Bonjour à toutes et tous,
Je viens à vous ce jour car j'ai besoin d'aide et de réponses à mes interrogations.
Je m'excuse par avance si jamais je me suis trompé de section du forum, auquel cas ça serait gentil de déplacer mon post à l'endroit idoine
Je ne sais pas vraiment par où débuter. Je suis dépressif depuis de très nombreuses années mais seulement traité chimiquement depuis 2 ans à
base de Fluoxétine.
J'ai eu la douleur de perdre ma chatte de 16 ans et ma maman subitement le même jour à 10 minutes d'intervalles (04 mars 2024). Je n'arrive pas à m'en remettre (surtout ma maman de laquelle j'étais très proche). Je suis aussi officieusement séparé dans mon couple (la dépression fait des ravages) même si nous restons proches et vivons encore actuellement sous le même toit.
Tous ces évènements font que je ne suis que l'ombre de moi-même : angoisses, tristesse absolue, sentiment d'abandon et de vide extrême, état anxieux généralisé encore plus puissant que d'habitude, bref.
Depuis Mars donc, j'ai consommé des fleurs HHCH 9% (fumette) à raison de maximum 5 petits sticks par jour. Le but n'était pas d'être défoncé mais relaxé et m'aider à passer cette étape difficile. Mais fin Juillet j'ai décidé d'arrêter même s'il me reste encore pleins de buds dans un bocal. Je tiens à dire que je ne suis plus du tout attiré par la substance.
Je ne suis plus fumeur de
tabac, en plus, depuis plus de 12 ans, j'ai arrêté avec la vape dont je suis toujours consommateur avec aucune
nicotine dedans depuis longtemps maintenant.
C'est donc avec dégoût du
tabac que j'ai passé ces 5 derniers mois à refumer. Quand on refume au bout de 12 ans je vous assure qu'on se demande comment on a pu fumer pendant autant de temps tellement on trouve ça pas bon.
Depuis le 20 juillet j'ai donc réduit ma conso, passant de 5 sticks à 3, puis à 1, puis 1/2 pendant deux jours, puis plus rien depuis le 23 juillet au soir.
J'ai ressenti un manque physique dès l'arrêt : sueur, agitation interne, anxiété extrême, bref les symptômes que les usagers de drogues connaissent lors d'un
sevrage.
J'ai donc décidé de m'aider à passer ce moment délicat du
sevrage avec du
seresta (prescrit il y a longtemps, je n'en consommais pas mais prenais quand même les boîtes en pharmacie au cas où j'en aurais vraiment besoin un jour pour calmer mes angoisses.
Depuis le 23 juillet, j'ai commencé à prendre 1/2
seresta 50mg matin et soir (donc 50mg/jour), puis 2 jours plus tard j'ai tenté de diminuer en prenant 3/4 d'un cachet 3 fois par jour (donc 37.5mg), puis 2/4 (soit 25mg/jour) en deux prises.
Je sens malgré ces prises que je ne suis pas bien du tout, j'ai de l'anxiété même si elle est atténuée en partie par les benzos, surtout le matin et en début d'aprèm, curieusement c'est le soir que je me sens le moins mal.
Pensez-vous que cette diminution est trop rapide et que je devrais davantage lisser ma baisse de prise? Est-ce que je me mets trop de pression ?
Je tiens à dire aussi, c'est important, qu'il y a deux ans, déjà dépressif, j'avais fait l'expérience catastrophique de
noids de synthèse pour lequel le
sevrage a été extrêmement difficile car je n'avais pas compris la notion de "sessions de vape" et je vapais dessus quasiment tout le jour pendant presque 3 mois. Je m'en suis sorti avec 10 kg en moins en 15 jours (anorexie, corps engourdi, sueurs froides etc), avec impossibilité d'en parler à mon entourage, par honte, et le
seresta prescrit alors par mon médecin m'a grandement aidé. Je ne souhaite à personne de passer par où je suis passé.
Aujourd'hui, ma "faiblesse" psychique actuelle a fait que je me suis tourné depuis mars vers une molécule que je pense être moins dangereuse et addictive que des
noids (le HHCH), qui était encore légale lorsque je l'ai achetée en ligne.
Le
sevrage que je vis aujourd'hui est bien moins fort que celui d'il y a deux ans, je ressens les mêmes effets de manque mais avec une tension intérieure quand même moindre.
La raison pour laquelle je tente de réduire au maximum et le plus vite possible ma prise de
Seresta est que j'ai très peur de devenir dépendant aux benzos et de troquer une drogue contre une autre.
Cela fait 5 jours que j'en prends (2 fois 12.5mg par jour désormais, donc), mais je vois bien que ce n'est pas suffisant et que je dois prendre énormément sur moi, mais le fait de "remonter" potentiellement d'1/4 de cachet ma conso quotidienne me fait culpabiliser.
Pensez-vous que je suis sur "le bon chemin" et que les symptômes vont progressivement diminuer?
Puis-je continuer à prendre du
seresta pendant encore quelques jours ou semaines sans devenir dépendant de la molécule?
Si d'aventure un jour je ressentais le besoin de prendre 1/4 de cachet de plus en journée, serait-ce un retour un arrière?
Il me reste pleins d'herbe mais ça ne m'attire pas du tout, je veux simplement reprendre le cour de ma vie et tenter d'aller de l'avant malgré les drames, sans substance.
Je suis désolé du pavé ainsi que des propos sûrement un peu décousus mais mon psychisme actuel ne me permet pas une concentration optimale.
Merci beaucoup à celles et ceux qui prendront le temps de me lire et accessoirement de laisser un avis sur ma situation.
Belle journée à tous.
Dernière modification par matt_skiba (28 juillet 2024 à 12:45)