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krakra a écrit
Difficile de comparer une substance a une relation sentimentale et sexuelle même si des neurotransmetteurs et hormones interviennent dans les deux cas
J'ai jamais fait l'amour à la drogue c'est elle qui me fait l'amour
Ouais mais au final on tombe amoureux juste parce qu’on libère ces hormones dans notre cerveau, donc c’est juste une réaction chimique, rien de fou l’amour quand on le résume à ça je sais!
Mais en vrai moi aussi c’est la drogue qui me fait l’amour
Dernière modification par Sreconnor (19 mai 2024 à 19:01)
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Sreconnor a écrit
Je me posais cette question
On libère tellement de sérotonine, d’endorphine, d'ocytocine et de dopamine avec certaines substances que finalement notre cerveau n’a pas besoin de l’amour parce qu’il a la drogue ?
On libère ces mêmes hormones quand on est amoureux mais alors lorsque l’être humain découvre les substances il n’a plus besoin d’aimer ?
Effectivement, c'est ce qu'on pourrait se dire : avec ces substances , on se sent bien. Un semblant de ce que sont les gens heureux ? Alors qu'eux même ne consomment pas. C'est lorsqu'on les arrêtes ou quand la tolérance s'installe qu'on se rend compte que toute cette chimie reste un leurre. D'où la dépression ..
La vrai question c'est de pouvoir retrouver cet état naturellement. La on pourra confirmer que la vie vaut le coup d'être vécu. Faut il avoir des circonstances permettant de réveiller ces fameux neurotransmetteurs qu'est la dopamine, la sérotonine, la noradrenaline..
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Mlle*Ordinaire a écrit
Effectivement, c'est ce qu'on pourrait se dire : avec ces substances , on se sent bien. Un semblant de ce que sont les gens heureux ? Alors qu'eux même ne consomment pas. C'est lorsqu'on les arrêtes ou quand la tolérance s'installe qu'on se rend compte que toute cette chimie reste un leurre. D'où la dépression ..
La vrai question c'est de pouvoir retrouver cet état naturellement. La on pourra confirmer que la vie vaut le coup d'être vécu. Faut il avoir des circonstances permettant de réveiller ces fameux neurotransmetteurs qu'est la dopamine, la sérotonine, la noradrenaline..
Pour moi, l'amour, c'est un rapport social, c'est un lien de proximité avec l'autre. Dire que c'est "un lien", c'est admettre qu'on s'y aliène. C'est un risque qui coûte beaucoup, ou "beau coût", comme on préférera.
Quiconque a un peu d'expérience de soi et des autres, admettra facilement que ça ne sert pas si souvent à "se sentir bien". L'amour, ce n'est jamais un long fleuve tranquille. Le désir, c'est l'enfer. Comment faire ?
J'ai pas la solution, mais je ne crois vraiment pas que l'amour ou le manque d'amour, ça peut être ravalé à une sécrétion de sérotonine, d’endorphine, d'ocytocine et de dopamine...
Pour moi, le secret des "gens heureux", c'est pas la sécrétion.
C'est peut-être de ne jamais oublier qu'en amour, ce qui manque à l'un n'est pas caché dans l'autre.
Ce que je veux dire, c'est que l'amour ne sert à pas à combler un vide en soi même, ça n'est pas la solution à notre manque à être, ni à nos questions existentielles. Pas plus que ne peuvent l'être les produits. Ca n'a rien à voir.
Ca n'est que mon avis.
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donc c’est juste une réaction chimique
Je ne pense pas, sans pouvoir étayer mon avis en quelques mots.
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Mlle*Ordinaire a écrit
quand la tolérance s'installe qu'on se rend compte que toute cette chimie reste un leurre. D'où la dépression ..
La vrai question c'est de pouvoir retrouver cet état naturellement.
Salut,
Et ça tu ne l'as jamais ressenti dans des relations amoureuses ?
Pour moi c'est une chimie bien éphémère qui n'est pas plus ou moins naturelle que les drogues, mais qui a été bien plus dangereuse pour moi que tout autre prod
Je répond négativement à la question du fil. Pour moi ça n'a rien à voir et jamais je ne pourrais remplacer l'un avec l'autre.
À la rigueur juste profiter d'un kiffe extrême de drogues + amour (ou sexe d'ailleurs car c'est plutôt celui-ci qui produit des hormones ?
Mais c'est un faux débats pour des trucs peu comparable.
Du genre : tu préférés un gâteau au chocolat ou te prélasser sous un cocotier à la plage ?
Je veux dire que pour moi ça n'a aucun sens essayer de comparer et encore moi penser que les deux sont remplaçables ou l'un empêcherait l'autre.
Cette vision binaire comme quoi trop de plaisir ça serait louche...
Bref vraiment...
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cependant a écrit
Pour moi c'est une chimie bien éphémère qui n'est pas plus ou moins naturelle que les drogues, mais qui a été bien plus dangereuse pour moi que tout autre prod
Salut. J'aime bien cette remarque. L'amour, ça peut être aussi dangereux que la drogue !! On peut se bruler les ailes, et se trouver en manque de l'être aimé aussi durement que du produit chéri...
D'ailleurs, être amoureux, ça ne me semble pas du tout rentrer dans les critères habituels de la "santé mentale". L'amour rend un peu idiot, voir carrément trop con par moment. Pire, l'amour peut se transformer en haine en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, et avoir des effets ravageurs sur notre vie psychique. On n'est pas dans notre état normal, loin de là, c'est un genre de délire à deux...
Et pourtant, personne n'a jamais classé l'amour parmi les maladies, ni prescrit des sevrages et des traitements pour nous guérir de nos sentiments, sous couvert de normaliser nos taux de sérotonine, endorphine, ocytocine, dopamine, etc.
En tout cas, moi je suis accroc, et j'irai pécho ma dose jusqu'au bout et quoi qu'il m'en coûte ! Je suis beaucoup plus mesuré avec les produits
Amicalement.
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