’on réfléchie à ce qu’elle signifie vraiment, au sens qu’elle a.
Meilleurs prévention du risque → pas consommer → mais alors pas de risque ! → prévention de quoi du coup ?
Dernière modification par AmyW (24 février 2024 à 01:47)
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