Bonsoir les psychos
Ceci est une bouteille à la mer.
J'ai bien conscience que PA est orienté
RDR /
PUD mais je me dis que c'est aussi un lieu de réflexion qui va au delà de la question de l'usage et de la relation qu'un individu peut entretenir avec une/des substances (vaste sujet) donc je tente ma chance.
Pour faire simple, disons que je travaille dans le domaine de la santé mentale (ouai c'est vague) et que je me questionne sur les stigmates et préjugés dont peuvent être victimes les personnes présentant un fonctionnement psychique différents.
Ici, point de projet de recherche ou d'article mais plutôt les questionnements d'un professionnel qui aimerait bien avoir des pistes.
Je me considère comme neurotypique et, a part les affres de la vie classique (l'adolescence, tout ça tout ça) je considère que je n'ai pas eu à vivre une souffrance psychique majeur ou l'installation d'un trouble durable (j'utilise les termes consacrés). Pour faire simple, j'ai eu des coups de mou, des remises en questions, des doutes mais jamais de dépression ni de grande variations de l'humeur et les quelques hallucinations vécus ont toujours été provoqué par l'ingestion de substances (ou une exécrable hygiéne de vie concernant mon délicat sommeil...).
Pas de troubles durables signifie donc que je n'ai jamais eu à vivre la violence de préjugés ou d'idées préconçues a l'égard de ma sensibilité, mon humeur, mon (in)stabilité.
Quelqu'un de banalement normal en somme.
J'aimerai inviter celles et ceux donc ce n'est pas le cas à témoigner (voir plus bas quand même) sur leurs vécu pour que (égoistement) je (mais aussi peut d'autres) puissions peut être toucher du doigt ce vécu
Deux éléments qui me semble important avant d'aller plus loin :
1° Étant donné que ce n'est pas directement lié à la "zone" (désolé j'ai pas trouvé mieux en terme de mot) de PA, j'aimerai juste que cela soit validé (ou pas) par un/une modo. Juste histoire de pas faire un hors sujet.
2° Pourquoi je fais cette demande : j'ai récemment agis de manière bête lors d'un suivi avec une personne qui a eu le courage d'aborder ce point avec moi. J'ai (humainement je pense) essayer de rassurer cette personne, cherchant à lui partager l'idée qu'elle et moi faisions parti d'un groupe uni (les être humains pour faire simple). Sans nier son vécu, je pense quand même avoir involontairement banaliser (ou plutôt atténuer) cette idée que les préjugés que l'on peut avoir sur la SM ont un impact sur les individus qui ont des troubles persistants. Genre : oui c'est dure pour vous, pour les autres aussi mais c'est vrai que c'est plus dure pour vous (c'est une simplification à l'extrême mais je pense que vous avez l'idée... et oui c'est clairement... disons... pas délicat du tout...)
Je ne m'autoflagelle pas (ce qui est fait est fait) mais je crois que j'aimerai avoir "plus de vécu" pour mieux comprendre (warning : je me fourre peut être le doigt dans l'oeil avec cette approche).
Bien à vous
Oob