Si tu as traitement tu es suivi par un psychiatre pour de la schizophrènie j’imagine.
On ne donne pas ce genre de traitement pour « rien ».
Le fait que tu sois le seul à croire que les voix que t’entends soient réel prouvent bien que tu es malade et que ton traitement est indispensable pour calmer tes hallucinations auditives.
Mélanger
LSD et ta schizophrènie est la dernière chose à faire.
Je te conseille vivement d’arrêter de faire n’importe quoi en mélangeant ton traitement avec du
LSD.
Je prends du
LSD depuis plus de 30 ans et des profils comme le tiens j’en ai rencontré trois depuis 1990, je suis désolé de te le dire comme ça mais pour tous ça c’est mal terminé (suicide, auto l’utilisation et pour le troisième tentative de meurtre).
L’usage du
LSD chez les personnes atteintes de schizophrénie présente des risques importants en raison des effets puissants de la substance sur la perception et le psychisme. Le
LSD, ou acide lysergique diéthylamide, agit principalement sur les récepteurs de la
sérotonine, ce qui modifie profondément la perception, l’humeur et la pensée. Chez une personne atteinte de schizophrénie, ces altérations peuvent amplifier les symptômes psychotiques, comme les hallucinations et les délires, et rendre la réalité encore plus difficile à distinguer des perceptions internes altérées.
1. Risque d’exacerbation des symptômes psychotiques
Pour un schizophrène, les symptômes psychotiques peuvent déjà être très perturbants. Le
LSD, en amplifiant les expériences sensorielles et émotionnelles, risque de rendre ces symptômes plus intenses. Par exemple, une personne pourrait voir ses hallucinations ou délires prendre une ampleur incontrôlable, ce qui peut conduire à une grande détresse.
2. Possibilité d’épisodes psychotiques prolongés
Le
LSD peut déclencher des épisodes psychotiques, même chez des individus sans antécédents de troubles mentaux, et ce risque est accru chez ceux qui sont déjà vulnérables. Ces épisodes peuvent persister bien au-delà de l’effet de la drogue elle-même, avec des retombées qui peuvent durer des jours, voire des semaines, compliquant la prise en charge thérapeutique de la schizophrénie.
3. Perturbation du traitement médicamenteux
Les traitements de la schizophrénie reposent souvent sur des antipsychotiques, qui aident à stabiliser les symptômes en ciblant le système dopaminergique, entre autres. L’interaction entre le
LSD et ces médicaments n’est pas bien comprise, mais elle peut perturber leur efficacité, voire provoquer des effets indésirables. Cela peut rendre le traitement moins efficace et accroître l’instabilité psychologique de la personne.
4. Anxiété et panique accrue
Le
LSD peut provoquer des crises d’angoisse intense et de panique, qui sont particulièrement difficiles à gérer pour des personnes souffrant de schizophrénie. Ces crises peuvent intensifier des sentiments de peur ou de persécution, alimentant ainsi des délires paranoïdes ou des idées suicidaires.
5. Absence de cadre thérapeutique encadré pour le
LSD en cas de schizophrénie
Bien que certaines substances psychédéliques, comme la
psilocybine, soient explorées dans des études cliniques pour des troubles mentaux spécifiques (notamment pour la dépression résistante), le
LSD n’est pas recommandé pour les personnes avec des antécédents de schizophrénie. Les études en cours s’adressent généralement à des personnes sans antécédents de troubles psychotiques, et le cadre thérapeutique est strictement contrôlé pour minimiser les risques.
6. Risque de comportements impulsifs et dangereux
Le
LSD peut aussi entraîner des comportements impulsifs et une perte de contact avec la réalité, ce qui peut être dangereux. Chez les personnes schizophrènes, cela pourrait mener à des comportements autodestructeurs, voire dangereux pour autrui, si la perception de la réalité est trop altérée.
7. Préférences pour des traitements alternatifs
Pour les patients schizophrènes, les traitements préférés sont la médication antipsychotique et les thérapies cognitivo-comportementales. Des recherches explorent également les approches assistées par des substances plus douces et mieux tolérées, sous supervision médicale, mais le
LSD ne figure pas parmi les substances recommandées.
En conclusion, le
LSD est loin d’être un choix récréatif pour la schizophrénie en raison des risques d’aggravation des symptômes, des interactions avec les traitements habituels, et des difficultés à contrôler l’expérience
psychotrope.
Tu dois cesser dès que possible arrêter de prendre du
LSD tant que ta schizophrènie est présente; c’est une question de vie ou de mort dans ton cas si tu ne veux pas bousiller ce qu’il te reste de lucidité mon ami.
Pour une personne comme toi atteinte de schizophrénie qui consomme du
LSD, il est fortement recommandé de consulter un professionnel de la santé mentale dès que possible. Parler de cette consommation avec un psychiatre ou un thérapeute spécialisé est essentiel pour évaluer les risques, éviter les complications, et ajuster le traitement si nécessaire. La présence d’un soutien psychologique peut aider à prévenir les crises ou à gérer d’éventuels effets secondaires. Si le désir de vivre une expérience psychédélique persiste, il existe également des alternatives thérapeutiques mieux étudiées, comme les thérapies assistées par la
psilocybine pour des patients bien encadrés et soigneusement sélectionnés, mais uniquement dans le cadre de protocoles cliniques.
Dernière modification par RamsesII (31 octobre 2024 à 18:59)