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Mychkine a écrit
Salut,
Si je comprends bien, tu prends toutes ces molécules (benzo + z-drugs) pour t'endormir.
Perso, la seule solution que j'ai trouvée pour faire baisser ma tolérance, c'est l'arrêt total des GABAergiques...
As-tu pensé à utiliser la quétiapine (antipsychotique) à faible dose (50 mg ou moins) ? Elle est souvent prescrite "off-label" pour aider à lutter contre l'insomnie, et la tolérance semble grimper plus lentement que celle des hypnotiques GABA. Alterner les deux types de sédation pourrait représenter une alternative, même si je ne suis pas certain qu'elle soit pérenne.
Tu as toujours des solutions non médicamenteuses à essayer, bien que je doute qu'elles produisent des effets aussi drastiques. Mais elles peuvent sans doute accompagner ceux des drogues et limiter en partie la vitesse d'accroissement des doses.
Bises et bon courage.
Salut, merci pour ta réponse et oui c'est bien ça.
Je prends une association de produits justement pour essayer de favoriser les effets du sommeil.
Entre les somnifères c'est un switch *pour relancer des effets*
Les benzos je les prends au quotidien dans la journée.
Pareil en switch selon les périodes.
La Quietapine oui ça m'a été prescrit à viser anxiolytique au départ sans effet et ensuite il m'a été conseiller de la prendre au coucher justement pour essayer de stimuler un effet sur le sommeil... en vain.
Ça c'est rapidement montrer peu efficace.
J'ai ensuite arrêter suite à une mauvaise tolérance (et un manque d'efficacités)
Les méthodes non médicamenteuses, j'ai essayer déjà pour l'anxiété (cohérence cardiaque notamment) mais malheureusement ça ne suffit pas. Mais en association pourquoi pas. J'écoute aussi des vidéos de détente. Je sais pas si ça fait du bien mais ça fait pas de mal ...
Merci encore et bonne soirée
Dernière modification par Orpha (15 mars 2024 à 18:43)
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CaptainCrox' a écrit
Salut,
Il s'agit d'un phénomène de tolérance... tout le monde y est sujet.
Comme dit plus haut, le seul moyen de retrouver les effets de ces molécules, c'est de faire une pause.
Si je comprends bien tu utilises des benzodiazépines en journée pour de l'anxieté + des benzodiazépines pour t'endormir et lorsque celles-ci ne fonctionnent pas, on t'as fait essayer des z-drugs / benzo like (zolpidem ou zopiclone).
Déjà, les benzodiazépines, si tu dois faire une pause, ne la fais pas abrusquement car l'arrêt brutal de benzo peut être dangereux. En faisant une pause ou ne serait-ce qu'en baissant les doses quelques temps, tu devrais retrouver des effets.
Tu as également la méthode de la rotation des médicaments que tu utilises déjà mais même ça, ça ne marche pas éternellement.
Ce qui a marché pour moi, c'est de ne pas tout le temps prednre un somnifère. Je m'explique. Les somnifères ne vont jamais te donner un sommeil réparateur (le sommeil paradoxal est plus court si je me souviens bien), il faut donc accepter que tu auras des nuits moins bonnes ou des nuits blanches.
Sur 7 jours, il faut se dire que si tu n'en dors pas 1 ou 2, ce n'est pas la fin. Et pendant ces quelques nuits, ne pas prendre de médicament, faire des pauses.
Ensuite, il y a toute la question de l'hygiène du sommeil et la relation aux médicaments. Les médicaments sont une béquille tout à fait légitime mais ce que j'ai appris au fil du temps, c'est qu'il faut accepter qu'il est des fois impossible d'avoir 7 nuits de sommeils parfaites. Quand je ne réussis pas à dormir, j'essaie de ne pas en faire un problème, je quitte mon lit, je fais une activité relaxante et me détends. A defaut de dormir, je me relaxe.
As-tu essayé la mélatonine ?
Sais-tu à quoi sont dues tes insomnies ? De l'anxieté ? Trop de pensées avant de dormir? Te dépenses-tu assez dans la journée (sortir marcher, sport ?) ?
Salut, désolée d'avoir mis du temps à répondre !
En effet j'utilise les benzo officiellement depuis 2022 en journée pour de gros troubles anxieux et je j'en prends également le soir en association avec zopiclone, zolpidem ou Lormetazepam.
Alors faire une pause dans les benzo ça paraît malheureusement difficile car ça m'aide à maintenir un équilibre fragile et aujourd'hui mes prescripteurs ne veulent absolument pas tenter ne serait-ce qu'une diminution.
Trop risqué selon eux.
Donc c'est pour ça que je switch entre plusieurs benzos pour relancer les effets provisoirement de l'un et de l'autre. Effectivement je me rends compte que la rotation n'est pas forcément une solution fiable à long terme mais en fait ma question c'est surtout de savoir si augmenter les dosages aurait un quelconque intérêt ? Ou alors ça va finalement plus ou moins rapidement être la même solution avec une accoutumance et ainsi de suite ...
Sachant que zopiclone, zolpidem et Lormetazepam je suis déjà à des dosages max donc on ne peut pas les augmenter. Reste éventuellement l'augmentation des benzos dans la mesure du possible.
Mon soucis n'est pas tant les insomnies (bien que ça en fasses partie) en réalité suite à un extrêmement grave stress post traumatique, (suite à un effroyable faits divers sur des années). Je souffre de flash back , cauchemars, terreurs nocturnes...
Évidemment les insomnies sont présentes dans le sens où tout ça m'occasionne une sorte de "peur de dormir" donc c'est assez complexe.
Au départ des prises, ces molécules permettaient d'éviter les flash back ou du moins de les décalés à assez tard (ou tôt) dans la nuit , ce qui me permettait d'avoir un minimum de sommeil.
D'autant que la nuit je suis beaucoup plus anxieuse donc au coucher du jour, j'angoisse ++++.
La melatonine j'ai déjà essayé il y a longtemps.
C'est possible en association avec les molécules que je prends déjà ?
La journée je marche avec mes chiens notamment oui. Je ne suis pas une grande sportive car je n'en ai pas la possibilité mais je suis tout de même active (justement pour essayer de canaliser mes angoisses et de m'occuper l'esprit... autant que possible)
Merci d'avoir pris le temps de me répondre.
Je te souhaite une bonne journée.
Orpha
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CaptainCrox' a écrit
Salut
Le souci avec l'augmentation des doses, c'est que c'est un eternel cercle vicieux.
Oui tu pourraos théoriquement augmenter et trouver un soulagement temporaire mais la tolerance s'installera à nouveau, bien plus vite et il te sera encore plus dur de gérer les angoisses et insomnies.
Car peu importe la tolérance, il y a forcément des dosages bien trop hauts. Et le pire truc à faire c'est d'atteindre un dosage Si haut qu'il en est toxique et dangereux.
Les neuroleptiques tels que la quietapine sont des fois utilisés hors indication officielle pour dormir. Ils vont reduire l'activité du cerveau et limiter les eventuel flash backs ou pensées intrusives.
La mélatonine, c'est l'hormone du sommeil. Elle aide surtout à retrouver un rythme.
As-tu essayé le lyrics / pregabaline, un anticonvulsant utilisé pour les troubles anxieux ?
La Sertraline un antidépresseur est également utilisé des fois pour les ptsd.
Niveau non médicamenteux, il y a l'EMDR en psychothérapie, as-tu eu l'occasion d'essayer ?
Je te souhaite de trouver une solution.
Salut, c'est bien ce qu'il me semblait pour l'augmentation des dosages. D'autant que je suis déjà à de hautes posologies...
J'ai déjà eu le Lyrica oui, efficace au départ effectivement puis arrêter au final.
Peut-être que reprendre serait une idée. A voir.
Je suis déjà sous sertraline le matin. J'ai eu Seroplex avant mais l'efficacité n'était pas au rendez-vous au bout d'un certain temps donc la Sertraline a pris le relais.
Quetiapine j'en ai eu très peu de temps car j'avais beaucoup d'effets secondaires donc ça a été arrêter.
J'ai eu une tentative de séance EMDR le mois dernier, gros échec, c'était un homme j'ai été incapable de parler et dès les premières minutes prise d'une grosse crise de tremblements avec crise de panique.
On a évidemment arrêter la séance.
Mon psychiatre pense que ce n'est pas bon de renouveler car il craint une décompensation. Il m'a dit que je suis sans doutes encore trop sous le coup à vif et que je n'ai pas le recul suffisant.
Il faut dire que la fin du fait divers qui me concerne date de moins d'un an avec une énième conséquence (représailles) il y a quelques semaines à peine.
Donc tout est encore très à vif et les médicaments sont des béquilles... Pas éternelles je sais...
Merci pour tout.
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Salut Orpha
J'ai vécu une expérience très similaire à la tienne durant la sale période que je te racontais sur ton blog. Comme Mychkine et CaptainCrox te l'ont dit, la seule solution que j'ai trouvée, c'est d'arrêter complètement les Benzos pendant un bon moment, et de ne plus en prendre tous les jours ensuite. En vérité, il n'y a pas d'autres solutions durables au problème de la tolérance.
Orpha a écrit
faire une pause dans les benzo ça paraît malheureusement difficile car ça m'aide à maintenir un équilibre fragile et aujourd'hui mes prescripteurs ne veulent absolument pas tenter ne serait-ce qu'une diminution.
Étant donné les angoisses que tu nous rapportes, je pense qu'effectivement, il serait prématuré de diminuer les Benzos. Le mieux, c'est d'attendre de te sentir prête.
Puisque tu ne te sens pas d'arrêter maintenant, il te reste les antipsychotiques, ou bien l'augmentation des doses de Benzos.
Orpha a écrit
c'est pour ça que je switch entre plusieurs benzos pour relancer les effets provisoirement de l'un et de l'autre. Effectivement je me rends compte que la rotation n'est pas forcément une solution fiable à long terme
Puisque tu es sous Benzo en permanence à cause de ceux que tu prends en journée pour l'anxiété, la rotation n'a presque aucune efficacité. De plus, il existe une tolérance croisée entre les ZDrugs comme le Zolpidem et les Benzos comme le Lormétazépam. Ce sont deux somnifères que j'utilise encore aujourd'hui, mais pas tous les jours. J'essaye de me limiter à 1x par semaine, et de faire plusieurs semaines de pause quand je dépasse cette fréquence. Le reste du temps, pour dormir, quelques joints de Cannabis me suffisent. Et si je dors pas, au moins, je passe un bon moment, plutôt que de passer la nuit à stresser parce que j'arrive pas à dormir.
Même en faisant une rotation, j'ai constaté une perte de l'effet du Zolpidem au fil des ans (sur 5 ans environ). Aujourd'hui, il faut que le prenne 3 Zolpidem + 1 bière pour avoir un effet sédatif équivalent à 1 Lormétazépam. C'est une constatation très perso, qui n'est probablement pas généralisable, mais pour moi, l'effet du Lormétazépam se maintient mieux au fil du temps que celui du Zolpidem. Ca fait 7 ans que j'en prends (pas tous les jours), et un seul comprimé me suffit toujours.
Par contre, les Benzos à demi-vie courte, comme le Zopiclone, ont très peu d'effet sur moi. Là non plus, ça n'est pas généralisable, mais c'est pour souligner que toutes les Benzos ne sont pas équivalentes, même si ce sont des molécules de la même famille. Puisque la rotation ne marche pas, une autre stratégie possible est de te concentrer sur ceux qui font le plus d'effet pour toi.
Orpha a écrit
mais en fait ma question c'est surtout de savoir si augmenter les dosages aurait un quelconque intérêt ? Ou alors ça va finalement plus ou moins rapidement être la même solution avec une accoutumance et ainsi de suite ...
Oui, ça a un intérêt d'augmenter les doses. Ca n'est pas une solution durable, mais ça a un intérêt quand même : ça gagne du temps.
Bien sûr, en augmentant les doses, tu cours derrière l'effet, et ça ne durera qu'un temps. Tu t'habitueras vite à une nouvelle dose, et il faudra de nouveau augmenter ensuite. Mais il ne faut pas forcément dramatiser ça, c'est pas si grave. Peut être que pour le moment, l'important c'est surtout de gagner du temps pour te reconstruire. Perso, j'ai augmenté les doses sans cesse pendant quatre ans, et quand j'ai commencé à aller mieux, ben j'ai pu arrêter facilement, en prenant mon temps. Il n'y a eu aucune conséquence négative à ma conso de Benzo.
Le seul hic, c'est qu'avec le recul, j'ai l'impression que je n'en ai pas profité autant que j'aurais pu, et que j'aurai pu éviter ou ralentir cette fuite en avant. Mais c'est facile à dire des années après. Les faits sont là : quand j'étais dedans, je n'ai pas su l'éviter, c'est pas vraiment comme si j'avais eu le choix. Donc j'ai envie de te dire de ne pas trop d'inquiéter, et de te rappeler qu'on ne fait pas comme on veut, mais seulement comme on peut.
Si tu le peux, essaye de ne pas augmenter les doses trop vite ou trop souvent, afin de faire durer l'effet d'une molécule plus longtemps avant de perdre complètement l'effet. C'est une logique valable pour tous les produits, par seulement pour les Benzos.
Orpha a écrit
La Quietapine oui ça m'a été prescrit à viser anxiolytique au départ sans effet et ensuite il m'a été conseiller de la prendre au coucher justement pour essayer de stimuler un effet sur le sommeil... en vain.
Ça c'est rapidement montrer peu efficace.
Un peu dans le même genre, mais plus ancien, tu as le Tercian. J'en ai beaucoup pris en pendant ma "dépression".
Pour les dépressions graves, on peut monter jusqu'à 600 mg/jour. Ca m'étonnerait que ça ne t'assomme pas un peu quand même En tout cas, tu peux en parler à tes prescripteurs pour essayer.
Soit tu t'en sers pour dormir, soit tu t'en sers comme anxiolytique en journée, afin de ne plus prendre de Benzos le jour (ou moins), et de les garder pour dormir. Perso, j'ai une préférence pour la 2eme option, que je trouve plus efficace.
L'avantage est que la tolérance au Tercian s'installe beaucoup moins vite. Avec ce genre de molécule, tu en as pour des années et des années avant de perdre l'effet. L'inconvénient est que l'effet est beaucoup moins agréable que les Benzos. Il y a des personnes qui détestent ça et qui préfèrent être très angoissées plutôt que le prendre. Mais il y a aussi des gens à qui il convient très bien. Le seul moyen de savoir, c'est de l'essayer.
Et puis, il y a aussi plein d'autres neuroleptiques/antipsychotiques, il n'y a pas que le Tercian et la Quetiapine.
Bon courage, et passe une bonne soirée
Amicalement.
Dernière modification par Pesteux (16 mars 2024 à 19:08)
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Pesteux a écrit
Salut Orpha
J'ai vécu une expérience très similaire à la tienne durant la sale période que je te racontais sur ton blog. Comme Mychkine et CaptainCrox te l'ont dit, la seule solution que j'ai trouvée, c'est d'arrêter complètement les Benzos pendant un bon moment, et de ne plus en prendre tous les jours ensuite. En vérité, il n'y a pas d'autres solutions durables au problème de la tolérance.
Orpha a écrit
faire une pause dans les benzo ça paraît malheureusement difficile car ça m'aide à maintenir un équilibre fragile et aujourd'hui mes prescripteurs ne veulent absolument pas tenter ne serait-ce qu'une diminution.
Étant donné les angoisses que tu nous rapportes, je pense qu'effectivement, il serait prématuré de diminuer les Benzos. Le mieux, c'est d'attendre de te sentir prête.
Puisque tu ne te sens pas d'arrêter maintenant, il te reste les antipsychotiques, ou bien l'augmentation des doses de Benzos.
Orpha a écrit
c'est pour ça que je switch entre plusieurs benzos pour relancer les effets provisoirement de l'un et de l'autre. Effectivement je me rends compte que la rotation n'est pas forcément une solution fiable à long terme
Puisque tu es sous Benzo en permanence à cause de ceux que tu prends en journée pour l'anxiété, la rotation n'a presque aucune efficacité. De plus, il existe une tolérance croisée entre les ZDrugs comme le Zolpidem et les Benzos comme le Lormétazépam. Ce sont deux somnifères que j'utilise encore aujourd'hui, mais pas tous les jours. J'essaye de me limiter à 1x par semaine, et de faire plusieurs semaines de pause quand je dépasse cette fréquence. Le reste du temps, pour dormir, quelques joints de Cannabis me suffisent. Et si je dors pas, au moins, je passe un bon moment, plutôt que de passer la nuit à stresser parce que j'arrive pas à dormir.
Même en faisant une rotation, j'ai constaté une perte de l'effet du Zolpidem au fil des ans (sur 5 ans environ). Aujourd'hui, il faut que le prenne 3 Zolpidem + 1 bière pour avoir un effet sédatif équivalent à 1 Lormétazépam. C'est une constatation très perso, qui n'est probablement pas généralisable, mais pour moi, l'effet du Lormétazépam se maintient mieux au fil du temps que celui du Zolpidem. Ca fait 7 ans que j'en prends (pas tous les jours), et un seul comprimé me suffit toujours.
Par contre, les Benzos à demi-vie courte, comme le Zopiclone, ont très peu d'effet sur moi. Là non plus, ça n'est pas généralisable, mais c'est pour souligner que toutes les Benzos ne sont pas équivalentes, même si ce sont des molécules de la même famille. Puisque la rotation ne marche pas, une autre stratégie possible est de te concentrer sur ceux qui font le plus d'effet pour toi.
Orpha a écrit
mais en fait ma question c'est surtout de savoir si augmenter les dosages aurait un quelconque intérêt ? Ou alors ça va finalement plus ou moins rapidement être la même solution avec une accoutumance et ainsi de suite ...
Oui, ça a un intérêt d'augmenter les doses. Ca n'est pas une solution durable, mais ça a un intérêt quand même : ça gagne du temps.
Bien sûr, en augmentant les doses, tu cours derrière l'effet, et ça ne durera qu'un temps. Tu t'habitueras vite à une nouvelle dose, et il faudra de nouveau augmenter ensuite. Mais il ne faut pas forcément dramatiser ça, c'est pas si grave. Peut être que pour le moment, l'important c'est surtout de gagner du temps pour te reconstruire. Perso, j'ai augmenté les doses sans cesse pendant quatre ans, et quand j'ai commencé à aller mieux, ben j'ai pu arrêter facilement, en prenant mon temps. Il n'y a eu aucune conséquence négative à ma conso de Benzo.
Le seul hic, c'est qu'avec le recul, j'ai l'impression que je n'en ai pas profité autant que j'aurais pu, et que j'aurai pu éviter ou ralentir cette fuite en avant. Mais c'est facile à dire des années après. Les faits sont là : quand j'étais dedans, je n'ai pas su l'éviter, c'est pas vraiment comme si j'avais eu le choix. Donc j'ai envie de te dire de ne pas trop d'inquiéter, et de te rappeler qu'on ne fait pas comme on veut, mais seulement comme on peut.
Si tu le peux, essaye de ne pas augmenter les doses trop vite ou trop souvent, afin de faire durer l'effet d'une molécule plus longtemps avant de perdre complètement l'effet. C'est une logique valable pour tous les produits, par seulement pour les Benzos.
Orpha a écrit
La Quietapine oui ça m'a été prescrit à viser anxiolytique au départ sans effet et ensuite il m'a été conseiller de la prendre au coucher justement pour essayer de stimuler un effet sur le sommeil... en vain.
Ça c'est rapidement montrer peu efficace.Un peu dans le même genre, mais plus ancien, tu as le Tercian. J'en ai beaucoup pris en pendant ma "dépression".
Pour les dépressions graves, on peut monter jusqu'à 600 mg/jour. Ca m'étonnerait que ça ne t'assomme pas un peu quand même En tout cas, tu peux en parler à tes prescripteurs pour essayer.
Soit tu t'en sers pour dormir, soit tu t'en sers comme anxiolytique en journée, afin de ne plus prendre de Benzos le jour (ou moins), et de les garder pour dormir. Perso, j'ai une préférence pour la 2eme option, que je trouve plus efficace.
L'avantage est que la tolérance au Tercian s'installe beaucoup moins vite. Avec ce genre de molécule, tu en as pour des années et des années avant de perdre l'effet. L'inconvénient est que l'effet est beaucoup moins agréable que les Benzos. Il y a des personnes qui détestent ça et qui préfèrent être très angoissées plutôt que le prendre. Mais il y a aussi des gens à qui il convient très bien. Le seul moyen de savoir, c'est de l'essayer.
Et puis, il y a aussi plein d'autres neuroleptiques/antipsychotiques, il n'y a pas que le Tercian et la Quetiapine.
Bon courage, et passe une bonne soirée
Amicalement.
Salut !
Effectivement je pense que je vais devoir attendre un éventuel mieux, pour baisser ou stopper les benzos... Aujourd'hui c'est beaucoup trop tôt car même avec ces prises, ça ne canalise pas vraiment totalement les crises donc sans ...
Antipsychotiques j'en ai eu deux dont la Quietapine et un autre donc je ne me souviens plus le nom (c'était il y a un moment...) Je pense effectivement que pour l'instant augmenter les benzos reste la solution "pour l'instant" , ce n'est sans doutes pas idéal mais step by step...
J'ai fumer du cannabis à une époque mais j'ai arrêter depuis longtemps donc cette option je ne l'ai pas sous la main actuellement ^^
Parfois j'essaye de ne pas prendre de somnifère tout les jours mais c'est des nuits d'enfer, terreurs nocturnes, flash back, cauchemars...
Se réveiller en hurlant, c'est pas très joyeux...
Alors malheureusement à ce jour seul le Zolpidem a encore un petit effet à ce jour , ça n'efface pas forcément les crises mais soit ça les diminuent, soit ça les retarde...
Merci pour ton partage personnel quant au Zolpidem et Lormetazepam.
Tercian, je ne connais pas par contre.
Je pourrai toujours en parler en effet.
Dans la situation actuelle je pense augmenter les benzos et même si je garde en tête que ce n'est pas une solution durable, comme tu dis, peut-être que j'ai simplement besoin de gagner du temps...
De toutes façons, je pense qu'il n'y a pas de "bonnes solutions", il y a des solutions au cas par cas.
En parallèle quand je verrai un prescripteur je lui parlerai du Tercian.
Récemment mon psychiatre m'a dit qu'on était dans une errance thérapeutique car j'ai déjà essayer beaucoup de molécules et on tournes vite en rond.
D'autant que ayant des troubles anorexique, j'ai une tolérance très moyenne à certaines augmentation de molécules. Par exemple la Sertraline, à 50mg je la supporte bien, monter à 75mg m'a créer deux TS compulsive.
On est donc repassés à 50mg.
Mon psychiatre pense que mon poids reste un problème car on arrives vite à des seuils de mauvaises tolérances avec des surdosage alors que c'est des doses légères pour "le commun des mortels"
De manière très paradoxal, les benzos et l'oxycodone j'ai pas de soucis de tolérance malgré les augmentation de dosages (?)
C'est aussi pour ça que aujourd'hui mes prescripteurs restent sur le switch de benzos. Puisque c'est ce que je supporte le mieux.
Choisir entre la peste et le choléra :$
Merci pour tout et bonne journée.
Orpha.
Dernière modification par Orpha (17 mars 2024 à 10:34)
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Orpha a écrit
De toutes façons, je pense qu'il n'y a pas de "bonnes solutions", il y a des solutions au cas par cas.
En parallèle quand je verrai un prescripteur je lui parlerai du Tercian.
Récemment mon psychiatre m'a dit qu'on était dans une errance thérapeutique car j'ai déjà essayer beaucoup de molécules et on tournes vite en rond.
D'autant que ayant des troubles anorexique, j'ai une tolérance très moyenne à certaines augmentation de molécules. Par exemple la Sertraline, à 50mg je la supporte bien, monter à 75mg m'a créer deux TS compulsive.
On est donc repassés à 50mg.
Mon psychiatre pense que mon poids reste un problème car on arrives vite à des seuils de mauvaises tolérances avec des surdosage alors que c'est des doses légères pour "le commun des mortels"
De manière très paradoxal, les benzos et l'oxycodone j'ai pas de soucis de tolérance malgré les augmentation de dosages (?)
C'est aussi pour ça que aujourd'hui mes prescripteurs restent sur le switch de benzos. Puisque c'est ce que je supporte le mieux.
Choisir entre la peste et le choléra :$
Merci pour tout et bonne journée.
Orpha.
Salut,
En l'état actuel de ma compréhension de la situation et vu tout ce que tu dis, je pense que la solution la plus prometteuse à long terme est de se concentrer à fond sur la façon dont résoudre tes problèmes psychologiques.
Que ce soit pour le PTSD ou l'anorexie, je n'ai pas l'impression malheureusement qu'un équilibre durable puisse être atteint avec une solution uniquement médicamenteuse... Les écueils auxquels tu fais face sont plus profonds que ce sur quoi ces molécules ont la capacité d'agir. Le travail requis pour les surmonter est en règle générale suffisamment long et difficile pour que la tolérance acquise puisse empêcher, au bout d'un moment, les diverses substances utilisables d'en adoucir les symptômes, même avec des dosages poussés au maximum.
Si tu trouves des médicaments qui te permettent d'aller mieux dans l'intervalle, c'est super. Mais je pense que c'est une erreur de se limiter à cette stratégie. Vois avec ton psychiatre pour prendre contact avec une psychologue spécialisée dans ce type de trauma (il y en a, ce qui ne garantit malheureusement pas qu'elles soient dispo près de chez toi...). Je n'ai hélas pas les compétences pour te donner des conseils plus précis, mais les TCC sont réputées efficaces, et il existe un certain nombre d'autres techniques qui pourraient avoir un bénéfice sur toi.
Encore une fois, je n'ai pas beaucoup d'informations sur le contexte de ce que tu traverses, sur ce que tu as déjà essayé, ou sur ce qui pourrait fonctionner sur ta personne en particulier. Je te donne simplement mes conclusions provisoires perso en essayant de répondre aussi utilement que possible aux questions que tu soulèves.
Bonne chance à toi.
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