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Dernière modification par meumeuh (11 décembre 2024 à 08:52)
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Der Richter a écrit
Salut à tous, et désolée d'avance pour le pavé probablement imbuvable en plus, j'ai jamais su résumer, j'espère quand même que certains auront le courage de lire et de m'aider !
J'ai toujours eu des soucis avec les drogues. Ou les médocs, enfin c'est pareil. Ou tout en fait, je fais de rien des addictions. C'est presque comme un super pouvoir, si tu me prescrit une crème pour la peau sèche avec dosage précis,si elle a un minimum d'effet secondaire quelqu'il soit, je vais réussir à m'enduire toute la journée et finir par la bouffer.
Bref, je pense que vous avez saisis ce que je veux dire et où je veux en venir. J'imagine aussi qu'ici, on est bien nombreux à connaître ce genre de fonctionnement.
Je suis au subutex depuis 7 ans à peu près, avec un arrêt de 1 an.
Je suis épileptique, alors j'ai aussi des médicaments pour me traiter la dessus. (Pas de rapport, juste je précise pour les cocktails)
J'ai toujours été incapable de m'adapter au monde, à la société. Je n'ai pas de travail,et je n'ai presque jamais travaillée. Je fais d'ailleurs un dossier MDPH en ce moment. J'ai beaucoup de difficultés depuis petite, j'ai appris à vivre avec. (Non)
J'ai décidé de faire un diagnostic à Ste Anne neuropsy pour savoir si j'étais TDA. Sans grande surprise au vu des symptômes que j'avais lu et ce que je suis.
Le psychiatre m'a proposé de la ritaline. Il m'a vanté les mérites du truc. Il paraît que ça allait changer ma vie. J'habite à 2h de paris, il m'a dit que par contre, il allait falloir que je trouve quelqu'un pour me la prescrire dans ma région qui est un foutu de désert médical.
Après quelques plaintes, il a autorisé mon médecin traitant à me l'a prescrire, sans avoir à passer par un psychiatre.
C'est un doc traitant aussi addictologue qui me connait depuis que je suis ado.
J'avais très peur de la ritaline au début, étant épileptique, je savais que c'était possible que ça me fasse criser. Le psychiatre m'avait dit que sur la balance bénéfice/risque, ça valait le coup de tenter.
Je n'ai pas fait de crise. Ou du moins pas encore.
Par contre... Pourquoi faire une chose pareille, comment on peut prescrire un médoc pareil à quelqu'un qui a des soucis d'addiction.
C'est évident que ça allait partir en couille.
Il m'a prescrit du medikinet à libération modifiée.
On a monté les doses doucement.
Ça me faisait rien. Je fais 47kgs pour 1m58,il allait donc me prescrire 50mg.
C'est enfin, à 50mg que j'ai senti un peu quelque chose. Mais pas du tout quelque chose qui soigne mon TDA, pas non plus quelque chose qui a "changé ma vie" (dans le bon sens). J'avais lu beaucoup de témoignages de gens avec un TDA/H qui revivaient littéralement.
J'ai galéré à avoir ma première ordonnance avec le désert médical et j'en chialais d'avance. Je m'imaginais un monde où j'allais pouvoir vivre dedans de la même façon que tout le monde! J'étais là, dingue "je vais voir ce que c'est que de penser comme quelqu'un de normal"!
"Tout va aller mieux maintenant ! Je vais pouvoir me concentrer alors je vais faire des études par correspondance et ça va être trop bien, tiens je vais faire psy, j'ai 35 ans, pas grave j'ai le temps!"
Bref, ça été dur d'accepter la réalité.
Ce que ça me fait : j'ai droit à 30mn de petite euphorie sympathique. Je me sens bien, j'ai envie de parler avec les gens, je suis contente. Pas speed,juste... Ce qui m'entoure est agréable.Moi et ma dépression chronique, on est contente quoi.
Ça m'a rappelé quand j'étais sous codéine. Ça devait durer le même temps... Voir plus pour la codo même.
Et c'est bien ça qui me bouffe. 30mn. Et c'est tout. Aucun effet sur tous les symptômes de TDA.
Alors il y a l'horrible déception, celle où j'ai bien compris que je verrai jamais ce que c'est d'être normale. Je connaîtrais jamais ce que raconte les gens avec un TDA sous ritaline. Non, visiblement, je suis aussi résistante à la ritaline que je le suis avec mes médocs pour l'épi.
Mais par contre, je suis toxicomane. Ça changera jamais. Alors ces 30mn d'euphorie, cet instant fugace, je cours après, je vis pour eux. Après, tout s'éteint, je me sens plus rien. Je me sens vide. J'ai besoin de prendre quelque chose, je ne supporte pas mon état,être sans rien m'est devenu insupportable. Juste moi, avec aucun effet secondaire quelconque, sans petite euphorie, sans aucune sensation, ça me flingue. Ça me flingue tellement que maintenant, j'angoisse même pendant ces 30mn. "Ça va s'arrêter... C'est une impression ou c'est déjà plus la? Ça baisse, ça ralentit, c'est affreux"
Un tel mal être, alors que j'avais trouvé un équilibre avec le subutex avant de commencer le medikinet.
Je le prenais le midi, puis le soir. Je ressentais quasi rien et je vivais avec moi même, point.
J'avais du medikinet en rab, puisqu'on me faisait monter les doses doucement mais moi je les montais vite.
Alors je prends toujours 50mg LM vers midi. Je veux pas en prendre plus en même temps sinon je sentirai plus rien après et ça va être ignoble. Alors j'essaie de garder ça...
J'ai commencé par prendre 10 mg genre 5h plus tard, timidement.
Ça faisait rien, ou des fois un petit peu.
Puis je suis passée à deux fois 10. Un vers 16h, l'autre 18...
Ça me permet d'avaler quelque chose, de prendre quelque chose même si ça fait rien.
Il m'a resté plus que des 20mg. Alors je prends 20 d'un coup vers 16h, ou 17h. Les jours ou ça m'a fait quelque chose sont archi rare. Ça a dû arriver 2 ou 3 fois. Légère euphorie, comme ça...
Mais bon, ça fait rien. Mais tant pis, au moins bah je prends quelque chose. Je prends de l'espoir, je prends mes gélules. Je fais quelque chose !
Je dégaine mon sub vers 17h30/18h. ( J'ai eu l'impression que prendre mes 20mg de ritaline après mon sub (genre 1h après) faisait plus quelque chose d'ailleurs...
Je prends mes 2 doses de sub à 2h d'intervalle. Si j'ai de la chance, j'ai un petit effet plaisant à la première.
Je suis à 24mg, c'est le max, et je prends 12mg deux fois par jour.
Normalement, c'est trois fois 8 mais je ressentais tellement rien que j'ai décidé de faire comme ça.
Des fois par sniff, des fois en sublingual.
Enfin voilà mon expérience et ma vie, maintenant avec la ritaline, le medikinet.
Je cherche désespérément des solutions et c'est là que j'ai besoin de vous... ?
J'ai essayé de demander à mon doc du LI.Parce que je me suis dit,que quitte à sentir un truc 30mn, autant le sentir plus fort. Je me suis dit aussi que comme en LI, c'était visiblement prescrit de prendre le médicament en 2/3 fois par jour, ça pourrait m'aider, calmer mon anxiété et mon mal être. Car ça me rassure de me dire "Je prends mon médicament la. Et dans 3h je reprends quelque chose".
Une prise unique, c'est horrible...
Alors je suis peut-être complétement à côté de la plaque et le LI ne m'aiderait pas, ou alors je ressentirait rien ( puisque la dose sera moins forte puisque répartie ?)
Quoiqu'il en soit, mon médecin n'a pas voulu. Il m'a regardé avec son regard de "je suis pas dupe, me prends pas pour un con".
Je suis coincée. Je suis coincée avec mes 30mn de kiff et une descente affreuse.
Dans 4 jours, je n'ai plus de medikinet en rab. Terminé le rab.
Et si je tape dans ma réserve, enfin ma dose prescrite quoi, ça voudra dire que je vais me retrouver en rad avant de voir le doc.
Et une journée sans ritaline, je l'envisage même pas. Putain ça me glace le sang d'imaginer me lever sans cette hâte "ça y est, c'est bientôt, c'est mon moment !"
Je mange que le soir.
Je veux prendre la ritaline à jeun sinon je la sentais pas. J'ai vu ça rapidement au début donc ça fait quasi depuis le début que je fonctionne comme ça.
Vu que ça casse la faim, une fois prise,je mange le soir.
D'ailleurs je me goinfre littéralement toute la soirée, j'ai limite plus de sentiments de sasieté. C'est pas plus mal car c'est ce qui me permet de rester sur 47kgs. (C'est ma morpho de base, j'ai toujours été une petite fine)
J'en suis la. Je suis extrêmement prudente quand je parle de la ritaline avec mon docteur. J'ai trop peur qu'il me l'enlève ou me passe en LP, le cauchemar.
Déjà que je bénis le fait que le psychiatre m'ai mis du LM... J'avais jamais entendu parler de la ritaline quand il me l'a prescrit.
Je savais que ça ressemblait aux amphétamines et à ce moment là ça me faisait surtout peur pour l'épi.
Je me souviens, il me semble qu'à ce moment là il m'avait laissé le choix entre LI,LP ou LM.
Il m'avait expliqué qu'en immédiat c'était bref et qu'en LP les effets duraient des heures.
Alors je me disais que tant qu'à faire, c'était bien que ça dure ...
Je sais plus pourquoi mais il a fini par choisir LM pour une sorte de juste milieu que j'avais vaguement compris.
Mais... En partant du rdv, pendant les 2h de route pour rentrer chez moi, je me souviens que je savais déjà que j'étais dans la merde.
J'étais remplie d'espoir que ça change ma vie après avoir lu les témoignages mais je sentais déjà que j'allais être accro. C'est dans ma nature.
Et quand j'ai un médicament comme la metha il y a lgt ou le sub,je finis au max. Je fais en sorte que ça se finisse comme ça.
Mon doc m'avait passé à 24mg de sub, lui comme moi,on savait que je n'avais pas besoin d'autant, mais il savait que j'avais besoin de ça, que j'avais besoin de la dose max.
J'ai jamais trop compris pourquoi il avait accepté ça, mais il l'a fait.
Pour lui, tant que je suis équilibrée, c'est le principal, même si ce sont des grosses doses.
Il a p'tet raison je ne sais pas...
Ce que je sais, c'est qu'avec la ritaline,ça marche pas du tout...
J'avais essayé de négocier un peu plus à un moment, 55mg, 60...
Hors de question. Il m'a dit qu'on rigole pas avec la ritaline, que c'était dangereux. C'était mon poids, ou rien, et surtout pas plus.
Bon, ça n'empêche pas qu'à l'heure actuelle, je prends du 70mg en tout. J'ai un peu peur mais je suis incapable de faire autrement.
Mais très bientôt,je ne pourrais plus.
J'ai tellement peur. Je suis déjà tellement mal avec mes pauvres 50mg et mes 30mn d'euphorie à la con,je ne sais pas comment je vais faire sans mes 20mg en plus...
J'ai lu rapidement quelqu'un écrire sur psycho actif qu'on pouvait soit même se faire des LI en écrasant les billes de medikinet.
Mais ça veut dire ouvrir la gélule. Et il paraît que ça peut être dangereux d'ouvrir les gélules?
Alors j'ai p'tet rien compris mais ce que je sais, c'est que j'ai besoin de vous.
De vos conseils,mais aussi de vos astuces pour que je puisse survivre et tenter un LI deux fois par jour pour voir une bonne fois pour toute si ça peut m'aider...Si c'est possible de faire ce test, ce serait bien...
Je peux en parler à personne. J'ai que mon doc, qui, comme il le dit lui même de toute façon, ne connait pas trop ce domaine. Il suit la première prescription de mon psychiatre et me dit à chaque fois " Ça doit fonctionner mais tu ne dois pas t'en rendre compte. Ton cerveau est habitué à un certain fonctionnement et ne veut qu'un effet fort qui se sente. Ça passera,il s'y fera..."
Je devais faire la médiation cognitive en même temps. Ça veut dire trouver un psychiatre spécialisé en TDA,ça veut dire monter sur Paris régulièrement. Et c'est pas simple...
Je dois également faire un bilan pour voir si je n'aurai pas aussi un trouble autistique. Fort possible,mais encore une fois, le désert médical m'empêche de tout.
Je déteste cette ville, je déteste cette région où je suis coincée depuis que je suis née.
Ici, c'est ma prison.
Merci d'avance, j'espère que quelqu'un saura me conseiller...
Courage à tous en passant...
Bonsoir.
J'ai été dépendant à la ritaline en iv. Tant que la boîte n'étais pas vide je consommais. J'ai passé 13jours sans aller me coucher, que des micro sieste assis. Même quand j'avais ma coke je consommais. La rita étais prescrite à mon ex pour narcolepsie, on se retrouvais à recouper les ordos sans cesse. Le toubib était cool même trop cool.
Tu peux effectivement ouvrir les gélules et écraser les billes pour en faire des Li maintenant c'est peut être plus à risque de te faire faire des crises d'épilepsie.
Pourquoi prend tu ton sub en plusieurs fois? Il ya très longtemps j'étais sous sub et mon médecin m'avais mis à 16mg qui étais sois disant là dose max de l'époque ( par rapport à l'effet plafond du sub ) et en deux fois mais maintenant il est courant de le prendre en une fois.
Amicalement.
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Eric 44 a écrit
Der Richter a écrit
Salut à tous, et désolée d'avance pour le pavé probablement imbuvable en plus, j'ai jamais su résumer, j'espère quand même que certains auront le courage de lire et de m'aider !
J'ai toujours eu des soucis avec les drogues. Ou les médocs, enfin c'est pareil. Ou tout en fait, je fais de rien des addictions. C'est presque comme un super pouvoir, si tu me prescrit une crème pour la peau sèche avec dosage précis,si elle a un minimum d'effet secondaire quelqu'il soit, je vais réussir à m'enduire toute la journée et finir par la bouffer.
Bref, je pense que vous avez saisis ce que je veux dire et où je veux en venir. J'imagine aussi qu'ici, on est bien nombreux à connaître ce genre de fonctionnement.
Je suis au subutex depuis 7 ans à peu près, avec un arrêt de 1 an.
Je suis épileptique, alors j'ai aussi des médicaments pour me traiter la dessus. (Pas de rapport, juste je précise pour les cocktails)
J'ai toujours été incapable de m'adapter au monde, à la société. Je n'ai pas de travail,et je n'ai presque jamais travaillée. Je fais d'ailleurs un dossier MDPH en ce moment. J'ai beaucoup de difficultés depuis petite, j'ai appris à vivre avec. (Non)
J'ai décidé de faire un diagnostic à Ste Anne neuropsy pour savoir si j'étais TDA. Sans grande surprise au vu des symptômes que j'avais lu et ce que je suis.
Le psychiatre m'a proposé de la ritaline. Il m'a vanté les mérites du truc. Il paraît que ça allait changer ma vie. J'habite à 2h de paris, il m'a dit que par contre, il allait falloir que je trouve quelqu'un pour me la prescrire dans ma région qui est un foutu de désert médical.
Après quelques plaintes, il a autorisé mon médecin traitant à me l'a prescrire, sans avoir à passer par un psychiatre.
C'est un doc traitant aussi addictologue qui me connait depuis que je suis ado.
J'avais très peur de la ritaline au début, étant épileptique, je savais que c'était possible que ça me fasse criser. Le psychiatre m'avait dit que sur la balance bénéfice/risque, ça valait le coup de tenter.
Je n'ai pas fait de crise. Ou du moins pas encore.
Par contre... Pourquoi faire une chose pareille, comment on peut prescrire un médoc pareil à quelqu'un qui a des soucis d'addiction.
C'est évident que ça allait partir en couille.
Il m'a prescrit du medikinet à libération modifiée.
On a monté les doses doucement.
Ça me faisait rien. Je fais 47kgs pour 1m58,il allait donc me prescrire 50mg.
C'est enfin, à 50mg que j'ai senti un peu quelque chose. Mais pas du tout quelque chose qui soigne mon TDA, pas non plus quelque chose qui a "changé ma vie" (dans le bon sens). J'avais lu beaucoup de témoignages de gens avec un TDA/H qui revivaient littéralement.
J'ai galéré à avoir ma première ordonnance avec le désert médical et j'en chialais d'avance. Je m'imaginais un monde où j'allais pouvoir vivre dedans de la même façon que tout le monde! J'étais là, dingue "je vais voir ce que c'est que de penser comme quelqu'un de normal"!
"Tout va aller mieux maintenant ! Je vais pouvoir me concentrer alors je vais faire des études par correspondance et ça va être trop bien, tiens je vais faire psy, j'ai 35 ans, pas grave j'ai le temps!"
Bref, ça été dur d'accepter la réalité.
Ce que ça me fait : j'ai droit à 30mn de petite euphorie sympathique. Je me sens bien, j'ai envie de parler avec les gens, je suis contente. Pas speed,juste... Ce qui m'entoure est agréable.Moi et ma dépression chronique, on est contente quoi.
Ça m'a rappelé quand j'étais sous codéine. Ça devait durer le même temps... Voir plus pour la codo même.
Et c'est bien ça qui me bouffe. 30mn. Et c'est tout. Aucun effet sur tous les symptômes de TDA.
Alors il y a l'horrible déception, celle où j'ai bien compris que je verrai jamais ce que c'est d'être normale. Je connaîtrais jamais ce que raconte les gens avec un TDA sous ritaline. Non, visiblement, je suis aussi résistante à la ritaline que je le suis avec mes médocs pour l'épi.
Mais par contre, je suis toxicomane. Ça changera jamais. Alors ces 30mn d'euphorie, cet instant fugace, je cours après, je vis pour eux. Après, tout s'éteint, je me sens plus rien. Je me sens vide. J'ai besoin de prendre quelque chose, je ne supporte pas mon état,être sans rien m'est devenu insupportable. Juste moi, avec aucun effet secondaire quelconque, sans petite euphorie, sans aucune sensation, ça me flingue. Ça me flingue tellement que maintenant, j'angoisse même pendant ces 30mn. "Ça va s'arrêter... C'est une impression ou c'est déjà plus la? Ça baisse, ça ralentit, c'est affreux"
Un tel mal être, alors que j'avais trouvé un équilibre avec le subutex avant de commencer le medikinet.
Je le prenais le midi, puis le soir. Je ressentais quasi rien et je vivais avec moi même, point.
J'avais du medikinet en rab, puisqu'on me faisait monter les doses doucement mais moi je les montais vite.
Alors je prends toujours 50mg LM vers midi. Je veux pas en prendre plus en même temps sinon je sentirai plus rien après et ça va être ignoble. Alors j'essaie de garder ça...
J'ai commencé par prendre 10 mg genre 5h plus tard, timidement.
Ça faisait rien, ou des fois un petit peu.
Puis je suis passée à deux fois 10. Un vers 16h, l'autre 18...
Ça me permet d'avaler quelque chose, de prendre quelque chose même si ça fait rien.
Il m'a resté plus que des 20mg. Alors je prends 20 d'un coup vers 16h, ou 17h. Les jours ou ça m'a fait quelque chose sont archi rare. Ça a dû arriver 2 ou 3 fois. Légère euphorie, comme ça...
Mais bon, ça fait rien. Mais tant pis, au moins bah je prends quelque chose. Je prends de l'espoir, je prends mes gélules. Je fais quelque chose !
Je dégaine mon sub vers 17h30/18h. ( J'ai eu l'impression que prendre mes 20mg de ritaline après mon sub (genre 1h après) faisait plus quelque chose d'ailleurs...
Je prends mes 2 doses de sub à 2h d'intervalle. Si j'ai de la chance, j'ai un petit effet plaisant à la première.
Je suis à 24mg, c'est le max, et je prends 12mg deux fois par jour.
Normalement, c'est trois fois 8 mais je ressentais tellement rien que j'ai décidé de faire comme ça.
Des fois par sniff, des fois en sublingual.
Enfin voilà mon expérience et ma vie, maintenant avec la ritaline, le medikinet.
Je cherche désespérément des solutions et c'est là que j'ai besoin de vous... ?
J'ai essayé de demander à mon doc du LI.Parce que je me suis dit,que quitte à sentir un truc 30mn, autant le sentir plus fort. Je me suis dit aussi que comme en LI, c'était visiblement prescrit de prendre le médicament en 2/3 fois par jour, ça pourrait m'aider, calmer mon anxiété et mon mal être. Car ça me rassure de me dire "Je prends mon médicament la. Et dans 3h je reprends quelque chose".
Une prise unique, c'est horrible...
Alors je suis peut-être complétement à côté de la plaque et le LI ne m'aiderait pas, ou alors je ressentirait rien ( puisque la dose sera moins forte puisque répartie ?)
Quoiqu'il en soit, mon médecin n'a pas voulu. Il m'a regardé avec son regard de "je suis pas dupe, me prends pas pour un con".
Je suis coincée. Je suis coincée avec mes 30mn de kiff et une descente affreuse.
Dans 4 jours, je n'ai plus de medikinet en rab. Terminé le rab.
Et si je tape dans ma réserve, enfin ma dose prescrite quoi, ça voudra dire que je vais me retrouver en rad avant de voir le doc.
Et une journée sans ritaline, je l'envisage même pas. Putain ça me glace le sang d'imaginer me lever sans cette hâte "ça y est, c'est bientôt, c'est mon moment !"
Je mange que le soir.
Je veux prendre la ritaline à jeun sinon je la sentais pas. J'ai vu ça rapidement au début donc ça fait quasi depuis le début que je fonctionne comme ça.
Vu que ça casse la faim, une fois prise,je mange le soir.
D'ailleurs je me goinfre littéralement toute la soirée, j'ai limite plus de sentiments de sasieté. C'est pas plus mal car c'est ce qui me permet de rester sur 47kgs. (C'est ma morpho de base, j'ai toujours été une petite fine)
J'en suis la. Je suis extrêmement prudente quand je parle de la ritaline avec mon docteur. J'ai trop peur qu'il me l'enlève ou me passe en LP, le cauchemar.
Déjà que je bénis le fait que le psychiatre m'ai mis du LM... J'avais jamais entendu parler de la ritaline quand il me l'a prescrit.
Je savais que ça ressemblait aux amphétamines et à ce moment là ça me faisait surtout peur pour l'épi.
Je me souviens, il me semble qu'à ce moment là il m'avait laissé le choix entre LI,LP ou LM.
Il m'avait expliqué qu'en immédiat c'était bref et qu'en LP les effets duraient des heures.
Alors je me disais que tant qu'à faire, c'était bien que ça dure ...
Je sais plus pourquoi mais il a fini par choisir LM pour une sorte de juste milieu que j'avais vaguement compris.
Mais... En partant du rdv, pendant les 2h de route pour rentrer chez moi, je me souviens que je savais déjà que j'étais dans la merde.
J'étais remplie d'espoir que ça change ma vie après avoir lu les témoignages mais je sentais déjà que j'allais être accro. C'est dans ma nature.
Et quand j'ai un médicament comme la metha il y a lgt ou le sub,je finis au max. Je fais en sorte que ça se finisse comme ça.
Mon doc m'avait passé à 24mg de sub, lui comme moi,on savait que je n'avais pas besoin d'autant, mais il savait que j'avais besoin de ça, que j'avais besoin de la dose max.
J'ai jamais trop compris pourquoi il avait accepté ça, mais il l'a fait.
Pour lui, tant que je suis équilibrée, c'est le principal, même si ce sont des grosses doses.
Il a p'tet raison je ne sais pas...
Ce que je sais, c'est qu'avec la ritaline,ça marche pas du tout...
J'avais essayé de négocier un peu plus à un moment, 55mg, 60...
Hors de question. Il m'a dit qu'on rigole pas avec la ritaline, que c'était dangereux. C'était mon poids, ou rien, et surtout pas plus.
Bon, ça n'empêche pas qu'à l'heure actuelle, je prends du 70mg en tout. J'ai un peu peur mais je suis incapable de faire autrement.
Mais très bientôt,je ne pourrais plus.
J'ai tellement peur. Je suis déjà tellement mal avec mes pauvres 50mg et mes 30mn d'euphorie à la con,je ne sais pas comment je vais faire sans mes 20mg en plus...
J'ai lu rapidement quelqu'un écrire sur psycho actif qu'on pouvait soit même se faire des LI en écrasant les billes de medikinet.
Mais ça veut dire ouvrir la gélule. Et il paraît que ça peut être dangereux d'ouvrir les gélules?
Alors j'ai p'tet rien compris mais ce que je sais, c'est que j'ai besoin de vous.
De vos conseils,mais aussi de vos astuces pour que je puisse survivre et tenter un LI deux fois par jour pour voir une bonne fois pour toute si ça peut m'aider...Si c'est possible de faire ce test, ce serait bien...
Je peux en parler à personne. J'ai que mon doc, qui, comme il le dit lui même de toute façon, ne connait pas trop ce domaine. Il suit la première prescription de mon psychiatre et me dit à chaque fois " Ça doit fonctionner mais tu ne dois pas t'en rendre compte. Ton cerveau est habitué à un certain fonctionnement et ne veut qu'un effet fort qui se sente. Ça passera,il s'y fera..."
Je devais faire la médiation cognitive en même temps. Ça veut dire trouver un psychiatre spécialisé en TDA,ça veut dire monter sur Paris régulièrement. Et c'est pas simple...
Je dois également faire un bilan pour voir si je n'aurai pas aussi un trouble autistique. Fort possible,mais encore une fois, le désert médical m'empêche de tout.
Je déteste cette ville, je déteste cette région où je suis coincée depuis que je suis née.
Ici, c'est ma prison.
Merci d'avance, j'espère que quelqu'un saura me conseiller...
Courage à tous en passant...Bonsoir.
J'ai été dépendant à la ritaline en iv. Tant que la boîte n'étais pas vide je consommais. J'ai passé 13jours sans aller me coucher, que des micro sieste assis. Même quand j'avais ma coke je consommais. La rita étais prescrite à mon ex pour narcolepsie, on se retrouvais à recouper les ordos sans cesse. Le toubib était cool même trop cool.
Tu peux effectivement ouvrir les gélules et écraser les billes pour en faire des Li maintenant c'est peut être plus à risque de te faire faire des crises d'épilepsie.
Pourquoi prend tu ton sub en plusieurs fois? Il ya très longtemps j'étais sous sub et mon médecin m'avais mis à 16mg qui étais sois disant là dose max de l'époque ( par rapport à l'effet plafond du sub ) et en deux fois mais maintenant il est courant de le prendre en une fois.
Amicalement.
En IV? Je pensais même pas que c'était possible... Je ne saurais pas faire mais en trace, je commence à y penser du coup...
C'est vrai que vis à vis de l'épilepsie,ça peut être violent effectivement.
Mais j'ai surtout peur qu'après je sois foutue et obligée de ne prendre que des traces tout le temps. Et à coup sûr, je n'aurai pas assez de medikinet pour tenir le mois.
Je t'avoue que j'aimerais bien un toubib cool pour le coup, qui puisse me permettre de moi même faire mes test avec d'autres libération et d'autres marques en me faisant les prescriptions que je demande et basta.
Je voudrais juste essayer une putain de fois de passer en LI pour voir si ça pourrait pas m'aider... Psychologiquement pour les angoisses de la descente et au niveau du TDA aussi.
Je sais pas, mon doc m'a toujours conseillé de le prendre en plusieurs fois. (3 fois 8 pour lui)
J'avais jamais pensé à le faire en 1 fois.
Mais à vrai dire je préfère continuer sur le deux fois car ça me permet de prendre un truc...
Dose unique de ritaline me fait péter un plomb alors si je fais dose unique de sub, je vais pas y arriver...
Et puis si je me prends 24mg d'un coup, ça risque de me coucher un peu j'imagine. Et si je prends 24 en trace, je vais ruiner mon nez rapidement !
Merci pour ta réponse...
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Der Richter a écrit
Il paraît également que dans les gélules, il y ai des billes de différentes couleurs.
Tu sais ce à quoi ça correspond exactement ?
Bonjour.
J'avait les boîtes de ritaline norvatis et dans la gélule toute les billes était de la même couleur.
Tu n'ai pas obligé de les prendre en trace tu peux aussi broyer les billes et les prendre en para dans une feuille a rouler.
Je pense que ton doc est à
l'ancienne et que c'est pour ça qu'il te fait prendre le sub en plusieurs fois. Je ne dis pas que c'est mal chacun gère son tso comme il le veut. Je te posais la question car moi je n'imagine pas prendre ma metha en plusieurs fois car j'aime sentir la montée. Même si ça ne dure que 2h environ j'ai besoin de ça.
Et je me disais que peut être prendre ton sub en une fois, ou une prise plus grosse que l'autre pourrai te faire du bien en sentant la montée et ainsi t'éviter de penser à la montée de la ritaline mais j'avais pas capté que tu le prenais en trace.
En tout cas fait attention a toi. La ritaline certaine personne dont moi n'arrive pas du tout à la gérer et recherche continuellement a augmenter les doses. Après le fait que je consommais en iv n'aidait pas c'est sur.
Amicalement.
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Eric 44 a écrit
Der Richter a écrit
Il paraît également que dans les gélules, il y ai des billes de différentes couleurs.
Tu sais ce à quoi ça correspond exactement ?Bonjour,
J'avait les boîtes de ritaline norvatis et dans la gélule toute les billes était de la même couleur.
Tu n'ai pas obligé de les prendre en trace tu peux aussi broyer les billes et les prendre en para dans une feuille a rouler.
Je pense que ton doc est à
l'ancienne et que c'est pour ça qu'il te fait prendre le sub en plusieurs fois. Je ne dis pas que c'est mal chacun gère son tso comme il le veut. Je te posais la question car moi je n'imagine pas prendre ma metha en plusieurs fois car j'aime sentir la montée. Même si ça ne dure que 2h environ j'ai besoin de ça.
Et je me disais que peut être prendre ton sub en une fois, ou une prise plus grosse que l'autre pourrai te faire du bien en sentant la montée et ainsi t'éviter de penser à la montée de la ritaline mais j'avais pas capté que tu le prenais en trace.
En tout cas fait attention a toi. La ritaline certaine personne dont moi n'arrive pas du tout à la gérer et recherche continuellement a augmenter les doses. Après le fait que je consommais en iv n'aidait pas c'est sur.
Amicalement.
Bonjour,
Je ne savais pas tout ça, merci.
Je n'avais jamais entendu non plus "la ritaline norvatis"?
Après je suis une noob dans la ritaline, je ne l'ai que depuis août et je n'ai personne pour répondre réellement à mes questions...
Je suis une tox,et parce que je suis une tox, mon doc ne veut simplement rien entendre et rien tester.
Et si on rajoute à ça ma parano habituelle "il va croire que...." "Il ne me croira pas...", et bien ça donne tout ça. Je demande du bout des lèvres des infos, il répond quasi toujours à côté de la plaque.
Je demande, pleine de trouille, si ce serait pas intéressant de changer de traitement et il me répond "Non. Celui ci marche, c'est sur".
Alors super pour s'informer, se soigner...
Alors tu sais quoi pour le sub, je pense que tu as raison, ça se tente. Ça peut fonctionner, p'tet bien ouais! C'est pas bête du tout et j'essaie des ce soir, et je croise les doigts! Merci!
Oui clairement, j'ai un doc à l'ancienne. Il est à la retraite, mais au vu du désert médical, il a proposé son aide et travaille encore le mardi aprem. (Et est totalement blindé, le temps dans son bureau est compté, ce qui n'aide pas du tout car il est n'est plus à l'écoute. Et pour le voir, je dois attendre les mardi, si il y a de la place, bref... Un miracle.)
Merci pour tes conseils, malgré tout, j'essaye de faire attention. Même si je prends plus que prévu, la trouille de crever ou de faire une crise d'épilepsie est la. Mais... Je le fais quand même. Je suis à deux doigts de rester la trace.
Je me suis dit un truc : ce weekend, si il se passe quelque chose de grave avec la trace,il y aura presque personne avec moi, donc, moins de trauma possible si tu vois ce que je veux dire.
Donc ton conseil sur le sub tombe bien, j'espère qu'il fonctionnera, si ça peut m'éviter de tenter la trace ce weekend !
Amicalement et merci!
Dernière modification par Der Richter (10 décembre 2024 à 14:36)
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Der Richter a écrit
Par contre... Pourquoi faire une chose pareille, comment on peut prescrire un médoc pareil à quelqu'un qui a des soucis d'addiction.
C'est évident que ça allait partir en couille.
Please....
C'est ton expérience mais c'est CE raisonnement fallacieux qui nous interdit les antidouleurs lorsqu'on en a le plus besoin, ou oui justement la Rita que je suis bien contente d'avoir et pour laquelle je ne suis personnellement pas addicte, malgré mon long historique de polyaddiction.
Alors stp ne propage pas ça surtout pas en France, je suis assez terrorisée à l'idée qu'on me coupe les vivres d'antidouleurs à un réveil de chirurgie comme ça...
Dernière modification par Morning Glory (11 décembre 2024 à 13:41)
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OliAzary a écrit
Salut
En lisant ton témoignage, ça me fait poser la question de l'exactitude de ton diagnostic de TDA.
C'est malheureusement un diagnostic souvent posé, je n'ai rien à redire sur Ste Anne ils ont sûrement d'excellents professionnels qui t'ont fait passer tous les tests nécessaires.
Mais si le traitement ne fonctionne pas, c'est peut être parce qu'il ne soigne pas la bonne chose.
Les troubles de l'attention on en retrouve absolument partout, pour tout et presque rien.
Anxiété, dépression, pression professionnelle et familiale, traumas, psychose bref, c'est vraiment un signe très général et le TDA est à mon sens sur diagnostiqué.
Pour améliorer ta concentration, tu pourrais te tourner vers la remediation cognitive.
Et être franche avec ton psychiatre sur l'inefficacité du traitement.
Bon courage pour tout ça, je ne sais pas si mon message t'aidera mais j'ai tellement vu de personnes avec un diagnostic de TDA H en carton que je me devais de le mentionner.
Salut,
Après pourquoi pas remettre en cause le diagnostic hein. Ce serait mieux de ne rien avoir !
Mais faut avouer que c'est compliqué de se dire qu'ils se sont trompés pour le coup.
Leur bilan est super complet, longuement étudié, sérieux, avec des pros... Et puis surtout, quand j'ai lu tous les symptômes, je me suis dit "wow ok, c'est moi, j'ai un TDA." Ça expliquerait quasi voir toutes les difficultés que j'ai rencontré depuis toujours. J'ai du arrêter mes études car je ne pouvais pas suivre en cours. Ce qui m'a emmené dans la drogue d'ailleurs, en plus d'un schéma familial pété.
Il faut que je creuse aussi pour un TSA, ils ne sont spécialisés sur le TSA adulte, juste celui pour les enfants. (Et ça se voyait lol), ils m'ont dit qu'ils ne pensaient pas néanmoins que j'avais un TSA mais ils m'ont envoyé à la Salpêtrière pour un bilan neuro TSA pour adulte.
Par contre, pour ce qui est du TDA, il y avait O doute.
Mais après pourquoi pas. Pourquoi pas envisager que ce soit autre chose, qu'ils se soient plantés. Pourquoi pas envisager que j'ai un TSA, au vu des symptômes ultra ressemblant avec le TDA sur pleins de trucs, ça pourrait éventuellement expliquer une erreur ?
J'en sais rien. Et je le saurai jamais, diagnostiquer à un endroit plus sérieux et spécialisé que Ste Anne, c'est quand même compliqué un peu.
J'ai pas envie d'acheter un diag comme certains le raconte...
La remédiation cognitive, le psychiatre de Ste Anne me l'avait conseillé, en supplément de la ritaline bien sûr.
Mais il fallait que je trouve mon psychiatre spécialisé pour le faire.
La bonne blague, je suis à Auxerre, trouver simplement un psychiatre est déjà pas possible.
Alors un psychiatre spécialisé...
C'est pour ça que je suis pas suivi par un psy mais par mon docteur traitant, également spécialisé addictologue. C'est pour ça qu'il s'y connait pas des masses. Par contre il me connait moi et ma toxicomanie depuis toujours et c'est pour ça qu'il veut pas changer ce foutu traitement, encore moins en LI bien sûr...
Tu as raison de parler quand même du potentiel diag TDA en carton.
J'en ai vu partout également.
Et je me suis demandée d'ailleurs par la même si tout ceux que j'avais lu raconter comme la ritaline était le paradis pour eux, n'étaient justement pas TDA.
Les effets dont ils parlaient, en lisant ça, speed, heureux, ça faisait juste penser à des gens sous amphétamines ou coc quoi.
J'en ai parlé à mon doc de ces témoignages, et c'est d'ailleurs lui qui m'a dit ça "Sentir tout ces effets, c'est qu'ils ne sont pas vraiment TDA...
Un traitement pour TDA qui fonctionne et est bien adapté,on le sent peu, c'est subtile et ce n'est pas censé apporter tout ça."
Et je me demande s'il a pas tort sur les bords.
C'est plutôt comme ça que je commence à voir les choses...
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Morning Glory a écrit
Der Richter a écrit
Par contre... Pourquoi faire une chose pareille, comment on peut prescrire un médoc pareil à quelqu'un qui a des soucis d'addiction.
C'est évident que ça allait partir en couille.Please....
C'est ton expérience mais c'est CE raisonnement fallacieux qui nous interdit les antidouleurs lorsqu'on en a le plus besoin, ou oui justement la Rita que je suis bien contente d'avoir et pour laquelle je ne suis personnellement pas addict, malgré mon long historique de polyaddiction.
Alors stp ne propage pas ça surtout pas en France, je suis assez terrorisée à l'idée qu'on me coupe les vivres d'antidouleurs à un réveil de chirurgie comme ça...
Coucou,
Si tu veux tout savoir, en écrivant ce titre et quand je le revois à chaque fois que je retourne pour répondre aux gens, je me dis que c'était pas une bonne idée ?
Je vais voir si on peut changer car je comprends ce que tu dis.
C'est ma tristesse, ma déception et ma colère d'un traitement qui est juste en train de me flinguer à petit feu qui m'a emmené à choisir ce titre.
Comme tu dis, chacun son expérience et s'il avait fonctionné pour moi, je n'aurai jamais écrit ça.
J'ai eu/j'ai des polyaddiction aussi et pour les anti douleurs, j'ai pensé pareil. Alors je comprends, c'est pareil pour la même ritaline.
J'essaye de changer,
Courage à toi.
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Beleta a écrit
Salut,
Je suis dépendante à la Rita en iv et honnêtement moi je le vis super mal. Je suis incapable de prendre la Rita autrement. Et tu vois cette descente dont tu parles ? Bah en LI c'est 1000× pire, perso je suis obligée de m'injecter 500mg de morphine pour gérer la redescente, alors je pense que déjà ça craint peut être niveau épilepsie parce que ça fait les mêmes effets que le speed, et puis la dépendance est affreuse. Plus tu sens la montée, plus la redescente te bouffe, et y'a un risque de compulser, être tellement mal en redescente et taper tout le reste de la boîte. Alors je me doute que tu as déjà super mal, que c'est un enfer pour toi, et je sais honnêtement pas quoi te conseiller, mais je te déconseille de tout mon cœur d'écraser les billes. Après avoir commencé, j'ai vécu ma vie pour ce bruit quand tu les écrase, et ma tolérance a augmenté donc je suis passée des traces à l'injection, et je peux même plus la tracer parce que j'ai l'impression que ça monte lentement. Je te souhaite bon courage, peut être que passer en LP serait mieux pour toi, je suis désolée de pas avoir de conseil utile et je te souhaite bon courage
Beleta
Merci pour ton témoignage, effectivement ça fait peur vis à vis de mon épilepsie. J'augmenterai les possibilités de criser.
Je sais que tu as raison et que je dois vraiment faire attention car me connaissant, c'est tout à fait possible que je me retrouve dans ton cauchemar dans quelques temps si je commence.
Et je doute pas une seconde que la descente soit encore plus atroce, dose +++ en IV, c'est tellement logique, je suis vraiment désolée pour toi et ce que tu vis.
Détrompe toi, ton témoignage est un conseil plus que utile.
J'étais partie du principe de tenter la trace ce weekend, mais maintenant que je t'ai lu, je vais clairement reconsidérer mon idée...
Tu as une idée de ce que tu peux faire pour t'en sortir dans le futur?
À côté de toi,ce que je vis m'a l'air très mignonnet...!
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Morning Glory a écrit
Der Richter a écrit
Par contre... Pourquoi faire une chose pareille, comment on peut prescrire un médoc pareil à quelqu'un qui a des soucis d'addiction.
C'est évident que ça allait partir en couille.Please....
C'est ton expérience mais c'est CE raisonnement fallacieux qui nous interdit les antidouleurs lorsqu'on en a le plus besoin, ou oui justement la Rita que je suis bien contente d'avoir et pour laquelle je ne suis personnellement pas addict, malgré mon long historique de polyaddiction.
Alors stp ne propage pas ça surtout pas en France, je suis assez terrorisée à l'idée qu'on me coupe les vivres d'antidouleurs à un réveil de chirurgie comme ça...
Je n'ai pas réussi à changer, j'espère que c'est possible ?
Et si oui, tu peux me dire la manœuvre, je suis franchement pas très douée sur psychoactif !
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Dernière modification par prescripteur (10 décembre 2024 à 16:01)
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prescripteur a écrit
quel titre veux tu mettre ? Si tu veux je le change. En attendant j'ai modifié par TDA et ritaline, idée de génie Amicalement
Par exemple "TDA, medikinet, besoin d'aide" (ce sera plus précis que ritaline comme ca )
Merci beaucoup !
Bonne soirée à vous
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OliAzary a écrit
Oui, il y a des troubles de l'attention dans le TSA et son diagnostic est difficile chez la femme adulte.
Je t'encouragerais à aller au bout de cette démarche.
Et je suis 100% d'accord avec nes propos de ton médecin, la ritaline ne provoque pas d'euphorie ou autres effets agréables chez les "vrais" TDA. J'ai plusieurs exemples cliniques en tête de personnes sous ritaline qui étaient parfaitement "normales".
D'où la question sur ton diagnostic.
Pour la remediation cognitive il faut te tourner vers des psychologues, à mon avis il n'y a aucun psychiatre qui fera ça en libéral.
Un neuropsychologie, ou alors un(e) orthophoniste peuvent en faire.
On est nombreux sur un forum TDA à connaître la fameuse euphorie et effet agréable...!
Et encore, j'envie les tout speed qui ont l'air de connaître le bonheur absolue pendant 8h de suite...
Maintenant,comment savoir qui a un mauvais diag ou un non, et comment savoir si les effets de la ritaline sont adaptés ou non, normaux ou non selon chaque personne... Ce sera toujours impossible d'être sûre...
Oui sinon le TSA, j'irai jusqu'au bout. Quand au TDA, l'avenir le dira, ou pas, personne ne pourra mieux me dire que ce que j'ai déjà fait de toute façon...
Oui,pour la remédiation, je ferai ça avec un psychiatre.
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Der Richter a écrit
Mais ça veut dire ouvrir la gélule. Et il paraît que ça peut être dangereux d'ouvrir les gélules?
Salut,
Pourquoi ça serait dangereux d'ouvrir une gélule ??
Pour le "mésusage" ? Perso, c'est comme le Père Noël, j'y crois pas et du coup ça n'existe pas pour moi.
J'ai passé des soirée en ouvrant des gélules de medikinet ou ritaline (de sken ou omeprazole aussi d'ailleurs, voire de magnésium), elle ne m'ont jamais explosé à la gueule
Par contre moi sans tolérance et sans tdh, des doses plus petites me suffisent. Après je trouve ça un peu frustrant, car j'en prend souvent en festif et je sais que dans ce contexte il n'y a rien mieux que des vraies amphets pour moi.
Après si tu dis dangereux par rapport à l'épilepsie ça je ne sais pas, tu peux peut être voir avec ton médecin.
Et d'ailleurs quitte à faire reprendre rdv avec celui qui avait fait la primo prescription pour la changer et que ton médecin traitant suive ?
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Der Richter a écrit
Eric 44 a écrit
Bonjour,
J'avait les boîtes de ritaline norvatis et dans la gélule toute les billes était de la même couleur.
Tu n'ai pas obligé de les prendre en trace tu peux aussi broyer les billes et les prendre en para dans une feuille a rouler.
Je pense que ton doc est à
l'ancienne et que c'est pour ça qu'il te fait prendre le sub en plusieurs fois. Je ne dis pas que c'est mal chacun gère son tso comme il le veut. Je te posais la question car moi je n'imagine pas prendre ma metha en plusieurs fois car j'aime sentir la montée. Même si ça ne dure que 2h environ j'ai besoin de ça.
Et je me disais que peut être prendre ton sub en une fois, ou une prise plus grosse que l'autre pourrai te faire du bien en sentant la montée et ainsi t'éviter de penser à la montée de la ritaline mais j'avais pas capté que tu le prenais en trace.
En tout cas fait attention a toi. La ritaline certaine personne dont moi n'arrive pas du tout à la gérer et recherche continuellement a augmenter les doses. Après le fait que je consommais en iv n'aidait pas c'est sur.
Amicalement.Bonjour,
Je ne savais pas tout ça, merci.
Je n'avais jamais entendu non plus "la ritaline norvatis"?
Après je suis une noob dans la ritaline, je ne l'ai que depuis août et je n'ai personne pour répondre réellement à mes questions...
Je suis une tox,et parce que je suis une tox, mon doc ne veut simplement rien entendre et rien tester.
Et si on rajoute à ça ma parano habituelle "il va croire que...." "Il ne me croira pas...", et bien ça donne tout ça. Je demande du bout des lèvres des infos, il répond quasi toujours à côté de la plaque.
Je demande, pleine de trouille, si ce serait pas intéressant de changer de traitement et il me répond "Non. Celui ci marche, c'est sur".
Alors super pour s'informer, se soigner...
Alors tu sais quoi pour le sub, je pense que tu as raison, ça se tente. Ça peut fonctionner, p'tet bien ouais! C'est pas bête du tout et j'essaie des ce soir, et je croise les doigts! Merci!
Oui clairement, j'ai un doc à l'ancienne. Il est à la retraite, mais au vu du désert médical, il a proposé son aide et travaille encore le mardi aprem. (Et est totalement blindé, le temps dans son bureau est compté, ce qui n'aide pas du tout car il est n'est plus à l'écoute. Et pour le voir, je dois attendre les mardi, si il y a de la place, bref... Un miracle.)
Merci pour tes conseils, malgré tout, j'essaye de faire attention. Même si je prends plus que prévu, la trouille de crever ou de faire une crise d'épilepsie est la. Mais... Je le fais quand même. Je suis à deux doigts de rester la trace.
Je me suis dit un truc : ce weekend, si il se passe quelque chose de grave avec la trace,il y aura presque personne avec moi, donc, moins de trauma possible si tu vois ce que je veux dire.
Donc ton conseil sur le sub tombe bien, j'espère qu'il fonctionnera, si ça peut m'éviter de tenter la trace ce weekend !
Amicalement et merci!
Bonjour.
Novartis est le labo qui fabrique la ritaline que j'avais.
Un tda peut être un symptôme d'une autre pathologie.
Exemple je suis bipolaire type 2 et en crise d'hypomanie je souffre de trouble de l'attention car je suis trop speed et mes pensées vont trop vite. Par contre prendre de la ritaline serai complètement contre productif car je serai encore plus speed.
Ce que je veux dire c'est qu'on peut avoir un tda sur laquelle la ritaline ne fonctionne pas voir l'empire.
Amicalement.
Dernière modification par Eric 44 (11 décembre 2024 à 11:22)
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cependant a écrit
Der Richter a écrit
Mais ça veut dire ouvrir la gélule. Et il paraît que ça peut être dangereux d'ouvrir les gélules?
Salut,
Pourquoi ça serait dangereux d'ouvrir une gélule ??
Pour le "mésusage" ? Perso, c'est comme le Père Noël, j'y crois pas et du coup ça n'existe pas pour moi.
J'ai passé des soirée en ouvrant des gélules de medikinet ou ritaline (de sken ou omeprazole aussi d'ailleurs, voire de magnésium), elle ne m'ont jamais explosé à la gueule
Par contre moi sans tolérance et sans tdh, des doses plus petites me suffisent. Après je trouve ça un peu frustrant, car j'en prend souvent en festif et je sais que dans ce contexte il n'y a rien mieux que des vraies amphets pour moi.
Après si tu dis dangereux par rapport à l'épilepsie ça je ne sais pas, tu peux peut être voir avec ton médecin.
Et d'ailleurs quitte à faire reprendre rdv avec celui qui avait fait la primo prescription pour la changer et que ton médecin traitant suive ?
Lol pour les gélules qui explosent à la gueule, tu m'as fait rire. Nan j'avais cherché à savoir si je pouvais ouvrir les gélules à l'époque (genre prendre une moitié etc) et sur Google c'est écrit directement qu'il peut y avoir un danger, mais je sais plus précisément les raisons... Mais dans mes souvenirs, y avait pas d'explosion effectivement ?
Les vrais amphét, j'aurai bien aimé essayer pour comparer à la ritaline...
Le truc c'est que le premier psychiatre qui a diag le bilan, il ne veut pas s'occuper de moi! Il m'a fait une fleur en me faisant une première ordo, et j'ai dû clairement le harceler de mails avec des ouin ouin je trouve pas de psychiatre pour qu'il accepte...
Il m'a bien dit qu'il ne pouvait pas s'occuper de moi normalement, je dois me débrouiller dans mon coin...
Je lui avais renvoyé un mail plus tard pour un conseil, et il m'avait jamais répondu...
Quelqu'un m'a conseillé de faire un visio sinon,en espérant tomber sur un sympa qui accepte de me passer en LI. Mais qui.....
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Eric 44 a écrit
Der Richter a écrit
Bonjour,
Je ne savais pas tout ça, merci.
Je n'avais jamais entendu non plus "la ritaline norvatis"?
Après je suis une noob dans la ritaline, je ne l'ai que depuis août et je n'ai personne pour répondre réellement à mes questions...
Je suis une tox,et parce que je suis une tox, mon doc ne veut simplement rien entendre et rien tester.
Et si on rajoute à ça ma parano habituelle "il va croire que...." "Il ne me croira pas...", et bien ça donne tout ça. Je demande du bout des lèvres des infos, il répond quasi toujours à côté de la plaque.
Je demande, pleine de trouille, si ce serait pas intéressant de changer de traitement et il me répond "Non. Celui ci marche, c'est sur".
Alors super pour s'informer, se soigner...
Alors tu sais quoi pour le sub, je pense que tu as raison, ça se tente. Ça peut fonctionner, p'tet bien ouais! C'est pas bête du tout et j'essaie des ce soir, et je croise les doigts! Merci!
Oui clairement, j'ai un doc à l'ancienne. Il est à la retraite, mais au vu du désert médical, il a proposé son aide et travaille encore le mardi aprem. (Et est totalement blindé, le temps dans son bureau est compté, ce qui n'aide pas du tout car il est n'est plus à l'écoute. Et pour le voir, je dois attendre les mardi, si il y a de la place, bref... Un miracle.)
Merci pour tes conseils, malgré tout, j'essaye de faire attention. Même si je prends plus que prévu, la trouille de crever ou de faire une crise d'épilepsie est la. Mais... Je le fais quand même. Je suis à deux doigts de rester la trace.
Je me suis dit un truc : ce weekend, si il se passe quelque chose de grave avec la trace,il y aura presque personne avec moi, donc, moins de trauma possible si tu vois ce que je veux dire.
Donc ton conseil sur le sub tombe bien, j'espère qu'il fonctionnera, si ça peut m'éviter de tenter la trace ce weekend !
Amicalement et merci!Bonjour.
Novartis est le labo qui fabrique la ritaline que j'avais.
Un tda peut être un symptôme d'une autre pathologie.
Exemple je suis bipolaire type 2 et en crise d'hypomanie je souffre de trouble de l'attention car je suis trop speed et mes pensées vont trop vite. Par contre prendre de la ritaline serai complètement contre productif car je serai encore plus speed.
Ce que je veux dire c'est qu'on peut avoir un tda sur laquelle la ritaline ne fonctionne pas voir l'empire.
Amicalement.
D'accord, je comprends, je ne savais pas.
Je savais qu'il pouvait être une comorbidité de l'épi et d'un TSA par contre...
Peut être que c'est mon cas, et que ça ne fonctionnera jamais, quel que soit la libération...
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Der Richter a écrit
Et j'ai une question, si je décide de faire en trace pour obtenir du Li,il faudrait que je teste sur une gélule de 10 ou de 20? Je n'ai que ces 2 possibilités...
Bonjour.
Pourquoi n'écrase tu pas les billes et les remet tu pas dans une feuille a rouler de manière a faire un parachute? De cette façon tu pux essayer en li mais en le prenant en oral.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir essayé en trace, je sais pas si la bio disponibilité est meilleure que à l'oral.
Très rapidement je suis passés en iv, c'était une très mauvaise idée vu l'usage compulsif que j'ai développé et ça m'a détruit le capital veineux.
Moi je commencerai par 10mg d'ailleurs les 10mg que j'avais était des li et étais en cachet pas en gélule et les 20mg en lp. Tu es sur que les 10mg ne sont pas des li et les 20mg des lp? Certains médecins appelle libération modifiée les libération prolongé.
As tu essayé d'augmenter ton dosage de sub pour te rapprocher d'une prise par jour?
Amicalement.
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cependant a écrit
Salut,
Le "danger" d'ouvrir une gélule est celui de changer l'effet du médoc !
Si une personne a mal à l'estomac et ouvre une gélule gastroresistante de omeprazole, le risque c'est qu'elle ne soit plus résistante aux sucs gastriques et donc qui ne fasse effet. Mais aussi qu'un médoc LP ne le soit plus...
Mais ici c'est c'est qu'on peut chercher...
Par contre, pour la dose on ne peut pas t'aider vraiment. Ça dépend de ta tolérance...même si en général il vaut mieux commencer petit et puis réajuster, c'est un des avantages du LI.
Perso je prend 10mg ou un peu plus pour un effet un peu plus récréatif/fort. Mais je veille à ne pas trop pousser pour que ça ne devienne pas trop anxiogène pour moi (avec sensation de froid).
Ah je savais bien que j'avais lu quelque chose comme quoi ça pouvait ne pas être foufou...
Après si c'est que ça, bon... J'suis plus à ça prêt...
Mais du coup, si je me contente d'ouvrir la gélule et de prendre les billes dedans comme ça, ça peut pas le faire pour passer en li? Plutôt que me faire une trace car c'est pas dingue j'imagine...
Ah 10mg en li, c'est fort? Tu fais bien de me le dire, j'allais partir sur du 20 en priant ne pas faire une crise d'épilepsie...
Je m'y prend tard pour demander mais du coup, je voudrais tenter la de me faire une trace de 10mg, est-ce-que je peux la prendre sans gélule simplement en espérant un effet li?
Mes 50mg me font plus rien, j'ai pris 60,ça a pas fait grand chose et je suis bientôt en rad...
Merci pour ta réponse !
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Eric 44 a écrit
Der Richter a écrit
Et j'ai une question, si je décide de faire en trace pour obtenir du Li,il faudrait que je teste sur une gélule de 10 ou de 20? Je n'ai que ces 2 possibilités...
Bonjour.
Pourquoi n'écrase tu pas les billes et les remet tu pas dans une feuille a rouler de manière a faire un parachute? De cette façon tu pux essayer en li mais en le prenant en oral.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir essayé en trace, je sais pas si la bio disponibilité est meilleure que à l'oral.
Très rapidement je suis passés en iv, c'était une très mauvaise idée vu l'usage compulsif que j'ai développé et ça m'a détruit le capital veineux.
Moi je commencerai par 10mg d'ailleurs les 10mg que j'avais était des li et étais en cachet pas en gélule et les 20mg en lp. Tu es sur que les 10mg ne sont pas des li et les 20mg des lp? Certains médecins appelle libération modifiée les libération prolongé.
As tu essayé d'augmenter ton dosage de sub pour te rapprocher d'une prise par jour?
Amicalement.
Ah mais en fait je connais pas du tout la technique de la feuille à rouler et du parachute ?
J'avais jamais entendu ça...
Tu es en train de me dire que ça se fume ou j'ai rien compris ?
Sinon ouais ce serait mieux ça je pense...
Non moi j'ai du medikinet 20mg LM et également du 10mg LM...
Mon dosage de sub est au max, je suis à 24mg...
Merci pour ton message !
J'attends que tu me dises pour le parachute, faut que je fasse quelque chose la car ça va pas trop.
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Der Richter a écrit
Eric 44 a écrit
Bonjour.
Pourquoi n'écrase tu pas les billes et les remet tu pas dans une feuille a rouler de manière a faire un parachute? De cette façon tu pux essayer en li mais en le prenant en oral.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir essayé en trace, je sais pas si la bio disponibilité est meilleure que à l'oral.
Très rapidement je suis passés en iv, c'était une très mauvaise idée vu l'usage compulsif que j'ai développé et ça m'a détruit le capital veineux.
Moi je commencerai par 10mg d'ailleurs les 10mg que j'avais était des li et étais en cachet pas en gélule et les 20mg en lp. Tu es sur que les 10mg ne sont pas des li et les 20mg des lp? Certains médecins appelle libération modifiée les libération prolongé.
As tu essayé d'augmenter ton dosage de sub pour te rapprocher d'une prise par jour?
Amicalement.Ah mais en fait je connais pas du tout la technique de la feuille à rouler et du parachute ?
J'avais jamais entendu ça...
Tu es en train de me dire que ça se fume ou j'ai rien compris ?
Sinon ouais ce serait mieux ça je pense...
Non moi j'ai du medikinet 20mg LM et également du 10mg LM...
Mon dosage de sub est au max, je suis à 24mg...
Merci pour ton message !
J'attends que tu me dises pour le parachute, faut que je fasse quelque chose la car ça va pas trop.
Bonjour.
Tu vides la gélules tu écrases les billes et pour pas galerer à les remettre dans une gélule tu les met dans une feuille a rouler que tu referme ( d'où le nom de parachute car ça y ressemble) et tu avales tout simplement. De cette manière tu auras de la ritaline en libération immédiate, que tu pourras prendre en oral.
Ton sub tu le prend en trace?
Je te demandes ça car si tu le prend en oral tu peux essayé de d'augmenter la dose du midi et baisser celle du soir ou l'inverse voir même de le prendre en une seule fois de façon à le sentir et à ne moins penser à la ritaline.
Amicalement.
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Mynight a écrit
Alors je vais t'être d'une bien piètre aide, je suppose.
Mais j'ai lu l'intégralité de ton message, et pourtant il est très compliqué pour moi de lire de longs textes, du fait justement de mon TDAH+++.
Tu m'as donné envie de réagir car je me retrouve dans pas mal de choses que tu évoques.
J'ai été diagnostiquée TDAH il y a plus de 10 ans.
Je suis passée par le Concerta qui ne fonctionnait pas du tout, du pipi de chat (le dosage etait trop faible aussi, a l'époqueoùon me l'a prescrit), étant donné que mon trouble est très élevé, sévère, présent depuis l'enfance et non traité, il a eu tout le temps d'évoluer à bas bruit pour monter jusqu'à des sommets, et venir perturber la totalité des paramètres de ma vie.
La Ritaline a un bien meilleur effet sur moi, que le Concerta.
Sauf que... Quand tu parles d'excès systématique, avec les produits, les médocs, je suis un peu pareille... J'ai été très loin sur cette pente, je me reconnais totalement...
Si un médoc quel qu'il soit me procure un effet psychotrope, je vais en abuser, passer en mésusage, et monter aux doses maximales voire bien plus.
Enfin, j'étais comme ça. Durant très longtemps.
Par grande chance, après avoir ENFIN trouvé l'équipe medicale vraiment compétente et efficace,mon équilibre actuel acquis notamment avec la Méthadone (140mg/jour), après 16 ans de dépendance au Tramadol à des dosages que j'ai honte d'évoquer tant ils étaient énormes, plus mon traitement anxiolytique et la Ritaline justement.
Mais trouver cet équilibre médicamenteux a pris un temps fou, c'est vrai...
Comme toi, pendant un temps, je vivais, avec la LI, ces 30mn/1h d'euphorie, mais HEUREUSEMENT, jamais de descente, et jamais de manque lorsque je n'en avais plus en attendant la prochaine ordonnance. Dieu merci.
Je suis actuellement à 70/80mg, un peu au-dessus du max autorisé pour mon poids et ma taille, mon psychiatre a pris le risque.
Je n'ai jamais entendu qu'il était dangereux d'ouvrir une gélule par contre, je ne savais pas du tout, donc je peux te dire que je ne me suis pas gênée lol.
Je fais une sorte de "mix", j'ai de la Ritaline LP, je peux donc choisir entre l'effet LP, qui chez moi n'est pas déplaisant du tout, mais qui ne procure effectivement pas de réelle "montée".
Je mélange: Je prends en deux fois, une fois le matin, et une fois l'après-midi (moments clés, où je prends également ma Méthadone, que je divise aussi en deux), moments hyper attendus, trop lorsque je n'étais pas encore bien stabilisée, comme aujourd'hui.
Mais je continue de consommer ma Ritaline sur ce mode, j'ouvre la gélule LP qui contient de petites billes, j'ai un pile-médicaments, je les écrase soigneusement pour en faire une poudre fine, j'avoue ne jamais avoir essayé de la sniffer, la prendre par voie orale suffit à faire monter le "high", qui ne s'arrête pas vraiment, diminue bien évidemment, mais il est relayé par l'autre moitié de ma dose que je prends en LP, donc l'effet dure toute la journée, surtout en fractionnant en deux prises.
Mais chaque cerveau réagit tellement différemment, les effets sont tellement differents dune personne à l'autre, avec un même produit...
Tu as donc vécu des descentes, si jai bien compris, avec la Ritaline LI? Je n'en ai jamais eu, même en abusant un peu.
Je parviens aussi à rester raisonnable car j'ai réellement un besoin impératif de ce traitement pour contrôler mon TDAH qui est invivable si je ne suis pas sous Ritaline. Je peux rester quelques jours sans sans problème, mais pas plus, mon trouble revient à la charge très rapidement, et de façon hyper envahissante.
Sans compter ma personnalité HPI qui ne facilite rien (je n'aime pas beaucoup l'évoquer, ce diagnostic est devenu une grande mode, "ça fait bien" selon certains je pense, alors que la vraie personnalité HPI, avec la pensée en arborescence, le sentiment d'être systématiquement différent, pas à sa place, débarqué de je ne sais quelle planète, est franchement handicapant, ce n'est ni une gloire, ni un cadeau, de mon point de vue tout du moins.)
Je comprends tellement lorsque tu parles de la recherche et de l'attente permanente du moindre effet euphorisant, quel que soit le produit, et le fait que ça se termine systématiquement en mésusage...
C'était TELLEMENT moi, il y a encore quelques mois...
On a mis des années à m'équilibrer, trouver les bons traitements, et me faire arrêter le Tramadol par traitement substitutif que j'ai la chance de prendre à doses très confortables.
L'addictologue a augmenté la posologie jusqu'à ce que je me sente bien, réellement bien, sans craving, envie d'en consommer d'avantage.
Encore aujourd'hui, comme c'est assez récent, je ne me reconnais pas, de parvenir sans aucun souci à respecter à la lettre ma prescription de Méthadone surtout, je n'ai jamais l'envie d'en consommer un milligramme de plus!
Mais avant de trouver cet équilibre, il a fallu plusieurs longs mois d'adaptation...
Cela entraîne donc aussi une meilleure gestion de ma Ritaline, même si je continue de mélanger LP et LI, pour avoir la petite "montée" du matin, et du début d'après-midi... Je ne me changerai jamais sur ce point et je le sais.
N'as-tu jamais tenté de mélanger LP et LI?
J'arrive après la course, tu as eu déjà pas mal de conseils plus haut, et ton problème global n'est pas lié à la Ritaline, mais à la recherche constante d'un effet euphorisant, partout où tu pourras le trouver, et quand tu évoques ta dépression chronique, comment ne pas te comprendre!!!
La différence est que je ne suis pas dépressive...
J'ai entrevu l'abomination que peut être la dépression, les fois où j'ai tenté de me sevrer seule du Tramadol, ou encore la fois où une charmante psychiatre hospitalière a décrété qu'il fallait baisser de moitié, oui de moitié alors que je le prenais à doses importantes, mon traitement antidépresseur (que je prenais pour mes angoisses, et TOC, oui, je les cumule), je n'ai jamais vu ça, entendu ça, une telle baisse se fait TOUJOURS progressivement. À l'époque j'étais très jeune et je ne voulais surtout pas faire de vagues, je me suis donc pliée, comme une gentille fille, à cette décision totalement absurde qui relève de la faute médicale aujourd'hui, à mes yeux.
J'ai vu, ce que pouvait être la dépression. Avant qu'enfin, on me represcrive mon antidépresseur aux doses initiales.
C'est un enfer, l'enfer sur Terre, et depuis, je me suis toujours demandé où les dépressifs chroniques trouvaient le courage de continuer, d'avancer, tant cet état est abominable, affreux. Paralysant à tous niveaux.
Une chappe de plomb qui détruit toute vitalité psychique comme physique.
Depuis combien de temps traînes tu cette dépression? Aucun traitement ne s'est montré efficace? Es-tu bien suivie? Réellement? Sans continuer à aller voir le ou la même psy par habitude?
Il est parfois grandement salutaire d'en changer, j'en ai fait l'expérience, je peux te le dire...
Comment te reprocher, ou ne pas comprendre que tu recherches un peu de bien-être, d'euphorie, un SAS, une bouffée d'oxygène, dans le marasme qu'est la dépression, à fortiori chronique?
Mon questionnement est simple: Es-tu aidée CORRECTEMENT, avec empathie, est-ce qu'on a pris conscience de l'ampleur du problème et de ta souffrance?
Au-delà des bidouillages avec la Ritaline, c'est vraiment l'interrogation qui ressort lorsque je te lis.
Tu ne peux pas rester à vivoter, en dépression chronique, en tentant d'attraper au vol quelques rares instants de "high"... Ce n'est pas une vie.
Tu mérites mille fois mieux que cela.
Tu le mérites, tu y a droit, on ne s'en rend pas compte, on se déprécie, lorsqu'on est dans ces états. On pense ne pas valoir mieux. Ou que mieux n'est pas possible.
Je te promets, que même si cela peut prendre beaucoup de temps, j'en ai fait l'expérience encore une fois, beaucoup de temps même, mais c'est possible. Vraiment.
La stabilité est possible.
Un bonheur, un bien-être constant, sans avoir besoin de chercher à tour prix l'euphorie.
Sans que cela soit magique, parfait, non. Mais tellement plus confortable. Et cela menpermet personnellement, d'avoir la possibilité d'avoir l'esprit suffisamment libre pour accomplir la seconde partie du travail: Finir de démêler les nœuds inconscients, de comprendre mes blocages, rn commençant une psychothérapie, ce qui n'était pas possible auparavant, j'étais trop débordée par la gestion de ma propre personne au quotidien, et à la recherche de cette fameuse stabilité, ce repos, enfin, ce sentiment d'avoir les mains et pieds détestés des chaînes que je traînais depuis tant d'années.
Je me croyait sincèrement prise au piège à vie et ne jamais pouvoir sortir de certains pièges dans lesquels je m'étais suis fourrée, notamment avec le Tramadol, que j'allais y rester coincée à vie, et pourtant...
Je ne pense pas avoir pu réellement t'aider ou t'apporter une information intéressante, utilisable, mais je tenais à intervenir, essayer de te rassurer, même de façon fugace.
Peut-être te faire réfléchir à ton suivi et à son efficacité.
Et à te rappeler que nous en valons la peine, et que tu N'AS PAS À SUBIR ÇA, sur le long terme en plus. C'est intolérable, tu n'as pas à t'infliger ça, laisser la maladie prendre ses aises, elle les a déjà pris, étant donné que tu parles de chronicité de ta dépression.
J'espère lire de bonnes nouvelles par la suite.
Pensées, et passes, je l'espère, une bonne journée. Myna
Merci beaucoup pour ton gentil message et d'avoir pris le temps.
Je vois que tu as sacrément galérer aussi...
Je suis contente que tu ai trouvé enfin le salut, ou du moins un bon équilibre et que tu sois bien entourée.
Comme tu me le demandais, est-ce que je suis bien suivie, est-ce-que j'ai déjà eu des docs, une équipe soignante empathique, à l'écoute et qui connaissent tout les paramètres et mes soucis? Non. Non mais je suis même pas suivi par un psy moi.
J'ai jamais trouvé personne, jamais. Un savant mélange entre un manque de volonté, de force, un manque de bol d'être tombé sur des docteurs hallucinant (j'ai des histoires de dingue....), et surtout surtout, j'habite dans un désert médical.
On est nombreux à avoir ce soucis mais l'Yonne, c'est pas "difficile" d'avoir des rdv. C'est pas possible, c'est encore un niveau au dessus. Les docs ne prennent pas de nouveaux patients.
Ou on a carrément pas de doc tout court (genre ici, on a pas de dermato, je me traîne des boutons sur la gueule et une peau défoncée pour je ne sais quelle raison depuis 4 ans).
Pour certains, s'ils te prennent, l'attente sera de 1 an.
Enfin, on est sur du lourd quoi.
Et c'est peut-être difficile à croire mais on en a des sacrés gratinés. Des psys, tu te demandes pourquoi ils sont psy. Des médecins qui t'auscultent en bas quand t'as mal à la gorge et un dentiste qui t'arrache une dent car tu as une carie, et que comme tu es une tox, bah ça te fera les pieds d'avoir une molaire en moins.
On est souvent mal vu ici, va savoir pourquoi. J'imagine que beaucoup de gens ressentent un même mépris dans le personnel médical et les gens qui les entourent envers les gens avec un soucis d'addiction, le truc c'est qu'ici on peut pas se dire par exemple "Ce type est un connard qui m'a traité comme une merde et ne m'a pas correctement soigné, je vais voir ailleurs".
Ici tu vas chez ton doc, et tu essaies de le garder. (Et de survivre lol) Parce que si tu le perds et que tu as une maladie chronique, beaucoup de médicaments à prendre etc, tu es foutu.
Ici, c'est cet état d'esprit... On se retrouve chez des docs de merde et on ferme notre gueule. Et à la fin on leur dit merci.
Bon....! P'tet que ça fait exagéré et un peu dingue mais je t'assure p'tain, je suis née aux alentours de Avallon et Auxerre, j'ai 35 ans et ce que je te raconte, c'est mon quotidien, la base depuis toujours.
D'ailleurs, j'ai jamais été suivi pour rien.
J'étais incapable de suivre en cours,j'ai arrêté les études (le chemin de l'héroïne),on m'a diagnostiqué mon épilepsie à 17 ans.
C'est à presque 35 ans que j'ai été diag tda alors que ça aurait dû être des l'enfance tout ça.
Je suis anxieuse chronique depuis également tellement longtemps mais ça passe à la trappe à côté du reste alors que c'est vachement handicapant mine de rien.
Ce que tu me dis dans ton récit, ça me parle et c'est aussi ce que m'expliquait mon doc (un doc avec option addicto que je connais depuis mon adolescence, il est sympa, il est à la retraite, mais pour aider les gens et vu le désert médical, il taf les mardi aprem dans un centre de docs à la retraite, c'est la cour des miracles certains je te jure),y a un gros TDA que je me traîne depuis l'enfance,mon cerveau a du vivre avec, et je me suis forgée comme ça. Alors pour tout déconstruire, apprendre à fonctionner autrement, il y a un gros gros taf...
Pour lui, le problème est la. Il pense que le medikinet fonctionne, malgré ce que je ressens, mais il y a tellement tout à changer dans mon fonctionnement cérébral, que ça galère à marcher comme ça le devrait. Également que mon cerveau, moi, ont l'habitude de chercher des effets immédiats et forts. (L'habitude des addictions depuis ado). Alors avec le medikinet,on est pas satisfait, ça ne suffit pas.
Je pense qu'il a pas tort et quand je te lis, je le pense encore plus.
Là où pour moi, il fait de la merde, c'est de pas me laisser plus de liberté dans mon traitement.
Je trouve qu'il devrait me laisse trouver mon équilibre, me laisser tester, me laisser avoir ma chance de me retrouver.
Mais la peur qu'il m'enlève mon traitement fait que je ne me permets pas de lui dire tout ça. Il est blindé de taf donc tu entres dans son bureau, tu lances le chrono. J'ai essayé à 2/3 reprises de lui dire à demi mot que je ne trouvais pas que ça fonctionnait... Que ce serait peut-être intéressant d'essayer un autre truc... Puis d'une petite voix plus basse que la libération immédiate m'intéresse...
Mais non, non. Déjà il sait que je suis une tox et il est pas dupe dans ce que j'attends. Ensuite, il me l'a dit, il est pas calé en TDA, dans ces traitements, il connaît peu.
Du coup ça donne toujours la même chose "non on laisse comme ça, ça fonctionne, vous avez du mal à faire le deuil de ce que vous attendiez du médicament, vous êtes dans une grosse déception médicale, ça va finir par faire effet..."
Ah oui d'ailleurs, non, je ne suis pas sous LI et c'est ça qui m'embête pour le moment d'ailleurs.
On m'a mit sous medikinet LM. Je fais 47kgs et je suis à 50mg en une prise.
Et c'est horrible.
J'ai plus de rab,je vois mon doc mardi, ça me fout les jetons à chaque fois qu'il m'enlève mon traitement ou me file un prolongé si je parle encore de changement.
La, mon flip ++, c'est qu'il n'accepte pas de marquer sur l'ordo "chevauchement d'ordonnance".
J'ai du merder dans les doses mais la pharmacie accepte de me délivrer mes médocs le 25. La dernière fois, ils n'ont pas voulu. J'avais du rab alors ça été. La,je vais pile arriver à mardi avec ma dose de 50 que je sais pas gérer.
Bref... Je sais pas résumer excuse moi, et je suis tellement en colère, et triste de tout ça.
Je voudrais partir, à défaut de changer de pays, j'aimerai changer de région mais je suis coincée ici, je ne peux pas...
Alors, quand il le faut vraiment,je monte sur Paris. Enfin je monte. Lol non, mon compagnon m'emmène et est obligé de prendre sur une journée de son taf.Je suis un boulet. Même s'il est gentil et me le dit pas, c'est le cas.
J'ai eu mes dents niqués suite à la longue prise de sub,y avait pas de dentiste et j'avais été trauma des deux qui m'ont parlé de ma toxicomanie. (Et celui qui a arraché ma dent littéralement gratos.) Je suis allée à Paris suite à quelques petits bouts de dents qui sont tombés dans ma main un soir.
J'ai réalisé ce qui m'attendait si je cherchais pas quelqu'un d'urgence.
Mon compagnon m'a emmené un paris, un dentiste, chirurgien dentiste, bref le haut du panier, il a sauvé mes dents... Il m'a regardé de haut dans son cabinet lors de la première consultation, il s'est dit que je lui faisais perdre mon temps car je ne pourrai pas payer. Et qu'en plus je ne prenais pas soin de mes dents.
Mais quand il a vu que je venais, que je raquais, et que je lui ai sorti les 4000€ de réparation (avec mutuelle lol...), il est devenu gentil, j'suis une vip lol...
Évidemment, les 4000€, c'est mon chéri.
(Donc tu as deviné, coucou encore le boulet).
J'étais mal, outre les grosses emmerdes du quotidien, l'estime de soi encore plus bas que mon avenir, les problèmes d'addiction et la suspicion d'un TSA (incapable de travailler, de m'intégrer, je n'ai personne),j'ai décidé (ah non, c'était encore lui en fait ....lol) de faire un bilan neuro psy à ste Anne pour voir si potentiel TSA, TDA...
Ils étaient sympas, ça faisait tellement du bien des gens gentils mon dieu.
Mais je n'ai pas parlé de moi, pas raconté ma vie, bref je n'ai pas été suivi par un psy, c'était un bilan, avec des exercices. Ils ont demandé à parler à ma mère pour qu'elle leur parle de mon enfance. Elle était tellement motivée...(Non). Mais elle l'a fait, avec ses souvenirs un peu pétés mais bon.
J'ai eu le diag de TDA haut la main, à priori ça avait pas été difficile à diagnostiquer.
J'ai rencontré pour la deuxième fois le psychiatre du service, qui avait juste noté les grosses lignes de ma vie et mes traitements. Et il m'a dont dit de chercher dans ma ville un psychiatre pour qu'il me prescrive mon medikinet. Et que j'en trouve un qui fasse la médiation cognitive. J'ai pas trouvé de psychiatre évidemment et encore moins un spécialisé.
Grâce à des mails entre mon doc traitant et le psychiatre de Paris, j'ai pu obtenir la mph.
Désolée, c'était p'tet pas utile l'explication... C'était pour que tu situe la situation, le contexte, la base...
Ma région me flingue plus que mes troubles, tarés, névroses et cie.
Si j'avais un bon suivi, depuis des années comme ça aurait dû se passer, pour toutes mes maladies j'entends, épi compris, p'tet qu'aujourd'hui je serai une femme accomplie ?
Paris, c'est à 2h, 4h en tout,et c'est mon compagnon qui doit se taper tout ça.
Donc c'est dur de se dire "je vais aller voir tel psychiatre, tel doc, je vais changer etc".
Puis le fameux courage, la volonté, qui fait que tu te lances à chercher qui il faut. Courage que je n'ai plus.
Mon dossier MDPH n'avance pas. J'ai le certif de mon doc mais j'arrive pas. Alors que ça pourrait m'aider énormément, en premier lieu pour la reconnaissance de mes handicaps. En deuxième lieu pour l'argent.
Pas de thune, pas de boulot. C'est mon compagnon qui m'entretiens, faut dire ce qui est. Boulet encore, je le vis mal, énormément, ça me bousille. Et l'estime de soi tout ça, comme dit plus haut.
Tout ça donc, qui mène à la dépression chronique dont je parlais.
Ça a commencé quand j'avais 26 ans. Je retombais dans la codéine depuis quelques mois. Je ne saurais pas dire pourquoi. Ça s'est empiré, j'ai pas soigné, je me suis servie de l'euphorie des opiacés pour tenir.
Puis un jour,j'ai ouvert les yeux le matin dans mon canap de merde toute habillée, j'avais envie de hurler, j'ai pleuré, me lever a été une épreuve immonde. Y aurait eu une flingue à côté de moi, à ce moment du réveil, je pense que ça aurait été instinctif de tirer pour ma survie.
J'ai été chez un doc, il m'a prescrit des anti dep. J'ai agonisé encore quelques temps, puis ça a fonctionné et ça été la renaissance. J'ai même été capable de faire une formation, un stage et j'ai eu mon diplôme. ( De AMP,je faisais mon stage avec les handicapés mentaux haha... Ça été génial. Je les adorais, il m'adorait, je me sentais bien et moi même avec eux. Je glandais pas pour autant comme une patiente et je gérais bien ce que j'avais à faire).
Mais j'étais pas guérie pour autant, la dépression était la, au fond, et mon subutex aussi.
La formation s'est finie,les emmerdes personnelles se sont empirèes et la dépression s'est installée. Pas la grosse qui tue,juste la chronique, celle qui t'use à petit feu.
D'où la recherche d'euphorie.
Je n'ai pas d'amis, je n'ai que mon compagnon. Ma mère et mon beau-père. Mais ils n'ont pas ce que j'ai. On ne parle pas de ça. Mais, ils sont là. C'est déjà énorme, j'aurai pu être seule.(Ceci dit, ça voudrait dire que je vivrais avec peu de culpabilité, ça aiderait d'un sens, la culpabilité elle épuise aussi).
J'ai essayé le tramadol. Ça me filait des crises d'épi, j'en ai jamais repris.
Sinon, évidemment que je serai déjà dedans. J'ai une petite plaquette dans mon tiroir que je regarde avec regret.
Mais je devrais peut-être pas te dire ça. Tu as trop galéré pour que je te partage une envie non assouvie de ce truc.
Je suis désolée de lire ton parcours, tout ce que tu as pu vivre.
Tes TOCS ressemblent à quoi si ce n'est pas indiscret ?
Tu sais, je l'ai pas vu mon récit mais je sens bien qu'il fait 3 pages et qu'il y a peu de chance que tu lises tout ça, d'autant plus avec ton TDAH comme tu me disais.
C'est pas grave, si tu passes par ces lignes, je ne t'en veux pas, ça m'aura permis d'exorciser tout ça,et p'tet des gens liront tout ça un jour, ça peut p'tet servir,et moi ça m'a fait du bien.
Mais ton message encore plus, merci de t'être confiée. Je reconnais ton fonctionnement dans le mien. Et puis ta douleur évidemment.
Je lis que tu parles d'un gros TDAH jamais soigné, ce qui emmène 10 fois plus de difficulté à se soigner, à s'en sortir.
C'est ce que j'ai, c'est ce que mon doc me disait. Je me dis que si t y es arrivé malgré toutes tes galères, j'aurai p'tet ma chance. Ce sera pas demain et je ne crois pas dans mon rdv de mardi ou je vais baisser la tête en priant, mais peut-être qu'un jour, je trouverai la solution à tout ce bordel et p'tet le salut?
Ton dosage de méthadone était sacrément corsé, la vache. J'ai été à la metha 1 an dans mon adolescence, j'étais sur du 80mg, j'étais toute fine et on me disait à cette époque que c'était déjà énorme. Mais faut dire que je tournais fort à l'héro.
Aujourd'hui, tu envisages un jour de l'arrêter et penses tu que ce sera possible ?
Et surtout est-ce que c'est dans tes intentions, est-ce-que tu en as envie ?
Je relis ton message en rêvassant devant ton traitement de ritaline/mph.
J'aimerai bien qu'on me laisse ma chance...
J'ai vu il y a peu de temps, dans une des feuilles du certif médical que mon doc m'a fait un petit échange furtif avec mon psychiatre de Paris.
Mon doc lui parlait du fait que je me plaignais que mon medikinet ne me fasse pas d'effet.
Le psychiatre lui a répondu que si ça ne marchait pas, il pouvait me prescrire du concerta LP et du Quasym LP. LE CAUCHEMAR. Même plus de la LM (qui correspond à 50% immédiat et 50% prolongée) mais de la LP (30% / 70 si jamais tu sais pas, je te le dis), mais plus que 30% de libération immédiate.
P'tain ça fait trop peur, pitié pas ça quoi.
Qu'il me prescrive de la LI alors que le psychiatre lui n'a pas conseillé ça et qu'en plus, le fait que je sois une tox le bloque, mes chances qu'il accepte sont infimes. Mais je veux garder un peu espoir...
Merci INFINIMENT pour ton message, d'avoir pris le temps malgré ton TDAH qui normalement t'en empêche et de m'avoir raconté un peu ton parcours et ton présent avec tes traitements et ton équilibre.
Tu sais c'est bête mais moi ce qui me fait le plus de bien,ce sont les témoignages des gens et encore plus quand je me reconnais un peu dedans bien sûr.
Quand je pense à tout ce bordel, de mon entrée à l'école maternelle qui a été une catastrophe jusqu'à l'arrêt de la seconde, de ma vie sociale et professionnelle,la seule "chance" que j'ai eu est de ne pas être trop dégueulasse.
Je suis pas belle, mais j'ai toujours été plutôt mignonne. Ça casse pas des briques non plus mais ça a toujours été suffisant pour être entouré d'homme, plus ou moins. De la saloperie psychopathe profonde aux gars bien et sympa, c'est la seule chose qui m'as permis dans les pires moments d'avoir des gens à mes côtés. Pas énorme, et ce n'était malheureusement jamais juste une amitié profonde et bienveillante, c'était de l'amour, mais ils ont été la.
Pour ton HPI, je comprends que tu n'aimes pas le dire, c'est la mode d'un côté, et de l'autre, ça hérisse les poils de beaucoup. De la jalousie j'imagine.
Mais je voulais te dire que je vois ce genre de trouble/façon de penser, d'être, cette intelligence différente et supérieure quelque part comme un super pouvoir.
Je te dis ça vis à vis de mon compagnon qui l'est.
J'aurai vraiment aimé être intelligente, ça doit être parfois tellement intéressant, tellement fascinant. L'estime de soi aussi, qu'est ce que tu en penses, ça t'a aidé de savoir que tu étais HP?
Ou pas du tout? Tu ne t'es pas senti "mieux" vis à vis des autres ou de toi même?
Je trouve ça tellement géniale. Évidemment, je ne le vis pas, ça doit expliquer ceci)
Je te jure, être bête est aussi très fatiguant. (Un exemple, y en a trop mais il est explicite, y a marqué Tirer sur une porte, je vais la pousser, et c'est que ça)
C'est dévalorisant.
Et pendant tout ce temps de lecture et de réponse, ça m'a fait un peu oublié ma descente de medikinet et l'angoisse de la suite.
Courage si tu as le courage de lire et sinon, encore juste merci pour ton gentil message encourageant.
Dernière modification par Der Richter (15 décembre 2024 à 15:44)
Hors ligne
Der Richter a écrit
Mynight a écrit
Alors je vais t'être d'une bien piètre aide, je suppose.
Mais j'ai lu l'intégralité de ton message, et pourtant il est très compliqué pour moi de lire de longs textes, du fait justement de mon TDAH+++.
Tu m'as donné envie de réagir car je me retrouve dans pas mal de choses que tu évoques.
J'ai été diagnostiquée TDAH il y a plus de 10 ans.
Je suis passée par le Concerta qui ne fonctionnait pas du tout, du pipi de chat (le dosage etait trop faible aussi, a l'époqueoùon me l'a prescrit), étant donné que mon trouble est très élevé, sévère, présent depuis l'enfance et non traité, il a eu tout le temps d'évoluer à bas bruit pour monter jusqu'à des sommets, et venir perturber la totalité des paramètres de ma vie.
La Ritaline a un bien meilleur effet sur moi, que le Concerta.
Sauf que... Quand tu parles d'excès systématique, avec les produits, les médocs, je suis un peu pareille... J'ai été très loin sur cette pente, je me reconnais totalement...
Si un médoc quel qu'il soit me procure un effet psychotrope, je vais en abuser, passer en mésusage, et monter aux doses maximales voire bien plus.
Enfin, j'étais comme ça. Durant très longtemps.
Par grande chance, après avoir ENFIN trouvé l'équipe medicale vraiment compétente et efficace,mon équilibre actuel acquis notamment avec la Méthadone (140mg/jour), après 16 ans de dépendance au Tramadol à des dosages que j'ai honte d'évoquer tant ils étaient énormes, plus mon traitement anxiolytique et la Ritaline justement.
Mais trouver cet équilibre médicamenteux a pris un temps fou, c'est vrai...
Comme toi, pendant un temps, je vivais, avec la LI, ces 30mn/1h d'euphorie, mais HEUREUSEMENT, jamais de descente, et jamais de manque lorsque je n'en avais plus en attendant la prochaine ordonnance. Dieu merci.
Je suis actuellement à 70/80mg, un peu au-dessus du max autorisé pour mon poids et ma taille, mon psychiatre a pris le risque.
Je n'ai jamais entendu qu'il était dangereux d'ouvrir une gélule par contre, je ne savais pas du tout, donc je peux te dire que je ne me suis pas gênée lol.
Je fais une sorte de "mix", j'ai de la Ritaline LP, je peux donc choisir entre l'effet LP, qui chez moi n'est pas déplaisant du tout, mais qui ne procure effectivement pas de réelle "montée".
Je mélange: Je prends en deux fois, une fois le matin, et une fois l'après-midi (moments clés, où je prends également ma Méthadone, que je divise aussi en deux), moments hyper attendus, trop lorsque je n'étais pas encore bien stabilisée, comme aujourd'hui.
Mais je continue de consommer ma Ritaline sur ce mode, j'ouvre la gélule LP qui contient de petites billes, j'ai un pile-médicaments, je les écrase soigneusement pour en faire une poudre fine, j'avoue ne jamais avoir essayé de la sniffer, la prendre par voie orale suffit à faire monter le "high", qui ne s'arrête pas vraiment, diminue bien évidemment, mais il est relayé par l'autre moitié de ma dose que je prends en LP, donc l'effet dure toute la journée, surtout en fractionnant en deux prises.
Mais chaque cerveau réagit tellement différemment, les effets sont tellement differents dune personne à l'autre, avec un même produit...
Tu as donc vécu des descentes, si jai bien compris, avec la Ritaline LI? Je n'en ai jamais eu, même en abusant un peu.
Je parviens aussi à rester raisonnable car j'ai réellement un besoin impératif de ce traitement pour contrôler mon TDAH qui est invivable si je ne suis pas sous Ritaline. Je peux rester quelques jours sans sans problème, mais pas plus, mon trouble revient à la charge très rapidement, et de façon hyper envahissante.
Sans compter ma personnalité HPI qui ne facilite rien (je n'aime pas beaucoup l'évoquer, ce diagnostic est devenu une grande mode, "ça fait bien" selon certains je pense, alors que la vraie personnalité HPI, avec la pensée en arborescence, le sentiment d'être systématiquement différent, pas à sa place, débarqué de je ne sais quelle planète, est franchement handicapant, ce n'est ni une gloire, ni un cadeau, de mon point de vue tout du moins.)
Je comprends tellement lorsque tu parles de la recherche et de l'attente permanente du moindre effet euphorisant, quel que soit le produit, et le fait que ça se termine systématiquement en mésusage...
C'était TELLEMENT moi, il y a encore quelques mois...
On a mis des années à m'équilibrer, trouver les bons traitements, et me faire arrêter le Tramadol par traitement substitutif que j'ai la chance de prendre à doses très confortables.
L'addictologue a augmenté la posologie jusqu'à ce que je me sente bien, réellement bien, sans craving, envie d'en consommer d'avantage.
Encore aujourd'hui, comme c'est assez récent, je ne me reconnais pas, de parvenir sans aucun souci à respecter à la lettre ma prescription de Méthadone surtout, je n'ai jamais l'envie d'en consommer un milligramme de plus!
Mais avant de trouver cet équilibre, il a fallu plusieurs longs mois d'adaptation...
Cela entraîne donc aussi une meilleure gestion de ma Ritaline, même si je continue de mélanger LP et LI, pour avoir la petite "montée" du matin, et du début d'après-midi... Je ne me changerai jamais sur ce point et je le sais.
N'as-tu jamais tenté de mélanger LP et LI?
J'arrive après la course, tu as eu déjà pas mal de conseils plus haut, et ton problème global n'est pas lié à la Ritaline, mais à la recherche constante d'un effet euphorisant, partout où tu pourras le trouver, et quand tu évoques ta dépression chronique, comment ne pas te comprendre!!!
La différence est que je ne suis pas dépressive...
J'ai entrevu l'abomination que peut être la dépression, les fois où j'ai tenté de me sevrer seule du Tramadol, ou encore la fois où une charmante psychiatre hospitalière a décrété qu'il fallait baisser de moitié, oui de moitié alors que je le prenais à doses importantes, mon traitement antidépresseur (que je prenais pour mes angoisses, et TOC, oui, je les cumule), je n'ai jamais vu ça, entendu ça, une telle baisse se fait TOUJOURS progressivement. À l'époque j'étais très jeune et je ne voulais surtout pas faire de vagues, je me suis donc pliée, comme une gentille fille, à cette décision totalement absurde qui relève de la faute médicale aujourd'hui, à mes yeux.
J'ai vu, ce que pouvait être la dépression. Avant qu'enfin, on me represcrive mon antidépresseur aux doses initiales.
C'est un enfer, l'enfer sur Terre, et depuis, je me suis toujours demandé où les dépressifs chroniques trouvaient le courage de continuer, d'avancer, tant cet état est abominable, affreux. Paralysant à tous niveaux.
Une chappe de plomb qui détruit toute vitalité psychique comme physique.
Depuis combien de temps traînes tu cette dépression? Aucun traitement ne s'est montré efficace? Es-tu bien suivie? Réellement? Sans continuer à aller voir le ou la même psy par habitude?
Il est parfois grandement salutaire d'en changer, j'en ai fait l'expérience, je peux te le dire...
Comment te reprocher, ou ne pas comprendre que tu recherches un peu de bien-être, d'euphorie, un SAS, une bouffée d'oxygène, dans le marasme qu'est la dépression, à fortiori chronique?
Mon questionnement est simple: Es-tu aidée CORRECTEMENT, avec empathie, est-ce qu'on a pris conscience de l'ampleur du problème et de ta souffrance?
Au-delà des bidouillages avec la Ritaline, c'est vraiment l'interrogation qui ressort lorsque je te lis.
Tu ne peux pas rester à vivoter, en dépression chronique, en tentant d'attraper au vol quelques rares instants de "high"... Ce n'est pas une vie.
Tu mérites mille fois mieux que cela.
Tu le mérites, tu y a droit, on ne s'en rend pas compte, on se déprécie, lorsqu'on est dans ces états. On pense ne pas valoir mieux. Ou que mieux n'est pas possible.
Je te promets, que même si cela peut prendre beaucoup de temps, j'en ai fait l'expérience encore une fois, beaucoup de temps même, mais c'est possible. Vraiment.
La stabilité est possible.
Un bonheur, un bien-être constant, sans avoir besoin de chercher à tour prix l'euphorie.
Sans que cela soit magique, parfait, non. Mais tellement plus confortable. Et cela menpermet personnellement, d'avoir la possibilité d'avoir l'esprit suffisamment libre pour accomplir la seconde partie du travail: Finir de démêler les nœuds inconscients, de comprendre mes blocages, rn commençant une psychothérapie, ce qui n'était pas possible auparavant, j'étais trop débordée par la gestion de ma propre personne au quotidien, et à la recherche de cette fameuse stabilité, ce repos, enfin, ce sentiment d'avoir les mains et pieds détestés des chaînes que je traînais depuis tant d'années.
Je me croyait sincèrement prise au piège à vie et ne jamais pouvoir sortir de certains pièges dans lesquels je m'étais suis fourrée, notamment avec le Tramadol, que j'allais y rester coincée à vie, et pourtant...
Je ne pense pas avoir pu réellement t'aider ou t'apporter une information intéressante, utilisable, mais je tenais à intervenir, essayer de te rassurer, même de façon fugace.
Peut-être te faire réfléchir à ton suivi et à son efficacité.
Et à te rappeler que nous en valons la peine, et que tu N'AS PAS À SUBIR ÇA, sur le long terme en plus. C'est intolérable, tu n'as pas à t'infliger ça, laisser la maladie prendre ses aises, elle les a déjà pris, étant donné que tu parles de chronicité de ta dépression.
J'espère lire de bonnes nouvelles par la suite.
Pensées, et passes, je l'espère, une bonne journée. MynaMerci beaucoup pour ton gentil message et d'avoir pris le temps.
Je vois que tu as sacrément galérer aussi...
Je suis contente que tu ai trouvé enfin le salut, ou du moins un bon équilibre et que tu sois bien entourée.
Comme tu me le demandais, est-ce que je suis bien suivie, est-ce-que j'ai déjà eu des docs, une équipe soignante empathique, à l'écoute et qui connaissent tout les paramètres et mes soucis? Non. Non mais je suis même pas suivi par un psy moi.
J'ai jamais trouvé personne, jamais. Un savant mélange entre un manque de volonté, de force, un manque de bol d'être tombé sur des docteurs hallucinant (j'ai des histoires de dingue....), et surtout surtout, j'habite dans un désert médical.
On est nombreux à avoir ce soucis mais l'Yonne, c'est pas "difficile" d'avoir des rdv. C'est pas possible, c'est encore un niveau au dessus. Les docs ne prennent pas de nouveaux patients.
Ou on a carrément pas de doc tout court (genre ici, on a pas de dermato, je me traîne des boutons sur la gueule et une peau défoncée pour je ne sais quelle raison depuis 4 ans).
Pour certains, s'ils te prennent, l'attente sera de 1 an.
Enfin, on est sur du lourd quoi.
Et c'est peut-être difficile à croire mais on en a des sacrés gratinés. Des psys, tu te demandes pourquoi ils sont psy. Des médecins qui t'auscultent en bas quand t'as mal à la gorge et un dentiste qui t'arrache une dent car tu as une carie, et que comme tu es une tox, bah ça te fera les pieds d'avoir une molaire en moins.
On est souvent mal vu ici, va savoir pourquoi. J'imagine que beaucoup de gens ressentent un même mépris dans le personnel médical et les gens qui les entourent envers les gens avec un soucis d'addiction, le truc c'est qu'ici on peut pas se dire par exemple "Ce type est un connard qui m'a traité comme une merde et ne m'a pas correctement soigné, je vais voir ailleurs".
Ici tu vas chez ton doc, et tu essaies de le garder. (Et de survivre lol) Parce que si tu le perds et que tu as une maladie chronique, beaucoup de médicaments à prendre etc, tu es foutu.
Ici, c'est cet état d'esprit... On se retrouve chez des docs de merde et on ferme notre gueule. Et à la fin on leur dit merci.
Bon....! P'tet que ça fait exagéré et un peu dingue mais je t'assure p'tain, je suis née aux alentours de Avallon et Auxerre, j'ai 35 ans et ce que je te raconte, c'est mon quotidien, la base depuis toujours.
D'ailleurs, j'ai jamais été suivi pour rien.
J'étais incapable de suivre en cours,j'ai arrêté les études (le chemin de l'héroïne),on m'a diagnostiqué mon épilepsie à 17 ans.
C'est à presque 35 ans que j'ai été diag tda alors que ça aurait dû être des l'enfance tout ça.
Je suis anxieuse chronique depuis également tellement longtemps mais ça passe à la trappe à côté du reste alors que c'est vachement handicapant mine de rien.
Ce que tu me dis dans ton récit, ça me parle et c'est aussi ce que m'expliquait mon doc (un doc avec option addicto que je connais depuis mon adolescence, il est sympa, il est à la retraite, mais pour aider les gens et vu le désert médical, il taf les mardi aprem dans un centre de docs à la retraite, c'est la cour des miracles certains je te jure),y a un gros TDA que je me traîne depuis l'enfance,mon cerveau a du vivre avec, et je me suis forgée comme ça. Alors pour tout déconstruire, apprendre à fonctionner autrement, il y a un gros gros taf...
Pour lui, le problème est la. Il pense que le medikinet fonctionne, malgré ce que je ressens, mais il y a tellement tout à changer dans mon fonctionnement cérébral, que ça galère à marcher comme ça le devrait. Également que mon cerveau, moi, ont l'habitude de chercher des effets immédiats et forts. (L'habitude des addictions depuis ado). Alors avec le medikinet,on est pas satisfait, ça ne suffit pas.
Je pense qu'il a pas tort et quand je te lis, je le pense encore plus.
Là où pour moi, il fait de la merde, c'est de pas me laisser plus de liberté dans mon traitement.
Je trouve qu'il devrait me laisse trouver mon équilibre, me laisser tester, me laisser avoir ma chance de me retrouver.
Mais la peur qu'il m'enlève mon traitement fait que je ne me permets pas de lui dire tout ça. Il est blindé de taf donc tu entres dans son bureau, tu lances le chrono. J'ai essayé à 2/3 reprises de lui dire à demi mot que je ne trouvais pas que ça fonctionnait... Que ce serait peut-être intéressant d'essayer un autre truc... Puis d'une petite voix plus basse que la libération immédiate m'intéresse...
Mais non, non. Déjà il sait que je suis une tox et il est pas dupe dans ce que j'attends. Ensuite, il me l'a dit, il est pas calé en TDA, dans ces traitements, il connaît peu.
Du coup ça donne toujours la même chose "non on laisse comme ça, ça fonctionne, vous avez du mal à faire le deuil de ce que vous attendiez du médicament, vous êtes dans une grosse déception médicale, ça va finir par faire effet..."
Ah oui d'ailleurs, non, je ne suis pas sous LI et c'est ça qui m'embête pour le moment d'ailleurs.
On m'a mit sous medikinet LM. Je fais 47kgs et je suis à 50mg en une prise.
Et c'est horrible.
J'ai plus de rab,je vois mon doc mardi, ça me fout les jetons à chaque fois qu'il m'enlève mon traitement ou me file un prolongé si je parle encore de changement.
La, mon flip ++, c'est qu'il n'accepte pas de marquer sur l'ordo "chevauchement d'ordonnance".
J'ai du merder dans les doses mais la pharmacie accepte de me délivrer mes médocs le 25. La dernière fois, ils n'ont pas voulu. J'avais du rab alors ça été. La,je vais pile arriver à mardi avec ma dose de 50 que je sais pas gérer.
Bref... Je sais pas résumer excuse moi, et je suis tellement en colère, et triste de tout ça.
Je voudrais partir, à défaut de changer de pays, j'aimerai changer de région mais je suis coincée ici, je ne peux pas...
Alors, quand il le faut vraiment,je monte sur Paris. Enfin je monte. Lol non, mon compagnon m'emmène et est obligé de prendre sur une journée de son taf.Je suis un boulet. Même s'il est gentil et me le dit pas, c'est le cas.
J'ai eu mes dents niqués suite à la longue prise de sub,y avait pas de dentiste et j'avais été trauma des deux qui m'ont parlé de ma toxicomanie. (Et celui qui a arraché ma dent littéralement gratos.) Je suis allée à Paris suite à quelques petits bouts de dents qui sont tombés dans ma main un soir.
J'ai réalisé ce qui m'attendait si je cherchais pas quelqu'un d'urgence.
Mon compagnon m'a emmené un paris, un dentiste, chirurgien dentiste, bref le haut du panier, il a sauvé mes dents... Il m'a regardé de haut dans son cabinet lors de la première consultation, il s'est dit que je lui faisais perdre mon temps car je ne pourrai pas payer. Et qu'en plus je ne prenais pas soin de mes dents.
Mais quand il a vu que je venais, que je raquais, et que je lui ai sorti les 4000€ de réparation (avec mutuelle lol...), il est devenu gentil, j'suis une vip lol...
Évidemment, les 4000€, c'est mon chéri.
(Donc tu as deviné, coucou encore le boulet).
J'étais mal, outre les grosses emmerdes du quotidien, l'estime de soi encore plus bas que mon avenir, les problèmes d'addiction et la suspicion d'un TSA (incapable de travailler, de m'intégrer, je n'ai personne),j'ai décidé (ah non, c'était encore lui en fait ....lol) de faire un bilan neuro psy à ste Anne pour voir si potentiel TSA, TDA...
Ils étaient sympas, ça faisait tellement du bien des gens gentils mon dieu.
Mais je n'ai pas parlé de moi, pas raconté ma vie, bref je n'ai pas été suivi par un psy, c'était un bilan, avec des exercices. Ils ont demandé à parler à ma mère pour qu'elle leur parle de mon enfance. Elle était tellement motivée...(Non). Mais elle l'a fait, avec ses souvenirs un peu pétés mais bon.
J'ai eu le diag de TDA haut la main, à priori ça avait pas été difficile à diagnostiquer.
J'ai rencontré pour la deuxième fois le psychiatre du service, qui avait juste noté les grosses lignes de ma vie et mes traitements. Et il m'a dont dit de chercher dans ma ville un psychiatre pour qu'il me prescrive mon medikinet. Et que j'en trouve un qui fasse la médiation cognitive. J'ai pas trouvé de psychiatre évidemment et encore moins un spécialisé.
Grâce à des mails entre mon doc traitant et le psychiatre de Paris, j'ai pu obtenir la mph.
Désolée, c'était p'tet pas utile l'explication... C'était pour que tu situe la situation, le contexte, la base...
Ma région me flingue plus que mes troubles, tarés, névroses et cie.
Si j'avais un bon suivi, depuis des années comme ça aurait dû se passer, pour toutes mes maladies j'entends, épi compris, p'tet qu'aujourd'hui je serai une femme accomplie ?
Paris, c'est à 2h, 4h en tout,et c'est mon compagnon qui doit se taper tout ça.
Donc c'est dur de se dire "je vais aller voir tel psychiatre, tel doc, je vais changer etc".
Puis le fameux courage, la volonté, qui fait que tu te lances à chercher qui il faut. Courage que je n'ai plus.
Mon dossier MDPH n'avance pas. J'ai le certif de mon doc mais j'arrive pas. Alors que ça pourrait m'aider énormément, en premier lieu pour la reconnaissance de mes handicaps. En deuxième lieu pour l'argent.
Pas de thune, pas de boulot. C'est mon compagnon qui m'entretiens, faut dire ce qui est. Boulet encore, je le vis mal, énormément, ça me bousille. Et l'estime de soi tout ça, comme dit plus haut.
Tout ça donc, qui mène à la dépression chronique dont je parlais.
Ça a commencé quand j'avais 26 ans. Je retombais dans la codéine depuis quelques mois. Je ne saurais pas dire pourquoi. Ça s'est empiré, j'ai pas soigné, je me suis servie de l'euphorie des opiacés pour tenir.
Puis un jour,j'ai ouvert les yeux le matin dans mon canap de merde toute habillée, j'avais envie de hurler, j'ai pleuré, me lever a été une épreuve immonde. Y aurait eu une flingue à côté de moi, à ce moment du réveil, je pense que ça aurait été instinctif de tirer pour ma survie.
J'ai été chez un doc, il m'a prescrit des anti dep. J'ai agonisé encore quelques temps, puis ça a fonctionné et ça été la renaissance. J'ai même été capable de faire une formation, un stage et j'ai eu mon diplôme. ( De AMP,je faisais mon stage avec les handicapés mentaux haha... Ça été génial. Je les adorais, il m'adorait, je me sentais bien et moi même avec eux. Je glandais pas pour autant comme une patiente et je gérais bien ce que j'avais à faire).
Mais j'étais pas guérie pour autant, la dépression était la, au fond, et mon subutex aussi.
La formation s'est finie,les emmerdes personnelles se sont empirèes et la dépression s'est installée. Pas la grosse qui tue,juste la chronique, celle qui t'use à petit feu.
D'où la recherche d'euphorie.
Je n'ai pas d'amis, je n'ai que mon compagnon. Ma mère et mon beau-père. Mais ils n'ont pas ce que j'ai. On ne parle pas de ça. Mais, ils sont là. C'est déjà énorme, j'aurai pu être seule.(Ceci dit, ça voudrait dire que je vivrais avec peu de culpabilité, ça aiderait d'un sens, la culpabilité elle épuise aussi).
J'ai essayé le tramadol. Ça me filait des crises d'épi, j'en ai jamais repris.
Sinon, évidemment que je serai déjà dedans. J'ai une petite plaquette dans mon tiroir que je regarde avec regret.
Mais je devrais peut-être pas te dire ça. Tu as trop galéré pour que je te partage une envie non assouvie de ce truc.
Je suis désolée de lire ton parcours, tout ce que tu as pu vivre.
Tes TOCS ressemblent à quoi si ce n'est pas indiscret ?
Tu sais, je l'ai pas vu mon récit mais je sens bien qu'il fait 3 pages et qu'il y a peu de chance que tu lises tout ça, d'autant plus avec ton TDAH comme tu me disais.
C'est pas grave, si tu passes par ces lignes, je ne t'en veux pas, ça m'aura permis d'exorciser tout ça,et p'tet des gens liront tout ça un jour, ça peut p'tet servir,et moi ça m'a fait du bien.
Mais ton message encore plus, merci de t'être confiée. Je reconnais ton fonctionnement dans le mien. Et puis ta douleur évidemment.
Je lis que tu parles d'un gros TDAH jamais soigné, ce qui emmène 10 fois plus de difficulté à se soigner, à s'en sortir.
C'est ce que j'ai, c'est ce que mon doc me disait. Je me dis que si t y es arrivé malgré toutes tes galères, j'aurai p'tet ma chance. Ce sera pas demain et je ne crois pas dans mon rdv de mardi ou je vais baisser la tête en priant, mais peut-être qu'un jour, je trouverai la solution à tout ce bordel et p'tet le salut?
Ton dosage de méthadone était sacrément corsé, la vache. J'ai été à la metha 1 an dans mon adolescence, j'étais sur du 80mg, j'étais toute fine et on me disait à cette époque que c'était déjà énorme. Mais faut dire que je tournais fort à l'héro.
Aujourd'hui, tu envisages un jour de l'arrêter et penses tu que ce sera possible ?
Et surtout est-ce que c'est dans tes intentions, est-ce-que tu en as envie ?
Je relis ton message en rêvassant devant ton traitement de ritaline/mph.
J'aimerai bien qu'on me laisse ma chance...
J'ai vu il y a peu de temps, dans une des feuilles du certif médical que mon doc m'a fait un petit échange furtif avec mon psychiatre de Paris.
Mon doc lui parlait du fait que je me plaignais que mon medikinet ne me fasse pas d'effet.
Le psychiatre lui a répondu que si ça ne marchait pas, il pouvait me prescrire du concerta LP et du Quasym LP. LE CAUCHEMAR. Même plus de la LM (qui correspond à 50% immédiat et 50% prolongée) mais de la LP (30% / 70 si jamais tu sais pas, je te le dis), mais plus que 30% de libération immédiate.
P'tain ça fait trop peur, pitié pas ça quoi.
Qu'il me prescrive de la LI alors que le psychiatre lui n'a pas conseillé ça et qu'en plus, le fait que je sois une tox le bloque, mes chances qu'il accepte sont infimes. Mais je veux garder un peu espoir...
Merci INFINIMENT pour ton message, d'avoir pris le temps malgré ton TDAH qui normalement t'en empêche et de m'avoir raconté un peu ton parcours et ton présent avec tes traitements et ton équilibre.
Tu sais c'est bête mais moi ce qui me fait le plus de bien,ce sont les témoignages des gens et encore plus quand je me reconnais un peu dedans bien sûr.
Quand je pense à tout ce bordel, de mon entrée à l'école maternelle qui a été une catastrophe jusqu'à l'arrêt de la seconde, de ma vie sociale et professionnelle,la seule "chance" que j'ai eu pour pouvoir communiquer avec les gens,est de ne pas être trop dégueulasse.
Je suis pas belle, mais j'ai toujours été plutôt mignonne. Ça casse pas des briques non plus mais ça a toujours été suffisant pour être entouré d'homme, plus ou moins. De la saloperie psychopathe profonde aux gars bien et sympa, c'est la seule chose qui m'as permis dans les pires moments d'avoir des gens à mes côtés. Pas énorme, et ce n'était malheureusement jamais juste une amitié profonde et bienveillante, c'était de l'amour, mais ils ont été la.
Et pendant tout ce temps de lecture et de réponse, ça m'a fait un peu oublié ma descente de medikinet et l'angoisse de la suite.
Pour ton HPI, je comprends que tu n'aimes pas le dire, c'est la mode d'un côté, et de l'autre, ça hérisse les poils de beaucoup. De la jalousie j'imagine.
Mais je voulais te dire que je vois ce genre de trouble/façon de penser, d'être, cette intelligence différente et supérieure quelque part comme un super pouvoir.
Je te dis ça vis à vis de mon compagnon qui l'est.
J'aurai vraiment aimé être intelligente, ça doit être parfois tellement intéressant, tellement fascinant. L'estime de soi aussi, qu'est ce que tu en penses, ça t'a aidé de savoir que tu étais HP?
Ou pas du tout? Tu ne t'es pas senti "mieux" vis à vis des autres ou de toi même?
Je trouve ça tellement géniale. Évidemment, je ne le vis pas, ça doit expliquer ceci)
Je te jure, être bête est aussi très fatiguant. (Un exemple, y en a trop mais il est explicite, y a marqué Tirer sur une porte, je vais la pousser, et c'est que ça)
C'est dévalorisant.
Mais de ce que je lis sur les HP, toi ou mon compagnon, ça a l'air d'être parfois redoutable aussi.
Je te souhaite de continuer de gérer ça également.
Courage si tu as le courage de lire et sinon, encore juste merci pour ton gentil message encourageant.
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