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Beloc29 a écrit
-De par son côté agoniste complet, la méthadone serait un traitement plus équilibré. (C'est vrai que avec la buprenorphine c'était un peu bancal, commencé à 14mg et j'ai augmenté 5 fois les doses.)
-La méthadone possède des vertus anxiolytiques plus efficace que la buprenorphine, ce qui pourrait m'aider à potentiellement réduire mon traitement anxiolytique
(Lexomil, 12mg/jour).
-Mon addictologue avance que la majorité des ses patients ayant fait le passage de buprenorphine à métadone se sentait mieux aujourd'hui.
-Et bien entendu, son effet sur le craving serait bien plus efficace.
Après, si y a quelques retours d'expériences pour confirmer ces dires, ils sont les bienvenus...
Beloc29 a écrit
Pour tout vous dire mon ancien addictologue ne savait pas que le tramadol jouait aussi sur la sérotonine et la noradrénaline et à mit 6 mois à comprendre avant de me prescrire un antidépresseurs adapté.
Ah, au moins ton ancien addictologue a fini par comprendre.
Pour ma médecin, en lui expliquant ma baisse de morale, de motivation lié à la baisse des doses, elle m'a clairement fait comprendre que le tramadol n'a strictement pas d'effet sur la sérotonine.
Rien à voir selon elle avec un antidépresseur...
D'ailleurs, c'est à partir de là, que j'ai compris que mon medecin traitant ne pouvait plus rien m'apporter dans mon sevrage.
Alors, j'ai franchi les portes d'un CSAPA...
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Salut,
Perso j'avais réussi à convaincre une addicto de csapa de me prescrire de la dhc LP ennsevrage dégressif plutôt que les tso "normaux".
Ça n'a pas été facile, mais elle a fini par accepter.
À ce moment là je jonglais entre tramadol et codéine pour redescendre d'une longue session came.
Elle était par contre opposée à prescrire du tramadol sur le long termes notamment pour les effets sur la sérotonine.
Je suis donc passée, comme je souhaitais, à du Dicodin LP. Mais si tu es habituée au tramadol, certains addictos prescrivent un AD pour combler les effets seroto + codéine (ou autre opiacé pallier 2, mais il y en a pas 10k).
Après pour moi c'était un choix perso, je ne voulais pas de bupré/métha pour différentes raisons perso dont :
- si je dors avec un effet opiacé, je fais de la paralysie du sommeil, avoir un médoc qui dure 12h me permet de baisser le dosage pendant la nuit (en ce moment je suis à 3 cachets la journée et 1 le soir), en n'augmentant pas trop la tolérance (pour pouvoir profiter de temps à autre à une bonne défonce à la came, mais ça je ne lui ai pas dit)
- pareil avec sub/metha j'avais peur de trop augmenter ma tolérance et ne plus jouir des effets défonce de la came (je préfère ne pas ressentir la défonce au quotidien, j'aime bien des "grosses" sessions et juste me sentir bien au quotidien, mais là encore je n'ai pas développé mon argumentaire dans ce sens là avec l'addicto, elle juste était plutôt d'accord de ne pas passer à un pallier 3 pour ne pas augmenter la tolérance et faciliter un éventuel sevrage)
- les conditions de prescription... C'est vraiment con, mais une ordo sécurisée me faisait bien chier, je bougeais pas mal pour le taf à ce moment là, avec une ordo de Dicodin je pouvais bouger sans prévoir à l'avance la pharmacie et parfois elle m'envoyait l'Ordo par mail, en plus j'avais pas trop le temps de faire une initiation à la metha
- puis argument dans lequel je ne crois pas trop, mais que c rassurait les addictos, c'était dire que la metha/bupré j'en avais pas mal pris en récréatif, et pour moi ça n'avait jamais été un médicament mais de la défonce, alors qu'avec la codéine j'ai toujours eu un rapport thérapeutique (je disais c'est un argument de merde, mais au fond c'est un peu vrai, et je préfère m'envoyer 40mg de metha pour me défoncer que prendre 15mg par jour en m'habituant).
Je crois que ça dépend vraiment du cas par cas...moi d'ailleurs je ne voulais pas un traitement de "substitution", je voulais un traitement gestion de conso. Je n'ai jamais voulu arrêter de me faire des sessions came !! Juste je souhaitais pouvoir ne pas dépendre des aléas du marché illégal, pas devoir m'inquiéter pour le manque etc...du coup pour moi c'est plus important d'avoir un médoc qui l'évite le manque sans pour autant exploser ma tolérance. Mais ça c'est un peu le contraire du dogme de la stabilisation en addicto. Sauf que pour moi le dogme ca devrait être le confort de vie de la personne !!
Et si elle est mieux à être stabilisée (et dans ce sens là metha et bupré ont fait largement leurs preuves !!) c'est à la personne de voir. Moi perso c'est pas ce que je recherche.
Ma conso de came ne m'a jamais posé problèmes, c'est un peu comme les gens qui ne boivent que pendant les fêtes. Il vaudrait mieux qu'ils boivent une bière tous les jours ?!? Je ne me sens pas malade à cause de ma conso, je ne cherche pas un traitement qui m'en guérisse, juste je ne veux pas ressentir des effets de sevrage..
Bref, mais ça c'est moi.
Après c'est vrai qu'un argument de l'addicto était que metha et bupré ont été largement experimentés, on est sûrs de leurs efficacité. À ça j'ai répondu que la médecine a avancé en expérimentant des nouvelles choses et que l'important c'est aussi de répondre aux besoins des personnes.
Là ça fait trois ans que j'ai mon traitement. Je n'ai pas du l'augmenter, au contraire j'ai baissé pendant les périodes où je consommais moins de came.
J'ai remarqué quand même que mon humeur, l'angoisse et l'anxiété généralisée étaient beaucoup améliorés, un psy qui me suivait pensait que j'étais sous AD !
Tout ça pour dire que je pense que tu réfléchissent à ce que tu cherches.
Si tu vise plutôt un produit que te stabilise, sans trop y penser, avec lequel ressentir un bien-être opiacé sans pour autant être def (après ça dépend des doses) au quotidien, c'est clair que les tso normaux font en général assez bien leur taf.
Pour moi la bupré c'était inanvisageable car trop galère de switcher sub/came/sub...
Après si tu pense vraiment que tu es dispo a renoncer aux bénéfices que t'avais avec le trama (parce que je ne sais pas entre temps t'as réglé des problèmes de douleurs/psy) et tu veux arrêter, si le médecin n'est pas trop borné devrait pouvoir entendre un sevrage dégressif avec du trama LP ou Dicodin+AD. Mais ça veut quand même dire de s'exposer à des phases où on ne se sent pas forcément bien. Et tout ça pour gagner quoi ? (Vraie question, à toi de répondre).
De ce que j'ai compris, tu n'est pas dans mon cas, mais je trouve que perso mon traitement me convient parfaitement pour gérer ma conso, garder des session occasionnellement régulières et à la fois avoir une certaine stabilité. Après voilà, ça peut faire chier certaines personnes de prendre un médoc toutes les 12h.
En tout cas, je crois qu'on a tout intérêt à militer pour un élargissement de la palette de TSO !!
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cependant a écrit
Après voilà, ça peut faire chier certaines personnes de prendre un médoc toutes les 12h.
Oui c'est vrai c'est 12 h! Et je viens de capter que je ne pourrais pas en prendre le soir. J'ai peur que cela m'empêche de dormir!Ou à moins d'en prendre que le matin?
De toute façon, si je choisis le tramadol L.P comme TSO, je suppose que le protocole de sevrage me sera adaptée? et donc limitera ce genre de problème qu'est ce souci d'endormissement sous tramadol ?
En tous cas, j'ai l'espoir d'être mieux prise en charge avec un médecin addictologue, un médecin qui sait de quoi il parle...
J'espère quand même que je bénéficierai de l'entretien avec le médecin addictologue ...
Stress quand même...
Et puis je ne vois pas pourquoi qu'on me refuserais l'entretien ?
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (21 septembre 2024 à 20:41)
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cependant a écrit
Salut,
Si t'as peur de ne pas arriver à dormir, moi j'adapte le dosage en prenant moins le soir.
Mais comme je disais, ce n'est pas venu du médecin, c'est moi que j'ai découvert ça et je lui ai dit que pour moi c'était mieux...
Dans ce que je comprends, le médecin addictologue peux accepter ma manière de gérer mes doses tant que ça me va ?
Mais si je décide de prendre du L.P, je pense avoir besoin d'un cadre de la part d'un médecin qui s'y connait. Le médecin addictologue va quand même m'orienter dans ce changement de tramadol, du L.I vers du L.P? Car j'avoue que je me sens un peu perdue. Je suis complètement déréglée, et ceci fait que je ne sais plus vers quel protocole me tourner.
D'ailleurs, c'est une des raisons pour laquelle je me suis tournée vers un CSAPA. Je refuse que ma médecin traitant soit à l'initiative de ce changement de ce nouveau protocole, du passage du tramadol L.I vers celui L.P. J'ai bien peur qu'elle me dérégle encore plus. Oui hélas, je n'ai plus confiance en elle
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Mlle*Ordinaire a écrit
Dans ce que je comprends, le médecin addictologue peux accepter ma manière de gérer mes doses tant que ça me va ?
Salut,
je pense que c'est question de légitimité.
J'entends et je partage parfois le besoin d'accompagnement, de "cadres".
Cependant, je crois aussi qu'il faut être réalistes. La formation en addictologie de beaucoup de médecins, sans être bancale, n'est pas toujours informée et connait rarement les sensations qu'on peut leur décrire. Ils proposent des solutions qui viennent de protocoles établis, rarement personnalisés en fonction de nos besoins.
Et je crois que même si leur travail devrait être d'aider à trouver ces besoins, c'est souvent à nous qu'incombe cette tâche. Il faut qu'on prenne le temps (tout en ayant pas forcément les moyens, l'exercice n'est pas simple, je l'avoue) de connaitre nos besoins.
Une fois qu'on les a identifiés, on doit se sentir légitimes à les exprimer.
Même le meilleur médecin du monde, ne peut pas deviner à l'avance si ton traitement et sa posologie te conviendra. Mais il peut être à l'écoute et proposer des solutions.
Mais parfois des dogmes médicaux, qui flirtent dangereusement avec la morale, s'en mêlent.
L'exemple de la monoprise des TSO en est clairement un exemple.
Heureusement des avancés se font en ce sens. Des médecins ont compris de la nécessité de proposer par exemple une méthadonémie résiduelle aux personnes sous métha qui se plaignent de se réveiller en manque.
La vieille école au mieux proposait d'augmenter la dose, mais restait sourde à la possibilité de fractionner son traitement en deux prises. Aujourd'hui, il y a des médecins conscients que face à un organisme qui métabolise plus vite la métha il est bien plus efficace de fractionner les prises plutôt que de se limiter à augmenter globalement la dose.
Mais on peut rarement savoir à l'avance les convictions et les approches des médecins. Ce pourquoi je pense qu'il est nécessaire réfléchir à nos besoins, se sentir légitimes à exprimer ce qui ne nous convient pas dans un certain traitement et être d'autant plus légitime à ne pas être laissé en détresse !
Un cadre qui nous ne convient pas n'est pas une aide, il est, pour moi, juste une prison.
Et ce cadre est à définir dans une alliance thérapeutique où si, dans un côté, on peut reconnaitre le savoir médical et son utilité en tant que connaissance scientifique, de l'autre on doit considérer légitimement le ressenti de la personne, qui est finalement la mieux placée pour savoir ce qui se passe dans son corps.
Des échanges du genre un patient qui dit "avec tel médoc j'ai tels symptôme désagréables" ne peut pas avoir comme réponse "non, ce n'est pas possible, la notice n'évoque pas ces effets et l'AMM prévoit que c'est le meilleur médicament dans votre cas". Pourtant c'est monnaie courante.
C'est pour ça que je pense vraiment qu'on a tout à gagner dans un échange qui, d'un part prend en compte les années d'études et les connaissances biomédicales, mais de l'autre doit rester attentif aux ressentis (et c'est pour ça qu'on a rien à y gagner par contre à proposer des lectures psedoscientifiques comme le faisait notre ami methadonediabete ou methadonestopdeter...si on va voir un médecin on considère ses compétences médicales; mais ces compétences médicales perdent toute valeurs si ne considèrent pas l'humanité de la personne en face et ne légitiment pas ses ressentis).
Et vu que pas tous les médecins sont formés à considérer légitime la parole des patients, et encore moins des "patients" en addictologie, je crois vraiment que comme asso RDR on se doit de mettre en avant notre légitimité. Aussi parce que pour moi, la dépendance par exemple n'est pas une maladie ! Je fais un parallèle entre médicalisation de la contracteption avec la médicalisation des consos. En soit, pour moi, ils restent deux domaines où on parle pas d'une "maladie", dans le sens médical du terme, mais on a besoin d'un médecin pour un accompagnement avec des outils médicaux.
Alors je comprends que dans ton cas tu as besoin d'un cadre et t'espères tomber sur un médecin compétent qui te propose des solutions adaptées.
Mais la médecine ce n'est pas des mathématiques, le médecin ne peut pas avancer avec sûreté en t'affirmant qu'une telle posologie/une telle molécule surement marchera pour toi. Ça serait malhonnête de sa part. Et c'est pour ça que tu dois te sentir légitime d'exprimer tes besoins/tes ressentis par rapport à ses propositions...et dans un monde idéal il devrait prendre tout cela en compte et à la lumière de ses connaissances scientifiques, adapter à ton cas...
Dans la réalité, il y a des contraintes budgétaires (qui poussent par exemple à préférer la prescription directe d'un antibiotique à large spectre plutôt qu'à faire une culture pour voir à quel antibiotique on pourrait mieux réagir, qui poussent à augmenter la dose de métha plutôt que de faire e une méthodonemie, etc), des consignes nationales décidés par les AMM, etc, il y a une désertification médicale et un temps réduit pour les consultations. Ce qui fait que parfois les problèmes soient bâclés et on préfère imposer l'autorité médicale face à laquelle le patient n'aurait rien à redire. Mais déjà, perso, je ne me sent pas patient dans le sens de malade, pour ce qui concerne mes consos...
Vois les propositions du médecin du CSAPA, sois légitime à affirmer ce qui te convient ou pas, décris tes symptômes, ce qui ne te convient pas maintenant, etc.
Après oui, dans mon cas, je ne cherchais pas que mon addicto me fournisse une solution. Je savais déjà comment résoudre ce qui me posait problème. Je ne m'attendais pas qu'il fasse un diagnostic ou qu'il m'invente un protocole...juste qu'il m'accompagne au vu de ses connaissances vers là où je voulais aller.
Et pour dire, après avoir déjà essayé de façon non officielle métha, bupré et skenan j'avais mes raisons pour ne pas vouloir cela comme TSO, et après m'être informée, lu des témoignages et des sources scientifiques, je voulais essayer le Dicodin. Je ne pouvais être sûre que le Dicodin me convienne mieux car je n'avais jamais essayé, mais justement je voulais voir.
Je n'ai pas du tout présenté comme ça les choses au médecin.
Au médecin j'ai parlé de mon cas, détaillé mes symptômes, etc etc...et sans que j'ai a suggéré, c'est lui qui m'a proposé le Dicodin. Et pour la posologie j'ai adapté en fonction de ce que je savais que ça marchait pour moi.
Je ne prétends pas d'avoir les compétences médicales d'un médecin, mais je me sens légitime à parler de ce qui me concerne et que lui ne peut pas connaître (mes ressentis).
J'espère pour toi que tu puisses trouver un médecin compétent, capable de te suggérer des solutions adaptées.
Mais ne perds pas confiance en toi et dans ta légitimité à savoir si une solution marche ou pas pour toi. Si ça ne te va pas, n'attends pas d'être "déréglée".
À part des cas spécifiques, pour lesquels il faut attendre que les molécules fassent effets, ça ne sert absolument à rien de continuer avec une solution qui ne marche pas. Et le médecin ne peut pas juste s'assoir sur son autorité pour te dire ce qui est mieux pour toi.
N'hésite pas à reprendre RDV plus vite si tu vois que ça ne te va pas.
Après moi, je me sens libre aussi d'expérimenter de mon côté, ce qui n'est pas forcément toujours la meilleure solution (bon après dans le cas du fractionnement de la prise, c'était pas non plus une "expériementation" de ouf hein, et je lui en ai parlé en disant que ça me convenait mieux, en restant ouverte à ses suggestions et aux risques éventuels d'un tel choix), mais sans faire ça, tu dois être écoutée pour faire un retour après une semaine ou deux (le temps effectivement que les choses se mettent en place, rien n'est miraculeux non plus) et que vous trouviez une solution ensemble.
PS. Pour le HS, j'avoue qu'effectivement ça s'éloigne du topic initial, dis-moi où tu veux que je le déplace.
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cependant a écrit
Pour le HS, j'avoue qu'effectivement ça s'éloigne du topic initial, dis-moi où tu veux que je le déplace.
Peut être vers la dernière discussion que j'ai lancé à propos de mon retour du 1er RDV CSAPA :
https://www.psychoactif.org/forum/2024/ … .html#divx
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (23 septembre 2024 à 14:33)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Je viens de m'apercevoir que je suis en train d'un peu trop m'installer dans cette discussion dont je ne suis pas l'objet. Dsl Beloc29 de m'avoir trop étendu sur mon cas, j'ai bien l'impression que j'ai confondu ton post avec un des miens...
Salut à toi! Pas de soucis, tu es dans une situation délicate à laquelle j'ai été confronté également dans le passé.
Pour répondre à première question.
Après ton premier rdv en CSAPA, normalement une réunion aura lieu avec une infirmière, ton futur addicto, le chef de service, un psychologue et une assistante sociale (si le Csapa en dispose).
Généralement l'addicto propose premier lieu une diminution par palier à hauteur de 10% par mois.
Cela dépend de la dose mais c'est ce qui m'est arrivé au tout début. (J'étais entre 1400-1600mg/jours)
Si cela échoue généralement le traitement de première intention est la buprenorphine et celui de deuxième intention la méthadone.
De ce que m'avait dit mon addictologue la buprenorphine est beaucoup plus sécurisante.
Pour ce qui est des antidépresseurs mon addictologue à fini par comprendre parce que je lui disais sans cesse que je me sentais déprimé. Bon courage à toi
Dernière modification par Beloc29 (26 septembre 2024 à 11:17)
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cependant a écrit
Salut,
Perso j'avais réussi à convaincre une addicto de csapa de me prescrire de la dhc LP ennsevrage dégressif plutôt que les tso "normaux".
Ça n'a pas été facile, mais elle a fini par accepter.
À ce moment là je jonglais entre tramadol et codéine pour redescendre d'une longue session came.
Dans le passé jai demandé si un passage à un autre traitement comme la morphine (donc comme toi) à la place d'un TSO était possible mais j'ai eu le droit à un "Non" direct
Dernière modification par Beloc29 (26 septembre 2024 à 11:31)
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Beloc29 a écrit
Généralement l'addicto propose premier lieu une diminution par palier à hauteur de 10% par mois.
Cela dépend de la dose mais c'est ce qui m'est arrivé au tout début. (J'étais entre 1400-1600mg/jours)
Si cela échoue généralement le traitement de première intention est la buprenorphine et celui de deuxième intention la méthadone.
De ce que m'avait dit mon addictologue la buprenorphine est beaucoup plus sécurisante.
Pour ce qui est des antidépresseurs mon addictologue à fini par comprendre parce que je lui disais sans cesse que je me sentais déprimé. Bon courage à toi
Merci pour ton retour d'expérience.
Je me suis tournée vers le CSAPA justement pour avoir le choix dans ma prise en charge en fonction de mes besoins, de mon ressenti ? Je croyais qu'on pouvait avoir le choix parmi plusieurs alternative?Que ce soit TSO ou pas ?
Limite, je suis à 2 doigts d'annuler mon prochain RDV (qui est avec la médecin addictologue) ...
Déjà, je pensais rester sur du tramadol en passant sur de la libération prolongée pour me stabiliser.
Et si c'est TSO, il se peut que je pourrais pas choisir entre la bupré et ma méthadone ? Euh, non ça ne me va pas!
J'espère juste qu'on ne parle pas du même CSAPA..
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Mlle*Ordinaire a écrit
Beloc29 a écrit
Généralement l'addicto propose premier lieu une diminution par palier à hauteur de 10% par mois.
Cela dépend de la dose mais c'est ce qui m'est arrivé au tout début. (J'étais entre 1400-1600mg/jours)
Si cela échoue généralement le traitement de première intention est la buprenorphine et celui de deuxième intention la méthadone.
De ce que m'avait dit mon addictologue la buprenorphine est beaucoup plus sécurisante.
Pour ce qui est des antidépresseurs mon addictologue à fini par comprendre parce que je lui disais sans cesse que je me sentais déprimé. Bon courage à toiMerci pour ton retour d'expérience.
Je me suis tournée vers le CSAPA justement pour avoir le choix dans ma prise en charge en fonction de mes besoins, de mon ressenti ? Je croyais qu'on pouvait avoir le choix parmi plusieurs alternative?Que ce soit TSO ou pas ?
Limite, je suis à 2 doigts d'annuler mon prochain RDV (qui est avec la médecin addictologue) ...
Déjà, je pensais rester sur du tramadol en passant sur de la libération prolongée pour me stabiliser.
Et si c'est TSO, il se peut que je pourrais pas choisir entre la bupré et ma méthadone ? Euh, non ça ne me va pas!
J'espère juste qu'on ne parle pas du même CSAPA..
Alors je te conseil vivement d'aller à ton rendez vous. Ne baisse pas les bras sur de simple suppositions. Aujourd'hui la plupart des addictologues sont à l'écoute de leurs patients et de leurs souhaits en terme de traitement (dans la limite du raisonnable). Par exemple un addictologue peut dans la plupart des cas proposé directement de la buprenorphine au lieu d'une baisse de tramadol par palier. Mais il est bien plus rare que ce dernier propose de la méthadone, qui est un traitement utilisé en deuxième ou troisième intention si la baisse par palier et/ou la buprenorphine à échoué. Il faut aussi savoir que le passage du tramadol à la méthadone directement est assez rare en première intention. La méthadone étant le plus souvent prescrite aux heroinomanes, ou aux usagers ayant eu de graves maladies comme le cancer et ayant consommé des opioïdes très fort tel que le fentanyl par exemple.
Cela s'explique par le fait que bien que la buprenorphine soit 30x plus forte que la morphine (donc jusque 150x plus forte que le tramadol) cette dernière est un agoniste partiel. La molécule active les récepteurs opiacés de manière partiel. Cela présente trois avantages : Un effet plafond, permettant d'éviter le surdosage.
Des effets limités sur la respiration (donc risque d'OD bcp plus limité.)
Des symptômes de sevrages plus long mais plus diffus et moins violent si tu décides d'arrêter.
Alors que la méthadone est un agoniste complet. Les OD sont largement plus fréquentes. Il n'ya pas d'effet plafond.
Et si un jour tu souhaites arrêter, il est très difficile d'arrêter la méthadone. Si tu souhaites arrêter, les symptômes de sevrages reste plus violent qu'avec la buprenorphine.
Personnellement, lors de mon premier rendez vous avec l'addicto, on m'a déconseillé le TSO car c'était mon médecin traitant (peu apte à traiter l'addiction) qui avait antérieurement pris mon sevrage en main avec une baisse de 20% par SEMAINE. Donc on m'a conseillé dans un premier temps une baisse par palier contrôlé.
Cependant, dès le second rendez vous j'ai dis que ça le faisait pas et buprenorphine direct.
Je suis dans un groupe de parole, beaucoup d'usagers, lors de leurs premier rendez vous ont refusé la baisse par palier lorsqu'il s'agissait d'un médicament, et ont demandé un traitement de substitution. Ce qui à été accepté la plupart du temps.
Dans ta situation, explique clairement lors de ton rendez vous que le tramadol te rend complètement fou/folle de par son effet sur la sérotonine.
De toute façon dès ton rendez vous avec l'addicto, normalement ce dernier te fera une proposition de traitement. Plusieurs options s'offre à toi.
1 - accepter
2 - accepter, revenir le mois prochain pour dire que ça ne marche pas et ainsi changer de traitement.
3 - Refuser, présenter tes vœux en termes de traitements tout en évoquant le pourquoi du comment.
4- refuser le traitement proposé par le CSAPA. Si ton addicto est un con / une débile incapable de se mettre à la place de son patient. Il te reste la possibilité de trouver un médecin généraliste conciliant.
Un médecin généraliste peut prescrire de la buprenorphine via ordonnance sécurisé mais pas la méthadone par contre.
(Dans mon cas j'ai choisi l'option 2. Pour revenir un mois plus tard afin de dire à mon addictologue que je ne me sentais pas capable de baisser le tramadol à hauteur de 10% sur une base de 1600mg. J'ai dis que cela me fatiguait. Que j'avais tendance à parfois trop consommer, et que les effets du tramadol me rendait dingue. Ainsi j'ai switché direct sur la buprenorphine.)
J'espère avoir pu t'éclairer.
Je te conseil vivement de te présenter à ton rendez vous médical. Le tramadol est une saloperie... Ses effets opioïdes + antidépresseurs sont sous estimés. Et les conséquences sanitaires, social, et médical sont très souvent catastrophique après des année de consommation.
Un suivi est plus que conseillé.
Si à l'avenir tu peux nous dire ce qu'a donné ton rendez vous, tout retour d'expérience est bon à prendre.
Bon courage.
Amicalement.
Dernière modification par Beloc29 (27 septembre 2024 à 01:49)
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prescripteur a écrit
Bonjour, je te signale le psychowiki
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … u_tramadol
Amicalement
Bonjour, je te remercie mais pourquoi ?
Ce psychowiki est littéralement la première chose que j'ai lu dès que j'ai assumé être addict au tramadol (bien que ça ait pris du temps).
Je vais quand même le relire. Il ya sans doute des choses que j'ai oublié.
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Je comprends parfaitement. Je me base peut être trop sur mon vécu et celui de mes connaissances faites au groupes de paroles ayant commencé avec de la codéine ou du tramadol et ayant pour la plupart échoué lors des sevrages dégressifs. Notamment concernant le tramadol qui présente deux effets distinct.
A travers mes études de médecine suivi de celles spécialisées en pharmacologie, j'ai pu constater que dès lors que l'on dépasse 3 fois la dose maximal concernant le tramadol. Un sevrage dégressifs est souvent voué à l'échec.
Cependant je n'ai pas encore mon diplôme et je n'ai que très peu d'expérience sur le terrain (stage en pharmacie uniquement), donc si tu dis que le sevrage progressif est la meilleure solution je te crois.
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prescripteur a écrit
Bonjour, je ne dis pas que le sevrage progressif du Tramadol ou de la codeine est la meilleure solution mais qu'a priori c'est celle qu'il faut envisager en premier. Les TSO , avec notamment leurs sevrages plus longs par la suite, sont indiqués si le sevrage progressif n'est pas possible.
Mais, comme tu le dis, beaucoup d'usagers n'y arrivent pas et s'ils le savent par des experiences de sevrage (même partiel) avortées, il est inutile de perdre du temps avec des essais de sevrage clairement inutiles et on peut se tourner rapidement vers le TSO.
Amicalement
Complètement d'accord avec le fait que le sevrage dégressifs doit être utilisé en première intention. Et ce malgré mes dires.
Avec la buprenorphine en 2 ème et la méthadone en 3 ème bien entendu.
La prise en charge en clinique avec prise de clonidine est une solution à part.
Cependant au vu des dires de Mlle ordinaire qui pensait avoir le choix entre toutes ces options (buprenorphine, méthadone, tramadol LP) un peu comme si l'on choisissait son traitement comme sur un menu (bien sûr je ne juge pas. Il/elle ne sait pas comment fonctionne le remise de traitement en csapa), mon discours s'est axé sur ce point là, et a peut être été un peu décousue et déstructuré.
Dernière modification par Beloc29 (28 septembre 2024 à 07:09)
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Beloc29 a écrit
Cependant au vu des dires de Mlle ordinaire qui pensait avoir le choix entre toutes ces options (buprenorphine, méthadone, tramadol LP) un peu comme si l'on choisissait son traitement comme sur un menu (bien sûr je ne juge pas. Il/elle ne sait pas comment fonctionne le remise de traitement en csapa)
Je me suis rendu compte (après 8 mois cependant) que malheureusement un médecin traitant qui n’a pas eu de spécialité en addict, n’est pas du tout à même de pouvoir aider une personne à faire un sevrage.
En tous cas avec la mienne, elle n'a même pas tenter de me faire essayer du L.P pour me sevrer : du LI à la même dose journalière à 300 mg pendant 8 mois tantôt avec un fractionnement en 3 fois et tantôt en 2 fois.
Mais hélas, sans succès, les signes de manques apparaissaient toujours plus avec une baisse de morale.
Je lui ai demandé si le tramadol en agissant sur la sérotonine, pouvait m'induire à cette baisse de morale.
Et pour elle, rien à voir avec la sérotonine.
Elle m'a dit catégoriquement que le tramadol n'avait rien à voir du AD et que si j'avais cette baisse de morale, c'était lié aux signes de manque. Pour autant, elle n'a rien fait pour améliorer mon état.
Si pardon, elle m'a prescrit des benzodiazépines pour que je puisse dormir:O,25 tous les soirs.
Je lui ai aussi demandé si elle pouvait m'éclairer sur les TSO et elle m'a dis qu'elle ne savait pas du tout.
C'est bien là que j'ai dis STOP
Rajouté à cela cette histoire de scanner où j'ai du attendre que l'infirmier du centre le demande pour qu'elle se décide à m'en prescrire un.
Et encore j'ai bien failli ne pas l'avoir puisque pour elle, on fait un scanner sur un endroit bien localisé. Bah comme dans mon cas? C'est quoi le problème ?
Dire que depuis tout ce temps, elle n'avait même pas identifié l'endroit où j'avais mal: intercostale droite du dos (que j'ai pourtant répété depuis 8 mois). Mais j'ai dû quand même me déshabiller ce lundi pour lui montrer la zone où j'avais mal (sans qu'elle m'osculte), pour qu'elle fasse son ordonnance.
Tout ça pour dire, que je n'ai pas pu mener un sevrage de décroissance de dose dans les meilleures conditions (que j'aurais peut-être pu avoir avec la CSAPA).
Et c'est bien cela qui m'embête, à cause d'elle, j'ai foiré ma chance de mener un sevrage dégressif.
Et puis je ne sais même plus si j'ai envie de me sevrer. Les petits épisodes de manque par-ci par-là m'ont bien fait réfléchir: plus jamais !Je veux être mieux pour vivre mieux qui à choisir un TSO.
Et je pensais qu'aller dans un endroit type csapa, je verrais plus facilement le bout du tunnel, parce qu'apparemment les méthodes me serait plus adaptées, à ce que je ressens mes besoins etc.
Je croyais donc que ce genre de centre nous laisser le choix : j'ai eu un retour d'expérience il y a 3 mois comme quoi les médecins donneraient plusieurs alternatives, et laisser le choix tant que notre vie n’est pas en danger, bien sûr.
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (28 septembre 2024 à 10:35)
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Dernière modification par prescripteur (28 septembre 2024 à 10:58)
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prescripteur a écrit
Bonjour, en cas de douleur chronique les Centres de traitement de la douleur sont souvent plus pertinents que les CSAPA ! Les delais de RV sont souvent longs, raison de plus pour les prendre sans trop attendre. Amicalement
Oui j'entends bien. Merci pour l'info.
Pour ces centres de traitement de la douleur, je verrais en fonction des résultats de mon scanner.
Et le CSAPA, pour un meilleur suivi concernant ma dépendance au tramadol.
Bref, j'essaye d'avancer.
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (28 septembre 2024 à 11:24)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Beloc29 a écrit
Je croyais donc que ce genre de centre nous laisser le choix : j'ai eu un retour d'expérience il y a 3 mois comme quoi les médecins donneraient plusieurs alternatives, et laisser le choix tant que notre vie n’est pas en danger, bien sûr.
Le centre laisse le choix (enfin cela va dépendre de ton addicto) mais il va toute de même te proposer un traitement de première intention. Si celui ci te convient tant mieux. Si ce n'est pas le cas à toi d'expliquer ce que tu veux.
Un CSAPA n'est généralement pas un institut ou un addictologue va te balancer un "non" sec.
Au pire du pire il va d'abord t'imposer un traitement X et si ce dernier ne marche pas il switchera sur un TSO (la buprenorphine le plus souvent) .
Dernière modification par Beloc29 (28 septembre 2024 à 11:34)
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Beloc29 a écrit
Le centre laisse le choix (enfin cela va dépendre de ton addicto) mais il va toute de même te proposer un traitement de première intention. Si celui ci te convient tant mieux. Si ce n'est pas le cas à toi d'expliquer ce que tu veux.
Un CSAPA n'est généralement pas un institut ou un addictologue va te balancer un "non" sec.
Au pire du pire il va d'abord t'imposer un traitement X et si ce dernier ne marche pas il switchera sur un TSO (la buprenorphine le plus souvent) .
Ok ok.
Je viens de comprendre pourquoi j'avais tant de difficulté à choisir entre rester sur la même molécule ( le tramadol) ou de m'orienter vers un TSO.
J'ai juste une crainte : si je choisis de m'orienter vers un TSO. Comment se passe le suivi ?
Je n'ai pas envie de me retrouver en situation de manque par un arrêt maladie ou par la fermeture du centre. Surtout qu'à ce qu'il paraît, le sevrage de TSO serait plus violent que celui du tramadol...
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (28 septembre 2024 à 23:53)
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Mlle*Ordinaire a écrit
)
Ok ok.
Je viens de comprendre pourquoi j'avais tant de difficulté à choisir entre rester sur la même molécule ( le tramadol) ou de m'orienter vers un TSO.
J'ai juste une crainte : si je choisis de m'orienter vers un TSO. Comment se passe le suivi ?
Je n'ai pas envie de me retrouver en situation de manque par un arrêt maladie ou par la fermeture du centre. Surtout qu'à ce qu'il paraît, le sevrage de TSO serait plus violent que celui du tramadol...
Alors concernant le sevrage PHYSIQUE des tso, cela va dépendre du métabolisme de chacun. Techniquement avec les tso les symptômes de manques sont beaucoup moins violent et plus diffus parce que les TSO sont des opioïdes à demi vie très longue par contre les symptômes de sevrage dure plus longtemps. C'est pour cela que les gens disent que le sevrage est pire car c'est difficile pour eux d'attendre plus longtemps,
(notamment les personnes ayant pris de la buprenorphine sous mésusage via sniff, seringue etc. A ce moment là le sevrage PHYSIQUE ne change pas mais celui PSYCHOLOGIQUE). Malgré le fait que en général les symptômes de sevrage soient moins violent. Attention, je parle en général, certaines personnes supporte très bien le sevrages TSO. Mésusage ou non.
Exemples en cas de sevrage à la dure.
La ou le sevrage du tramadol LI reste violent, il ne dure "que" 10 jours comme celui de la morphine avec un pic des symptômes le 3 ème/ 4 ème jour et des améliorations le 6-7 ème jours. Sevrage dégressifs conseillé.
Le tramadol LP lui prend en moyenne 14 jours. Le pic se situe entre 3 et 5 jours. Les symptômes sont légèrement moins intense mais cela reste quand même assez violent. Un sevrage dégressifs se révèle par contre moins violent que le LI.
La buprenorphine
Là on touche à sujet délicat...
Le sevrage physique dure entre 3 et 4 semaines. C'est pour cela que les usagers disent (moi le premier) que c'est dur d'arrêter.
Cependant les symptômes je le répète, sont moins violent. On observe peu de pic "aigues" concernant les symptômes.
Cependant un sevrage dégressifs, et un accompagnement adéquat sera toujours plus agréable qu'avec un opioïde à action courte (morphine, tramadol haute dose, codéine haute dose etc)..
A titre personnel j'ai réussi une fois a arrêter la buprenorphine. Avec un sevrage dégressifs, la prise de mon AD Classiques, + une ordonnance prescrivant du valium à dose bien plus élevé par rapport aux Lexomil que j'avais. Et une prescription de loperamide (immodium) pour éviter les diarrhées. Le sevrage à duré 3 semaines et des brouettes..
J'ai réussi à men sortir et tenu 3 mois sans rien. Mais même si j'ai réussi à passer outre le sevrage physique. Le sevrage psychologique m'a rattrapé et retour à la case départ quelques semaines après.
Concernant la méthadone. C'est quasiment la même chose qu'avec la buprenorphine en termes de durée, symptôme etc. Par contre c'est un agoniste complet contre partiel avec la bupre. Cela rend le sevrage plus compliqué. Et nécessite souvent un accompagnement.
Il existe bien sûr des structures permettant l'arrêt des TSO ou des opioïdes. Notamment en clinique.
Proposant un suivi psy + une prise en charge médicamenteuse à base d'antidouleur de palier 1 (pour les douleurs) de benzodiazépines, d'un antidépresseurs si tu en as déjà un. De loperamide pour les intestins. Et enfin du grall : La clonidine, qui permet d'éliminer/atténuer grandement les symptômes.
D'autres pistes sont explorée et proposé comme le sevrage à la kétamine thérapeutique mais il me semble que cela reste rare et peu adopté.
Voila pour ta réponse concernant les TSO, leurs sevrages, les solutions.
Bien sûr certains diront que j'ai oublié certains éléments et libre à eux de me corriger.
Dernière modification par Beloc29 (29 septembre 2024 à 05:39)
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Dernière modification par Beloc29 (29 septembre 2024 à 12:44)
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Ensuite la procédure classique est d'uriner dans un gobelet afin qu'une infirmière atteste que tu es bien sous opiacés (je pense que c'est pour éviter la contrebande, corrigez moi si j'ai tort)
En fait c'est pour s'assurer que la personne n'est pas naive aux opiacés, car les doses habituelles pourraient etre mortelles chez un naif aux opiacés. Pour la Buprenorphine le test urinaire n'est pas une obligation reglementaire comme pour la Methadone. Il faut dire qu'il y a en principe avec la Bupre un effet plafond qui limite le risque d'OD.
Pour la premiere dose de Methadone le consensus est de limiter à 20 à 30 mg pour la premiere prise et de rajouter eventuellement dans l'apres midi avec un max de 40 à 50 mg le premier jour. Les premiers jours de Methadone sont parfois difficiles mais il faut garder à l'esprit que la Methadone est à l'origine de plusieurs OD, quand le protocole n'est pas suivi.
https://pro.addictohug.ch/methadone/
https://feditobxl.be/site/wp-content/up … EC-TSO.pdf
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (29 septembre 2024 à 08:46)
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