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Dernière modification par meumeuh (23 octobre 2024 à 14:37)
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Eric 44 a écrit
Moi à ta place je me serai laissé le temps de diminuer.
Tiens nous au courant.
Amicalement.
En fait ça n’a pas d’importance puisque j’ai pas de tolérance à la méthadone et j’en ai pris comme n’importe quel personne clean en anti douleur.
Ça peut aller jusque trois semaines un traitement de méthadone pour les douleurs mais moi j’ai même pas pris 200 mg en plus de deux semaines sachant que j’ai pris en réduisant de jours en jours.
De toute façon je vais encore la descendre jusque plus rien en placebo
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Eric 44 a écrit
Grosrotoro a écrit
Eric 44 a écrit
Moi à ta place je me serai laissé le temps de diminuer.
Tiens nous au courant.
Amicalement.En fait ça n’a pas d’importance puisque j’ai pas de tolérance à la méthadone et j’en ai pris comme n’importe quel personne clean en anti douleur.
Ça peut aller jusque trois semaines un traitement de méthadone pour les douleurs mais moi j’ai même pas pris 200 mg en plus de deux semaines sachant que j’ai pris en réduisant de jours en jours.
De toute façon je vais encore la descendre jusque plus rien en placeboSi tu as une tolérance croisé puisque tu es dépendant à l'hero. Il n'y a qu'une personne naïf au opi qui n'a pas de tolérance à la metha. D'ailleurs 40mg sur une personne sans tolérance aux opi elle l'aurais senti passer. Même moi qui suis à 15mg depuis des années je prend 40mg je vais être plus que bien voir même un peu trop défoncé je pense.
Maintenant ça va être surtout sur la durée que ça va être dur. La tu es occupé avec le physique mais quand ça sera fini le psychologique risque de s'en mêler. Par contre je ne peux que te féliciter d'avoir réussi à passer de 1g par jour à quelque mg de méthadone de plus est sans trop souffrir.
Eric 44 a écrit
Grosrotoro a écrit
En fait ça n’a pas d’importance puisque j’ai pas de tolérance à la méthadone et j’en ai pris comme n’importe quel personne clean en anti douleur.
Ça peut aller jusque trois semaines un traitement de méthadone pour les douleurs mais moi j’ai même pas pris 200 mg en plus de deux semaines sachant que j’ai pris en réduisant de jours en jours.
De toute façon je vais encore la descendre jusque plus rien en placeboSi tu as une tolérance croisé puisque tu es dépendant à l'hero.
Il n'y a qu'une personne naïf au opi qui n'a pas de tolérance à la metha. D'ailleurs 40mg sur une personne sans tolérance aux opi elle passe ça journée à vomir et à piquer du nez ça peut même être dangereux
Même moi qui suis à 15mg depuis des années je prend 40mg je vais être plus que bien voir même un peu trop défoncé je pense.
Maintenant ça va être surtout sur la durée que ça va être dur. La tu es occupé avec le physique mais quand ça sera fini le psychologique risque de s'en mêler. Par contre je ne peux que te féliciter d'avoir réussi à passer de 1g par jour à quelque mg de méthadone de plus est sans trop souffrir.
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Grosrotoro a écrit
Eric 44 a écrit
Moi à ta place je me serai laissé le temps de diminuer.
Tiens nous au courant.
Amicalement.En fait ça n’a pas d’importance puisque j’ai pas de tolérance à la méthadone et j’en ai pris comme n’importe quel personne clean en anti douleur.
Ça peut aller jusque trois semaines un traitement de méthadone pour les douleurs mais moi j’ai même pas pris 200 mg en plus de deux semaines sachant que j’ai pris en réduisant de jours en jours.
De toute façon je vais encore la descendre jusque plus rien en placebo
Si tu as une tolérance croisé puisque tu es dépendant à l'hero. Il n'y a qu'une personne naïf au opi qui n'a pas de tolérance à la metha. D'ailleurs 40mg sur une personne sans tolérance aux opi elle l'aurais senti passer ( vomissements, piquage de nez ect...) ça aurait même pu être dangereux.
Même moi qui suis à 15mg depuis des années je prend 40mg je vais être plus que bien voir même un peu trop défoncé je pense.
La méthadone est utilisé depuis 2020 comme antalgique seulement en dernier recours et que sur les douleurs cancéreuse.
Il est indéniable qu'elle a sur toi un effet de substitution qui t'a aidé à gérer le manque.
Maintenant ça va être surtout sur la durée que ça va être dur. La tu es occupé avec le physique mais quand ça sera fini le psychologique risque de s'en mêler. Par contre je ne peux que te féliciter d'avoir réussi à passer de 1g par jour à quelque mg de méthadone de plus est sans trop souffrir.
Maintenant je trouve que c'est une très bonne solution pour quelqu'un qui consomme depuis pas tres longtemps, un an ou deux. Mais pour ta part depuis le temps que tu consommes je pense qu'il aurait été plus sage de se stabilisé avec la metha pour éviter les futurs craving et ne pas compenser sur d'autre produit comme l'alcool par exemple et aussi remettre de l'ordre dans ta vie si besoin.
Hésite pas à nous tenir au courant.
Amicalement.
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Salut, je me permets juste de rebondir sur le terme "clean" qui a dû être utilisé par automatisme mais qui sous-entend qu'être dépendant ou consommatriceur régulier-e serait "sale"^^ Disons qu'il ne consomme plus ce produit depuis des années
Sinon bah si c'est ton choix d'arrêter, bravo, c'est assez ouf bien qu'en effet la K soit effectivement connue pour aider au sevrage physique d'opi de par son antagonisme NMDA, entre autre. Ca reste assez rare comme cas cela dit, un sevrage dégressif si pentu qui se passe si bien :) Mais je suis très heureuse pour toi que ça ai fonctionné (moi non plus je supporte mal la metha, je suis passée de 30 à 20mg/j en quelques mois sans effet secondaire très notoire, mais on dit que c'est la fin qui est la plus difficile, et je veux bien le croire).
Tu n'as pas de symptôme de PAWS? Ca ça m'étonne un peu par contre même si je ne te le souhaite bien évidemment pas. Ca peut être masqué par les effets antidep puissants, quasi immédiats et durant jusqu'à plusieurs jours de la K par contre donc point de vigilance là dessus.
Attention également, la K est elle-même addictogène et je me suis retrouvée avec une conso de DCK pluriquotidienne à doses croissantes jusqu'à devenir titanesques pour remplacer la morphine que je consommais avant de passer sous metha, addiction contre laquelle je me bats toujours.
Je ne dis pas que ça va t'arriver, juste qu'il faut rester prudent avec elle aussi :) Qu'elle ne se mette pas à remplacer les opis, quoi, psychologiquement parlant.
Car tu parlais de "thérapie psychédélique", mais les dissociatifs dont font partie ces arylcyclohexylamines (K, DCK, etc), ne sont PAS membres de cette classe de substances, substances qui n'agissent pas de la même manière, n'ont pas les mêmes effets et sont elles, effectivement pour la grande majorité non addictives.
Néanmoins leur usage (de dissos) pour aider au sevrage physique opioïde je valide.
En tout cas tu sembles bien avoir fait le cheminement de deuil de l'usage récréatif des opis, ça je pense que ça aide effectivement (et risquera de me faire encore un peu défaut personnellement, lorsque je baisserai la metha plus loin, donc j'ai encore un peu de travail même si ça avance).
Je plussoie aussi ce qui est dit plus haut sur la tolérance croisée héro/metha, 40mg sur une personne naïve aux opis me semble assez dangereux, c'est peut-être important de le signaler pour les potentiel-les lectriceurs du thread.
Xoxo !
~
Dernière modification par Morning Glory (22 octobre 2024 à 16:19)
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Morning Glory a écrit
Salut, je me permets juste de rebondir sur le terme "clean" qui a dû être utilisé par automatisme mais qui sous-entend qu'être dépendant ou consommatriceur régulier-e serait "sale"^^ Disons qu'il ne consomme plus ce produit depuis des années
Sinon bah si c'est ton choix d'arrêter, bravo, c'est assez ouf bien qu'en effet la K soit effectivement connue pour aider au sevrage physique d'opi de par son antagonisme NMDA, entre autre. Ca reste assez rare comme cas cela dit, un sevrage dégressif si pentu qui se passe si bien :) Mais je suis très heureuse pour toi que ça ai fonctionné (moi non plus je supporte mal la metha, je suis passée de 30 à 20mg/j en quelques mois sans effet secondaire très notoire, mais on dit que c'est la fin qui est la plus difficile, et je veux bien le croire).
Tu n'as pas de symptôme de PAWS? Ca ça m'étonne un peu par contre même si je ne te le souhaite bien évidemment pas. Ca peut être masqué par les effets antidep puissants, quasi immédiats et durant jusqu'à plusieurs jours de la K par contre donc point de vigilance là dessus.
Attention également, la K est elle-même addictogène et je me suis retrouvée avec une conso de DCK pluriquotidienne à doses croissantes jusqu'à devenir titanesques pour remplacer la morphine que je consommais avant de passer sous metha, addiction contre laquelle je me bats toujours.
Je ne dis pas que ça va t'arriver, juste qu'il faut rester prudent avec elle aussi :) Qu'elle ne se mette pas à remplacer les opis, quoi, psychologiquement parlant.
Car tu parlais de "thérapie psychédélique", mais les dissociatifs dont font partie ces arylcyclohexylamines (K, DCK, etc), ne sont PAS membres de cette classe de substances, substances qui n'agissent pas de la même manière, n'ont pas les mêmes effets et sont elles, effectivement pour la grande majorité non addictives.
Néanmoins leur usage (de dissos) pour aider au sevrage physique opioïde je valide.
En tout cas tu sembles bien avoir fait le cheminement de deuil de l'usage récréatif des opis, ça je pense que ça aide effectivement (et risquera de me faire encore un peu défaut personnellement, lorsque je baisserai la metha plus loin, donc j'ai encore un peu de travail même si ça avance).
Je plussoie aussi ce qui est dit plus haut sur la tolérance croisée héro/metha, 40mg sur une personne naïve aux opis me semble assez dangereux, c'est peut-être important de le signaler pour les potentiel-les lectriceurs du thread.
Xoxo !
~
Ben en fait ça fait trois ans que je ne prends plus de plaisir et que j’ai fais le tour, donc trois ans que je me prépare à faire le deuil.
Depuis l’âge de 20 ans je prenais de l’héroïne en one shot (un gramme à deux donc jamais seul et la seul fois où je l’avais fait je me suis réveillé à 9 h du matin dans le couloir de mon appart alors que j’avais tapé à 21h) et tout devait partir dans la nuit, pas question d’en garder pour le lendemain et en général c’était du brown de qualité qui nous mettait des bonnes baffes.
Mais même à l’époque quand les potes menaient de la blanche j’étais le seul qui ne gerbait pas et ce sans aucune tolérance.
J’ai un profil particulier car j’encaisse très bien les opioides puisque habitué à décharger de l’endorphine naturellement de 16 ans à 40 ans et c’est quasiment sûr toute cette période que je prenais au max deux fois par an de l’héroïne.
Ma tolérance aux opioides explique par la pratique des sports extrêmes à haut niveau qui te font lâcher des doses d’endorphines monstres et ce plusieurs fois par jours durant dix heures (skate niveau pro national en street top 10, parachutisme sportif en free fly). C’est seulement quand j’ai arrêté le sport que peu de temps après je me suis accroché à 41 ans et comme un gros pourcentage de gens de mon profil d’ailleurs qui vont compenser l’arrêté de sports extrêmes avec les opioides; je crois même que les sportif de haut niveaux traditionnels il y a un pourcentage important d’athlètes à la retraite qui tombent dans le panneau et c’est un truc comme plus de 30% de mémoire.
D’ailleurs l’endorphine naturel en sport extrême est largement au dessus de la meilleure came ;-)
Quand à la Ketamine je te confirme qu’il est psychédélique dans une certaine mesure, toutes les thérapies psychédéliques professionnelles à ce sujet le confirme et c’est un produit qui est intéressant car l’effet ne dure pas plus de deux heures. Je te raconte pas les hallucinations en séance et vision que j’ai eu c’était mieux que Brésil de Terry Guilliam !
Quand au PAW vu que je fais minimum une cure de LSD où Psyllocibine (champis) par an depuis l’âge de 20 ans ce n’est pas un soucis et je pense que c’est pour ça que durant 20 ans de came ponctuelles je ne suis pas tombé dedans; cumulé aux sports extrêmes j’avais peu de chance de me pourrir la vie durant « mes plus belles années ».
Bref là je suis en pleine forme, juste un peu naze après midi comme après une bonne journée de boulot, pas du tout envie de came et écœuré.
Mon seul soucis c’est vraiment le syndrome des jambes sans repos mais il est gerable car je n’ai pas d’arcs électriques, juste une petite gêne constante comme une grosse fatigue qui émet un point de douleur constant sous les rotules des genoux et ce sur une échelle de 4/10.
En tout cas j’ai le moral au beau fixe et j’ai surtout envie de faire des trucs que je ne faisait plus depuis des années ce qui est extrement cool !
Dernière modification par Grosrotoro (22 octobre 2024 à 20:51)
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Eric 44 a écrit
Grosrotoro a écrit
En fait ça n’a pas d’importance puisque j’ai pas de tolérance à la méthadone et j’en ai pris comme n’importe quel personne clean en anti douleur.
Ça peut aller jusque trois semaines un traitement de méthadone pour les douleurs mais moi j’ai même pas pris 200 mg en plus de deux semaines sachant que j’ai pris en réduisant de jours en jours.
De toute façon je vais encore la descendre jusque plus rien en placeboSi tu as une tolérance croisé puisque tu es dépendant à l'hero. Il n'y a qu'une personne naïf au opi qui n'a pas de tolérance à la metha. D'ailleurs 40mg sur une personne sans tolérance aux opi elle l'aurais senti passer ( vomissements, piquage de nez ect...) ça aurait même pu être dangereux.
Même moi qui suis à 15mg depuis des années je prend 40mg je vais être plus que bien voir même un peu trop défoncé je pense.
La méthadone est utilisé depuis 2020 comme antalgique seulement en dernier recours et que sur les douleurs cancéreuse.
Il est indéniable qu'elle a sur toi un effet de substitution qui t'a aidé à gérer le manque.
Maintenant ça va être surtout sur la durée que ça va être dur. La tu es occupé avec le physique mais quand ça sera fini le psychologique risque de s'en mêler. Par contre je ne peux que te féliciter d'avoir réussi à passer de 1g par jour à quelque mg de méthadone de plus est sans trop souffrir.
Maintenant je trouve que c'est une très bonne solution pour quelqu'un qui consomme depuis pas tres longtemps, un an ou deux. Mais pour ta part depuis le temps que tu consommes je pense qu'il aurait été plus sage de se stabilisé avec la metha pour éviter les futurs craving et ne pas compenser sur d'autre produit comme l'alcool par exemple et aussi remettre de l'ordre dans ta vie si besoin.
Hésite pas à nous tenir au courant.
Amicalement.
J’avais pas pris en compte cette histoire de tolérance croisée effectivement.
Sinon franchement et ce depuis que j’étais accroché donc 2014 j’ai toujours refusé un traitement à la méthadone (caarud et médecins).
Si je suis descendu aussi rapidement c’est que je ne prenais pas plus de quatre jours par mois de la Metha et toujours en dégressif donc j’ai pu me permettre de faire un protocole de la sorte assez radical.
Quand à la Keta la première semaine était la plus « chargée » mais je n’en ai jamais pris par plaisir et uniquement une seule fois par jour comme un traitement ou une session de soin.
Là j’entame ma deuxième semaine et ce soir je vais prendre 10 fois moins la dose que je prenais.
Pour deux semaine en gros j’ai eu besoins d’à peine un gramme mais j’en ai pris deux au cas où et je suis passé chez un pote accroché à la came pour lui faire une séance car il voulait tester et ce dernier n’a carrément pas pris de Metha le soir même et le lendemain pour aller au boulot.
Non pas de risque de m’accrocher à la Keta vu que je respecte un protocole stricte et en plus c’est vraiment de la merde le goût hahaha
Quand au craving il est inexistant là et c’est tout le contraire.
Mais de toute façon je fais vais refaire deux fois par ans désormais une séance de produit psychédélique en soin car il y a plus de 90 % de taux de réussite pour le LSD ou autre genre DMT et champis et pour la ketamine c’est un peu moins le pourcentage mais c’est largement au dessus de 50% de mémoire.
Quand je me suis accroché à 41 ans jusque ce que je décide de faire cet ultime sevrage je ne faisais plus de cure donc ça ne m’étonne pas non plus d’avoir fait de la merde au bout de 20 ans de consommation d’héroïne responsable et sans jamais avoir eu de craving puisque jamais accroché en en prenant une ou deux fois par ans.
Après j’ai conscience qu’on est pas tous foutu pareil, j’ai une résilience assez élevée donc j’imagine que ça aide beauuuuucccccooooouuuuuup !
Dernière modification par Grosrotoro (22 octobre 2024 à 21:06)
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Grosrotoro a écrit
Quand à la Ketamine je te confirme qu’il est psychédélique dans une certaine mesure, toutes les thérapies psychédéliques professionnelles à ce sujet le confirme et c’est un produit qui est intéressant car l’effet ne dure pas plus de deux heures. Je te raconte pas les hallucinations en séance et vision que j’ai eu c’était mieux que Brésil de Terry Guilliam !
Non c'est un psychodysleptique, grande catégorie un peu fourre-tout dans laquelle on retrouve aussi les psychédéliques (et délirogènes). Mais ça n'en fait pas des psychédéliques, la kétamine tient principalement son action d'un antagonisme NMDA, pas d'un agonisme sérotoninergique ! Et comme je te l'ai dit elle n'a pas les mêmes propriétés. Juste, les gens confondent parce que dans leur tête si t'as des visus et un état modifié de conscience c'est forcément psychédélique. Non non non et non.
Grosrotoro a écrit
Quand au PAW vu que je fais minimum une cure de LSD où Psyllocibine (champis) par an depuis l’âge de 20 ans ce n’est pas un soucis et je pense que c’est pour ça que durant 20 ans de came ponctuelles je ne suis pas tombé dedans; cumulé aux sports extrêmes j’avais peu de chance de me pourrir la vie durant « mes plus belles années ».
C'est ton vécu et tu parles en je, pas de souci mais autant le sport extrême je veux bien, autant une cure par an de psychédélique (le LSD et les champis en sont pour le coup là en effet), oui c'est réputé aider certaines personnes contre des addictions mais il ne faudrait pas que d'autres pensent "si je fais un trip de psyché par an, je serai protégé de l'addiction aux opis". Donc c'est ton vécu et je ne le remets pas en doute, mais je mets un bémol là dessus, encore une fois pour les lectriceurs silencieux-ses possibles du thread.
Merci pour ton témoignage cela dit !
Dernière modification par Morning Glory (23 octobre 2024 à 10:46)
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Grosrotoro a écrit
Eric 44 a écrit
Si tu as une tolérance croisé puisque tu es dépendant à l'hero. Il n'y a qu'une personne naïf au opi qui n'a pas de tolérance à la metha. D'ailleurs 40mg sur une personne sans tolérance aux opi elle l'aurais senti passer ( vomissements, piquage de nez ect...) ça aurait même pu être dangereux.
Même moi qui suis à 15mg depuis des années je prend 40mg je vais être plus que bien voir même un peu trop défoncé je pense.
La méthadone est utilisé depuis 2020 comme antalgique seulement en dernier recours et que sur les douleurs cancéreuse.
Il est indéniable qu'elle a sur toi un effet de substitution qui t'a aidé à gérer le manque.
Maintenant ça va être surtout sur la durée que ça va être dur. La tu es occupé avec le physique mais quand ça sera fini le psychologique risque de s'en mêler. Par contre je ne peux que te féliciter d'avoir réussi à passer de 1g par jour à quelque mg de méthadone de plus est sans trop souffrir.
Maintenant je trouve que c'est une très bonne solution pour quelqu'un qui consomme depuis pas tres longtemps, un an ou deux. Mais pour ta part depuis le temps que tu consommes je pense qu'il aurait été plus sage de se stabilisé avec la metha pour éviter les futurs craving et ne pas compenser sur d'autre produit comme l'alcool par exemple et aussi remettre de l'ordre dans ta vie si besoin.
Hésite pas à nous tenir au courant.
Amicalement.J’avais pas pris en compte cette histoire de tolérance croisée effectivement.
Sinon franchement et ce depuis que j’étais accroché donc 2014 j’ai toujours refusé un traitement à la méthadone (caarud et médecins).
Si je suis descendu aussi rapidement c’est que je ne prenais pas plus de quatre jours par mois de la Metha et toujours en dégressif donc j’ai pu me permettre de faire un protocole de la sorte assez radical.
Quand à la Keta la première semaine était la plus « chargée » mais je n’en ai jamais pris par plaisir et uniquement une seule fois par jour comme un traitement ou une session de soin.
Là j’entame ma deuxième semaine et ce soir je vais prendre 10 fois moins la dose que je prenais.
Pour deux semaine en gros j’ai eu besoins d’à peine un gramme mais j’en ai pris deux au cas où et je suis passé chez un pote accroché à la came pour lui faire une séance car il voulait tester et ce dernier n’a carrément pas pris de Metha le soir même et le lendemain pour aller au boulot.
Non pas de risque de m’accrocher à la Keta vu que je respecte un protocole stricte et en plus c’est vraiment de la merde le goût hahaha
Quand au craving il est inexistant là et c’est tout le contraire.
Mais de toute façon je fais vais refaire deux fois par ans désormais une séance de produit psychédélique en soin car il y a plus de 90 % de taux de réussite pour le LSD ou autre genre DMT et champis et pour la ketamine c’est un peu moins le pourcentage mais c’est largement au dessus de 50% de mémoire.
Quand je me suis accroché à 41 ans jusque ce que je décide de faire cet ultime sevrage je ne faisais plus de cure donc ça ne m’étonne pas non plus d’avoir fait de la merde au bout de 20 ans de consommation d’héroïne responsable et sans jamais avoir eu de craving puisque jamais accroché en en prenant une ou deux fois par ans.
Après j’ai conscience qu’on est pas tous foutu pareil, j’ai une résilience assez élevée donc j’imagine que ça aide beauuuuucccccooooouuuuuup !
Bonjour.
Tu parles de gramme et de cession chez un pote, tu consommes encore?
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Morning Glory a écrit
Grosrotoro a écrit
Quand à la Ketamine je te confirme qu’il est psychédélique dans une certaine mesure, toutes les thérapies psychédéliques professionnelles à ce sujet le confirme et c’est un produit qui est intéressant car l’effet ne dure pas plus de deux heures. Je te raconte pas les hallucinations en séance et vision que j’ai eu c’était mieux que Brésil de Terry Guilliam !
Non c'est un psychodysleptique, grande catégorie un peu fourre-tout dans laquelle on retrouve aussi les psychédéliques (et délirogènes). Mais ça n'en fait pas des psychédéliques, la kétamine tient principalement son action d'un antagonisme NMDA, pas d'un agonisme sérotoninergique ! Et comme je te l'ai dit elle n'a pas les mêmes propriétés. Juste, les gens confondent parce que dans leur tête si t'as des visus et un état modifié de conscience c'est forcément psychédélique. Non non non et non.
Grosrotoro a écrit
Quand au PAW vu que je fais minimum une cure de LSD où Psyllocibine (champis) par an depuis l’âge de 20 ans ce n’est pas un soucis et je pense que c’est pour ça que durant 20 ans de came ponctuelles je ne suis pas tombé dedans; cumulé aux sports extrêmes j’avais peu de chance de me pourrir la vie durant « mes plus belles années ».
C'est ton vécu et tu parles en je, pas de souci mais autant le sport extrême je veux bien, autant une cure par an de psychédélique (le LSD et les champis en sont pour le coup là en effet), oui c'est réputé aider certaines personnes contre des addictions mais il ne faudrait pas que d'autres pensent "si je fais un trip de psyché par an, je serai protégé de l'addiction aux opis". Donc c'est ton vécu et je ne le remets pas en doute, mais je mets un bémol là dessus, encore une fois pour les lectriceurs silencieux-ses possibles du thread.
Merci pour ton témoignage cela dit !
Non mais le truc est que je ne relis pas ce que j’écris et il y a confusion :
De 20 piges à 40 piges j’ai consommé de l’héroïne une à deux fois par ans et je prenais des psychédéliques en moyenne deux fois par an.
Les psychédéliques ont cette faculté quasi immédiate de réinitialiser une quantité folle de récepteurs. Ce que je voulais dire est qu’en prenant de l’héroïne de façon responsable durant 20 piges les psychédéliques ont largement contribué au fait de ne pas avoir d’addiction.
Ma première addiction je l’a eu à 41 ans alors que j’ai consommé toutes les drogue « mainstream»les plus connues au monde.
Lorsque je me suis accroché à l’héroïne je n’ai plus du tout pris de psychédélique et durant ces dix années lorsque j’en ai re consommé une fois, immédiatement en descente de psychédélique, alors que j’en étais à 7 ans de conso plus de trois semaines par mois à entre 1 et 2 g d’héroïne, je n’ai plus eu envie instantanément d’héroïne mais je j’ai avais décidé d’arrêter donc c’est complètement différent.
Les psychédéliques en cure d’entretiens et c’est bien connu permettent de ne pas avoir de rechute, pour les toxicos endurcies qui ont un CV d’opiacés qui a débuté durant la formation du cerveau (adolescence) et ce dès décennies c’est une autre histoire j’en concède.
Bref je ne me relis jamais donc parfois j’oublie de préciser des trucs.
Quand à la Ketamine ça a beau être un dissociatif il est quand même psychédélique suivant les doses.
C’est bien connu des psychiatres qui l’utilise en thérapie. Je bouffe des acides et des champignons depuis 30 ans et j’en ai bouffé régulièrement 20 ans . Je confirme que la ketamine a des effets psychédéliques, il y a de fortes similitudes dans ce que l’on ressent avec le LSD que tu drive, les champ se sont eux qui te guident et pour finir je dirais que la ketamine tu drive ton trip comme le LSD mais de façon beaucoup plus sage mais il y a de fortes similarités dans une période de temps express. Oui, la kétamine est classée comme un dissociatif, mais elle peut aussi induire des effets psychédéliques, notamment à des doses modérées à élevées. Lors de son administration, elle altère la perception de l’environnement et du corps, et peut provoquer des sensations d’éloignement du monde extérieur ou de son propre corps. À des doses plus importantes, certaines personnes expérimentent ce qu’on appelle une “k-hole,” une expérience intense de dissociation où elles se sentent totalement déconnectées de leur identité et de la réalité, similaire à un voyage psychédélique profond.
Les effets incluent souvent des hallucinations visuelles, des changements dans la perception du temps et de l’espace, et parfois des sentiments d’unité avec l’univers. Cela dit, les effets varient en fonction de la dose, du cadre, de l’état d’esprit de l’utilisateur, ainsi que de son historique avec la substance. Si ça c’est pas un effet psychelique c’est quoi ???
Dernière modification par kaneda (23 octobre 2024 à 23:22)
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Eric 44 a écrit
Grosrotoro a écrit
J’avais pas pris en compte cette histoire de tolérance croisée effectivement.
Sinon franchement et ce depuis que j’étais accroché donc 2014 j’ai toujours refusé un traitement à la méthadone (caarud et médecins).
Si je suis descendu aussi rapidement c’est que je ne prenais pas plus de quatre jours par mois de la Metha et toujours en dégressif donc j’ai pu me permettre de faire un protocole de la sorte assez radical.
Quand à la Keta la première semaine était la plus « chargée » mais je n’en ai jamais pris par plaisir et uniquement une seule fois par jour comme un traitement ou une session de soin.
Là j’entame ma deuxième semaine et ce soir je vais prendre 10 fois moins la dose que je prenais.
Pour deux semaine en gros j’ai eu besoins d’à peine un gramme mais j’en ai pris deux au cas où et je suis passé chez un pote accroché à la came pour lui faire une séance car il voulait tester et ce dernier n’a carrément pas pris de Metha le soir même et le lendemain pour aller au boulot.
Non pas de risque de m’accrocher à la Keta vu que je respecte un protocole stricte et en plus c’est vraiment de la merde le goût hahaha
Quand au craving il est inexistant là et c’est tout le contraire.
Mais de toute façon je fais vais refaire deux fois par ans désormais une séance de produit psychédélique en soin car il y a plus de 90 % de taux de réussite pour le LSD ou autre genre DMT et champis et pour la ketamine c’est un peu moins le pourcentage mais c’est largement au dessus de 50% de mémoire.
Quand je me suis accroché à 41 ans jusque ce que je décide de faire cet ultime sevrage je ne faisais plus de cure donc ça ne m’étonne pas non plus d’avoir fait de la merde au bout de 20 ans de consommation d’héroïne responsable et sans jamais avoir eu de craving puisque jamais accroché en en prenant une ou deux fois par ans.
Après j’ai conscience qu’on est pas tous foutu pareil, j’ai une résilience assez élevée donc j’imagine que ça aide beauuuuucccccooooouuuuuup !Bonjour.
Tu parles de gramme et de cession chez un pote, tu consommes encore?
Non j’ai rien pris depuis 11 jours et j’ai tout sauf envie de consommer là tout va bien.
D’ailleurs j’ai même pas pris de méthadone puisque j’ai finit de la prendre en dégressif.
Le sevrage se passe à merveille j’ai des petites gênes mais je dirais que comparé à un sevrage standard je suis à 25% de gènes et de fatigue.
Par rapport à un sevrage sec llà ça a rien à voir je suis à 3% de gène c’est un truc de fou quand je compare avec ce que j’ai vécu
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Dernière modification par Grosrotoro (23 octobre 2024 à 11:51)
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Grosrotoro a écrit
C’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à arrêter hormis la tune et surtout que je ne faisait plus aucune activité; ce qu’il y a de malade avec la came c’est que même si t’es dans la merde tu t’en bat les couilles puissance 100000 tant que tu en tape; je vous apprends rien….
Ah non, nous sommes tous différents, un petit exemple, ce n'est pas parce que certains en manque ce sont mis à faire des sacs à l'arraché que tous consommateurs de rabla font de même...
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meumeuh a écrit
Grosrotoro a écrit
C’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à arrêter hormis la tune et surtout que je ne faisait plus aucune activité; ce qu’il y a de malade avec la came c’est que même si t’es dans la merde tu t’en bat les couilles puissance 100000 tant que tu en tape; je vous apprends rien….
Ah non, nous sommes tous différents, un petit exemple, ce n'est pas parce que certains en manque ce sont mis à faire des sacs à l'arraché que tous consommateurs de rabla font de même...
Tu peux nous expliquer le rapport avec la délinquance dans ce que je viens de dire ???
À aucun moment je dis que j’ai été obligé de faire de la merde et de voler à ce que je sache; je ne l’ai jamais fais pour de la came.
T’as compris quoi en fait ?
Je disais juste que tant que tu tappe les problèmes sont largement effacés et qu’en gros on les laisse sur le côté (le loyer, s’occuper de soi, pratiquer ses passions, etc etc)
Dernière modification par Grosrotoro (23 octobre 2024 à 11:52)
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[quote=Grosrotoro a écrit
durant 20 ans de came ponctuelles je ne suis pas tombé dedans;
Pourtant à la lecture du titre de ton thread, ce n'est pas vraiment ce que je comprends
Grosrotoro a écrit
Je disais juste que tant que tu tappe les problèmes sont largement effacés et qu’en gros on les laisse sur le côté (le loyer, s’occuper de soi, pratiquer ses passions, etc etc)
Mais parles pour toi, sur PA faut parler en JE.
Pour eviter les jugements de valeurs ( Cf CGU https://www.psychoactif.org/forum/misc.php?action=rules )
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meumeuh a écrit
nul besoin d'être sur la défensive mais j'ai relevé quelques incoherances ... comme
[quote=Grosrotoro a écrit
durant 20 ans de came ponctuelles je ne suis pas tombé dedans;
Pourtant à la lecture du titre de ton thread, ce n'est pas vraiment ce que je comprends
Grosrotoro a écrit
Je disais juste que tant que tu tappe les problèmes sont largement effacés et qu’en gros on les laisse sur le côté (le loyer, s’occuper de soi, pratiquer ses passions, etc etc)
Mais parles pour toi, sur PA faut parler en JE.
Pour eviter les jugements de valeurs ( Cf CGU https://www.psychoactif.org/forum/misc.php?action=rules )
Excuses moi mais tu peux prendre de l’héroïne des années sans tomber dedans, idem l’alcool ou autre drogue ultra addictive.
J’ai expliqué pourquoi je suis tombé dans l’héroïne, j’ai compensé l’arrêt des sports extrêmes donc de ne plus produire des shots naturels d’endorphines puissant et ce plusieurs fois par jour avec l’héroïne quand j’ai arrêté de pratiquer le parachutisme et le skate.
J’ai mis un an à m’accrocher en consommant de plus en plus (parcours classique) et portant j’en ai consommé de façon responsable au même titre que de me faire une cuite de temps en temps pour monsieur tout le monde et ce de 20 ans à 40 tous les ans et sans avoir penser au produit au quotidien; je me suis accroché de 41 ans à 51 ans prochainement le 26 octobre.
Ton raisonnement ne tient pas c’est comme dire à un mec “bois pas tu va devenir alcoolique”.
Si je suis tombé dedans ce n’est pas à cause du produit mais de ce que j’en ai fait.
Il n’y a pas de mauvais produit c’est la façon dont on les utilise…
Dernière modification par Grosrotoro (23 octobre 2024 à 13:16)
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Dernière modification par Grosrotoro (23 octobre 2024 à 12:37)
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Grosrotoro a écrit
Les psychédéliques ont cette faculté quasi immédiate de réinitialiser une quantité folle de récepteurs
Je sais pas ce que tu veux dire par "réinitialiser", mais... source stp? Je ne suis pas certaine que les psychédéliques "réinitialisent" les récepteurs non. Aider contre l'addiction, chez certaines personnes oui, et il y a des études cliniques dans ce sens, plutôt bien avancées même. Mais pas sur tout le monde (j'en suis un exemple) et insinuer que parce qu'on consomme des psychédéliques on est protégé de l'addiction ça me semble un discours dangereux, justement parce que ça ne fonctionne pas toujours sur tout le monde. Et je n'ai jamais vu d'étude parler d'un quelconque effet des psychédéliques qui rendrait un grand nombre de récepteurs "vierges" d'usage de substances, si c'est ce que tu entends par "réinitialiser". Encore moins de façon quasi-immédiate?
Par contre les antagonistes NMDA (donc une grande partie de la classe des dissociatifs) (d'où un exellent exemple de l'importance de les différencier des psychédéliques selon moi, voir ci-dessous) sont connus pour atténuer la tolérance à d'autres drogues oui. Mais bon, de là à parler de "réinitialisation" des récepteurs, huuum...
Les psychédéliques en cure d’entretiens et c’est bien connu permettent de ne pas avoir de rechute, pour les toxicos endurcies
Toujours pareil : "toxico", c'est un peu heu, vieilli et péjoratif je trouve comme terme, enfin bon je ne suis plus modo donc ce n'est plus à moi de reprendre là dessus j'imagine.
"C'est bien connu", je n'irais pas jusque là. Il est possible en effet, que des études aillent dans ce sens, mais les essais cliniques ne sont je crois pas terminés pour affirmer "c'est bien connu" avec tant d'aisance. Dans tous les cas j'expliquais qu'il est dangereux, pour des gosses (de plus de 18 ans normalement mais quand même) d'insinuer que en gros tu risques pas l'addiction à des drogues addictogènes si tu prends des psychédéliques à côté. Parce que ça ne protège pas intégralement, et pas sur tout le monde.
Grosrotoro a écrit
J’ai fais une traduction en vulgarisant certaines choses que ce soit plus digeste, le rapport d’étude est ici : Ketamine psychedelic therapy (KPT): a review of the results of ten years of research
Ha! Ca c'est intéressant. L'étude est un peu datée mais si dessus on parle de la kétamine comme d'un potentiel "psychédélique"...
Jusqu'ici je n'avais encore jamais été contredite là dessus. Ce que tu amènes prouve qu'il existe (ou existait au moins à l'époque) un manque de consensus, ou des amalgames même au sein de la littérature scientifique.
Pour moi, les psychédéliques agissent principalement sur la sérotonine, (agonistes 5-HT2A ou 5-HT2C, majoritairement), et un peu parfois sur les récepteurs dopaminergiques D2 (LSD), et se déclinent en trois classent de substances: les tryptamines, les phenylethylamines, et les lysergamides (qui contiennent dans leur structure à la fois celle d'une trypta et celle d'une phenylethyl imbriquées), et n'ont présentent pas de risques d'addiction.
Ils ont tendance à connecter des territoires du cerveau qui n'ont normalement pas de connexions directes entre eux.
Les dissociatifs agissent principalement comme antagonistes NMDA (un des trois récepteurs de glutamate), ont un potentiel addictif et neurotoxique là où les psychédéliques dits "classiques" (excluant en tout cas: pas les DOx ni les NBOx) ne présentent ni l'un ni l'autre à ma connaissance.
Ils provoquent une dissociation du corps et du cerveau, d'où leur nom et les "holes" qu'ils provoquent contrairement aux psychédéliques.
Je n'y tire pas de mon chapeau :
This review will focus exclusively on the so-called classic serotonergic hallucinogens (psychedelics), which are substances that exert their effects primarily by an agonist (or partial agonist) action on brain serotonin 5-hydroxytryptamine (5-HT) 2A receptors, as discussed later. The discussion will not consider cannabinoids, dissociatives such as ketamine, salvinorin A (a specific opioid κ agonist), or entactogens such as 3,4-methylenedioxymethamphetamine (MDMA). In certain contexts, all of these and some related agents have been swept into the catchall category “hallucinogens.” Although they all can produce profound changes in consciousness, they have a different mechanism of action and will not be discussed unless there is a specific reason to do so.
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4813425/#s2
Psychedelics (serotonergic hallucinogens) are powerful psychoactive substances that alter perception and mood and affect numerous cognitive processes. They are generally considered physiologically safe and do not lead to dependence or addiction. Their origin predates written history, and they were employed by early cultures in many sociocultural and ritual contexts. After the virtually contemporaneous discovery of (5R,8R)-(+)-lysergic acid-N,N-diethylamide (LSD)-25 and the identification of serotonin in the brain, early research focused intensively on the possibility that LSD and other psychedelics had a serotonergic basis for their action. Today there is a consensus that psychedelics are agonists or partial agonists at brain serotonin 5-hydroxytryptamine 2A receptors, with particular importance on those expressed on apical dendrites of neocortical pyramidal cells in layer V.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26841800/
A kaleidoscope of visual patterns is produced by the perception-altering drug LSD. While the effects of LSD can occasionally appear real, the majority of users are aware that these are illusions only. Ecstasy elevates mood and promotes feelings of empathy and connection [25]. The ketamine-induced out-of-body experience can be exciting or soothing. Intense, brief psychedelic experiences, such as seeing colours or hearing noises, are produced by salvia. As a class of drugs, hallucinogens are typically accepted to include a wide variety of pharmacological substances, with mechanisms of action including cannabinoid agonism, NMDA antagonism, muscarinic receptor antagonism, and opioid agonis [26]. Based on general substance use dependency criteria, many of which do not apply to psychedelic drugs, The category of hallucinogen dependence is different from HUD. For hallucinogens, several withdrawal symptoms and signs are unknown. Compared to hallucinogen dependence, hallucinogen misuse involves far less frequent usage of the drugs [27]. Psychedelics from historical rituals to therapeutic potential are explained in Table 1.
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10716812/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK586533/
Coined by Osmond in 1957, the word “psychedelic” is often used interchangeably with the terms “hallucinogen” and “psychotomimetic” in the literature. In this manuscript, we refer to this class of drugs as serotonergic psychedelics (SPs), which reflects both their primary mechanism of action as 5-HT2A receptor agonists and their unique effects on the ego and consciousness (Carhart-Harris et al., 2012; Johnson et al., 2019; Mason et al., 2020; Rucker et al., 2018). Depending on the agent, psychoactive states will alternatively be referred to as psychedelic, psychotomimetic, or dissociative (Nichols, 2016). The term psychedelic refers to diverse agents that alter a person’s thoughts, feelings, and awareness of their own surroundings; in contrast, the term psychotomimetic reflects an alteration of behavior or personality that mimics psychosis, and the term dissociative references a state in which a disconnection or lack of continuity exists between a person’s thoughts, memories, or feelings. SPs produce both psychedelic and psychotomimetic states, whereas ketamine appears to induce primarily transient psychotomimetic and dissociative states.
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9983360/
Bon, je vais m'arrêter là.
Je pense donc que cela relève plutôt d'un amalgame chez certains scientifiques qui soit sont dans la recherche en médecine mais pas en chimie/pharmacologie, soit qui ont des raisons politiques d'appeler les thérapies sous kétamine "thérapies psychédéliques" (pour faire accepter certaines substances encore illégales en les mettant dans la même case que d'autres déjà légales et moins sulfureuses socialement).
Mais bon, je comprends mieux pourquoi tu pensais que la kétamine est un psychédélique du coup. Mais bon j'insiste sur le fait que pour moi, ce n'en est techniquement pas un... Maintenant, je reste ouverte à des études qui viendraient contredire celles ci-dessus.
Dernière modification par Morning Glory (23 octobre 2024 à 13:37)
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Grosrotoro a écrit
Excuses moi mais tu peux prendre de l’héroïne des années sans tomber dedans, idem l’alcool ou autre drogue ultra addictive.
Oui tout à fait, et je pense que MM, sans vouloir parler à sa place, est tout à fait au courant de ça, il doit y avoir malentendu...
J’ajouterais que si pour toi prendre de l’héroïne une fois par an c’est tomber dedans on va arrêter de discuter ensemble en fait parce que ça n’a aucun sens.
Et toujours sans vouloir parler à sa place, je ne pense pas qu'il ai voulu insinuer ça.
Par contre le parler en "je" pour éviter de faire de son cas des généralités, comme je t'expliquais c'est :
1) pour des raisons légales
2) pour éviter au mieux l'hypergénéralisation, au pire la désinformation
Et non pas pour faire ch*er :)
Dernière modification par Morning Glory (23 octobre 2024 à 13:34)
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Dernière modification par Grosrotoro (23 octobre 2024 à 14:23)
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Grosrotoro a écrit
Si je suis tombé dedans ce n’est pas à cause du produit mais de ce que j’en ai fait.
Il n’y a pas de mauvais produit c’est la façon dont on les utilise…
Non mais tu peux échanger, sans être obligé de croire que tu sais mieux que quiconque? Et encore une fois merci de parler en JE
Je ne faisais que relever juste tes contradictions, d'ailleurs, c'est surtout du à la tolérance qui s'est installée, que tu est addict ( et il n'y as pas de mal à cela, pr le reste à chacuns ses choix ) , seulement je disais que je ne comprenais pas pourquoi dire que tu n'est pas "dedans" si tu fais un sevrage !!
FYI j'ai aussi 51 ans , et j'ai consommé sur presque 10 ans ( 30 > 40 ans) de la rabla par contre un sevrage, a 50 piges mon choix est non ( risques de PAWS) , puis j'ai un TSO pr me maintenir a 2 x20mg de méthadone… et tu a demandé vraiment à de l'IA ( ChatGPT) pour faire ton sevrage ?
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Dernière modification par Grosrotoro (23 octobre 2024 à 14:18)
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Grosrotoro a écrit
J’ajouterais que si pour toi prendre de l’héroïne une fois par an c’est tomber dedans on va arrêter de discuter ensemble en fait parce que ça n’a aucun sens.
Euh Je n'ai jamais dit ça ...
Bon je vais arrêter là, par contre la prochaine fois rédige ton " protocole en JE "
j'ai d'ailleurs changé le titre du thread.
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Morning Glory a écrit
Tu n'as pas de symptôme de PAWS? Ca ça m'étonne un peu par contre même si je ne te le souhaite bien évidemment pas. Ca peut être masqué par les effets antidep puissants, quasi immédiats et durant jusqu'à plusieurs jours de la K par contre donc point de vigilance là dessus.
Salut, le PAWS peux mettre du temps a arriver. Moi le PAWS avait pointer le bout de son nez après 2 mois sans opiacés, il est venu en traite quand je croyais que c'était fini...
kaneda
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Grosrotoro a écrit
meumeuh a écrit
Ah non, nous sommes tous différents, un petit exemple, ce n'est pas parce que certains en manque ce sont mis à faire des sacs à l'arraché que tous consommateurs de rabla font de même...Tu peux nous expliquer le rapport avec la délinquance dans ce que je viens de dire ???
À aucun moment je dis que j’ai été obligé de faire de la merde et de voler à ce que je sache; je ne l’ai jamais fais pour de la came.
T’as compris quoi en fait ?
Je disais juste que tant que tu tappe les problèmes sont largement effacés et qu’en gros on les laisse sur le côté (le loyer, s’occuper de soi, pratiquer ses passions, etc etc)
Bonjour.
Ça dépend moi pour ma part j'ai tjrs payé mes loyers ect..
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Grosrotoro a écrit
Tu peux nous expliquer le rapport avec la délinquance dans ce que je viens de dire ???
À aucun moment je dis que j’ai été obligé de faire de la merde et de voler à ce que je sache; je ne l’ai jamais fais pour de la came.
T’as compris quoi en fait ?
Je disais juste que tant que tu tappe les problèmes sont largement effacés et qu’en gros on les laisse sur le côté (le loyer, s’occuper de soi, pratiquer ses passions, etc etc)
Bonjour.
Quand je prenais des champi à la redescente j'avais qu'une envie c'était de consommer des opi donc non ça ne coupe pas l'envie à tout le monde.
Et comme le dis Kaneda le paws peut mettre du temps à arriver la apparemment tu tjrs occupé avec le physique.
Amicalement.
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Dernière modification par Gastox (24 octobre 2024 à 12:56)
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