Il y a-t-il beaucoup de personnes qui savent gérer à long terme leur conso d'opiacés ?

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Cycle homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour à tous,

Cela fait 5 ans que je consomme des opiacés de manière occasionnelle (1 boîte de trama tous les 2 mois à peur près). Et je ne suis jamais tombé dedans à proprement parlé. Même si c'est ma substance préféré et de loin l'effet le plus jouissif que je connaisse avec une drogue, j'ai tellement lu de témoignages décrivant l'horreur du craving sous opiacés que ça me fait tellement flipper que du coup ça m'empêche de tomber dedans.
Est-ce une majorité de personne qui sont capables d'avoir une consommation modéré d'opiacés ou ai-je vraiment ouvert la boîte de pandore et que un jour ou l'autre l'addiction me rattrapera comme le dise beaucoup de personne dépendantes ?

Une consommation raisonnée d'opiacés à long terme, mythe ou réalité ?

Dernière modification par pierre (05 juin 2024 à  15:37)


"T'as vraiment de la veine toi tu sais, t'as pas dû attendre toute ta vie pour vivre un truc extraordinaire". Walter White

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Dragonsec88 homme
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champi vert1champijaune2cxhampi rouge0
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Bonjour, et bien pour ma part j’etais dans la meme situation que toi il y’as a peu pres un an mais oui l’addition m’as rattrapé

Je commence justement un TSO depuis aujourd’hui

Selon moi une addiction aux opiacés lorsque tu en consomme n’est pas inévitable et sa peut tout a fait etre gerer meme si tout le monde dis que c’est presque obligé d’etre addicte

Cepandant si autant de monde dise sa se n’est pas pour rien et sa prouve bien qu’il est extrêmement difficile de contrôler tout sa

Si tu veut vraiment garder le controle sur tout sa je te conseil très fortement de ne faire absolument aucune concession sous aucun prétexte, tu dis consommer tout les deux mois alors je te conseille de ne jamais rapprocher les consos et si tu le fais ne serait-ce qu’une fois c’est que tu commence un peu a perdre la bataille et que tu ne pourras que tres difficilement faire machine arrière.

Je ne veut pas te faire peur hein je te donne mon avis et j’essaie de te mettre en garde et te préserver

En définitive non consommer un opiacé ne finis pas forcément sur une addiction mais c’est l’une des drogues les plus addictives au monde ( si ce n’est pas la plus addictive )

Bonne soirée drogue-peace

Pourquoi vouloir être normal dans un monde qui ne l’est pas ?

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cependant
Modo bougeotte
champi vert32champijaune0cxhampi rouge0
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Salut,

En effet dans ta question manque le facteur temporel (entre autre)
Perso, j'ai consommé des opiacés (de forts à faibles : rachacha, opium, codéine, tramadol, kratom, morphine, came, metha) pendant 10 ans de façon occasionnelle.
Puis à un moment une série des choses ont fait que j'ai consommé en quotidien de la came pendant deux mois. Et depuis, mon corps s'est habitué. Cependant depuis, j'ai aussi un traitement que finalement m'a permis de reprendre ma conso en occasionnel...

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Pesteux homme
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Salut. Je ne suis pas vraiment consommateur d'opiacés, mais je voudrais commenter le sondage. Pour moi, il a quelque chose qui ne va pas dans le fait de passer de la question du titre "Il y a-t-il beaucoup de personnes qui savent gérer à long terme leur conso d'opiacés" à la question du sondage "Etes vous devenu un jour dépendant aux opiacés ?"

Tel que les options de réponse sont formulées, ça donne l'impression que les personnes dépendantes ne peuvent pas prétendre savoir "gérer à long terme leur conso d'opiacés".

A mon avis, il manque quelque chose de très important dans ce sondage :

La distinction entre dépendance et addiction.


On est dépendant quand on ne peut pas se passer d'un produit pour vivre. Ca n'est pas forcement un problème, ça peut être une dépendance heureuse, stable, bien gérée, et très bien acceptée. Par exemple, je suis très dépendant au cannabis, je ne peux pas m'en passer, et je n'arrêterais pour rien au monde. En bientôt 30 ans de conso, je ne constate aucun effet délétère sur mes capacités de réflexion, ma mémoire, ma concentration ou ma motivation, ni aucun signe d'alerte de quelque nature que ce soit. Ma conso est stable et n'apporte que des bénéfices dans ma vie. Autre exemple, j'ai été dépendant à l'Actiskenan quelques mois suite à une opération (et en conflit avec les médecins qui préféraient me prescrire du Tramadol que je ne supportais pas, pour me sauver de la "dépendance" à la Morphine). Ca me permettait de supporter des douleurs qui étaient abominables sinon : ma vie aurait été impossible sans ça. J'en étais dépendant, et alors ? Ca n'avait que des avantages ! En aucun cas je ne souhaite supporter des douleurs évitables, juste par principe pour ne pas être dépendant. J'ai pu arrêter progressivement quand la douleur s'est atténuée : comme quoi, tout les pronostics d'addiction alarmants des médecins étaient à côté de la plaque !

On est addict quand on souffre d'une conso, qu'elle a des effets délétères ou qu'elle ne nous satisfait pas, et qu'on s'en sent prisonnier. Par exemple, je suis addict au tabac. Ca n'est pas une simple dépendance, parce que j'en souffre. J'ai de nombreux effets négatifs, je tousse beaucoup, tous les jours, depuis des années. C'est plus qu'un signal d'alerte, c'est une BPCO qui évolue lentement. Je le sais, ça me fait flipper, j'ai de très bonnes raisons d'arrêter, je voudrais arrêter, mais pourtant je n'y arrive pas, parce que j'aime trop ça. Ma volonté et ma raison sont impuissantes face à cette contradiction (pour l'instant !). Autre exemple : j'ai été addict aux Benzos et au Chloral pendant des années. Je n'arrivais jamais à me satisfaire durablement des effets que j'obtenais, je me sentais tellement mal, ça ne suffisait pas : il m'en fallait toujours plus, et j'étais prisonnier d'une spirale infernale de surconsommation très frustrante. Avec le recul, j'ai l'impression qu'à l'époque je suis passé complètement à côté des effets positifs des Benzos dont je sais profiter aujourd'hui.

Pour moi, ces histoires de conso qui échappent à ma volonté et qui me font souffrir, ça ne ressemble pas du tout à mon histoire heureuse avec le Cannabis, et ça ne peut pas être regroupé derrière le même mot de "dépendance".

Ca parle à quelqu'un cette différence que je fais entre "dépendance" et "addiction" ?

J'ai pris ces mots là, mais on pourrait en choisir d'autres, par exemple "dépendance heureuse ou malheureuse".



Amicalement.

Dernière modification par Pesteux (03 juin 2024 à  16:49)


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midnightexpress homme
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Salut, je me permets de donner un rapide retour d'XP et ma positions concernant l'addiction aux opiacés, qui peut paraitre surprenante (voir choquantes pour certains), en tout cas les responsables du centre CARUD de république avaient été assez surpris du profil atypique que je semblais représenter :

38 ans, consomme de la H depuis 2014 sans jamais avoir stoppé + de 24/48h, j'en consomme donc quotidiennement depuis 2014. Dans les grandes lignes :

- De 2014 a 2016, essentiellement de la "pseudo H4" de four dispo dans le 93
- En Janvier 2016, découverte du Darknet, je n'ai depuis ce moment la quasiment tapé QUE de la H4 >80%, 1g a 1.5g par jour. + de la C en complément de manière ponctuelle

- 2021, ENFIN je me décide a prendre de la Meta, depuis j'effectue des cycles périodiques du type :
- 2/3 semaines sous prod, 1g de H4 + 1g de C approx. / jour
- suivi de 10/14 jours sans prod, uniquement sous Meta (80/120mg / jour)

Et donc les opiacés, je n'imagine pas vivre sans, jeme suis fait une raison, ca fait partie de moi, c'est intégré dans mes routines, c'est ce qui me permet d'etre (encore plus) productif au taf (ingénieur dans la tech), c'est ce qui me permet de kiffer encore plus la vie que si je ne tapais pas.

Par défaut sans les prod je kif deja grave mon taf, passer du temps avec ma famille, mes potes, ma copine, les opiacés (et la C) me permettent justent de décupler le niveau de kif procuré par une session de taf dans laquelle j'étais grave dans le flowx, un apéro entre potes, un resto avec ma copine, des vacances etc etc....

Genre je me vois très bien tjs taper a 70 ans si les finances et la santé me le permettent.

Alors qu'on me dise que je suis addict ou dépendant a cette substance je m'en fous, au moins je ne me voile pas la face, j'aime trop ca, j'aime trop les effets, et je fais en sorte que ca impacte le moins possible mes proches (c'est à dire que ma copine sait que je tape, mais a part avoir un mec qui va plus souvent aux chiottes que la moyenne, il n'y'a aucune différence smile)

Donc me concernant, je ne sais pas ce qu'aurait été ma vie sans les opiacés, mais oui j'ai plutot l'impression que depuis 2014 j'ai relativement réussi à gérer ma vie et ma conso (tjs sniffé jamais shooté, meme si c'est pas l'envie qui manque je crois que c'est mon plafond de verre a moi).

une de mes top priorités c'est de toujours faire en sorte de taper les meilleurs produits qui existent et les plus puissants, que ce soit H ou C, pour que ca reste tjs un plaisir.

Dernière modification par midnightexpress (03 juin 2024 à  19:44)

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Un autre drogheureux, ca fait plaisir. Marco

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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm
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Yo, pour te donner mon témoignage, depuis début 2024 je suis sous méthadone, (pour addiction à l'héro et de façon plus anecdotique une grosse conso de dxm).

Depuis ce mois de janvier, le fait d'être sous méthadone m'aide quand même pas mal, même si au bout de quelques jours je ressentais plus grand chose ça m'apaise quand même, notamment le soir je vois la différence quand je fume juste des buzz/douilles par dessus la métha ou pas.

Sans métha je dois dire que je galère à m'endormir, je suis pas du tout défoncé le moins du monde, je ressasse beaucoup de chose ca je ne suis pas très heureux en ce moment etc...

Avec la métha c'est plus simple, les effets des symptômes énoncées plus haut sont vraiment moindre.

Je considère que je gère ma conso d'opiacés donc même si évidement il m'arrive d'abuser de mon traitement ou de me taper une cession fix, du dxm, des benzos etc...

Mais je ne part plus en sucette comme avant à coup d'amnésies, de blessures non expliquées, de dépenses très abusive, de surdoses etc...

Donc oui, je considère gérer ma conso d'opiacés, je ne prétend pas que tout le monde peut avoir une conso raisonné mais en tout je suis la preuve qua ça n'est pas impossible.
Maintenant il est vrai que si c'était si simple personne ne serait accroc malgré lui alors j'imagine que beaucoup de facteurs rentrent en jeu donc j'éviterais les conjectures précipités.

Pesteux a écrit

La distinction entre dépendance et addiction.

Pesteux à tout dit, il faut que tu vois si ta conso de dérange ou alors si tu te vois bien vivre avec (comme je le fais moi par exemple).
Tu peux envisager une conso "ad vitam eternam" tant que tu ne sombres pas dans l'abus (que chacun quantifiera comme il le souhaite) et que tu ne sombres pas dans des pratiques dangereuses/abusive.
Après oui c'est de la sémantiquer mais je vois bien ce dont tu veux parler.
Ca demande la discipline mais je pense que c'est faisable si tu t'en donnes les moyens.

Cordialement




PS : Merci Pesteux de la fois où tu a pris mon parti lorsque j'ai pris un champi rouge injustifié (je sais pas si tu t'en souviens) et même si je n'accorde pas un gros intérêt à ce système je dois avouer que cela m'aurait quand même embêté donc par ce message je te fais par de mes remerciements et je n'oublierais pas ton geste car tu n'avais aucun intérêt.
Si je peux te rendre la pareille d'une façon ou d'une autre tu n'hésite pas, si tu as besoin de parler, de conseils etc...Mes MP sont open-bar pour toi tel un pub irlandais le jour de le saint Patrick
Toujours un plaisir de lire tes posts mec t'es calé dans le domaine

à + dans l'bus


Sainte Jeanne d’Arc louange, tu nous as libérés.
Sancta Johanna de Arc lauda te liberasti nos

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midnightexpress homme
Nouveau membre
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champi vert2champijaune0cxhampi rouge1
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30 messages

Doo-J a écrit

Sans métha je dois dire que je galère à m'endormir, je suis pas du tout défoncé le moins du monde, je ressasse beaucoup de chose ca je ne suis pas très heureux en ce moment etc...

salut, bah pour le coup oui on peut considerer que tu geres ta conso, mais a ce niveau peut-on même considerer que tu souffres d'addiction severe...? dans le sens ou si tu peux te passer de meta et d'opiacés pendant 24/48/72 heures, OK dans ta tete je me doute que tu seras un peu en bad, mais de ce que tu racontes il n'y'a pas de symptomes de manque physique donc....

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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm
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champi vert11champijaune2cxhampi rouge0
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ouais parfois disons quand je travaille pas le lendemain il m'arrive parfois de me réveiller vers 17h ou plus et dans ces moments là je saute le cachet du jour pour le prendre le lendemain ou alors a minuit comme ça je met un cachet de côté, il m'arrive parfois de faire ça car je déteste ne pas avoir d'avance de métha, je pense ne pas être le seul dans ce cas là.

En ce qui concerne le manque (le vrai), si je saute un cachet ça va franchement (je veux dire que ça me fout pas le manque de came, bien que ça me rende pas bien) par contre si pendant 48h j'ai pas ma métha là c'est carrément plus la même histoire...

Cordialementt.

Sainte Jeanne d’Arc louange, tu nous as libérés.
Sancta Johanna de Arc lauda te liberasti nos

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Mister No homme
Pussy time
champi vert22champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 04 Aug 2014
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Je consomme de l'héro et des opis depuis les années 80. J'ai été dépendant, puis abstinent et une fois la liberté retrouvée, j'ai consommé de manière très occasionnelle.
Dernier extra d'héro en 2020 ou 2021. Facile pour moi de gérer dans ces conditions.
J'ai consommé davantage à une certaine période mais jamais sur plus de 48 ou 72 heures et surtout, pas plus d'une fois par mois quand j'avais plein de morphine gratos.
En fin de cession, sans tolérance je sens des effets sur presque 24 heures après ma dernière prise et j'apprécie de sortir tout doucement de ce cocon.
Pas de craving ni de manque, juste le plaisir d'un long weekend sous opi avec en plus le plaisir de ne plus être sous les effets.
Juste un peu de fatigue ressentie, les opus m'apportent de l'euphorie et souvent un sommeil plus court même si je pique du blaze.

Dernière modification par Mister No (04 juin 2024 à  17:46)


Just say no prohibition !

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pierrotlalune non binaire
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champi vert2champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 21 Oct 2023
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Bonjour Cycle,

Tant que ça reste occasionnel, c'est la meilleure des solutions à la base. Mais, même là, il y a un risque, si c'est trop régulier. Il faut donc stopper, parfois, quelques temps, par des pauses régulières, de durée irrégulières.

En parallèle, il faut que tu guettes particulièrement un moment éventuel où ta conso de tramadol commencerait à te porter sur le cerveau certains jours où tu n'en prends pas, ton cerveau ne faisant plus assez son travail, genre déprime totale, goût à rien, sentiment de vide absolu.
Car c'est là que la spiral commence : te sentant mal, tu vas avoir besoin d'en reprendre pour au moins te sentir juste en état normal. Tu deviens alors esclave et non plus maître de ton dopage. C'est l'addiction qui commence.
Ce n'est pas encore perdu, car c'est justement là le signe clair qu'il faut que tu espaces et diminue ta conso, pour au final faire une longue pause voire stopper totalement si cette expérience t'a montré une certaine absence de maitrise, mettant en relief ainsi un risque trop important par rapport au bénéfice que le tramadol t'apporte.

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