Quand les drogues cessent d’être fun. (sevrage en clinique; méthadone, DCK…)

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Morning Glory femme
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0) Intro
1) L’HP et le sevrage
2) Mon point de vue actuel sur les drogues
3) Conclusion et outro




0) Intro


Prendre plaisir à se droguer, tout en ayant (appelons un chat un chat) un trouble mental, est loin d’être aisé. D’une part de nombreuses drogues psychiatriques font obstacle aux récréatives, qu’il s’agisse d’ISRS, d’anti-dopaminergiques, d’antagonistes 5-HT2x, ou encore de régulateurs glutamatergiques... Tout ce beau monde, qui plus est cumulé, annule l’effet de nombreuses drogues dites récréatives, voire en accentue les risques.

Et puis vous avez l’addiction. Ce seul fait, en mon cas, de faire des drogues addictogènes des médicaments, pensant ainsi échapper durablement à toute forme de douleur tout en boostant le plaisir de soirées bien méritées suite à une dure semaine de travail… Dans mon cas, et sûrement pour d’autres connaissant une quelconque souffrance chronique, ce tableau mena lentement mais inexorablement à une surconsommation, en difficultés croissantes pour me réguler, et toujours plus d’effets secondaires pour toujours moins de bénéfiques... Bref, l’addiction.

Vous l’avez compris : d’après ce que j’observe et selon ma propre expérience, celleux ayant le plus besoin des drogues… en sont privé-es. Tôt ou tard. Ce monde n’est pas fait d’équité ni de justice…

J’avais, jusqu’à fin 2023, le moins de drogues-traitements bloquant des drogues récréatives possibles, et une bonne addiction à la DCK (la K et son apparentée 2F-DCK ne me faisant plus rien…) durant toute une année pour compenser la perte de morphine, lors de mon difficile passage à la méthadone… ha et surtout, en lieu et place d’un traitement psychiatrique « classique » (beaucoup plus efficace que ces derniers sans s’interposer avec les autres drogues telles la 3 ou la C, mais avec cette fameuse manie de présenter un potentiel addictogène).
Ce qui devait arriver arriva : les drogues cessèrent de me porter. Au bout d’un an de DCK pluriquotidienne, ma mémoire morcelée, les idées confuses, les doses explosées, mes troubles attentionnels décuplés… J’eu finalement un épisode d’idées suicidaires que j’ai calmé à coup de… DMT, non ce n’est pas recommandable et oui ça aurait pu mal finir en me provoquant un PTSD. Mais perso sur ce coup là, sans être traumatisante, l’angoisse provoquée par l’EMI me passa radicalement l’envie de me jeter du 10e étage…
BREF BREF ne pas reproduire, toujours est-il que je pris alors la décision de me faire interner « librement » (vous allez comprendre les guillemets^^’) en clinique privée psychiatrique. Le public a une sale réputation, alors quitte à payer plus de 1k€ de sur-complémentaire santé pour, je l’espère toujours au moment d’écrire ces lignes, me faire rembourser un jour les 4k d’hospitalisation qui se sont alors annoncés….
Objectifs : me sevrer de la DCK (inenvisageable en restant seule chez moi, trop importante pour mon équilibre mental mais très clairement neurotoxique dans un tel usage), et rééquilibrer mes traitements psys.



1) Entrée en HP et sevrage


(Pour être claire : il fût évidemment hors de question de toucher à la méthadone pour des raisons plus qu’évidentes. J’y reviens dans le chapitre 2.)

Les ennuis  débutèrent immédiatement après que j’aie signé leur contrat et déposé l’acompte : le médecin qui m’avait été assigné se fit tout à coup froid, se releva de sa stature et, alors que je tentais de lui proposer des moyens pour selon moi limiter la tempête glutamatergique que la fin brutale de DCK allait provoquer (excitotoxicité), il haussa le ton : « Là, vous jouez à la petite chimiste madame, j’ai dix ans d’études, c’est moi le médecin ici !! »
Oups.
Me serais-je lamentablement gourée d’établissement ? Ils avaient l’air si avenants et ouverts d’esprit lors de notre rencontre pré-admission… Mes craintes s’intensifièrent lorsque l’infirmière en charge de me montrer ma chambre désira faire l’inventaire de tous mes objets sans exception, même les intimes… J’adore. Puis bien pire : celle de nuit qui insista insista insista pour que je prenne une bonne dose de cyamémazine (tercian) ET d’alimémazine (théralène), jusqu’à ce que je cède, ignorant mes suppliques et mes arguments d’empirisme personnel comme de pharmacologie….. et donc, clairement dans l’illégalité car depuis la loi de 2004 sur l’alliance thérapeutique, tout patient sauf hospitalisation sous contrainte (pas mon cas) a le droit de refuser un traitement !!
Est-il vraiment utile à ce stade, de mentionner que j’étais paniquée ?
Bon, là vous commencez un peu à comprendre où je veux en venir, avec ce « librement » entre guillemets… Mais attendez… x)

Cette fois c’est absolument sûr : les médecins comme les infirmières, à tout le moins ici mais sûrement dans de nombreux autres lieux, ignorent TOUT de la pharmacologie de ce qu’ils prescrivent, et ce que ça implique empiriquement pour leurs patients.
Pas étonnant du coup que l’on nie platement l’existence même du PSSD lié aux ISRS et la plupart des tricycliques.
Ce fût une entrée assez violente disons. Littéralement droguée contre mon gré, j’informai ma personne de confiance de ce qui se tramait afin, si cela devait arriver, qu’elle m’extirpe de ce mauvais pas.
Puis le trou noir.
Deux semaines, ou plutôt un mois dont je ne me rappelle que par bribes, je ne pouvais même plus réellement protester je suppose, trop assommée par les neuroleptiques, la quetiapine poussée directement à 300mg, le tercian à plus de 100mg par jour et que je finis par même demander par moi-même, car faute de DCK, mes symptômes anxio-dépressifs revenaient.


1.1) Accalmie

Fort heureusement tout n’était pas noir.
Ainsi réciproquement, je rêvais chaque nuit du travail, du stress quotidien et d’avoir l’attention malmenée, et au moins me réveillais avec un sentiment de « ouf, non c’est fini pour l’instant ça... ».

Concernant le médecin, je devais tout de même avoir des arguments car, en même temps que mes souvenirs, revint sa raison. Il commençait visiblement à se trouver séduit par mes explications de pharmaco, me proposant trois antidépresseurs au choix et j’eu malgré tout l’audace de lui demander « et que pensez-vous de l’agomélatine ? ». Bien entendu, cet antidep atypique ne faisait pas partie de trois proposés. Pourtant il acquiesça d’un ton bien plus à même d’ouvrir une alliance thérapeutique, plutôt que m’écraser. Je ne saurais dire quelle fût exactement la raison qui le changea d’avis, faute de mémoire… Mais bon, c’était déjà bien, je venais de choisir mon propre antidépresseur à condition de me plier à des prises de sang pour vérifier mon état hépatique, rien d’exubérant quoi.
Côté suivi de l’addiction, il m’annonça d’abord qu’il faudrait me plier à des tests pour vérifier que je sois bien sevrée et que je ne triche pas, le tout non remboursable et donc 100 % à mes frais. LOL. Devant mon air courroucé, il n’en parla plus une seule fois de tout le reste du séjour. Il faut dire, au vu du tarif que je débourse chaque jour pour cette hospi’, que je serais bien conne de la foutre en l’air. L’idée même était complètement illogique, et cet argument je pense le convainquit.
Je dois également attester que l’on me traita la plupart du temps comme tout autre patient, aucune remarque désobligeante sur mes consommations, ou ma volonté de ne pas jeter mon stock (mais de plutôt le barricader dans un coffre fort à minuterie pouvant aller jusqu’à 100 jours intégrée, avec les clés soigneusement conservées par deux personnes de confiance, au cas où j’aie besoin un jour d’un antidouleur puissant, la méthadone rendant tout antalgique opioïde obsolète).
En somme j’eu droit à un certain respect, surtout concernant mes consos. Comme quoi, nous ne sommes PAS chassés PARTOUT. wink


1.2) Défaillances

Mais pour autant, je n’étais pas au bout de mes peines. Déjà, je compris bien vite que les médecins de garde le weekend ne voulaient se mouiller sous aucun prétexte, refusant catégoriquement de modifier mon traitement et n’ayant pour toute demande que ce « voyez avec votre médecin référent » à la bouche, même en cas de douleur avérée (!). Alors à quoi servent-ils ? A faire écran de fumée. En effet, dans le contrat que j’avais signé à mon entrée, l’établissement s’engageait à ce que je voie un médecin QUOTIDIENNEMENT. Alors autant en envoyer qui n’en ont que le titre… pour faire bonne figure. Oui, j’ai vu un médecin presque tous les jours. Mais un compétent… pas toujours !!

Et puis, proche, très proche de ma sortie supposée, mon médecin référent déclara brutalement partir en vacances. Trois semaines.
Et là, le drame : à l’instar des médecins de garde, son remplaçant ne voulu se mouiller pour rien au monde !! Complètement sourd à mon projet de sortie. Tout comme à mon besoin d’augmenter un peu les gommes à la nicotine d’ailleurs. Résultat : je ne pu sortir que trois semaine après, grâce à une seconde remplaçante (oui c’est un vrai moulin, à ce demander s’ils sont vraiment capables de tenir un dossier dans ces conditions) et seulement un weekend avant le retour de mon médecin référent. Et pendant ces trois semaines, la clinique… poursuivait sa modique facturation de 120€/jour rien que pour la chambre. Petit bonus : faute de gommes suffisantes, je me remis à fumer et personne dans tout l’hôpital, pourtant bien au courant, ne m’en dissuada ni ne songea tout de même, à ré-augmenter mes gommes.

Voilàvoilàvoilà. Again, comprenez-vous pourquoi je mis des guillemets à hospitalisation « libre » ?

A terme, une forte envie de fugue m’étreint. Quelle allégresse à cette idée, quelle liberté et un gros fuck à la structure si je mettais ce plan à exécution… Le souci fût que la dernière chose dont j’ai besoin, c’est des flics chez moi. Je jugulai donc à grand peine ce feu en moi.
Je ne pouvais pas non plus sortir sans avis médical car j’avais besoin de l’ordonnance de sortie et d’un arrêt de travail pour retrouver une certaine stabilité dans mon quotidien, chez moi, avec la liste interminable de nouveaux traitements me provoquant une fatigue chronique marquée (12h de sommeil par nuit…).

Le bilan ? Deux mois d’hospitalisation pour rééquilibrer mes traitements et me sevrer de la DCK. 3500€ après décompte de ce que ma première mutuelle m’a heureusement remboursé. Tout ça parce que j’étais incapable d’être stable et donc de travailler sans antidépresseur et ainsi à l’époque, de DCK, aujourd’hui supplantée par deux antidépresseurs, deux neuroleptiques, et un anxiolytique pourtant moins efficaces et tout aussi mauvais pour ma mémoire sinon plus, que cette seule molécule.



2) Mon point de vue actuel sur les drogues


J’ai je pense par le passé suffisamment parlé des points positifs sur les drogues que j’ai consommées pour ne pas revenir dessus.

Au risque de déplaire à une partie du forum, il me faut à présent parler des méfaits que tout ceci eu sur moi. Parce que OUI, putain, y en a.

Outre la recherche de plaisir dans une vie marquée par l’anhédonie, de dépasser ma phobie sociale avec les stimulants et empathogènes, ou ma dépression avec les downers…

Il y eu un certain prix à payer.

Et, heu… quel prix !!


2.1) Opioïdes

Je suis MALHEUREUSE sous méthadone. À l'opposé de tous les autres opioïdes que je connu, je ne m’y habitue pas, et affirme qu’elle a considérablement diminué ma qualité de vie. Je n’en tire aucun profit sur ma dépression ou mes autres troubles chroniques, au contraire de ce que plusieurs personnes rapportent pour elles-mêmes sur ce forum. Depuis mon induction, je vis sans cesse sur le fil du rasoir : une prise un peu trop tard ou à peine sous-dosée me provoque cauchemars ultra vivaces, froid polaire jusque dans la moelle des os, anxiété, déprime, nausées, et la terreur de ce à quoi doit ressembler un véritable manque, au vu des symptômes d’un tout petit manquement. En prendre un peu trop ou trop tôt provoque exactement les mêmes effets, mais différés et avec une énorme nausée (ma Némésis) en préambule.
AUCUN bénéfice ressenti sinon, fort heureusement, échapper au moins pour l’instant au syndrome de sevrage, auquel je pense je ne survivrais pas compte tenu des pensées automatiques suicidaires que j’ai même lorsque « tout va bien ».
Ce qui fait de la méthadone une substance plus précieuse que l’or, que l’eau.

Vivre ainsi constamment avec cette épée de Damocles au dessus de la tête est pour moi terrorisant.
La moindre pénurie, qu’elle soit liée à une guerre (Russie + Chine… actuellement me semblent une menace), au réchauffement climatique et à l’effondrement global qu’il provoquera inexorablement, ou tout bêtement de même que de nombreux médicaments sont en pénurie de nombreux mois sans raison apparente depuis de nombreuses années… Rendrait les pires années de ma vie de doux souvenirs en comparaison.

Après mon arrêt, j’espère réussi, de la nicotine (laquelle accélère de façon exponentielle ma maladie de Dupuytren en provoquant une angiogenèse pathologique), je compte bien baisser progressivement mes doses de metha pour je l’espère, un jour m’en délivrer. C’est en fait ma bataille numéro une et qui se fera sans doute sur plusieurs mois ou années, et qui s’annonce particulièrement difficile car, potentiellement métaboliseuse rapide, deux prises (matin et soir) aux doses habituelles (10+20mg) me laissent presque toujours en léger manque chaque matin. Je me réveille avec les mêmes symptômes sus-cités, moins forts, mais bien présents ce qui fait de chaque matin un vrai désagrément. Alors lorsque je baisserai, ne serait-ce que d’un mL ou mg toutes les deux semaines, il me faudra me faire à un léger manque potentiellement continu.
Longtemps.

Pour clôturer le tout, j’oublie parfois certains traitements à cause de mon TDA/H, et faute de suffisamment de laxatifs, je fis récemment un fécalome => SAMU => ambulance => hôpital… Le. Fun.
Et même avec divers laxatifs, il m’arrive de me faire des frayeurs avec parfois plus de cinq jours sans réussir à chier.

Je regrette beaucoup de ne pas avoir suivi les avertissements de nombreuses personnes, y compris sur ce forum. Malgré tout, l’enchaînement d’événements de vie et l'addiction psychologique qui s'en suivit furent dans mon cas plus forts.

Mais les opioïdes ne sont pas les seuls à m’avoir laissé des traces.


2.2) 3-MMC, Coke & DCK

Deux années de snif intensif, tous les week-ends ou presque, de 3-MMC principalement (mais aussi DCK, coke, etc) ont dévié ma cloison nasale et je fais à présent de l’apnée du sommeil avec un ronflement mesuré en polysomnographie à 82dB. J’estime avoir de la chance que ma cloison nasale ne soit pas perforée (irréversible et bruyant par sifflement jour et nuit, à ce qu’on dit).

Si ces drogues m’ont effectivement appris à être moins timide et à vivre, j’entends par là rencontrer des gens, adorer la personne que je devenais sous ces produits (sociable sans effort, faisant ouvertement et facilement rire les autres, avoir des propos plus cohérents et pertinents du fait des pensées allant plus vite dans ma tête, apprendre à réussir certaines tâches au travail demandant une grande sociabilité qui m’auraient été sinon vraiment difficiles à effectuer, au moins au début…), et ainsi apprendre à être moins phobique sociale même une fois redescendue (« si je peux faire ça sous drogues, alors je dois bien être capable de faire 20 % sans »)… L’addiction qui chez moi en a résulté me mena à des crises de larmes intarissables des JOURS durant à cause de la descente, principalement de cette fameuse 3-MMC que pourtant j’aime tant.

Et sans surprise, comme dit plus haut un an de DCK pluriquotidienne me mena vers une mémoire explosée, des idées plus confuses, une perte de ma capacité à écrire comme je le faisais avant et même parfois à trouver des mots pourtant simplissimes en m’exprimant à l’oral (et certains de ces symptômes ont persisté après l’arrêt, notamment ma capacité subjective à écrire de beaux textes, amputation très douloureuse de moi-même). J’espère qu’une partie de tout ceci au moins resurgira avec le temps, mais rien n’est sûr.

C’est pourquoi, malgré tous les avantages que j’y trouvais, je devais cesser une telle consommation, effrénée, progressivement destructrice dans mon cas.
Je m’autoriserai bien entendu à refaire des sessions de temps à autres, mais bien plus espacées et à dosages plus raisonnés (je parle d’une session tous les trois mois, un truc comme ça).


2.3) Manque crucial d’antidouleurs et chirurgies à venir

Pour cela, mes boites à fermoir de 10 jours max en plastique ne suffisant plus, je déboursais 200€ sur Amazon pour un coffre fort en métal, au chronomètre allant jusqu’à 100 jours. Je donnais les clés de secours à deux personnes de confiance, car à cause de ma tolérance explosée aux opioïdes, la DCK et l’O-PCE sont aujourd’hui mes derniers véritables antidouleurs.

D’ailleurs elles furent bien utiles lors du fécalome (j’ai eu l’impression d’être déchirée), et le seront également pour des chirurgies à venir, mais je n’y aurais bien sûr par accès en salle de réveil : à l’instar du manque opioïde qui plane, je suis donc terrorisée par les hôpitaux et les chirurgies auxquelles je ne pourrais malheureusement pas couper, tout au long de ma vie, et à la douleur à laquelle je vais devoir faire face entre le réveil et le moment où je me retrouverais enfin seule dans ma chambre, sans surveillance, pour prendre une bonne ligne de dissociatifs. J’ai vraiment vraiment peur que ce soit VIOLENT. Rien en comparaison du manque lui-même bien entendu, mais ne sachant pas comment fonctionne exactement une anesthésie générale, je me dis que s’ils utilisent par malheur un antagoniste opioïde pour me réveiller, je finirai avec la douleur d’avoir été découpée en deux AJOUTÉE à celle du manque.

Bref, anxieuse par nature, je ne me sens vraiment absolument pas en sécurité sous méthadone


2.4) Drogues psychiatriques

Mais je n’en ai pas fini : les drogues légales, psychiatriques aussi en ont pour leur grade.
En effet contrairement à la DCK, qui se suffisait à elle seule pour avoir de l’énergie, plus de dépression ou presque, ni d’anxiété, là j’ai plus de cinq traitements différents à bonnes doses pour parvenir à un résultat bien plus médiocre.

En effet je n’ai plus trop de symptômes anxio-dépressifs, mais à quel prix ? Quatre entrent en interaction avec les drogues récréatives, en anéantissant la plupart des effets positifs tout en conservant leur descente. Finies mes drogues favorites de tous les temps, si euphorisantes, si enseignantes, et si peu toxiques : les psychédéliques. Leurs effets sont flétris, dénaturés, anéantis. Et je n’ai clairement pas l’énergie que me fournissait la DCK, bien loin de là : je dors 12h par nuit, aie un mal de CHIEN à me lever chaque matin avec en plus la rémanence de cauchemars et le début de manque opioïde, et suis encore exténuée toute la journée malgré ce temps de sommeil (!).

Donc oui j’estime avoir besoin de ce traitement, mais ça ne vient pas sans conséquence, avec la crainte d’une dyskinésie tardive à terme en sus.



3) Conclusion et outro


J’ai perdu la magie des drogues. Toutes les drogues, sans exception. Au point que la coke ne me fait plus rien, la DCK me déclenche des cravings monumentaux ainsi que même une descente marquée (oui oui, une descente avec un dissociatif ! ), l’odeur même de la 3M’, au par avant source de désir, me donne des hauts le cœur. Et pire que tout me concernant : ma situation fort complexe avec les opioïdes. Au risque de me placer dans le collimateur de la plupart de mes collègues modos, je dois bien dire que personnellement, j’ai effectivement vécu une période de « lune de miel », suivie d’une « lune de fiel ».
Attention, je ne dis PAS que ça arrive à tout le monde, ceci est un simple témoignage. Mais si ça m’est arrivé à moi, c’est que ça n’arrive pas qu’aux autres non plus.


Compte tenu de mon désintérêt forcé (croyez bien que cela dépasse ma volonté), je ne suis plus certaine de pouvoir assurer mon job de modératrice sur PA. Je me laisse, si j’ai l’accord des autres modos et de Pierre bien sûr, encore quelques mois pour mûrir ma potentielle décision. Cela me fait mal car PA est une belle plateforme, j’adore les modos qui ne sont pas que des collègues, mais aussi devenus pour beaucoup des amis. C’est pourquoi je ne veux pas poser ma démission à la légère, j’ai encore besoin de temps pour y réfléchir.

Je veux aussi que les choses soient claires : je ne souhaite EN AUCUN CAS diaboliser les drogues par ce récit. C’est mon vécu, mon témoignage, et si on a le droit de poster sur les aspects positifs des drogues, il doit en être de même pour les négatifs. Je fais toujours une différence entre simple usage et addiction, et encore, certain-es s'en sortent très bien avec une addiction aux opioïdes. Mais ce n'est définitivement pas mon cas.

Je dois dire en fait, qu’au par avant un certain GuyGeorges (qui aura causé beaucoup de difficultés à la modération en maintenant sciemment une sale ambiance sur le forum de par ses méthodes, et aura été finalement banni), sur un thread, comparait les opioïdes à un océan duquel il était particulièrement difficile de s’extirper, et les TSOs à de simples bouées de sauvetages. J’en avais alors beaucoup rit, je n’y voyais pas du tout comme ça. Aujourd’hui je comprends pour moi-même parfaitement cette allégorie. Et y adhère.

Je pensais à cette époque encore que mes connaissances en pharmaco et RdR me protégeaient en quelque sorte du pire. Et le pire alors pour moi, était mon trouble anxio-dépressif que je traînais depuis plus de dix ans. Mais c’était faux. Il existe je pense bien pire que cela, et les drogues peuvent être une porte d’accès à cet enfer artificiel.

J’implore donc, avec bien plus d’appui encore que par le passé, à une certaine forme de méfiance et de sagesse dans leur usage. Ce qu’elles peuvent vous apporter, elles peuvent parfois vous le reprendre. Avec de lourds intérêts.

J’espère que vous vous portez bien par ici.
Prenez soin de vous.

Morning ~

Dernière modification par Morning Glory (25 mars 2024 à  15:54)

Reputation de ce post
 
Beau témoignage. La lumière est au bout du tunnel. Courage ! D’OL-je
 
Beau mais triste et profondément émouvant (Prescripteur)
 
Témoignage très émouvant. De meilleurs jours viendront. Courage. PTX.
 
Tienbo largpa sista. Nineta
 
Bravo pour ta détermination et merci beaucoup pour cet apport. Mychkine

Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm
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Merde j’ai mal écrit. C’est moi le premier champi.
Je trouve ça important de signer.

C’est très touchant et je compatis avec toi, j’ai aussi eu de mauvaises expériences en HP, c’est immonde ce qu’il se passe dans certains établissements.
Moi j’ai vu ce qui s’apparentait a des agressions sexuelles et le personnel s’en battait les couilles, et si tu oses dire quoi que ce soit c’est toi qui prend.

Ou je sais pas rien que leur façon de nous charger la gueule, y’avais des mecs sous 400 de loxapac, le moindre incident tu passe dans un autre bloc et tu n’as plus le droit de refuser que ce soit. Perso première hospi je me suis tiré au bout de deux jours

Je te rejoins sur un point :
Il ne faut pas diaboliser les drogues mais en aucun cas faire leur apologie ou même déclarer que c’est sans crainte ou que les effets négatifs sont du à un manque de discipline.
Par exemple je suis anti-légalisation, chose à mon avis interpellante sur le forum, c’est pour dire que ton message n’heurte absolument personne et que moi-même je partage ton avis, je suis même probablement plus « « sévère » »

C’est très sain comme réflexion. Surtout quand tu en as bavé comme toi (du peu que tu décris dans ton message ) tu sais mieux que quiconque le potentiel délétère des produits.

Je réitère mes encouragements. Accroche toi garde la tête hors de l’eau c’est le principal. Ne flanche pas !!

Cordialement.

Sainte Jeanne d’Arc louange, tu nous as libérés.
Sancta Johanna de Arc lauda te liberasti nos

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DopeIsBeautiful non binaire
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C’est mon vécu, mon témoignage, et si on a le droit de poster sur les aspects positifs des drogues, il doit en être de même pour les négatifs.

OUI !!! C'est en observant les 2 cotes de facon rationnelle qu'on peut avoir une vision juste ! C'est juste du bon sens, certains le perdent parfois ici.

Je suis tres triste de voir ce qui t'arrive MG. La methadone marche peut etre pas comme pour d'autres personnes a cause de ta tolerance petee aux dissociatifs. Le cote antagonisme NMDA de la metha appuie donc peut etre sur une "plaie" a vif du fait des dissos, niquant le potentiel curatif venant de cette voie (hypothese...).

En tout cas je te souhaite de trouver une facon de te retablir. Le fait que tu sois forcee de stopper toute conso au profit des x drogues pharma qu'ils t'ont filees, t'as peut etre les boules maintenant, mais ca sera surement benefique au long cours. Tu subi encore les effets des desequilibres induis par les drogues. Dans 6 mois, 1 an, ca sera forcement different. Et ton texte est clair et construit. Merci du partage.

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prescripteur homme
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Bonjour, en tant qu'ex anesthesiste je pense que je peux te rassurer si tu dialogues bien avec ton futur anesthesiste. Notamment, pour moi,  il est important de negocier une surveillance post op (scope, surveillance de la respisration PCA= Patient controlled analgesia etc..) pour pouvoir adapter le traitement et depister sous ou sur dosages. As tu consulté des specialistes de la douleur ? Amicalement

Dernière modification par prescripteur (26 mars 2024 à  12:11)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Abstrakt homme
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Merci pour ton témoignage, je l'ai lu comme une petite nouvelle, c'est émouvant, sincère, triste mais aussi constructif.
Question bête, si tu étais hospitalisée librement, pourquoi les flics seraient venus te chercher si tu t'étais barrée ? A cause de ce contrat que tu as signé ?
Bonne soirée

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Azur homme
Nouveau Psycho
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Hello

Je suis sur que personne ne va te jeter la pierre car ton avis a changer sur les drogues. C’est une grande étape dans ta vie que tu as franchis et je comprends tout à fait ta démarche, je me reconnais dans beaucoup beaucoup de points.

J’ai eu la même démarche, mais j’ai eu trop peur d’aller voir l’HP, suite à pleins d’expériences négatives (hors drogue), je ne le savais pas mais ca enclenchait ma démarche d’arrêt de drogue.
Pour moi les drogues tel que le cannabis, les champignons, la Changa, la mdma, la K, salvia étaient mes béquilles, les seules choses qui arrivaient à me faire avancer et ma raisons de vivre en quelques sortes et j’étais on peut dire addicte a tout ca a different niveau entre chaque drogues que je prenais de plus en plus souvent à des doses de plus en plus forte. J’étais en fait réellement malheureux intérieurement et je consommais pour masquer beaucoup de chose.
Puis après tout les déboires que j’ai eu dans ma vie le déclic a été très très puissant et je me retrouve à tout arrêter car, ca me faisait complètement l’effet inverse comme tu l’a annoncé aussi pour toi.

Ça sert à rien de forcer la chose quand on prend une drogue et qu’elle en est venu à nous faire plus de mal que de bien mais en avoir le déclic et en prendre conscience et presque le travail le plus dur pour commencer à faire les premiers gestes de sevrage.

Regarde j’étais pas venu sur le forum depuis pas mal de temps et je suis revenu après avoir arrêté les drogues en me refaisant un compte (donc d’un côté on c’est déjà parlé ;-) ), ca ne t’empêche pas de plus venir sur le forum, tu auras une autre vision, TA vision.

Après avoir arrêté les drogues je ne les diabolise pas même si putain après 17ans de conso en ayant commencé à 13 ans j’ai vu le mal que ça pouvait faire et j’ai réellement vu le bout du bout du tunnel avant la folie démoniaque dans laquelle je commençais à être à cause d’un badtrip aux champis, ça en y repensant je sais que je reviens d’une chose pas commune qui a duré plus d’un an. Mais je sais que je me permettrai des extras au LSD, K et Changa car celle ci n’ont jamais été vraiment un problème pour moi, et peut être 1 joint pour les grandes occasions, mais c’est encore un peu tôt pour moi de retoucher à quoique ce soit.

Voilà je me suis un peu étalé sur mon expérience, mais c’est pour te montrer que t’es pas seule, en tout cas moi je te félicite dans la dure démarche d’arrêt de nos drogues qui nous ont cajolées, bercées, soignées. Je suis sur qu’au fond tu es contente!

Passe une bonne soirée Morning et bon courage pour la suite

Dernière modification par Azur (25 mars 2024 à  19:04)

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C.S. homme
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Merci de ton témoignage, dur, mais parfaitement réel..

Et en effet oui, les drogues ne sont pas à prendre à la légère, et de par leur côté pernicieux peuvent nous faire croire qu'elles sont LA solution à certains de nos problèmes, mais il n'en est rien..

Toute ma force pour ton rétablissement total, ça va le faire !! smak

Dernière modification par C.S. (26 mars 2024 à  12:51)

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Mister No homme
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Courage MG, tu es en train de passer un cap qui a pas super bon goût pour l'instant, mais vu les efforts que tu déploies, tu vas probablement obtenir des résultats que tu n'imaginais pas.

Je pensais à cette époque encore que mes connaissances en pharmaco et RdR me protégeaient en quelque sorte du pire. Et le pire alors pour moi, était mon trouble anxio-dépressif que je traînais depuis plus de dix ans. Mais c’était faux. Il existe je pense bien pire que cela, et les drogues peuvent être une porte d’accès à cet enfer artificiel.

Tes connaissance t'ont certainement protégé du pire, mais le pire est parfois relatif suivant le moment de la vie. Ce sentiment de ne pas risquer la moindre interaction, des mélanges dangereux, ta connaissance de la notion de demie vie, t'ont certainement évité des déboires.
Si en plus tu souhaites aller plus loin que la protection de tes données vitales, c'est tout à ton honneur.
Donne des news, mais n'en fais pas une obligation si tu sens l'intérêt de rayer les profdz et les usagers temporairement de la carte, ta nouvelle carte.

La vibe.

Dernière modification par Mister No (26 mars 2024 à  21:06)


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Merci beaucoup tout le monde, pour vos retours et réponses si bienveillants et constructifs ^.^


DopelsBeautiful a écrit

Je suis tres triste de voir ce qui t'arrive MG. La methadone marche peut etre pas comme pour d'autres personnes a cause de ta tolerance petee aux dissociatifs. Le cote antagonisme NMDA de la metha appuie donc peut etre sur une "plaie" a vif du fait des dissos, niquant le potentiel curatif venant de cette voie (hypothese...).

Je suis d'accord. L'effet légèrement antagoniste NMDA doit sûrement jouer un rôle dans la jugulation de la tolérance à la metha.
Et moi j'en suis privée.

Cela dit, même quand je monte légèrement les doses ça va moyen. Donc il n'y a peut être pas que ça. Je sais pas...

prescripteur a écrit

Bonjour, en tant qu'ex anesthesiste je pense que je peux te rassurer si tu dialogues bien avec ton futur anesthesiste. Notamment, pour moi,  il est important de negocier une surveillance post op (scope, surveillance de la respisration PCA= Patient controlled analgesia etc..) pour pouvoir adapter le traitement et depister sous ou sur dosages. As tu consulté des specialistes de la douleur ? Amicalement

Merci Prescripteur, c'est vrai que tes connaissances me seraient vraiment utiles.

Comment fonctionne une anesthésie générale ? Quels produits sont utilisés ?

Penses-tu qu'être sous DCK (deschloroketamine) pendant l'opération (afin d'en bénéficier un peu directement au réveil) puisse risquer de faire interaction (j'ai aussi très peur de me réveiller durant l'opération...)?

Qu'entends-tu exactement par surveillance post-op et tous ces acronymes ?

Pour aller plus vite et t'épargner la rédaction d'un potentiel pavé, si tu as des liens pour que je puisse apprendre un peu, parce que j'ai beau chercher je n'en trouve pas à ce sujet, ce serait super cool!

Et je ne sais pas ce que ferait un centre anti-douleur... Car il ne serait pas relié à la structure procédant à l'opération. Après, demander conseils pourrait être intéressant en effet. Je ne sais vraiment pas vers lequel me tourner en revanche. Je vais chercher.


Abstrakt a écrit

Question bête, si tu étais hospitalisée librement, pourquoi les flics seraient venus te chercher si tu t'étais barrée ? A cause de ce contrat que tu as signé ?

Oui exactement, à une heure de retard par rapport au couvre-feu établi (17h souvent), ils passent un coup de fil pour commencer. Mais je ne sais absolument pas jusqu'où ils peuvent aller heu, car oui j'aurais rompu le contrat. Peut être que j'aurais été dégagée de l'établissement je sais pas, je reste parano aussi il faut dire.


Azur a écrit

en avoir le déclic et en prendre conscience et presque le travail le plus dur pour commencer à faire les premiers gestes de sevrage.

Ca je ne sais pas. J'ai déjà échoué plusieurs fois à l'arrêt de la nicotine et la méthadone j'ose pas imaginer ce qui m'attend --' Du coup le plus dur à mon sens est le sevrage lui-même... Puis le maintien de l'abstinence aussi, sur la durée. À voir à voir... J'espère que tu as raison ^^ mais d'après ce que tu dis toi tu n'avais pas de sevrage vraiment physique, les opis ont vraiment été un piège à sucre me concernant.

Mais je sais que je me permettrai des extras au LSD, K et Changa car celle ci n’ont jamais été vraiment un problème pour moi, et peut être 1 joint pour les grandes occasions, mais c’est encore un peu tôt pour moi de retoucher à quoique ce soit.

Moi avec les traitements psys pour l'instant tout ça m'est interdit... Restent la DCK, la coke et la 3M... Mais qui objectivement ne m'apportent plus grand chose, exemple la 3 aujourd'hui pour moi c'est 6h de LÉGER kiff, pour deux jours minimum de descente bien plus corsée en comparaison...
Donc j'y reviendrai certainement maiiis en fait je pense que plus ça va et moins j'en aurai l'intérêt... hmm


Mister no a écrit

mais vu les efforts que tu déploies, tu vas probablement obtenir des résultats que tu n'imaginais pas.

Haha, petit moment de prière, il y aura sûrement des ""rechutes"", j'aime pas ce nom mais je n'en ai pas d'autre réellement, "reconsommation" éventuellement. Bref. J'ai déjà récemment tenté de baisser metha comme nicotine, et ce fût fort délicat, au final je suis passée de 20mg à ~16 puis... 30 maintenant u_u' comme si je tendais un élastique qui me revenait sur les doigts. Va falloir que j'y aille doucement et progressivement. Je pense que pire que les symptômes du sevrage, ce seront les cravings mes plus grands ennemis dans ma quête (la metha me coupe les cravings de morphine, qui reviennent quand je la baisse... En bien plus forts qu'avant ce traitement, erf.)
Je ne dois céder en aucun cas.

Et c'est vrai que j'ai peut être évité des choses paouffes grâce à mes connaissances, vu comme j'y suis allée au 6-APB dans "ma jeunesse"(lol), il est vrai que bien que les drogues m'aient plusieurs fois sauvée du suicide, et ce dès mes 17 ans, elles auraient quelques fois pû avoir ma peau...



Xoxo tout le monde <3

Dernière modification par Morning Glory (27 mars 2024 à  17:49)


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Bonjour, voici quelques liens.

AG

https://acteurdemasante.lu/fr/sante-bie … on-suites/

https://sfar.org/pour-le-grand-public/i … nesthesie/


https://www.santemonteregie.qc.ca/sites … pe_acp.pdf


PCA

https://sofia.medicalistes.fr/spip/IMG/ … atoire.pdf


Monitoring


https://www.oiiq.org/sites/default/file … piaces.pdf

https://www.apsf.org/fr/article/surveil … x-opiaces/

S'il faut des doses importantes d'opiacés pour la douleur post op la surveillance continue de la respiration et de l'electrocardiogramme sont importants. C'est fait en salle de reveil mais s'il faut traiter la douleur pendant plusieurs jours par de fortes doses d'opiaces c'est une securite qu'elle dure aussi longtemps que le risque.

Pour le DCK ça ne me parait pas une bonne idee mais tu peux en parler avec l'anesthesiste en consultation pre-operatoire.

Pour la consultation de la douleur , je crois qu'il est important d'avoir une strategie deja etablie au moment de l'operation pour que les prescriptions se fassent sans obstacles.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (27 mars 2024 à  16:33)

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Merci beaucoup, wha même pas de DCK, le flip... Je vais voir tout ça. MG ~

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Pesteux homme
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Salut MG !



Morning Glory a écrit

Les ennuis débutèrent immédiatement après que j’aie signé leur contrat

Abstrakt a écrit

Question bête, si tu étais hospitalisée librement, pourquoi les flics seraient venus te chercher si tu t'étais barrée ? A cause de ce contrat que tu as signé ?

Morning Glory a écrit

Oui exactement, à une heure de retard par rapport au couvre-feu établi (17h souvent), ils passent un coup de fil pour commencer. Mais je ne sais absolument pas jusqu'où ils peuvent aller heu, car oui j'aurais rompu le contrat. Peut être que j'aurais été dégagée de l'établissement je sais pas, je reste parano aussi il faut dire.

gerbe

Le coup du contrat, c'est un grand classique des psy en papier, des centres de cure, et des services sociaux. On me l'a déjà fait aussi, et plusieurs personnes m'en ont déjà témoigné, sous diverses formes.

Moi c'était une assistante sociale à qui je devais justifier toutes mes dépenses, et donc cacher mes achats d'alcool et de bédo, tout en minimisant mes sorties. En plus de toutes les galères que j'avais déjà, sur le plan psychique comme sur le plan matériel, je devais falsifier mes comptes et me sentir coupable. J'avais peur de me retrouver à la rue, ou pire, qu'ils me reprennent en HP, parce que j'avais signé ce contrat pour sortir d'hospi sous contrainte et avoir un logement. J'ai mis plusieurs mois à oser me débarrasser de cette assistance sociale tyrannique, et finalement, il n'y a eu aucune conséquence.

Le coup du contrat, c'est un torche cul sans aucune valeur juridique, que tu acceptes de signer sous la contrainte, parce que tu as absolument besoin de soin, d'un sevrage de tel ou tel produit, de logement, ou autre truc vital pour toi.

Ca n'a aucune valeur, tu restes en hospi libre, et ça ne peut en aucun cas déclencher une visite policière chez toi. C'est juste un moyen de te faire accepter l'inadmissible, en t'intimidant, et en te faisant culpabiliser parce que tu as donné ta parole (avec un flingue sur la tempe, certes).

Souvent, ça leur sert à te dégager de l'établissement la conscience tranquille si tu consommes, en te faisant bien comprendre que c'est de ta faute, qu'on t'avait prévenu, et que c'est bien fait pour ta gueule. Il s'agit de maintenir les personnes dans la peur et sans la culpabilité.

C'est un moyen de contrainte subjective, comme les techniques que tu décris ici :



Morning Glory a écrit

Mes craintes s’intensifièrent lorsque l’infirmière en charge de me montrer ma chambre désira faire l’inventaire de tous mes objets sans exception, même les intimes… J’adore. Puis bien pire : celle de nuit qui insista insista insista pour que je prenne une bonne dose de cyamémazine (tercian) ET d’alimémazine (théralène), jusqu’à ce que je cède, ignorant mes suppliques et mes arguments d’empirisme personnel comme de pharmacologie...

Ce que tu décris, c'est exactement ce qu'ils font dans les hospis sous contrainte. Ils peuvent insister comme ça plusieurs jours non stop, sans menacer de rien, juste insister, insister, jusqu'à ce que la personne soit morte d'angoisse, jusqu'à ce qu'elle pleure, jusqu'à ce qu'elle plie. Parfois, en faisant ça, ils déclenchent eux-mêmes les décompensations qu'ils sont sensés soigner, et qu'ils calmeront ensuite par la force (sangles, chambre isolement, injection forcée).

Ce sont des formes de suggestion, au même titre que l'hypnose, pour obtenir le consentement de la personne à ce qu'elle ne veut pas.

Tout le savoir de la personne sur l'effet des produits et sur sa vie psychique est nié, au profit du désir des "soignants" qui se transforment en tortionnaires.

Ce ne me surprend aucunement, mais je trouverai toujours ça scandaleux, et ça m'attriste que tu en aies été victime, en plus des difficultés intrinsèques à ta situation.

Ca me révolte de voir que même lorsqu'on veut se sevrer, ce qui pourtant va dans leur sens, on doit tout de même subir des violences de cet ordre. Faut faire tout comme ils veulent eux, au millimètre près, sinon tu as des problèmes. Tu es priée de ne pas exister et de correspondre parfaitement aux conceptions décrites dans leurs manuels, et/ou inscrites dans leur imaginaire, sous peine de violences.

Tous mes encouragements dans ta quête du mieux-être, et dans ta découverte de ce produit immatériel que l'on nomme "abstinence", et avec lequel on peut entretenir des relations tout aussi complexes qu'avec les autres produit bien palpables.

Comme tous les autres produits, je pense qu'il n'est ni bon ni mauvais en lui même, mais que c'est l'usage qui en est fait qui peut être positif ou négatif, pour une certaine personne, dans un certain contexte. Comme tous les autres produits, je pense que son usage ne devrait être ni jugé ni prescrit, car seule la personne peut savoir si ce produit lui convient ou non.

Je comprends tes doutes politiques, mais loin de te nuire, je suis sûr que ton expérience passée, récente, et future, pourra te donner l'inspiration pour enrichir ta dialectique, et pour nuancer tes positions. Laisse toi le temps d'élaborer à partir de ton vécu.


Amicalement.

Dernière modification par Pesteux (27 mars 2024 à  18:16)


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Le coup du contrat, c'est un grand classique des psy en papier, des centres de cure

Ça me rappelle ma désintox, ça a pas été toujours fun.

J'ai vécu la même chose, je pensais que c'était révolu.
Perso, j'ai eu droit  en plus au mitard avec des grosses piquouses de neuroleptiques façon vol au dessous d'un nid de coucou.

En 6 semaines, j'ai fumé un joint, pris une cuite, me suis fait choper en train de tenter d'introduire mon zgeg peu audacieux dans une copine d'infortune, vendu des clopes de contrebande, tenté de m'évader à travers champs blindé de neuroleptiques, échangé des mycoses buccales en embrassant goulument plusieurs femmes en même temps, chopé la mycose des pieds d'un ancien champion de tennis qui donnait des cours au black pour se payer sa coke.

J'ai même été testé positif à la MDMA boulet pasque j'avais échangé mon urine avec celle d'un poto qui était certain d'être négatif au cannabis que j'avais consommé la veille. pasdebol

Très rapidement, on se sert les coudes, un poto me montre après la file pour les cachetons, où une infirmière vérifie que tu les mets bien dans la bouche et que tu avales bien ton eau, qu'il a tout gardé pour refiler ensuite à une copine à lui.

Moi, je gobais tout, à part quelques piqouzes et deux trois gros cachetons de neurolep que j'aurais pas pu esquiver, j'avais "juste" un anti épileptique et blindé de Tranxène, plusieurs centaines de mg, plus un gros somnifère de l'époque pour la night. J'étais bien dans l'espace et ça m'allait bien.

Putain, j'en rigole maintenant. fume_une_joint

J'avais eu du mal à mettre ma capote et enfin, quand j'y parviens, au moment où je m'introduis, une infirmière s'introduit dans la chambre. girl_devil

Tu peux pas oublier des trucs comme ça, mais sérieusement avec le temps ça me fait grave rire. fume_une_joint
La vibe.

Dernière modification par Mister No (28 mars 2024 à  22:36)


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Bon beiiiin. Je viens de recevoir un MP.  L'équipe qui a vu mon récit, n'est pas d'accord pour que je prenne ma décision plus tard, on me pousse maintenant absolument à une réponse rapide... Je trouve ça un peu abrupte mais bon, vu ce que j'ai dit, je ne suis plus suffisamment assidûment leur idéologie il faut croire. Je m'en doutais un peu.
Après, j'ai aussi reçu des messages sympas de trois modos dont Prescripteur ici même, donc peut-être pas TOUTE l'équipe...

Mais toujours est-il que bref voilà : je "démissionne" (lol) ce jour, je ne suis plus modo.

Voilààà, ça, c'est fait..... -_-'


Pesteux a écrit

Ouai encore j'ai eu de la chance car en privé et hospitalisation 'libre', ils ont fini par être moins tyranniques. Et je crois que finalement, après moultes difficultés la seconde mutuelle, payée quand même 100€/mois, va enfin payer. Du coup ça va j'ai fait un choix correct disons.


Mister No a écrit

C'est marrant moi j'ai été la meuf la plus taciturne de tout l'établissement à l'inverse de toi. Pas un seul lien d'aucune sorte avec personne^^ mais ça vient de moi, j'arrive pas à socialiser surtout en ce moment.

Dernière modification par Morning Glory (31 mars 2024 à  11:38)


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Pesteux homme
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Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais vue de l'extérieur, cette histoire me parait un immense gâchis.


D'abord pour MG, qui se sent lâchée au moment où elle aurait le plus besoin de soutien. Perso, je trouve cela très violent, et je le regrette amèrement.


Et aussi pour PA, qui se prive d'une recrue de pleine de talent, tout en donnant du grain à moudre aux opposants qui critiquent son virage politique.

Je ne suis pas d'accord avec tout ce que MG a écrit, loin de là, mais il me semble que PA aurait pu tenir compte de la mauvaise passe dans laquelle elle se trouve, et lui laisser un peu plus de temps pour réfléchir et discuter de son positionnement politique. Perso, je pense qu'une interprétation plus émancipatrice de son expérience malheureuse était tout à fait possible, et je regrette que cette discussion ne puisse pas avoir lieu.

Pour moi, loin de montrer le potentiel "addictogènes" de certains produits, le témoignage de MG montre au contraire l'importance décisive de la vie psychique dans le rapport qu'on entretient avec nos consos. Opposer les témoignages de consommation dépendantes et heureuses sur le long terme, avec le drame de MG qui l'a conduit à la surconsommation et à la perte de jouissance de toutes les drogues, ça permet justement de conclure que le potentiel "addictogène" ne se trouve pas dans les produits en eux-mêmes, mais dans le rapport intime que nous avons avec ces produits. Et ça permet justement de réfuter les injonctions sociales et l'ingérence sanitaire dans nos existences.

Pour moi, ça n'est pas le discours des dealers qui a conduit MG à l'addiction, mais celui des psychiatres et du DSM, qui fondent cet imaginaire du "médicament" et du "trouble mental" auquel se réfère MG, pour son plus grand malheur selon moi. C'est ce dispositif sanitaire qui fait de nous des personnes déviantes qu'il faut soigner. C'est justement cette lecture objectivante, qui nous dénie tout savoir expérientiel en réduisant notre vécu à ses seules dimensions pharmacologiques et comportementales, qui a conduit MG au désastre, en la convainquant de définir sa souffrance comme une maladie, comme un désordre biochimique du cerveau, et d'y répondre comme tel.



https://www.psychoactif.org/blogs/Pour- … html#b7300

PsychoACTIF a écrit

Comme toute activité, la consommation de drogue s'apprend, se maîtrise petit à petit. Mais pour cela il faut une RDR qui reconnaisse et cultive le savoir expérientiel de l'usage (pairjectivité). Ce savoir, méprisé de certains professionnels est pourtant essentiel non seulement dans l'apprentissage des effets des drogues, mais aussi dans celui du contrôle de sa consommation

On est nombreux à avoir eu des parcours de vie assez chaotiques, et les relations avec les produits qu'on aime aujourd'hui n'ont pas toujours été simples hier. Qui peut dire qu'il a toujours été un drogué heureux ? Qui peut dire ne jamais s'être autostigmatisé à aucun moment de sa vie ? Pas moi en tout cas.

Pour moi, l'autosupport et l'élaboration politique collective sont justement des remèdes à cela. Je ne conteste en rien l'orientation politique du forum, au contraire, elle me plait beaucoup. Je ne nie pas non plus qu'un modo a une responsabilité plus importante qu'un simple membre dans son expression publique, et que l'équipe a un droit de regard là-dessus. Mais dans une équipe, il devrait aussi exister une dimension humaine, de l'attention portée à l'autre, et la recherche de l'échange. L'empathie, l'art et la manière, ça compte aussi. Je pense que la ligne éditoriale de PA est fort mal mise en oeuvre sur ce coup là : tout le monde est perdant.

Eu égard aux liens que Morning Glory entretenait avec PA, et aux services rendus pour l'asso, je pense vraiment que des solutions plus douces et plus respectueuses auraient pu être recherchées. Par exemple, elle aurait pu rester "en stand-by " encore un moment.

Il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour deviner que MG avait construit une partie de son identité autour de PA, et qu'elle se valorisait par son rôle de modo. Lui retirer ça si abruptement, sans tenir aucun compte du contexte, au sortir d'une ts avortée suivi d'une hospi de deux mois et d'un témoignage amer où elle dit avoir perdu la magie des drogues à cause de sa surconsommation, ça me parait une erreur monumentale, tant sur le plan humain que sur le plan politique.

C'est rarement dans la souffrance qu'on a le discours le plus mesuré et mieux élaboré. Quand j'ai un pote en train de vivre une rupture douloureuse, et qu'en quelques semaines il passe de la femme de sa vie à "toutes des salopes", je ne suis pas d'accord avec lui, mais je ne me fâche pas pour autant, et je lui laisse en peu de temps avant de conclure qu'il a viré masculiniste incurable. Et pareil pour les copines qui me disent que "les mecs c'est tous les mêmes".

Je tiens à apporter publiquement mon soutien à MG, qui méritait bien mieux que ça.


Salutations amicales, mais contrariées...

Dernière modification par Pesteux (01 avril 2024 à  16:46)


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Pesteux a écrit

il me semble que PA aurait pu tenir compte de la mauvaise passe dans laquelle elle se trouve, et lui laisser un peu plus de temps pour réfléchir et discuter de son positionnement politique

Salut,
Je suis d'accord et c'est ce qui a été fait de ce que j'en sais...
Il n'y a pas eu d'ultimatum, mais juste une invitation à réfléchir, sans pression, à l'avenir de l'engagement.

Et pour moi aussi c'est fondamental l'autosupport dans l'équipe.
Je suis bien consciente que c'est dans les moments plus dur qu'on a du mal à demander du support, alors que c'est là qu'on en aurait besoin (au moins, je dis ça pour moi, car ça m'est arrivé avec des vraies amitiés IRL)...et parfois les ami.e.s sont aussi dépassé.es, impuissantes face à la détresse ce qui facilite pas les rapports.

Perso, ça me rattriste profondément pour MG qu'on a pas su en tant qu'équipe lui faire ressentir notre soutien. Il faudrait qu'on réfléchisse comment mettre en place des espaces/moments pour parler de quand ça ne va pas.
J'avais l'espoir que la confiance permette de discuter des moments durs et des moyens d'y faire face collectivement, au sein du forum privé de l'équipe.
C'est un peu triste à mes yeux qu'on a pas su se démontrer assez prêts à recevoir cette confiance et les choses ne soient pas sorties au fur et à mesure, mais lâchées en public sans trop de possibilités de saisir les opportunités et les ouvertures possibles reciproques. sad

Certes le taf de modo est dur et demande beaucoup de temps, on est pas toujours en possibilité d'avoir l'engagement qu'on souhaiterait.

@Pesteux, il me semble important aussi de ne pas trancher si catégoriquement en absence de connaissance des échanges qu'il y a eu...

Bref, je ne peux que souhaiter à MG des beaux instants après avoir dépassé la tempête !
Et je tiens à te dire que jamais dans l'équipe il y a eu la volonté de te mettre dehors ou poser des ultimatums !!

Juste pour fonctionner c'est important de savoir qu'on peut compter réciproquement les uns sur les autres, de connaitre les disponibilités effectives...et je suis vraiment triste si ça été pris comme une imposition de choix dans un moment où un choix n'étais pas possible. Parce que j'aurais espéré qu'on puisse se saisir des outils qu'on a (certes pas illimités) pour faire face aux difficultés, d'autant plus si celles-ci sont en lien avec les consos et de la maltraitance médicale dans le cadre de tentatives pour aller mieux (car, oui, parfois les outils médicaux sont des recours importants pour sortir de l'impasse, mais c'est d'autant plus dégueulasse de vivre de la violence dans des moments de vulnérabilité et on est là pour ça, pour avoir de la force à partager pour ça aussi !!!)


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Pesteux homme
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cependant a écrit

Pesteux, il me semble important aussi de ne pas trancher si catégoriquement en absence de connaissance des échanges qu'il y a eu...

Je précise bien au début que je ne suis pas dans le secret des dieux.

Je réagit seulement à ce qui est écrit ici. Rester silencieux au motif que je ne sais pas tout m'était impossible.

Je ne me positionne pas en juge, mais en spectateur contrarié (pardon si c'est l'impression que ça donne, ça n'est pas volontaire).




cependant a écrit

Perso, ça me rattriste profondément pour MG qu'on a pas su en tant qu'équipe lui faire ressentir notre soutien. Il faudrait qu'on réfléchisse comment mettre en place des espaces/moments pour parler de quand ça ne va pas.

Je suis rassuré de lire que tu penses également que quelque chose ne s'est pas passé comme ça aurait pu, comme ça aurait dû. Quelle qu'en soit les causes, il y ici un problème qui mérite d'être travaillé, amha.


Amicalement.

Dernière modification par Pesteux (01 avril 2024 à  23:17)


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DopeIsBeautiful non binaire
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Perso, ça me rattriste profondément pour MG qu'on a pas su en tant qu'équipe lui faire ressentir notre soutien. Il faudrait qu'on réfléchisse comment mettre en place des espaces/moments pour parler de quand ça ne va pas.

N'est-ce pas ca aussi la force de psychoactif ? Pouvoir deballer son basique "la drogue c'est dla merde" (le "toutes des salopes" des dopes comme dit Pesteux), au plus intense de sa souffrance pour en diminuer un peu l'emprise, en se sachant compris et soutenu. Votre politique inhibe ces mouvements necessaires de l'ame, qu'a mon avis, chaque PUD ayant passe par une forte consommation a du ressentir au moins une fois. Vous limitez l'expression de l'antierete du phenomene de consommation de substances, et je pense que certains utilisateurs ont besoin de ce dijoncteur et que le forum pouvais donner cela, mais que c'est devenu impossible. MG etant moderatrice n'est pas violemment reprimee pour l'expression (d'ailleurs extrememement bien construite, que tout PUD n'as pas forcement non plus) que non, la drogue n'est pas que positive. Ce que j'ai peur, c'est que par forcer l'expression d'une unique partie de la dimension de la prise de drogue, ca provoque un effet mirroir au stupide "la drogue c'est mal" qu'on deteste tous ici. La repression "positive", c'est toujours de la repression...

Dernière modification par DopeIsBeautiful (02 avril 2024 à  08:24)

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La drogue c'est de la merde c'est pour Darmanin pas pour PA - MM
 
Ben il y a des forums de prévention , mais PA restera PA

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pierre
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Bonjour

Non il n’y aura pas de déballage.
Ce qui se passe dans l’équipe doit rester dans l’équipe.
Non seulement c’est dans le règlement intérieur mais c’est  surtout cela qui garantit la sérénité de l’équipe.
Et ça évite que des personnes qui ne connaissent rien à la situation viennent en rajouter et régler d’autres comptes….

Donc Je ferme la discussion et tout post qui évoquera le fonctionnement interne de l’équipe sera effacé.

Cordialement
Pierre

Dernière modification par pierre (02 avril 2024 à  16:14)

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