Je saigne en unrinant, besoin d’info pour sevrage

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#infection urinaire #kétamine #Saignements #uriner #vessie
25wxv.mmly femme
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Ça fais maintenant environ 4-5mois que je consomme de la ketamine tout les jours.
J’avais quelques problèmes à la vessie et au ventre mais je me disais toujours que ça allait passer.
Mais ce matin je me suis réveiller et je suis aller au toilette et je saignais alors que j’avais eu mes règles il y a déjà 2 semaine.
J’avais très mal à la vessie et j’avais besoin d’uriner toute les minutes mais rien ne sortait, comme une infection urinaire.
J’ai laissé passer mais on m’a dit d’aller chez le docteur parce que ça devait forcément avoir un lien avec la ketamine et on m’a recommandé de sevrer pendant un moment.
Malheureusement je ne me sens pas du tout de sevrer ou du moins je ne saurai pas comment faire.

Est ce que vous avez des conseils pour la sevrage et est-ce que recracher la coulée de la ketamine pourrait aider à ne pas abîmer la vessie ?

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champi vert96champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour voila des infos sur ce sujet

https://www.psychoactif.org/forum/2024/ … 772_1.html

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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kazivol homme
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25wxv.mmly a écrit

Ça fais maintenant environ 4-5mois que je consomme de la ketamine tout les jours.
J’avais quelques problèmes à la vessie et au ventre mais je me disais toujours que ça allait passer.
Mais ce matin je me suis réveiller et je suis aller au toilette et je saignais alors que j’avais eu mes règles il y a déjà 2 semaine.
J’avais très mal à la vessie et j’avais besoin d’uriner toute les minutes mais rien ne sortait, comme une infection urinaire.
J’ai laissé passer mais on m’a dit d’aller chez le docteur parce que ça devait forcément avoir un lien avec la ketamine et on m’a recommandé de sevrer pendant un moment.
Malheureusement je ne me sens pas du tout de sevrer ou du moins je ne saurai pas comment faire.

Est ce que vous avez des conseils pour la sevrage et est-ce que recracher la coulée de la ketamine pourrait aider à ne pas abîmer la vessie ?

Coucou je t'ai repondu en partie sur l'autre post,
N'hésites pas check les infos du lien qu'a poster le prescripteur.

Pour attenuer les douleurs et symptome, hydratation, antioxydant,
Bouillote pour les douleurs,
Mais seule solution efficace, cest la pause ou la diminution/espacement des prise en essayant d'avoir une alimentation et hydratation adéquat


C'est effectivement surement du a la ketamine, je ne sais pas ou tu en es dans tes conso,
Ya plein de temoignage sur le post épinglé a la section du forum qu'a partagé le prescripteur pour jauger


Évidement, je te conseil de ne pas rester seule et de prendre un rdv chez le medecin quand tu te sens prete si ca empire ou si tu voit que ca revient
Les dégats peuvent etre + ou - importants en fonction de plein de ta conso
Mais dans la majoritées des cas les symptomes disparraissent après arrêt de la consommation pendant assez de temps. Ca cest positif!

Je suis passez plusieurs fois par des phase de douleurs abdominal,
De cystite non infectieuse (induite par ketamine)
Ce qui m'aide c'est ce que je tai dis plus haut.
Par chance j'ai jamais uriner de sang.

Plusieurs de mes amis ont eu cela pendant plusieurs jours/semaines
Avec perte de poids, teint pale etc
Pendant plusieurs periodes.
Souvent psq très grosse quantité (plusieurs gramme/jours)

Pour tout ceux que je connais a qui s'est arrivé après un mois de pause ca allait mieux.

Volume pipi normal et frequence des pipi revenu normal


Je te souhaite bonne journée/semaine et bon courage


Le capital régis nos vies, et surtout nos maux.

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champi vert96champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, Pierre me demande quelle est la prise en charge du sevrage de la K en France. Il n'y a pratiquement rien d'ecrit en français, notamment sur le sevrage et la prise en charge. Il semble que la prise en charge soit "symptomatique" (traitement de la depression et de l'anxiété) et dure au moins un mois. Le craving semble le plus problematique mais je ne connais pas de traitement actuellement.
Ce qui veut dire que des soignants de CSAPA ou d'hopital un peu à l'ecoute peuvent prendre en charge ce sevrage malgré l'absence de protocole.
Je suggère d'aller tres rapidement consulter en urologie pour faire le bilan de l'atteinte urinaire et de demander l'intervention de l'ELSA (Equipe de liaison et de soins en addictologie, il y en a en principe dans tous les hopitaux) pour voir quelle est la meilleure ressource locale. D'autant plus si l'urologue trouve des lesions imposant un sevrage rapide. Ci dessous quelques refs. Amicalement


En anglais
https://americanaddictioncenters.org/wi … s/ketamine

https://www.addictionhelp.com/ketamine/ … -symptoms/


https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31691402/

Association of Craving and Depressive Symptoms in Ketamine-Dependent Patients Undergoing Withdrawal Treatment
Lian-Yu Chen  1   2   3 , Chih-Ken Chen  4   5 , Chun-Hsin Chen  6   7   8 , Hu-Ming Chang  1 , Ming-Chyi Huang  1   7   8   9 , Ke Xu  10
Affiliations

    PMID: 31691402 DOI: 10.1111/ajad.12978



Association entre le besoin et les symptômes dépressifs chez des patients dépendants à la kétamine en traitement de sevrage

Lian-Yu Chen 1 2 3, Chih-Ken Chen 4 5, Chun-Hsin Chen 6 7 8, Hu-Ming Chang 1, Ming-Chyi Huang 1 7 8 9, Ke Xu 10

Affiliations

PMID : 31691402 DOI : 10.1111/ajad.12978

Résumé

Contexte et objectifs : La kétamine est devenue l'une des principales substances illicites dans le monde. Le besoin, un symptôme principal de l'addiction, représente un défi majeur pour les consommateurs de kétamine qui tentent de s'abstenir. Un lien entre le besoin et l'affect négatif a été suggéré précédemment pour d'autres substances. Nous avons examiné la relation entre le besoin et l'effet négatif (dépression et anxiété) chez des patients dépendants à la kétamine (DK) en traitement de sevrage.

Méthodes : Nous avons inclus 104 patients avec DK (76 hommes et 28 femmes) qui ont reçu un traitement en hospitalisation pour le sevrage à la kétamine et les avons évalués en utilisant l'inventaire de dépression de Beck (BDI), l'inventaire d'anxiété de Beck et une échelle analogique visuelle (EAV ; 0-100 mm) pour le besoin de kétamine au jour 2 à 3 de l'admission.

Résultats : Cinquante-neuf (59 %) et 38 (38,7 %) de nos patients ont rapporté des symptômes de dépression et d'anxiété modérés à sévères, respectivement. Les patients ayant des besoins plus importants (c'est-à-dire supérieurs à la médiane de l'EAV) ont déclaré avoir passé plus de jours sous kétamine au cours du mois précédent et ont présenté des symptômes dépressifs plus sévères que ceux ayant des besoins plus faibles. L'EAV était significativement corrélée aux scores du BDI après ajustement. Les patients qui sont restés plus longtemps en traitement (plus de 2 semaines) ont éprouvé plus de besoins et de symptômes dépressifs que ceux qui ne l'ont pas fait.

Discussion et conclusions : Nous avons observé une prévalence élevée de dépression chez les patients avec DK, en particulier chez ceux ayant des besoins plus élevés. Les patients avec des besoins plus importants et une dépression plus sévère pourraient nécessiter une durée de traitement de sevrage plus longue.

Signification scientifique : Cette recherche fournit des preuves initiales d'une association entre la dépression et le besoin chez les patients avec DK. Le dépistage et la gestion de la dépression sont recommandés pour cette population. (Am J Addict 2019;00:00-00).

https://www.researchgate.net/publicatio … dependence


La kétamine est utilisée comme une alternative bon marché aux agents anesthésiques dans les pays en développement. Elle est également détournée de son usage en tant que drogue de fête en raison de son effet psychédélique. Il n'existe pas de directives pour la gestion efficace des effets de sevrage de la kétamine ou de la dépendance. Dans ce document, nous rapportons un cas de dépendance à la kétamine et son traitement réussi avec l'antagoniste des récepteurs opioïdes, la naltrexone.

(nb = Il est probable que la naltrexone etait plutot pour le maintien du sevrage que pour le traitement du syndrome de sevrage.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26757313/


La kétamine, un antagoniste du récepteur N-méthyl-D-aspartate, a un effet antidépresseur rapide, et son sevrage peut induire une dépression. Cependant, la durée de la dépression et la possibilité de rémission spontanée restent floues. Nous décrivons un patient masculin présentant une dépendance à la kétamine qui a développé des symptômes dépressifs et d'anxiété peu après le sevrage de la kétamine. Ses symptômes d'humeur se sont atténués sans médicament après 1 mois. Ce cas suggère que les cliniciens doivent être conscients que les patients recevant de la kétamine peuvent éprouver des symptômes de sevrage, y compris la dépression et l'anxiété. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour élucider le cours naturel de la dépression après le sevrage de la kétamine.

Dernière modification par pierre (20 septembre 2024 à  16:35)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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champi vert96champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, pour le craving à titre purement personnel (et non au nom de PA) je propose l'aromatherapie. En effet les odeurs activent  directement les centres cerebraux liés à la dépendance et donc pourraient avoir un effet rapide. ça ne coute pas trop d'essayer à mon avis. Mais c'est vraiment AMHA !
Attention c'est contre indiqué dans la grossesse.

https://synergilibre.com/huiles-essentielles-cravings/

Aromathérapie et dépendance

Dans la recherche de solutions naturelles pour surmonter les défis liés aux addictions comme les cravings, l’aromathérapie se révèle comme étant une puissante alliée. L’aromathérapie, c’est-à-dire l’utilisation d’huiles essentielles à des fins thérapeutiques, pourrait contrôler certaines pulsions liées aux addictions. Grâce aux propriétés apaisantes et réconfortantes de certaines huiles, elles permettent de diminuer le stress et l’anxiété reliés au manque et elle peut soulager l’intensité du désir. Utilisée depuis des millénaires, l’olfaction de ces plantes aromatiques aiderait à focaliser l’attention sur autre chose et favoriserait le lâcher-prise. Découvrons dans cet article quelques-unes des huiles essentielles les plus efficaces pour la gestion des cravings.

Il est à noter que bien que les huiles essentielles peuvent accompagner la résolution d’une addiction, elles ne remplacent pas l’accompagnement thérapeutique d’un.e professionnel.le.
Un peu d’histoire…

Les premières traces de l’aromathérapie remontent à plus de 40 000 ans, chez les Australiens qui utilisaient le théier comme antiseptique. Des bains aux baumes, en passant par les encens et l’embaumement, les plantes aromatiques et thérapeutiques sont utilisées à travers l’Inde, la Chine ou encore l’Égypte.

En 1928, Gatefossé se brûle la main lors d’une explosion en laboratoire et la plonge aussitôt dans un contenant rempli d’huile essentielle de lavande. S’ensuit une guérison rapide, sans infection ni cicatrice. Intéressé, il décide de faire de plus amples recherches pour finalement publier, en 1931, « Aromathérapie », un ouvrage faisant état de ses découvertes. C’est le début d’une reconnaissance de l’aromathérapie et de relation entre la structure moléculaire de l’huile essentielle et ses principales propriétés médicinales.
loupe   
Quelques huiles essentielles pour votre cheminement vers une vie sans cravings
Angélique

La championne en matière d’addiction! Cette huile permet le relâchement de la tension émotionnelle et physique de la compulsion. Grâce à son effet apaisant en raison de ses terpènes, elle permet de prendre du recul et amène un sentiment de bien-être.
Pruche

Cette huile essentielle aide à équilibrer le système nerveux et vient donc accompagner une personne qui vit avec une addiction, de l’anxiété, un épisode de déprime ou une lassitude. Elle facilite le lâcher-prise et peut être utilisée aisément par voie respiratoire.
Laurier noble

Cette huile possède des vertus physiques, émotionnelles et énergétiques. Elle donne le courage et renforce la volonté, ce qui constitue un pilier pour faire face aux envies passagères.
Menthe poivrée

Elle aide à demeurer objectif et à canaliser son énergie. C’est une huile essentielle structurante qui permet de garder le focus. Elle aide à travailler l’atteinte des objectifs et l’ancrage. Une simple inhalation permet un retour à l’alignement et au rationnel. Son effet rafraichissant permet de calmer les envies obsédantes.
champs de lavande   
Lavande

Reconnue pour ses propriétés apaisantes et calmantes, la lavande permet de réduire l’anxiété et de favoriser le sommeil. Grâce à ses vertus, elle aide à demeurer optimiste et accompagne également le lâcher-prise.
Poivre noir

Réputée pour ses vertus thérapeutiques depuis l’Antiquité, l’huile essentielle de poivre noir peut être un soutien intéressant pour les addictions, notamment la dépendance au tabac car elle en rappelle l’odeur et le goût. Le poivre noir est également très intéressant en olfaction pour les cravings alimentaires. En la mélangeant à d’autres huiles essentielles calmantes, celle au poivre noir potentialisera l’effet de saturation des récepteurs et rappellera le sentiment de satiété. Elle possède aussi des propriétés digestive et anti-inflammatoire.


Comment utiliser les huiles essentielles pour gérer ses cravings?

Différentes méthodes peuvent être utilisées pour profiter des bienfaits des huiles essentielles.

Attention! Bien qu’elles soient naturelles, les huiles essentielles sont très concentrées et nécessitent de prendre certaines précautions, notamment pour les femmes enceintes ou pour les personnes ayant des conditions médicales spécifiques. Notamment, il est préférable de tester une petite quantité de l’huile essentielle avant de l’utiliser et d’attendre 24h pour s’assurer qu’il n’y a aucune réaction.

Certaines huiles peuvent être dangereuses si elles ne sont pas utilisées à bon escient, il est donc primordial de bien se renseigner et de consulter un.e naturopathe ou un.e aromathérapeute pour connaître l’utilisation appropriée.
Comment prendre les huiles essentielles?

Certaines huiles essentielles peuvent se prendre par voie orale. Il s’agit dans ce cas de prendre quelques gouttes par la bouche soit en capsule ou dans de l’huile ou du miel. Il faut être prudent.e car certaines huiles essentielles sont toxiques en interne, demandez l’avis d’un.e professionnel.le.

Certaines peuvent s’appliquer par voie cutanée, sur la peau. Certaines huiles essentielles sont dermocaustiques donc il est important de demander conseil.

On peut aussi prendre des huiles essentielles par voie respiratoire en inhalant directement l’huile à partir d’un flacon, ou en déposant simplement quelques gouttes sur un mouchoir, ou encore en utilisant un diffuseur électrique. Dans le cas des cravings, la voie respiratoire s’avère une méthode simple et efficace mais aussi plus sécuritaire.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (20 septembre 2024 à  09:50)


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pierre
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Voici ce qu'on sait sur le sevrage, c'est à dire pratiquement rien ! Comme dit prescripteur, le traitement doit etre symptomatique... Je vais aussi demandé à des addictos pour voir si il y a des personnes spécialisées dans le sevrage de K. Sinon, c'est une demande que nous allons faire, au vu des nombreuses discussions qui arrivent sur PA...

https://www.inspq.qc.ca/toxicologie-cli … a-ketamine

L’existence d’un phénomène de dépendance et d’un syndrome de sevrage à la kétamine fait l’objet de débats dans la littérature. Malgré tout, il est intéressant de noter qu’un phénomène de tolérance est bien décrit, tant chez l’animal qu’en utilisation thérapeutique chez l’enfant et en usage récréatif.(21,29-32) L’importance de la dépendance chez les utilisateurs chroniques n’est pas bien quantifiée dans la littérature, bien que plusieurs cas soient décrits et que des auteurs se soient avancés sur des mécanismes possibles et des avenues de traitement.(33) Alors que certains auteurs décrivent un syndrome de sevrage psychologique marqué principalement par de l’anxiété et une avidité ou un fort désir (craving) de consommer, mais sans symptômes de sevrage physique, d’autres rapportent un syndrome psychologique accompagné dans certains cas de symptômes somatiques tels que des tremblements, de la diaphorèse et des palpitations.(15,32,33) Une récente revue de la littérature souligne que bien que des symptômes de sevrage tant au plan psychologique que physique soient de plus en plus rapportés, un syndrome spécifique de sevrage à la kétamine n’est pas encore décrit.(15)

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Gaeshea femme
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Je me permets de rebondir sur le post de Prescripteur,

Déjà MERCI pour toutes ces données.

Effectivement en tant que PUD je confirme que la K ne provoque AUCUN SYNDROME DE SEVRAGE PHYSIQUE.

D'où le traitement symptomatique pour résoudre le comportement addictif.

Contrairement aux antidépresseurs classiques, il n'y a pas besoin de réduire progressivement, l'organisme n'est pas dépendant. Mais vu que la K fait super bien son travail "antidep", forcément quand la personne arrête, il peut y avoir retour des symptômes psychologiques qui étaient précédemment régulés par l'usage de K. MAIS CE N'EST PAS UN SEVRAGE "ORGANIQUE". Y'a pas de déficit de sérotonine ou quoi. Je comparerais plus cela à l'arrêt d'un psychostimulant, c'est à dire beaucoup de craving et d'accroche psycho/comportementale, mais pas de dépendance physique.

Ce qui ne m'empêche pas d'être actuellement en train de tester une sorte de méthode chinoise avec la K, pour arrêter en réduisant le craving (mais en gardant un peu le geste). On va voir ce que ça donne. Bref, je fais de l'homéopathie avec ma K ...

Pour OP,

Tes symptômes peuvent être liés à la , mais il est aussi possible qu'il y ait d'autre facteurs. Donc pour ton confort n'hésite pas à quand même traiter les symptômes urinaires en parallèle de la réduction de ta conso. Demande en pharmacie une boite de produits de phytothérapie pour le confort urinaire. C'est une formule qui s'appelle "flash" et qui contient des gélules de poudre de cranberry concentré + huiles essentielles. C'est sans ordonnance et ça coute autour de 10€. Différents laboratoires fabriquent ce truc et c'est incroyablement efficace, que ton inconfort urinaire soit dû à l'usage de K ou à d'autres facteurs (je vois que tu es une fille et la cystite est une infection fréquente chez les femmes, même quand elles ne consomment pas de kétamine. Les joies d'avoir un urètre court ...)

Es-tu bien sûre que le sang était dans tes urines ? C'est aussi possible qu'il y ait une confusion avec des saignements provenant du vagin (il peut y avoir des saignements hors-règles). Ca peut arriver aussi et dans la panique + stigmatisation ça peut conduire à de mauvais diagnostiques (je ne sais pas si je suis claire ?).

Dernière modification par Gaeshea (21 septembre 2024 à  14:29)

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Bonjour, un modo me transmet cette info

J'ai posé ce jour la question à mon addictologue (admin de la FA) qui se reconnaît incompétent (sans surprise), il orienterai quelqu'un avec cette problématique vers l'hôpital Fernand Vidal si en Idf

Amicalement


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