Ton titre à lui seul, me donne une réaction épidermique forte.
Sevrage métha ???
On pourrait changer le titre pour "retour vers un triste passé".
Il se trouve que j'ai lu le livre de JEAN JACQUES DEGLON, addictologue suisse qui a introduit la
méthadone en Suisse dès 1981 et a écrit à cette occasion : "Le Traitement à long terme de héroïnomanes par la
méthadone".
Ce livre, je l'ai dévoré car quand il est sorti, seuls 50 privilégiés avaient en France le droit d'aller boire leur gobelet de
méthadone en deux endroit à Paris et, ma foi, ils avaient l'air plutôt heureux par rapport aux habitant de l'ïlot Chalon.
Dans cet ouvrage, Deglon aborde de suite le fait (très contesté par les écoles Olivenstein et cie) que la
méthadone était un traitement de
substitution à très long terme, même en maintenance à vie et que le résultat optimal était obtenu en maintenance. Il était et est toujours opposé au
sevrage de cette molécule qui change la vie des usager dépendants de produits
opiacés de rue.
Le
sevrage de la
méthadone n'est abordé nulle part car, à part quelques usagers devenus adeptes de l'abstinence (voir le discours des NA), les études faites à 1 an 5 ans 10 ans, montrent un dégradation de la qualité de vie telle qu'il vaut mieux ne pas en parler. Silence de mort sur le sujet
Sinon, pour la question de ton post, la réponse est 60/2 = 30.
Amicalement
Fil
Ps : on trouvera toujours quelques adeptes du
sevrage qui citerons le cas de Gérard qui a arrêté son traitement
méthadone avec succès, ayant percuté un camion sur l'autoroute.... Bref, je suis pas pour en ce qui me concerne.