Dispositif d'extraction pour ado en danger ?

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Nogeron homme
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Bonjour,

Je viens vous demander conseil car je suis démuni face à une situation qui me semble potentiellement dramatique. Je réalise un podcast qui s'appelle Substance et je suis en contact régulièrement avec des usagers de drogues qui me parlent de leurs consommations.

Hier, j'ai réalisé l'interview d'une jeune fille de 18 ans qui est addict à la cocaïne, et qui s'en injecte quotidiennement. Sa vision de la consommation est particulièrement sombre, désespérée et destructrice. Elle a subi des traumas graves lors de son enfance. Sa famille, de ce qu'elle en a pu me dire, n'est pas en capacité de l'aider. Sa mère étant partie et son père ayant lui même de gros problèmes d'addiction.

Elle ne travaille pas et me dit "se débrouiller" pour trouver l'argent nécessaire à sa consommation.

Elle m'a raconté avoir assisté à une scène d'une extrême violence, dans un contexte de consommation et d'achat. Elle dit y penser tous les jours depuis. J'ai arrêté l'enregistrement quand elle a commencé à me parler de cette scène parce que c'est quelque chose de très sérieux et de particulièrement inquiétant, les protagonistes appartenant au réseau de vente de c. Elle me dit ne pas vouloir aller voir la police car elle pourrait être en danger, elle et sa famille.

J'ai une bonne expérience des interviews et mon esprit méfiant n'a décelé aucune indice de mythomanie, bien au contraire. Je suis convaincu que c'est qu'elle raconte est véridique.

Elle est déjà en contact avec un CSAPA, mais "rate" certains rendez-vous. Je n'ai pas pensé à lui demander si elle leur avait raconté cette scène de violence extrême, mais je ne pense pas qu'elle l'ai fait.

J'ai beaucoup de mal à me dire, "bon c'est comme ça, elle doit se tirer elle -même de cette situation". J'ai l'impression d'avoir reçu un appel à l'aide, sans avoir les outils pour y répondre.

Ma question est donc la suivante : existe-t-il des dispositifs d'aides sociales qui permettrait de l'extraire de son environnement, pour qu'elle puisse prendre du recul dans un lieu safe et parler de ce qu'elle a vécu, au moins dans un premier temps avec le corps médical ?

Je sais qu'on ne peut pas aider quelqu'un contre son gré, mais elle m'a elle même évoqué le besoin d'être "internée". Elle a parlé de ce besoin à sa famille. Elle a également une volonté d'arrêter sa consommation, même si ça ne se concrétise pas encore par des actes. Elle a manifestement envie de se sortir de cette situation, mais elle n'est pas entourée d'adultes compétents qui pourraient l'aider à le faire.

Je ne sais même pas où elle habite, par souci d'anonymat je ne demande pas ce genre d'information à mes interlocuteurs... Mais je peux lui envoyer des messages.

Voilà, honnêtement je ne sais pas quoi faire pour lui conseiller un chemin un peu moins sombre, si quelqu'un a connaissance d'une aide qui pourrait être applicable dans son cas, ce serait déjà une piste....

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prescripteur homme
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champi vert83champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, il existe psycom dont c'est en principe l'objet d'orienter et de renseigner. Amicalement

https://www.psycom.org/sorienter/laccom … co-social/

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Nogeron homme
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
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Ok merci je vais regarder ça

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