Tramadol et buprenorphine

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Minastirith homme
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Bonjour,

Tout d'abord désolé si je fais un doublon, mais j'ai déjà consulté des discussions à ce sujet et j'ai beau me triturer les méninges, je ne comprends pas comment fonctionne l'interaction entre ces deux molécules.
Je suis depuis plusieurs années sous TSO (buprenorphine 8mg/jour) suite à plusieurs années d'addiction forte au tramadol.
Je dois dire que l'effet du tramadol, j'aimais ça et ça me permettait vraiment d'appréhender mes journées. Un vrai dopant pour moi! J'ai fait la démarche de passer par un TSO plus parce que je savais que j'allais tomber sur un os pour m'en procurer que parce que j'avais envie d'arrêter...
Évidemment, mon profil fait que plus aucun médecin ne me confronte au moindre opiacé... Sauf avant-hier où je me suis retrouvé à l'hôpital pour un mal de ventre et duquel je suis ressorti avec une ordonnance pleine de tramadol.
Alors j'ai les boîtes là devant moi, et une furieuse envie de retrouver ces bonnes vieilles sensations du tramadol pendant quelques jours.
Sauf que je sais que la buprenorphine va poser problème. J'ai vaguement compris que les molécules "s'annulent" et si j'ai envie de me faire un bon trip, j'ai pas vraiment envie de me retrouver en syndrome de sevrage.
Je ne comprends rien avec ces histoires d'agonistes/antagonistes. Je suis peut-être un peu con, mais je n'arrive pas à comprendre le mécanisme.
Bref, quelqu'un aurait-il la gentillesse de bien vouloir m'expliquer comment procéder pour passer de la buprenorphine au tramadol puis l'inverse sans y laisser des plumes svp? Éventuellement si une âme pédagogue pouvait m'expliquer le fonctionnement des interactions en termes simples, je suis preneur également.
D'avance, merci beaucoup et bonne journée à tous.

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prescripteur homme
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Bonjour, en fait la buprenorphine a une activite agoniste/antagoniste. Ce qui veut dire qu'en l'absence d'opiacés elle a un effet opiacé mais qu'en presence d'opiacés elle va les ejecter des recepteurs mu (les recepteurs opiaces principaux) et entrainer un etat de manque. Surtout avec les opiacés fort, methadone notamment.
Et si ces opiacés forts sont pris après la buprenorphine  ils seront en partie inactivés.

Donc ne pas prendre de buprenorphine apres un opiacé classique et tant qu'ils sont presents et actifs. Pour la Methadone c'est plusieurs jours et pour le Tramadol environ 6 heures au moins mais en cas de traitement répété ça peut monter à 48 heures.

Ce n'est pas "classique" mais je recommande dans ces cas de commencer par de toutes petites doses de buprenorphine (un petit eclat, il n'et pas necessaire de savoir combien ça fait exactement). Si le manque survient c'est rapidement (une heure ou deux max) et il faut attendre avant d'en reprendre. Mais comme la dose est faible le syndrome de manque n'est pas massif.

Et donc on peut prendre le Tramadol apres la buprenorphine mais avec le risque d'un effet amoindri. Mais apres un certain temps la combinaison des deux produits devient difficile à gerer.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (04 août 2024 à  10:47)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mynight femme
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prescripteur a écrit

Bonjour, en fait la buprenorphine a une activite agoniste/antagoniste. Ce qui veut dire qu'en l'absence d'opiacés elle a un effet opiacé mais qu'en presence d'opiacés elle va les ejecter des recepteurs mu (les recepteurs opiaces principaux) et entrainer un etat de manque. Surtout avec les opiacés fort, methadone notamment.
Et si ces opiacés forts sont pris après la buprenorphine  ils seront en partie inactivés.

Donc ne pas prendre de buprenorphine apres un opiacé classique et tant qu'ils sont presents et actifs. Pour la Methadone c'est plusieurs jours et pour le Tramadol environ 6 heures au moins mais en cas de traitement répété ça peut monter à 48 heures.

Ce n'est pas "classique" mais je recommande dans ces cas de commencer par de toutes petites doses de buprenorphine (un petit eclat, il n'et pas necessaire de savoir combien ça fait exactement). Si le manque survient c'est rapidement (une heure ou deux max) et il faut attendre avant d'en reprendre. Mais comme la dose est faible le syndrome de manque n'est pas massif.

Et donc on peut prendre le Tramadol apres la buprenorphine mais avec le risque d'un effet amoindri. Mais apres un certain temps la combinaison des deux produits devient difficile à gerer.

Amicalement

Tout a été résumé sur un plan médical
smile
Ma question: Tu ne retrouves pas avec la Buprénorphine ce que tu trouvais, au niveau sensations, bien-être, avec le Tramadol?
Je te pose la question car comme toi, j'ai été hautement addict au Tramadol, pendant 16 ans, et à très grosses doses (1gr voire plus selon les jours.)
Comme toi, il me donnait "ce qui me manquait" pour démarrer mes journées.
Pour être "moi en mieux", pour réussir à faire ce que je ne parvenais pas à faire sans...
Un engrenage qui a duré très longtemps de par mon travail qui m'y a donné accès sans aucune limite ni contrôle durant des années et des années (j'étais infirmière en réanimation...)
Puis ensuite, suite à une erreur médicale grave d'un psychiatre qui a continué de me le prescrire...
Bref, nous ne sommes pas là pour bavasser au sujet de mon histoire.

J'en reviens donc au fait que je te pose cette question car pour ma part, je suis sous Méthadone, et pour rien au monde je ne reviendrais au Tramadol.
On pourrait m'en mettre sous le nez, je n'y toucherais pas.
La Méthadone me donne les mêmes effets, en mieux.

Après, j'ai entendu que la Buprénorphine n'avait pas les mêmes effets que la Méthadone... Tu ne ressens rien de spécial avec?
Dans ce cas, je comprends tellement que résister doit être tellement compliqué...

Comment es-ce que tu gères aujourd'hui? Tu as réussi à ne pas en prendre? Aucun jugement en tous les cas.
Le Tramadol a été toujours plis fort que tout, avant la Méthadone. J'étais incapable d'y résister...
Et j'avais appris à vivre avec...

Sans indiscrétion, tu as été accro durant combien de temps?
Plein de pensées positives. Myna


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Mlle*Ordinaire femme
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Mynight a écrit

La Méthadone me donne les mêmes effets, en mieux.

Après, j'ai entendu que la Buprénorphine n'avait pas les mêmes effets que la Méthadone... Tu ne ressens rien de spécial avec?

Si je devais choisir entre l'un ou l'autre, la méthadone pourrait m'attirer ...
Mynignt : Qu'est ce qui t'a décidé a choisir ce TSO plutôt qu'un autre ? Comment se passe une journée type avec ce TSO?  Facile d'accès? Un sevrage dégressif avec du tramadol n'était pas envisageable pour toi ?
Je permets de poser ces questions car j'aimerais pouvoir faire le bon choix au cas où je serais amenée à changer de protocole ...
Le tramadol LP (au lieu LI que j'ai en ce moment) peut être une première solution pour me sevrer, à condition d'être sûre qu'elle débouche neutral.


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Mynight femme
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Hello!
Aucun souci pour les questions que tu me poses, au contraire, si je peux t'aider de quelque façon que ce soit, c'est avec plaisir.
Je te vois te débattre avec un médecin qui, à mon sens, n'est absolument pas apte à gérer ton problème avec le Tramadol, qui semble aussi avoir bien trop de fierté pour t'orienter sur un véritable professionnel.
Je te lis batailler jour après jour pour tenter de répondre aux attentes de ce médecin (cette médecin si je me souviens bien), alors qu'elle t'a sorti des inepties et qu'encore une fois selon moi, elle gère très mal ton désir de te débarrasser du Tramadol.

Déjà, j'ai une question, d'où est venu le début de ce sevrage?
C'est bien toi qui souhaite, de base, être délivrée du Tramadol?
Comment cela s'est il décidé exactement?

Pour essayer de te répondre le plus précisément possible, et de la façon la plus concise:
J'ai récemment déménagé et donc changé de psychiatre.
Je ne savais MÊME PAS ce qu'était un CSAPA, ni même que cela existait.
Après, je suis en grande partie responsable, je m'accrochais au Tramadol comme une furie, je n'imaginais pas ma vie sans, pour moi, c'était soit je reste sous Tramadol, soit ma vie devient un enfer. Je faisais donc l'autruche.
Mais on ne m'a jamais rien proposé d'autre. Mon ancien psychiatre renouvelait les ordonnances au fil des années sans broncher...
C'est une longue histoire. Un truc à dormir debout, je t'assure.
La psychiatrie Française, il faut s'accrocher...
J'avais tellement tort...

J'ai donc été orientée des la première séance par mon nouveau psychiatre sur le CSAPA proche de chez moi. Il n'est vraiment pas loin: Une chance de plus.
Premier rdv: J'ai vu une assistante sociale à qui j'ai pu déballer tout mon sac, super sympa.
Elle m'a fait remplir un premier document, qui allait être transmis à l'addictologue que j'allais voir au second rdv, avec entre autres, noir sur blanc, la question de savoir si je souhaitais un sevrage sec (brutal), dégressif, ou bien par tso.
Encore une chance de plus: Je n'ai pas eu à attendre longtemps, 2 semaines avant le 1er rdv, 1 semaine et demie avant le second.

Je savais qu'au point où j'en étais, 16 ans de consommation à très hautes doses que je prenais selon les jours, le sevrage dégressif n'était pas faisable. J'avais raison, l'addictologue me l'a confirmé lorsque je l'ai vu.

Ĵai donc coché la case "Sevrage par tso".

Second rdv, avec l'addictologue cette fois: Super sympa, à l'écoute, m'a tout de suite mise à l'aise.
Selon lui, à partir du moment que la consommation dépasse un an, deux grand maximum, avec un dosage au delà de 350mg/400mg, le sevrage dégressif reste possible, mais pas sans grande souffrances,psychologique, voire physique par moments.
Donc pour moi, il était clair qu'après 16 ans de consommation, et en prenant de début de mois 800mg, puis étant "en rade" en fin de mois, 200mg (je te laisse imaginer l'horreur de l'impact sur mon psychisme vu l'amplitude des dosages...) qu'un sevrage dégressif, on oubliait.

Et aussi, je ne voulais plus souffrir. Ces montagnes Russes, avec l'oscillation de ma consommation selon le moment dans le mois (si je venais d'avoir mon ordonnance, ou si je n'étais pas loin du renouvellement), j'en ai assez bavé.
Je rêvais d'une vie sereine, d'une humeur stable.


La Méthadone est venue à moi en fait, l'addictologue trouvant qu'elle était plus efficace, il n'avait pas l'air très chaud concernant le Subutex et associés.
Je lui ai fait confiance, et depuis ce jour, ma vie a changé.

On a augmenté progressivement le dosage pour que j'arrive à un palier où je me sens "totalement confortable".
Et c'est le cas.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien.
Mon humeur est totalement stable, je prends ma Méthadone en deux fois car on s'est rendus compte que je la métabolise vite. Mais beaucoup se contentent d'une seule prise le matin.
Je la prends sous forme sirop pour le moment et ça me convient totalement, je me verrais même bien rester sous sirop.
Ça change que d'avaler des comprimés...

Je pourrais presque dire que je revis.
La stabilité de mon psychisme, l'effet antidépresseur et anxiolytique puissant de la Méthadone me permettent de faire dix fois plus de choses qu'avant!

Et plus le temps passe (j'ai commencé l'induction ala Méthadone le 14 Mars), mieux les choses vont!
J'ai pris un rythme de vie vraiment plus agréable, j'arrive à dormir plus le matin alore qu'avant, les angoisses m'en empechaient, et un tas d'autres choses...

Pour résumer: J'ai la qe station d'être la "meilleure version de moi" depuis que j'ai commencé ce traitement.

Rappelles moi depuis combien de temps tu consommes du Tramadol?

J'ai senti que tu te raccroches à ce que préconise ton médecin et que tu n'envisages pas une erreur, une sorte "d'erreur medicale".
Je tiens à te dire qu'en psychiatrie, c'est très fréquent.
Pour ma part j'en ai subi deux, qui ont eu de graves effets/impacts.
Et ici tu as pu lire que je ne suis pas la seule.

Si j'ai un conseil à te donner, car ton histoire et ton parcours me touchent depuis que je te suis (ça commence à faire quelques semaines!)ne PRENDS PAS pour parole d'évangile ce que cette toubib te dit.
J'aurais même envie de me permettre de te conseiller de prendre rdv dans un CSAPA où chez un addictologue...

N'hésites surtout pas, je suis là, et n'aies aucune réticence à me poser des questions, quelles qu'elles soient.


J'espère que ta journée d'aujourd'hui se passe pluétôt bien et que tu supportes à peu près la baisse récente?

Je t'envoie plein de pensées positives! Myna

Dernière modification par Mynight (05 août 2024 à  18:19)


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Mlle*Ordinaire femme
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Mynight a écrit

Déjà, j'ai une question, d'où est venu le début de ce sevrage?
C'est bien toi qui souhaite, de base, être délivrée du Tramadol?
Comment cela s'est il décidé exactement?

Ça fait plus d'un an que je suis soumise aux opioïdes. C'est mon désir de retrouver ma liberté qui m'a motivé à consulter.
J'ai déjà raconté mon histoire concernant ma rencontre avec le tramadol. Il me semble que c'est dans mon tout premier post que j'explique mon histoire. smile
Donc pour y revenir: ce sont les urgences qui m'ont prescrit cet anti douleur antitussif pour un terrible mal de dos (lié à une toux très intense qui selon le médecin m'aurait déchiré le muscle d'où les douleurs. Mais on n'a rien vu sur la radio à ce moment-là). Une grippe qui aurait dégénéré ..
En plus du tramadol prescrit, j'avais aussi du codoliprane que je devais prendre en premier. Mais il ne marchait pas puisque je vomissais systématiquement le cachet. Je me suis donc tournais sur le tramadol LI un peu par défaut (même si au début je le rejetais). J'étais affreusement mal de ne pas pouvoir me soulager. Impossible de manger quoique ce soit, d'ailleurs j'avais perdue du poids. Je finissais par vomir de la "bile".
Un peu compliqué la situation: tout ce que j'essayais d'avaler, revenait. Mon conjoint eu l'idée de faire des crèmes aux chocolats. Pourquoi des crèmes ? car c'était le seul aliment qui ne me faisait pas tirer du coeur. Et en effet, grâce à quelques bouchées, j'ai pu faire passer un tramadol. Et j'ai commencé à aller mieux. J'ai pu progressivement réintégrer une alimentation. J'ai pris du tramadol pendant une petite semaine. Et j'ai pu retourner au travail les jours suivants. Mais quelques semaines plus tard, j'ai recommencé avoir mal au dos. J'ai donc repris du tramadol. Ce qui m'a soulagé certes, mais je me suis aperçue qu'il m'apportait aussi un mieux être. J'avais plus de facilités à prendre du recul sur les difficultés, qu'ordinairement m'aurait rendu plus stressée. Puis, il me boostait d'une agréable énergie et je surmontais mieux ma journée de travail avec. J'avais l'impression d'être plus efficace, d'être aussi plus proches des autres, tout étant sûre de moi. Bref, assez curieuse cette chimie induite par ce tramadol?
Tout semblait "aller de soi" avec ce médicament.
Au début, j'en prenais une fois de temps en temps, puis tous les jours et j'ai fini par augmenter les doses parce je m'étais aperçue que 50 mg-100 mg ne me faisait plus autant d'effet qu'au début ... Progressivement, je suis donc montée jusqu'à 450 mg. Il m'a fallu quelques mois pour arriver à cette dose.
Pour combler ces besoins de médicaments, je me fournissais sur internet.
C'était devenu une habitude de prendre ce médicament: je le prenais tous les jours en dose unique avant de petit déjeuner.
Et puis, suite au décès de ma mère, j'ai voulu changer de vie. J'ai quitté mon travail (qui ne m'avait jamais trop plu d'ailleurs, on va dire que c'est un peu grâce au tramadol, que je continuais à travailler).
C'est donc vers ce moment que j'ai voulu arrêter le tramadol. Pourquoi continuer à en prendre maintenant que j'étais tranquille chez moi? Mais je me suis rendu compte que ça n'allait pas être aussi simple: j'ai très vite déchanté. Des courbatures à n'en plus finir, des sueurs, un mal de dos plus intense, des nausées, des jambes douloureuses... Et puis quand on crois que ça va mieux, il y'en a encore et d'une plus forte intensité ! 48h à me demander si j'allais m'en sortir?
En vrai, je n'ai pas tout de suite fais le lien avec le tramadol. Sans doute que je ne voulais pas voir que le médicament m'avait attrapé (déni?).
C'est quand j'ai repris du tramadol après 48 h que j'ai compris bel et bien que j'étais devenue dépendante. Je me rappellerai du soulagement que ce produit m'avait procuré ce jour là en mettant fin à ma torture, je me suis sentie revivre ...
C'est de là que j'ai décidé demander de l'aide pour m'en sortir. Je suis donc allée voir mon médecin. Mais j'ai mis du temps avant de prendre un premier RDV. Sans doute, par peur qu'on me juge, qu'on me prive su seul produit qui me permettait de vivre...

Mynight a écrit

J'espère que ta journée d'aujourd'hui se passe plutôt bien et que tu supportes à peu près la baisse récente?

Je me rends compte que ça fait 23 jours que je suis stabilisée à 300 mais que mon fractionnement varie d'un jour à l'autre : un jour je vais faire 150 matin et 150 le soir et quelques jours après je vais faire 100 le matin et 200 l'après-midi. Parfois, souvent le dimanche, je prends 300 en 1 fois (je me lève plus tard). Tout dépend de ce que j'ai à faire dans la journée. Je fais au mieux pour rester à 300 journalière. Mais j'ai peur que malgré tout, du fait de l'instabilité de mes prises, que ce ne soit pas suffisant pour réussir un sevrage dégressif ? D'ailleurs, est ce le cas?
Puis-je fractionner comme je le ressens, de le changer tous les 2-3 jours? Ou faut-il vraiment me tenir à un même fractionnement tous les jours? En changeant de fractionnement tous les 2-3 jours, j'ai l'impression de gérer l'accoutumance et donc mieux contourner le manque, mais après ça donne l'effet de faire "yoyo" sad

En toute sincérité, j'ai des difficultés à rester à 300 si je ne varie pas mon fractionnement tous les 2-3 jours. J'en viens même à demander s'il faut vraiment stabiliser pour réussir son sevrage? J'ai l'impression de moins ressentir les effets quand je reste longtemps sur une même manière de faire, et d'être en manque plus rapidement. C'est peut être pour cela que je fais yoyo avec mes prises. Un moyen d'éviter l'accoutumance ? Donc, oui parfois j'ai bien envie d'augmenter pour être mieux ... Mais je me retiens: car pour avoir des effets, je varie entre prise unique quelques jours, et une prise matin et une prise après midi les jours d'après, sans essayer de dépasser les 300 mg. C'est clair que ce n'est pas dans ces conditions, que je vais pouvoir baisser ..


Et en plus, ce qui me gène c'est qu'au levé, je suis toujours en manque, est-ce normal se sentir mal physiquement tous les matins? Sous-dosée?

Ah si mon médecin pouvait mieux me répondre ... U_THIN


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Mynight femme
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Ton histoire me rappelle celle de ma belle sœur qui suite à un accident de voiture, a eu le bassin fracturé en plusieurs endroits.
Seul le Tramadol parvenait à la soulager, sans en arriver à la morphine, pendant plusieurs mois...

Évidemment, c'était il y a plus de 15 ans (et je pense que rien n'a évolué aujourd'hui, on laisse toujours autant les patients dans la méconnaissance des effets addictifs très puissants de ce produit), la voilà qui se remet à avoir des douleurs ingérable alors que cela allait beaucoup mieux, et de plus, un sentiment de vide, dépressif profond, des angoisses à n'en plus finir: Elle avait arrêté le Tramadol, après presque 1 an de prise quotidienne...
Je ne me souviens absolument pas des doses.
Je ne sais pas très bien comment elle s'est sortie de l'emprise du Tamadol, car j'ai eu très peu de nouvelles à l'époque.

Et je me suis fait avoir, quelques temps après...
Pour moi, c'était pour un banal mal de tête qui ne passait pas.
Et immédiatement, c'est l'effet, exactement comme tu l'as dit, qui donne l'impression que "tour va de soi", que tout est plus facile, plus simple.
Moi qui suis assez solitaire, qui ai du mal à passer trop de temps avec les autres, tout devenait plus aisé, encore une fois, on appelle cela, si je ne me trompe pas, "l'effet empathogène", qui pousse vers les autres, facilite les échanges...
Moi qui devait me forcer chaque jour au travail, cela devenait tellement facile...
La performance aussi, qui augmente. Je ne ressentais pas la fatigue, j'étais capable d'enchaîner bien plus longtemps, sans ressentir de lassitude ou de fatigue.
Mon cerveau a tout de suite réclamé de plus en plus souvent la molécule, puis quotidiennement, je le prenais comme toi sans réfléchir, il me permettrait d'avancer, de vivre, il est très rapidement devenu un antidépresseur et un anxiolytique puissant.
Je me doutais, étant dans le milieu médical, tout en faisant l'autruche, que j'étais dépendante, au bout d'environ deux ans.
Je voyais bien que j'avais déjà augmenté mon dosage par rapport au début pour avoir le même effet.

J'ai tenté une fois, "pour voir", de ne plus en prendre du jour au lendemain, en espérant que non, je ne sois pas dépendante.

Je te laisse imaginer les deux jours et demi atroces que j'ai subis.
Et là, j'ai bien compris que j'étais enchaînée, pieds et poings.

Ensuite, l'histoire avec ce produit a été très longue, et j'ai eu un mal fou à me dire que je pouvais vivre sans.
Je ne savais pas que je pouvais avoir un tso, étant donné que mon ancien psychiatre ne m'informait pas du tout, et que moi, je faisais l'autruche...

Il a fallu ce changement de psychiatre, et que je sache que j'avais droit a un tso pour m'en débarrasser, que j'ai foncé.
Je n'arrivais pas à envisager un sevrage dégressif.
Pour moi, c'était voué à l'échec, après tant d'années...
J'étais terrorisée à l'idée qu'on me l'impose, d'ailleurs.
J'avais extrêmement peur du PAWS, les effets de sevrage "longue durée", comme entre autres une dépression qui peut durer plusieurs années, non, je ne pouvais pas l'envisager...

La Méthadone m'apporte même plus que le Tramadol, elle me permet d'être beaucoup moins anxieuse (étant de base, extrêmement anxieuse), elle "debloque" beaucoup de domaines dans lesquels je n'arrivais pas à agir, moi qui suis extrêmement méticuleuse, dans tout ce que je fais, là-dessus également, elle m'aide...
Je retrouve les effets du Tramadol, en mieux. Alors crois-moi bien que je ne vais pas aller chercher plus loin.

Tu consultes donc une généraliste pour ce sevrage?
Ça m'embête, je suis incapable de t'aider sur tout ce qui est fractionnement dans ton sevrage, étant donné que je ne suis pas passée par là.
Quand la revois-tu?

Encore une fois, je n'adhère pas à ce qu'elle a pu te dire, et je pense qu'elle n'est pas totalement apte à gérer ce genre de choseas-tu déjà pensé au CSAPA?
Peut-être en as-tu déjà parlé et j'ai raté quelque-chose!
Comment te sens-tu cette semaine?

Courage, plein de pensées!

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Mynight a écrit

La performance aussi, qui augmente. Je ne ressentais pas la fatigue, j'étais capable d'enchaîner bien plus longtemps, sans ressentir de lassitude ou de fatigue.

Également, aucune sensation de fatigue. Certes, je suis dopée voire un peu trop mais j'arrive à canaliser mon énergie avec une telle facilité que ce boost en devient d'autant plus agréable. heart

Mynight a écrit

La Méthadone m'apporte même plus que le Tramadol, elle me permet d'être beaucoup moins anxieuse (étant de base, extrêmement anxieuse), elle "debloque" beaucoup de domaines dans lesquels je n'arrivais pas à agir, moi qui suis extrêmement méticuleuse, dans tout ce que je fais, là-dessus également, elle m'aide...
Je retrouve les effets du Tramadol, en mieux. Alors crois-moi bien que je ne vais pas aller chercher plus loin.

Tu ne compte pas te libérer de la méthadone au fil du temps ?
Après si celle-ci te permet d'être mieux, je peux comprendre ton envie d'y rester. Surtout si l'accès en est facile et sans danger pour ta santé à long terme.
Au vu de ta description, je pourrais me laisser convaincre par ce TSO. Mais, tout comme le tramadol, la crainte de ne plus en avoir un jour ou l'autre (sait-on jamais) pourrait être une raison pour ne pas trop m'y engager.
D'ailleurs, entre nous, je ne sais pas vraiment si je pourrais vivre "bien" sans tramadol L.I. Ce produit, en plus de soulager mon dos, m'aide a dompter mon perfectionniste, et me facilite la vie, et je suis bien quoi! heart
Et je n'en demande pas plus!
Alors, savoir si je vais pouvoir vivre sans tramadol L.I, je ne me suis jamais trop penché sur la question. Mais peut être devrais-je me la poser?

En vérité, c'est la peur d'être en manque et de m'y retrouver qui m'a amené à consulter. Plus jamais ça ! Et puis, l'idée d'augmenter tout le temps la dose faisait que je ne pouvais plus continuer à dépenser autant d'argent!?
Mais sans ces contraintes, je ne sais pas si j'aurais pris RDV pour entreprendre une démarche de sevrage dégressif.
Car, est-ce qu'au fond je veux vraiment me sevrer?
Après tout, je n'ai jamais était aussi bien et à l'aise dans ma vie et avec les gens qui m'entoure depuis que j'ai rencontré le tramadol L.I? Pourquoi devrais-je m'en priver?
C'est juste que ça reste dommage d'en avoir besoin toujours plus! Et puis, ce qui reste gênant c'est bien l'idée de ne pas pouvoir m'en passer ne serait-ce qu'une journée !? car sinon bonjour la torture physique...
D'ailleurs je ne l'ai même pas encore arrêté définitivement, et que même à 300 mg en L.I, je commence à avoir des douleurs du manque? ça pose question mais surtout ça me fait peur. sad
On n'est pas trop censé souffrir de symptômes de manque quand on est en sevrage dégressif ? Non? Il est censé être le moins douloureux possible? Bref, tout plein de questions sans réponses qui m'empêchent d'avancer sereinement ...

Mynight a écrit

Tu consultes donc une généraliste pour ce sevrage?
Ça m'embête, je suis incapable de t'aider sur tout ce qui est fractionnement dans ton sevrage, étant donné que je ne suis pas passée par là.
Quand la revois-tu?

Oui, c'est bien cela. Elle est généraliste et je la revois le 26 août pour faire le point.
Mais après faire le point sur quoi ? Ça c'est une autre question. Pour moi, elle n'aurait pas dû me fractionner ma prise. Je suis perdue avec sa méthode de prises étalées dans la journée. Je suis moins bien moralement et c'est tout juste physiquement. J'ai l'impression que sa méthode m'a créé une nouvelle dépendance: celle d'être dépendante aux différentes prises de tramadol, et d'en vouloir toujours plus. Bonjour, la frustration ! hmm
Dans une autre discussion, Mynight,il me semble d'avoir dis d'avoir pris RDV au CSAPA le 18 septembre.  smile

Dernière modification par Mlle*Ordinaire (07 août 2024 à  08:54)


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Mynight femme
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Hello!

Je venais aux nouvelles.smile

Une autre perfectionniste donc...
Quand tu dis que le Tramadol te permet de "canaliser" ce perfectionnisme, c'est à dire?
Pour ma part, j'ai une personnalité obsessionnelle, je m'accroche aux moindres détails, dans absolument tous les domaines de ma vie.
Il n'y en a pas un qui y réchappe.
Et forcément, cela confine au défaut...
C'en était arrivé à me pourrir l'existence, avant que l'on ne me diagnostique de façon quasi simultanée HPI et TDAH (TDAH sévère).
J'avais tous les symptômes depuis l'enfance, mais au vu des parents, de l'éducation que j'ai eus, de ce que ma mère projetait sur moi, évidemment, rien de tout cela n'a été examiné.
Excepté qu'on a voulu me faire sauter plusieurs fois des classes, à l'époque, les enseignants étaient de plus, très mal formés, voire ne savaient même pas ce qu'était le TDA/H,à leur décharge.

Je n'aime pas trop parler de ces diagnostics, qui sont très à la mode, et dans beaucoup souhaitent "rentrer".
Ça donne une réponse "hype" et revalorisante à leurs problèmes.
J'en ai vu pas mal, qui essayaient de rentrer dans ce moule, de se faire diagnostiquer comme tel, au lieu de voir en face leurs problèmes, et de réaliser qu'être hautement TDAH et HPI comme moi, ça ne facilite franchement pas la vie, ce n'est certainement pas un cadeau, il n'y a rien de valorisant là-dedans, et ça m'agace profondément, cette mode autour de ces diagnostics.

Quand on est réellement HPI, la vie est tout sauf simple. Sans parler du duo HPI+TDAH.eek
Rien ne nous paraît adapté dans cette société, son fonctionnement.
Le sentiment d'être à part est puissant, et m'a fait tant de fois me sentir justement, anormale, problématique, hors norme. Quand je n'avais pas encore été diagnostiquée, je me voyais comme une sorte de poisson d'eau douce balancé dans la mer.
Avec un masque à mettre tous les jours pour paraître normale.
Un cerveau qui fonctionne absolument en permanence sans bouton OFF, (on m'a plusieurs fois dit que j'étais en tachypsychie, pensée trop rapide et désordonnée, en arborescence. Je n'arrivais pas à aller de A à B sans passer par W, D et K, tu vois le truc?)
Bref, je m'étale sur ma vie là.
Je reprendrai peut-être ce passage dans un de mes posts. À voir.

Tout cela pour te dire que le Tramadol me canalisait aussi beaucoup, avant que l'on ne me prescrive de la Ritaline, que je prends à haute dose, et qui fonctionne très bien.
Elle m'a retirée une sacrée épine du pied.
Avant, le Tramadol me permettait en fait d'être suffisamment performante pour accéder à toutes mes auto exigences perfectionnistes.
Quitte à faire des journées de 18 heures, je ne ressentais pas la fatigue, juste un léger flottement agréable.

Alors pour en revenir à toi, le gros problème effectivement avec le Tramadol, est la tolérance.
Le fait d'en avoir toujours besoin de plus, pour obtenir le même effet.
Cette fameuse tolérance s'installe et grimpe très vite, j'ai pu le constater...
À la fin, même en prenant des doses de cheval, dangereuses pour moi, je ne parvenais pas à retrouver ce que j'avais vécu au début...

Tu as déjà ce ressenti, il t'a fallu augmenter, même à 300mg, tu te sens parfois en manque, comme tu es montée à 450mg il me semble, au maximum?
D'ailleurs, il me semble que tu disais que cela arrivait le matin?
C'est logique, ton organisme est "vide", il n'a pas eu sa dose depuis un bon moment.
Les récepteurs Mu sont en pleine agitation et réclament leur dose.
C'est insupportable, même à toute petite dose, je ne supporte pas cet état, que ce soit mentalement que physiquement.
Je crois que c'est l'effet mental que je supporte le moins.
Alors l'état réel de manque, n'en parlons même pas. C'est une de mes terreurs les plus profondes.
Tu dis toi aussi le redouter. T'es-tu déjà retrouvée en réel manque? J'espère que tu n'as jamais vécu cette horreur.

Autant, pour le Tramadol, n'ayant pas trouvé où me fournir sur le net sans me faire arnaquer, et ne sachant pas me servir de Thor pour aller sur le Dark (je ne suis pas très calée en info), je savais qu'un jour, ça allait coincer.
Qu'on allait refuser de me le prescrire.
Je savais que ça allait mal se finir, tout en essayant de ne pas y penser, en faisant l'autruche comme je te l'ai dit, bien comme il faut.

Mais cela me revenait régulièrement en pleine tête, et j'en faisais des crises d'angoisse, profondes. C'était infect, infernal.
Mon ancien psychiatre avait beau continuer à me le prescrire, je savais qu'un jour...

Ce jour est arrivé, mais par bonheur, il a débouché sur un tso.
J'ai beaucoup lu sur la Méthadone, et beaucoup restent sous tso à vie. Cela est connu, se fait.
Je n'ai plus cette horrible épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Sans rire, c'était un enfer.

L'addictologue du CSAPA, même si il a passé la main à mon médecin traitant quinest excellent, m'a bien dit qu'ils étaient là, derrière, que je venais absolument quand je voulais, et notamment si besoin d'une ordonnance.
Pour eux, après de très longues dépendances, très fortes, beaucoup restent très, très longtemps sous tso, et le plus souvent à vie.

Je ne me sens pas du tout prisonnière de la Méthadone, au contraire, même si les conditions de délivrances sont très strictes, je suis très bien organisée et sécurisée avec mon médecin traitant, mon psychiatre, le CSAPA, ma pharmacie où les pharmaciennes me connaissent bien, m'ont connue avec mon problème de Tramadol (je leur en avait même parlé ouvertement), puis maintenant, avec la Methadone, elles me la commandent à l'avance, je me sens entourée, sécurisée, contrairement qu'avec le Tramadol, où je me savais sur une pente très glissante, sans savoir comment faire pour dévier la trajectoire.

Je suis désolée, encore une fois, je parle beaucoup de moi.neutral

Je suis RA-VIE que tu aies un rdv au CSAPA le 18/09!
Les délais sont souvent longs selon les régions, j'ai été vue très rapidement car j'étais adressée par mon psychiatre et je crois que ça accélère les choses.
Mais bon, Septembre n'est plus bien loin.
Je croise vraiment les doigts pour qu'ils soient aussi bien que dans le mien.
Pour moi, ce sont eux les spécialistes. Pas la médecin que tu vois.
Je me rappelle de choses qu'elle t'a sorties qui m'ont fait sortir les yeux de la tête.
Son fractionnement, pour le coup, je ne peux pas dire si c'est une bonne ou mauvaise chose, je n'en suis pas passée par là, et je n'ai pas lu, trouvé suffisamment de témoignages de sevrages dégressifs pour être assez documentée pour pouvoir donner mon avis, et puis je ne suis pas médecin.
Mais celle que tu vois, elle me déplaît lol. (Non, je ne lâche pas l'affaire lol )
Rien que par ce que tu as pu rapporter de ce qu'elle a pu te dire. Je ne suis pas d'accord du tout, et je n'ai pas été la seule, je m'en souviens.

J'attends impatiemment avec toi le rdv au CSAPA, vraiment, j'espère qu'ils te proposeront plusieurs solutions, et que tu trouveras celle qui te convient le mieux (même si il faut bien souvent tâtonner, et donc prendre du temps, pour trouver la bonne méthode, comme j'ai moi-même tâtonné pour trouver LE bon dosage de Méthadone, mais ça vaut le coup, vraiment.smile

Tu dis que moralement, ça va moyen moyen donc? Et physiquement, les douleurs sont présentes, ou sont "sur le point de", sans être réellement là?
Tu te sentirais prête à baisser d'avantage?
Pourquoi payer le prix de ton moral et de ton bien-être physique..? Réfléchis-y.

J'ose le dire, maintenant, non, je ne vois plus ma vie sans opiacés. Surtout la Méthadone qui s'est avérée être plus puissante et m'apportant plus encore que le Tramadol.

Mais je comprends tellement, tellement, le désir de vouloir être libre de tout produit, d'arriver à vivre en étant bien, sans rien prendre.
Je pense que dans ton cas, plusieurs options s'offrent à toi.
Un sevrage dégressif CORRECTEMENT MENÉ, j'insiste, persiste et signe lol, en essayant plusieurs méthodes, avec le Tramadol LI, le LP, les deux mélangés pourquoi pas, celle qui te convient À TOI, tout comme un tso.
Donnes-toi ces choix, tu mérites d'être bien, d'avoir le moral, et de ne pas avoir de douleurs.
Tout être humain en a le droit.
Et n'oublies surtout pas que beaucoup de médecins se trompent.
Qu'il faut parfois, souvent même, s'y reprendre à plusieurs fois avant de trouver un bon spécialiste, surtout dans tout ce qui touche à la psychiatrie, addictologie, psychothérapie...
Tous les médecins n'ont pas la science infuse, loin de là, surtout ceux qui ne sont pas spécialistes de ce pourquoi tu viens les consulter.
Ne pas faire confiance aveuglément (avant, c'était mon cas. Mais apres ces deux erreurs médicales que j'ai évoquées, je suis devenue plus que méfiante envers le corps médical, dans quelque domaine que ce soit, physique ou mental.)
Accordes toi le meilleur, tu y a droit!smile

Dis-moi comment tu te sens exactement d'un point de vue moral, envies, prises d'initiatives, épanouissement etc.

À très vite, passes une très belle journée. Myna

°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°

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