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RECOMMANDATIONS
Le gouvernement des États-Unis devrait :
Se désengager des contrôles de drogue punitifs et prohibitionnistes.
Cesser d'utiliser l'argent des contribuables pour soutenir des réponses punitives à la drogue dans le monde, y compris l'utilisation de l'aide étrangère américaine, qui est censée aider à mettre fin à la pauvreté et à atteindre les objectifs de développement mondial, pour des activités de « contrôle des narcotiques ».
Mettre fin à l'utilisation de l'aide comme moyen de pression sur les pays à revenu faible et intermédiaire pour qu'ils adoptent ou maintiennent des réponses punitives à la drogue.
Être plus transparent sur les dépenses internationales liées aux activités liées à la drogue, quel que soit le budget d'où provient cet argent.
Augmenter les investissements dans des initiatives de réduction des risques basées sur des preuves et centrées sur la santé et les droits humains, qui s'alignent sur les engagements de développement mondial et autres – y compris en réorientant le financement des réponses punitives et prohibitives aux drogues.
Utiliser des indicateurs alignés sur les engagements de développement mondial pour évaluer le succès des programmes d'aide internationale.
Élargir l'accès à des traitements basés sur des preuves et soutenir les services de réduction des risques, y compris en mettant fin à l'interdiction d'utiliser des fonds fédéraux pour acheter des seringues.
La société civile et les journalistes aux États-Unis devraient :
Exiger une plus grande transparence sur la manière dont l'argent des contribuables américains est dépensé.
Mener des enquêtes approfondies sur la manière dont l'argent américain a été dépensé pour le contrôle des drogues à l'international, y compris comment cela a été justifié, les résultats revendiqués et les impacts directs ou indirects qui ont pu compromettre d'autres objectifs ou règles d'aide. En plus d'identifier les dommages causés par ces dépenses, d'autres enquêtes devraient également exposer qui pourrait en bénéficier, y compris les entreprises privées qui tirent profit des contrats gouvernementaux pour des projets de contrôle international des drogues.
Sensibiliser le public à l'utilisation et aux impacts des fonds des contribuables pour soutenir des politiques de drogue punitives nuisibles dans le monde.
Appeler à un désengagement des réponses punitives à la drogue et à un investissement dans la communauté, la santé et la justice, y compris la réduction des risques.
Les contribuables américains devraient :
Exiger intégrité et transparence dans les dépenses internationales du gouvernement, y compris celles provenant de budgets d'aide limités.
Exiger que le soutien des budgets publics soit dirigé vers des mesures basées sur des preuves et centrées sur la santé et les droits humains, et non pour le contrôle punitif des drogues à l'étranger.
L'OCDE devrait :
Solliciter et écouter les conseils d'experts en santé et en droits humains, ainsi que des personnes qui consomment des drogues, sur la question de savoir s'il faut retirer le « contrôle des narcotiques » de leur liste de catégories de dépenses éligibles à être comptées comme aide.
Mener et publier un examen approfondi de toute l'APD dépensée jusqu'à présent pour le « contrôle des narcotiques », vérifier si des dépenses ont enfreint les directives sur cette catégorie, et inclure le niveau élevé de caviardage dans ces données ainsi que l'utilisation de la sécurité nationale ou d'autres justifications par les donateurs pour retenir des détails sur les projets financés.
Accroître la transparence de toutes les dépenses d'aide actuelles et passées, en rendant les données et les détails des projets plus accessibles, afin de faciliter la responsabilité.
Dernière modification par prescripteur (13 décembre 2024 à 17:34)
Hors ligne
En France, le débat sur les salles de shoot revient de manière cyclique sur le devant de la scène politique. Un rapport récent démontre les effets bénéfiques d'ouvrir plus de lieux surveillés dédiés à la consommation de drogue. Actuellement, le pays en compte deux à titre expérimental, à Paris et à Strasbourg. A contrario, la Suisse, qui a ouvert la première salle de shoot au monde en 1986, n’en compte pas moins de 18 aujourd'hui. Là-bas, on préfère parler de lieu de consommation sécurisé ou de local d’injection afin d'éviter de stigmatiser les usagers.
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à lire aussi REPORTAGE. Marseille : l'ouverture d’une "salle de shoot", un soulagement pour les usagers et des craintes chez les riverains
Le Quai 9, situé en plein centre de Genève, juste derrière la gare, existe depuis 20 ans. Auparavant, le quartier était un lieu de deal et de consommation. Aujourd'hui, "il l’est toujours, mais le local a contribué à pacifier l’espace public", explique Thomas Herquel, directeur de l’association et gérant du Quai 9. "Ici, les gens ont accès à du matériel d’injection stérilisé, ils peuvent voir un médecin, se faire dépister, mais aussi être accompagné par des travailleurs sociaux", poursuit-il. Aucune question n'est posée et il n'y a pas d’incitation à arrêter la drogue non plus. L’objectif premier du Quai 9 est dès lors plus prosaïque.
Les Suisses refusent de fermer les salles d'injection
À l’instar de beaucoup de pays européens, la Suisse est confrontée au crack. Pour rappel, le crack est un mélange de cocaïne durcie, qui se fume ou qui s’inhale. Cela provoque une forte addiction, mais aussi des comportements plus agressifs. À tel point, que le Quai 9 a dû bannir ses consommateurs depuis plus d’un an. En conséquence, un nouveau local séparé est en train d’être construit. Si le crack pose beaucoup de problèmes, la Suisse préfère encore contrôler ses usagers que de revivre l’expérience des années 80 et 90.
À l’époque, des milliers d’héroïnomanes s’injectent de la drogue au vu et au su de tous dans le parc Platzspitz au cœur de Zurich. Cela a eu pour conséquence de précipiter la généralisation des salles d’injections. Dès 1986, la Suisse ouvre sa première salle de shoot. Cette systématisation a permis de baisser les contaminations VIH et les overdoses. C'est, donc, avec un peu de regret que Thomas Herquel regarde la lenteur du débat en France. En Comparaison, les Suisses ont dû se prononcer dans les urnes dès 1997 pour savoir s’ils voulaient fermer les salles d’injection. La proposition a été refusée à plus de 70 %.
Hors ligne
prescripteur a écrit
Et, en Suisse, l'experience des salles de shoot est un succès. 18 en Suisse, 2 en France ! Amicalement
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi … 05843.htmlEn France, le débat sur les salles de shoot revient de manière cyclique sur le devant de la scène politique. Un rapport récent démontre les effets bénéfiques d'ouvrir plus de lieux surveillés dédiés à la consommation de drogue. Actuellement, le pays en compte deux à titre expérimental, à Paris et à Strasbourg. A contrario, la Suisse, qui a ouvert la première salle de shoot au monde en 1986, n’en compte pas moins de 18 aujourd'hui. Là-bas, on préfère parler de lieu de consommation sécurisé ou de local d’injection afin d'éviter de stigmatiser les usagers.
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à lire aussi REPORTAGE. Marseille : l'ouverture d’une "salle de shoot", un soulagement pour les usagers et des craintes chez les riverains
Le Quai 9, situé en plein centre de Genève, juste derrière la gare, existe depuis 20 ans. Auparavant, le quartier était un lieu de deal et de consommation. Aujourd'hui, "il l’est toujours, mais le local a contribué à pacifier l’espace public", explique Thomas Herquel, directeur de l’association et gérant du Quai 9. "Ici, les gens ont accès à du matériel d’injection stérilisé, ils peuvent voir un médecin, se faire dépister, mais aussi être accompagné par des travailleurs sociaux", poursuit-il. Aucune question n'est posée et il n'y a pas d’incitation à arrêter la drogue non plus. L’objectif premier du Quai 9 est dès lors plus prosaïque.
Les Suisses refusent de fermer les salles d'injection
À l’instar de beaucoup de pays européens, la Suisse est confrontée au crack. Pour rappel, le crack est un mélange de cocaïne durcie, qui se fume ou qui s’inhale. Cela provoque une forte addiction, mais aussi des comportements plus agressifs. À tel point, que le Quai 9 a dû bannir ses consommateurs depuis plus d’un an. En conséquence, un nouveau local séparé est en train d’être construit. Si le crack pose beaucoup de problèmes, la Suisse préfère encore contrôler ses usagers que de revivre l’expérience des années 80 et 90.
À l’époque, des milliers d’héroïnomanes s’injectent de la drogue au vu et au su de tous dans le parc Platzspitz au cœur de Zurich. Cela a eu pour conséquence de précipiter la généralisation des salles d’injections. Dès 1986, la Suisse ouvre sa première salle de shoot. Cette systématisation a permis de baisser les contaminations VIH et les overdoses. C'est, donc, avec un peu de regret que Thomas Herquel regarde la lenteur du débat en France. En Comparaison, les Suisses ont dû se prononcer dans les urnes dès 1997 pour savoir s’ils voulaient fermer les salles d’injection. La proposition a été refusée à plus de 70 %.
Hola,
Ah oui la Suisse ce pays frontalier mais je ne pense pas que la comparaison soit possible. Au pays où les caisses de l’état sont pleines, qui a récemment déclaré qu’il y avait un surplus d’argent à redistribuer oui c’est possible.
En 2024, c’est facile de faire de la RDR avec du fric. Quand on est au bord du caniveau, poches vides et gueule de pauvre, bah la RDR ça reste du bricolage.
Amicalement,
Morefreedom
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