Micro-doser le GBL ?

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Karkakoa homme
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Bonjour tout le monde,

C'est la première fois que je poste, j'espère placer ce topic au bon endroit.

J'explique ma situation pour situer mais si vous le souhaitez vous pouvez passer directement au dernier paragraphe.
30 ans, TDAH, anxiété généralisée (possiblement liée à un stress post-traumatique mais ni mes thérapeutes ni moi n'en sommes sûrs), et TTHPI (je sais, c'est devenu à la mode de dire que c'est à la mode, mais ce prisme fait sens pour moi).

J'ai commencé à m'auto médicamenter (sans le savoir) dès mes 15 ans, et ai été alcoolique durant toute cette période. Seul le GBL a volé la vedette à cette addiction à deux reprises, mais leur mécanisme est semblable. La dernière fois c'était l'hiver dernier, j'étais déterminé à mourir et c'est un miracle que je sois encore là. J'ai accepté un sevrage en clinique depuis je suis clean. Depuis un mois je m'autorise à boire des pintes de temps en temps mais mon cerveau l'a dissocié de son aspect médicament, j'ai pris suffisamment de distance pour imprimer que, comme le cannabis qui augmente mon anxiété, l'alcool aggrave mon état. Donc je me considère quand même comme sevré.

Sauf que je suis de retour à la case départ. J'ai un traitement au Ritaline LP (50mg + 20mg par jour), Duloxetine 120 mg (seul AD qui m'a vaguement semblé avoir un effet donc après en avoir essayé je ne sais combien je suis resté sur celui-ci), et plus récemment Mirtazapine 15mg pour m'endormir. J'ai aussi des anxiolytiques que je prends uniquement quand l'anxiété devient vraiment ingérable (j'ai tourné pendant 3 ans à 2 mg xanax/jour, pas envie d'y retourner).

J'ajoute à cela de la méditation, un suivi hebdomadaire avec une psychologue en CSAPA en plus de mon psychiatre addictologue, un énorme travail sur moi-même et mes habitudes et des recherches presque académiques sur la santé mentale. Tout ce bricolage m'a permis de ne plus agoniser, seulement voilà, je me retrouve peu ou prou dans la même situation qui m'a fait commencer à picoler adolescent.

Je suis incapable de me lever, de faire ma vaisselle ou me brosser les dents sans la Ritaline. Sauf que le traitement augmente mon anxiété, déjà constamment présente peu importent mes efforts. J'ai donc l'envie de faire des choses, mais l'anxiété m'empêche de me concentrer et, au final, je suis tout autant paralysé. Quand je ne prends pas la ritaline, l'anxiété redescend à un niveau qui est "tolérable" bien que très désagréable, sauf que je n'ai plus envie de rien et je suis incapable de me concentrer sur quoi que ce soit.

Donc, depuis mon sevrage, je vis sous perfusion financière de mes parents qui me préfèrent parasite que mort, et je ne fais rien. Ma vie sociale qui était débordante devient peu à peu inexistante puisqu'elle ne me procure plus aucun plaisir : soit je suis trop anxieux, soit je me fais chier. Mon circuit de la récompense étant réparé, j'ai de nouveau envie de faire des choses et de m'adonner à des activités dont je me foutais, mais pour les mêmes raisons, je suis incapable de m'y consacrer.
Je passe donc mes journées à me lever tôt, méditer, faire de longues marches, bien manger, prendre religieusement mon traitement, et tenter de ne pas trop m'abrutir avec les écrans en... dormant, ou ne faisant juste rien. Je ne vais pas foncièrement mal, je mettrais 6/10 à mon quotidien, mais uniquement parce que ça fait quelques mois. Je me vois mal pomper éternellement le fric de mes parents tout ça pour vivre cloîtré chez moi, méditer pour réussir à aller faire des courses et prendre des amphets pour avoir la motivation de me brosser les dents. Je n'ai plus envie de mourir parce que je souffre, soit, mais j'ai le sentiment d'être un légume maintenu en vie parce qu'il n'est pas moral d'envisager de le débrancher. Un quotidien qui consiste à colmater une fuite pour qu'une autre s'ouvre me paraît absurde, tant mieux si Camus voyait Sisyphe heureux mais ce n'est pas mon cas. 

J'ai vu une dizaine de psychologues ces dernières années et plusieurs psychiatres, TCC, hypnose, je médite tous les jours, j'ai fait du yoga, j'ai récemment essayé la méditation sous très haute dose de psilocybine et j'ai aussi micro dosé, j'ai fait de même avec la kétamine, j'ai fait et continue à faire du sport : rien ne fonctionne. Le Kratom est la seule option qui m'a semblé pouvoir enfin me sortir de là et pouvoir vivre, mais j'ai ensuite lu les témoignages des personnes dépendantes et bon, même s'il semble que ma vie est dédiée à collectionner toutes les nuances de la souffrance psychologique j'aimerais m'éviter les sevrages opioïdes.

Même si le GBL a failli me tuer plusieurs fois, mes deux périodes de plusieurs mois de consommation quotidienne sont probablement les plus heureuses de ma vie. Ce sont les seuls moments où j'ai réellement avancé dans ma vie : j'avais à la fois la motivation et l'annihilation de l'anxiété procurés par l'alcool, sans avoir la perpétuelle  gueule de bois qui me paralysait cette fois physiquement. Autres avantages : presque gratuit, très facile à transporter, inodore donc discret, et extrêmement aphrodisiaque. Les inconvénients, évidemment : le mL de trop, rare, mais qui m'a déjà fait m'écrouler plusieurs fois dans la rue en pleine journée et qui, évidemment, aurait pu me tuer plein de fois. Le sommeil perturbé. Enfin, le manque quasi total d'études sur les effets au moyen/long terme d'une prise quotidienne.

MA QUESTION : La mort n'est pas une option pour moi, j'aime trop mes parents pour leur infliger ça. J'ai cherché toutes les solutions. La dernière qui me vient à l'esprit, c'est de micro doser le GBL. Comment, je ne sais pas, avec des petites capsules ? Trouver le bon timing, le bon dosage, et me faire à l'idée que je vivrai avec ça toute ma vie.
J'aimerais donc savoir si quelqu'un avait déjà essayé, ou encore mieux, si quelqu'un se médicamente de cette manière. Si oui, comment s'organiser ? Faut-il transformer le GBL en GHB (toujours eu peur d'essayer) ? Quel dosage ? Existe-t-il un plafond d'accoutumance ? Quid du sommeil ? Et, surtout, quels sont les effets constatés à long terme (je n'ai jamais consommé quotidiennement plus de 4 mois) ?

Merci, doublement aux personnes qui auront tout lu. Et si dans tout ce merdier vous vient une alternative à laquelle je n'ai pas pensé, inutile de dire que je serais plus que ravi de l'envisager.

Prenez soin de vous !

K

Dernière modification par Karkakoa (23 avril 2024 à  19:35)

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Bonjour, en tous les cas tu es bien suivi et bien traité ! As tu dit tout ça à tes soignants ?
Personnellement je verrais deux "solutions".

1) un traitement regulier au ghb en microdosage. En principe c'est reservé à certains cas (narcolepsie) mais peut etre est ce quand même possible avec de l'aide.

https://www.vidal.fr/medicaments/xyrem- … 71835.html

2) Une action sur l'anhedonie. Il y a actuellement des travaux la dessus. Le principe etant, je crois, de commencer petit et d'augmenter progressivement. style te reserver un petit plaisir (alimentaire, musical, etc..) tous les jours et t'astreindre à le mettre en place.


https://dormeur.co/comment-soigner-lanhedonie/

https://www.santementale.fr/2023/06/com … esistante/

https://www.afis.org/Un-remede-a-des-et … -pas-a-pas


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (23 avril 2024 à  22:10)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Y'a pas plus frustrant que de prendre une demie-dose de GBL. Le mL de pas assez est aussi dangereux que celui de trop ! (haha) As tu pense a tester le baclofene ? Agit sur le meme recepteur GABAb que le GHB/GBL, mais sans l'effet recreatif intense et l'addiction de tarre. Une espece de forme liberation prolongee du GHB, avec uniquement l'effet sur le GABAb et pas le recepteur GHB. Disclaimer: Je dis ca sans rien connaitre de l'autisme.

Baclofen as an adjuvant therapy for autism: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30980177/

De plus en plus de preuves suggèrent que la fonction du système GABAergique est anormalement faible dans les troubles du spectre autistique (TSA). Le baclofène, qui fonctionne comme un agoniste sélectif des récepteurs GABAB, semble prometteur pour le traitement des TSA. Nous avons mené une étude randomisée et contrôlée de 10 semaines visant à évaluer le potentiel du baclofène en tant que thérapie adjuvante pour améliorer l'effet de la rispéridone chez les enfants atteints de TSA. Soixante-quatre enfants (3-12 ans) présentant des symptômes d'irritabilité modérée à sévère des TSA ont été inclus. Nous avons utilisé l'Aberrant Behavior Checklist-Community Edition (ABC-C) pour mesurer les résultats à chacune des visites de suivi (semaines 0, 5 et 10). L'analyse des données combinées a révélé une amélioration significative de toutes les sous-échelles de l'ABC (irritabilité : F = 51,644, df = 1,66, p < 0,001, léthargie : F = 39,734, df = 1,38, p < 0,001, comportement stéréotypé : F = 25,495, df = 1,56, p < 0,001, hyperactivité : F = 54,135, df = 1,35, p < 0,001, et discours inapproprié : F = 19,277, df = 1,47, p = 0,004). Le traitement combiné par baclofène et rispéridone a eu un effet plus important sur l'amélioration des symptômes d'hyperactivité à la fois à mi-parcours [d de Cohen, intervalle de confiance à 95 % (IC) = - 3,14, - 5,56 à - 0,72] et à la fin de l'étude (d, IC à 95 % = - 4,45, - 8,74 à - 0,16) par rapport au traitement par placebo plus rispéridone. Les deux traitements ont obtenu des résultats comparables pour les autres critères d'évaluation. Nos données soutiennent la sécurité et l'efficacité du baclofène comme adjuvant à la rispéridone pour l'amélioration de l'état de santé des patients.

Dernière modification par DopeIsBeautiful (24 avril 2024 à  00:09)

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Karkakoa homme
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prescripteur a écrit

Bonjour, en tous les cas tu es bien suivi et bien traité ! As tu dit tout ça à tes soignants ?
Personnellement je verrais deux "solutions".

1) un traitement regulier au ghb en microdosage. En principe c'est reservé à certains cas (narcolepsie) mais peut etre est ce quand même possible avec de l'aide.

https://www.vidal.fr/medicaments/xyrem- … 71835.html

2) Une action sur l'anhedonie. Il y a actuellement des travaux la dessus. Le principe etant, je crois, de commencer petit et d'augmenter progressivement. style te reserver un petit plaisir (alimentaire, musical, etc..) tous les jours et t'astreindre à le mettre en place.


https://dormeur.co/comment-soigner-lanhedonie/

https://www.santementale.fr/2023/06/com … esistante/

https://www.afis.org/Un-remede-a-des-et … -pas-a-pas


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Hello

Merci pour ta réponse rapide.

1. Intéressant le xyrem. Je savais que le ghb avait été utilisé en médecine, mais je ne savais pas que c'était encore le cas.
Cependant, de ce que j'ai lu, il est déconseillé pour traiter les troubles mentaux. Et il est fort peu probable que mon psychiatre me le prescrive de toute manière, pour des raisons évidentes.

2. Ce fut mon problème pendant longtemps, l'anhedonie, principalement (et sans vraiment le réaliser) parce que l'alcoolisme m'avait totalement bousillé le système de récompense. Je confirme : la méthode d'ajouter progressivement les choses à son quotidien fonctionne à merveille. Si j'arrive à méditer, marcher, mieux respirer, mieux manger et faire un peu de muscu tous les jours, c'est uniquement parce que j'ai intégré ces habitudes une à une jusqu'à ce qu'elles ne me demandent plus d'efforts.

Mon problème, là, c'est que j'ai de nouveau envie de faire plein de choses. Lire et dessiner ne m'avaient plus intéressé depuis l'enfance, maintenant j'en ai réellement envie.
Sauf que : soit je suis sous ritaline donc capable de me concentrer sur ces activités, mais trop anxieux pour supporter le calme.
Soit le cachet cesse de faire effet, le niveau d'anxiété me permet de cohabiter avec le calme sauf que ma motivation suffit tout juste à me lever de mon canapé et je suis incapable de maintenir mon esprit plus de 2 minutes sur ce que je fais.

Dans tous les cas, je n'ai d'autre choix que de dormir ou surstimuler mon cerveau avec des conneries.

C'est comme si j'avais enfin trouvé mon oasis dans le désert mais que chaque fois que je m'en approchais, je me prenais un mur en verre dans la gueule.

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Karkakoa homme
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DopeIsBeautiful a écrit

Y'a pas plus frustrant que de prendre une demie-dose de GBL. Le mL de pas assez est aussi dangereux que celui de trop ! (haha) As tu pense a tester le baclofene ? Agit sur le meme recepteur GABAb que le GHB/GBL, mais sans l'effet recreatif intense et l'addiction de tarre. Une espece de forme liberation prolongee du GHB, avec uniquement l'effet sur le GABAb et pas le recepteur GHB. Disclaimer: Je dis ca sans rien connaitre de l'autisme.

Baclofen as an adjuvant therapy for autism: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30980177/

De plus en plus de preuves suggèrent que la fonction du système GABAergique est anormalement faible dans les troubles du spectre autistique (TSA). Le baclofène, qui fonctionne comme un agoniste sélectif des récepteurs GABAB, semble prometteur pour le traitement des TSA. Nous avons mené une étude randomisée et contrôlée de 10 semaines visant à évaluer le potentiel du baclofène en tant que thérapie adjuvante pour améliorer l'effet de la rispéridone chez les enfants atteints de TSA. Soixante-quatre enfants (3-12 ans) présentant des symptômes d'irritabilité modérée à sévère des TSA ont été inclus. Nous avons utilisé l'Aberrant Behavior Checklist-Community Edition (ABC-C) pour mesurer les résultats à chacune des visites de suivi (semaines 0, 5 et 10). L'analyse des données combinées a révélé une amélioration significative de toutes les sous-échelles de l'ABC (irritabilité : F = 51,644, df = 1,66, p < 0,001, léthargie : F = 39,734, df = 1,38, p < 0,001, comportement stéréotypé : F = 25,495, df = 1,56, p < 0,001, hyperactivité : F = 54,135, df = 1,35, p < 0,001, et discours inapproprié : F = 19,277, df = 1,47, p = 0,004). Le traitement combiné par baclofène et rispéridone a eu un effet plus important sur l'amélioration des symptômes d'hyperactivité à la fois à mi-parcours [d de Cohen, intervalle de confiance à 95 % (IC) = - 3,14, - 5,56 à - 0,72] et à la fin de l'étude (d, IC à 95 % = - 4,45, - 8,74 à - 0,16) par rapport au traitement par placebo plus rispéridone. Les deux traitements ont obtenu des résultats comparables pour les autres critères d'évaluation. Nos données soutiennent la sécurité et l'efficacité du baclofène comme adjuvant à la rispéridone pour l'amélioration de l'état de santé des patients.

Hello

Bah clairement oui, je suis bien d'accord. Pour ça que je pensais à remplir des capsules ou quelque chose comme ça, car si je compte juste sur ma volonté pour ne pas prendre plus je sais très bien comment ça va terminer. Je me disais qu'avec des capsules, j'aurais pas le choix : soit je me contente de ça soit je prends le double et je sais que je vais comater. Mais bon...

J'avais complètement oublié ce traitement. Je me souviens en avoir parlé mon psychiatre, il avait refusé et si je n'en ai pas fait une obsession c'est que ses arguments ont dû me convaincre. Je vais quand même faire des recherches. Merci !

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Ce fut mon problème pendant longtemps, l'anhedonie, principalement (et sans vraiment le réaliser) parce que l'alcoolisme m'avait totalement bousillé le système de récompense. Je confirme : la méthode d'ajouter progressivement les choses à son quotidien fonctionne à merveille. Si j'arrive à méditer, marcher, mieux respirer, mieux manger et faire un peu de muscu tous les jours, c'est uniquement parce que j'ai intégré ces habitudes une à une jusqu'à ce qu'elles ne me demandent plus d'efforts

Bonjour, j'aurais tendance à dire qu'il vaut probablement mieux prendre une des options, s'y tenir,  et tenter d'ameliorer progressivement, ce qui devrait venir. Pour l'option stimulants il vaudrait mieux un traitement legal type Ritaline mais qui n'a pas eu l'air de te reussir.
Donc l'option sans stimulants est probablement à privilegier mais il semble que ce soit ce que tu fais.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (24 avril 2024 à  11:52)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Karkakoa homme
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prescripteur a écrit

Ce fut mon problème pendant longtemps, l'anhedonie, principalement (et sans vraiment le réaliser) parce que l'alcoolisme m'avait totalement bousillé le système de récompense. Je confirme : la méthode d'ajouter progressivement les choses à son quotidien fonctionne à merveille. Si j'arrive à méditer, marcher, mieux respirer, mieux manger et faire un peu de muscu tous les jours, c'est uniquement parce que j'ai intégré ces habitudes une à une jusqu'à ce qu'elles ne me demandent plus d'efforts

Bonjour, j'aurais tendance à dire qu'il vaut probablement mieux prendre une des options, s'y tenir,  et tenter d'ameliorer progressivement, ce qui devrait venir. Pour l'option stimulants il vaudrait mieux un traitement legal type Ritaline mais qui n'a pas eu l'air de te reussir.
Donc l'option sans stimulants est probablement à privilegier mais il semble que ce soit ce que tu fais.
Amicalement

Le problème n'est pas tant de réussir à m'y tenir. C'est surtout d'y trouver du plaisir. Intégrer les choses petit à petit me permet de minimiser la douleur que ça m'inflige car je n'y pense plus beaucoup et que j'ai l'habitude. Puis, surtout, à part la marche (que j'ai toujours appréciée parce qu'être en mouvement ralentit mon brouahah interne), ce que j'ai mis en place ne remplit pas un quotidien.

Je fais deux repas équilibrés plutôt qu'un seul ultra calorique. Je me couche à 23h au lieu de 4h. Je respire par le ventre dès que j'y pense. Les pompes, j'ai choisi cet exercice parce que c'est le moyen le plus rapide et braindead que j'ai trouvé pour maintenir un corps qui me dégoûte pas. De tout ce que j'ai mis en place, la seule chose qui m'apporte vraiment du plaisir est la méditation, en soi ce n'est pas vraiment qu'elle m'apporte du plaisir, mais qu'elle me permet pour un temps de ne plus souffrir.

Je ne peux pas appliquer cette méthode aux passions que je veux explorer, à mes projets professionnels ou à ma vie sociale. J'ai essayé de dessiner un peu tous les jours, de lire un peu tous les jours, puis d'augmenter petit à petit. Bah... Rien. C'est juste des moments où je ressens encore plus fort mon TDAH ou mon anxiété, ce qui revient littéralement à me torturer alors que c'est censé me donner envie de me lever le matin. Ce n'est pas une question d'habitude ou de discipline malheureusement.

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joel92 homme
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Hello,

Je te répondrais surement plus amplement plus tard, mais juste à première vue je me dis peut-être que la ritaline LP ce n'est pas la forme la plus adaptée de methylphénidate pour toi, sachant que c'est 50%LP/50%LI, tu pourrais peut etre penser au concerta (20%LI/80%LP) ? Et avoir un dosage moins élevé mais mieux réparti sur la journée.

Quant au GHB, c'est une des rares drogues que je n'ai pas essayé mais ce que j'ai lu j'ai l'impression que ça a l'air très très difficile de gérer le craving..

Bon allez jvais dormir on recause + tard.

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Karkakoa homme
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joel92 a écrit

Hello,

Je te répondrais surement plus amplement plus tard, mais juste à première vue je me dis peut-être que la ritaline LP ce n'est pas la forme la plus adaptée de methylphénidate pour toi, sachant que c'est 50%LP/50%LI, tu pourrais peut etre penser au concerta (20%LI/80%LP) ? Et avoir un dosage moins élevé mais mieux réparti sur la journée.

Quant au GHB, c'est une des rares drogues que je n'ai pas essayé mais ce que j'ai lu j'ai l'impression que ça a l'air très très difficile de gérer le craving..

Bon allez jvais dormir on recause + tard.

Hello,

Le problème est qu'on a augmenté mon traitement progressivement, mon anxiété est insupportable même à des dosages qui ne suffisent pas à avoir l'effet attendu. Je ne pense donc pas que cela changera grand-chose...

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