Salut tout le monde,
Cela fait bien longtemps que je ne suis pas venu dans ces parages... Heureux de voir que la plateforme ne semble rien avoir perdu de sa vitalité
J'avoue écrire un peu en désespoir de cause. En
TSO depuis environ deux ans et demi dans le service dédié d'un centre hospitalier de ma ville (taille moyenne, mais à proximité d'une des plus grandes villes de France), il avait été clairement posé depuis le début de mon traitement que, pour des raisons professionnelles, me trouvant souvent être en déplacement à l'autre bout du pays, y compris pour des durées de plus d'un mois, un relais devrait être établi pour pouvoir bénéficier de mon traitement. Après avoir commencé par établir celui-ci dans le
CSAPA de la plus grosse agglomération de la ville en question, il m'avait par la suite été proposé de passer plutôt par une pharmacie de proximité, n'étant pas motorisé et me situant tout de même à une distance conséquente de celle-ci. Jusqu'à présent les choses se passaient plutôt bien ainsi, sans anicroche.
Mais avant-hier matin, je réalise avoir raté le rdv fixé le mois dernier. N'étant pas sur place, je fais un mail pour les informer de la situation, leur présentant platement mes excuses, et leur demandant de bien vouloir mettre en place le système de relais habituel.
Et là, patatras, la cadre de santé de mon
CSAPA m'appelle, pour me dire que les relais ont vocation à rester exceptionnel, qu'ils ne peuvent se faire que de
CSAPA à
CSAPA, le fax à une pharmacie étant illégal (???), que mon attitude est un scandale, que ceci, que cela... Pour finir, entre un propos infantilisant et une attaque
ad hominem sur mon activité professionnelle ou autre propos culpabilisant (comme quoi je retarderais de deux mois (!!!) le traitement d'autres patients, par exemple), par me poser un ultimatum: soit j'accepte que ma prochaine ordonnance soit envoyée au
CSAPA, plutôt qu'en pharmacie, soit... je vais me faire voir. Il m'est alors impossible, étant donné mon emploi du temps plus que contraint, d'aller perdre une demi voire une journée entière pour me rendre dans le
CSAPA en question, à environ 70km, avec tout ce que cela implique concrètement en termes d'organisation. Par ailleurs le chantage sous quelque forme que ce soit, très peu pour moi. J'opte donc pour la deuxième option.
Je compte faire un signalement à l'ordre des infirmiers (si c'est bien de cet ordre que relèvent les cadres de santé, ce qui n'est pas entièrement clair dans les sources en ligne), notamment pour rupture dans la continuité des soins et refus de soin discriminatoire, mise en danger de la vie d'autrui (je me retrouve une semaine entière livré à moi-même, et surtout au marché noir et à ses aléas, avec un taf de dingue à gérer à côté), ainsi qu'encore une demi douzaine de manquements au code de déontologie des infirmiers aisément identifiables.
J'avoue être sorti assez choqué de cet épisode. Jamais je ne me serais attendu à être traité de la sorte, jugé, humilié, mis délibérément dans une situation impossible voire dangereuse par un service médical, par ce service d'addictologie - le mien- plus particulièrement. J'essaye encore de comprendre ce qui a bien pu se passer.
Si quelqu'un parmi vous aurait des informations concernant l'envoi faxé des prescriptions de produits classés stupéfiants (je pense à prescripteur, notamment, mais pas seulement), ou sur le cadre légal dans lequel évolue cette affaire, je lui saurais infiniment gré de bien vouloir me faire profiter de ses lumières.
(désolé pour la longueur mais je n'ai pas réussi à faire plus bref)
Portez-vous bien, tou.te.s
thanks
Dernière modification par trolalol le retour (27 avril 2024 à 15:34)