Bonsoir,
Je n'ai pas une expérience très poussée avec les Z-drugs, mais j'ai pris du
zopiclone pendant un an.
Sur cette année, j'en ai parfois abusé, d'autres fois je respectais scrupuleusement les directives du toubib.
Lorsque je détournais cette molécule, je consommais ma prescription du mois sur une semaine, le tout mélangé avec du
cannabis. C'était très hypnotique et ça me provoquait des hallucinos/images imaginées plutôt sympas dans le noir, mais ma forte consommation avant cet épisode a pu influencer les visions (HPPD).
bref, malgré le fait que j'ai franchi la barrière médicale à plusieurs reprises en détournant la molécule, je n'ai pas vraiment eu de problème pour l'arrêter. Malgré le fait que mon psy me rassurait souvent en disant qu'il était 'impossible' de devenir accro à cette molécule, je ressentais bien son potentiel addictif en ce qui me concerne. J'ai eu quelques petits
cravings sur la durée mais rien d'insurmontable ne pas dormir est plus compliqué a gerer.
Pour avoir testé d'autres Z-drugs, notamment son grand frère le
zolpidem, celui-ci a un goût de "reviens-y" plus prononcé, avec des effets récréatifs plus palpables.
Ou encore le
Noctamide, avec lequel l'augmentation des doses peut être un souci sur le long terme.
Après, personnellement, il m'arrive de prendre du Théralène pour dormir.
Il a un effet "tête dans le cul" le matin qui est assez chiant, mais quand on le connaît et qu'on prend la dose longtemps avant en respectant la demi-vie de la molecule, ça fait le taf.
Enfin bref, pour répondre à ta question, le
zopiclone est un hypnotique non-benzodiazépine, tandis que le temazépam est une
benzodiazépine. Mais ils agissent tous deux sur les mêmes récepteurs(GABA-A), donc la tolérance est sensiblement similaire, je me trompe peut-être.
Donc, à mon avis, il y a un risque de dépendance psychologique/physique croisée.
Dernière modification par max.12 (16 septembre 2024 à 22:40)