Bonjour,
J'aimerai partager mon vécu et mes inquiétudes concernant la prise d'
ecstasy, je pense que ça pourra m'aider à faire bien plus attention une fois que j'aurai extériorisé tout ça.
J'ai également quelques questions, j'ai bien lu les liens indiqués mais il ne semble pas y avoir de réponses extrêmement claires sur mes questions un poil trop précises.
J'ai commencé à prendre de l'
ecstasy en début d'année dans un contexte de sortie en boîte techno. Je suis de nature anxieuse donc j'ai été très précautionneux au début, simplement pour tester le produit sans vraiment en profiter. Seulement là, je commence à sérieusement déconner et j'en prends toutes les semaines depuis un mois (vous êtes autorisés à m'engueuler, je pense qu'une (autre) bonne baffe pourrait m'aider à prendre conscience de cette folie).
Seulement voilà, je ne prend jamais de grosse dose à chaque prise, jamais plus d'un demi
taz, et parfois ça se limite à un quart par soirée (je pourrais d'ailleurs m'en abstenir parce que ça ne me fait rien de particulier). De ce fait, en 5 différences prises, je ne suis qu'à un total de 1,75
taz.
Détails :
- 20 janvier : 1/4
- 9 février : 1/4
-16 mars :1/2
- 22 mars : 1/4
- 29 mars 1/2
J'entends partout qu'il faut à tout prix espacer les prises, mais jamais je ne vois de recommandation sur la quantité en fonction de ces espacements. Dit autrement, j'imagine qu'une personne qui prend 2
taz entiers par week-end, doit être plus à risque que moi avec mes quarts et demi
taz... non ? Corrigez-moi si je me trompe, je serai ravi qu'on m'explique. Si je poursuis dans cette logique, je suppose donc que moins de
sérotonine est libérée pour moi, puisque je prends des doses plus faibles, et donc que ce taux se renouvelle plus rapidement que si j'avais pris une grosse dose. La logique se tient ou alors je fais fausse route ? Là encore, dites moi si j'ai tout faux, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre.
Bref, là je sais que je commence à être dépendant : je n'envisage pas de ne pas sortir le week-end prochain et je n'envisage pas de rester sage. Donc là j'ai visiblement un gros problème. Mais j'aimerai qu'on me dise clairement si mon cas est vraiment préoccupant vu la fréquence de consommation, ou si vu les quantités, ça reste mieux que de prendre de grosses doses (mieux ne veut pas dire bien, j'en suis conscient, tout est relatif bien-sûr, je sais bien que de toute façon même la moindre quantité c'est déjà trop).
J'ajoute que jusqu'à maintenant, avec maximum un demi
taz par soirée, je n'ai jamais eu de
descente violente. Certes, maintenant que j'y réfléchis, je me sens peut-être un peu moins productif depuis quelques semaines, et peut-être un peu déprimé le lendemain. Mais je n'ai clairement pas assez de recul pour affirmer que c'est lié aux
taz, ce sont des effets tellement faible qu'ils sont un peu difficile à déceler du bruit de fond habituel de ma vie (je suis habituellement très heureux, et quelques petits épisodes moins drôles de temps à autre comme tout le monde). Non franchement on ne peut pas dire que pour l'instant les
descentes aient été violentes, je les vis assez bien, et je suis bien loin des envies suicidaires de certains. Je suis peut-être un peu plus émotif, mais sans forcément être triste...
Merci d'avance pour vos réponses. Et je présente aussi mes excuses pour la longueur du texte, ceux qui ont abandonné la lecture de ma vie, félicitations, je pense que c'est surtout utile pour moi, ça m'a fit du bien de partager et de ne pas garder tout ça pour moi :)