[ Gérer sa consommation ]

La philosophie qui se défonce sous c

On peut aussi venir de prendre deux traits puis regretter.

Il faut selon moi différencier le regret lié aux pressions sociales et celui lié à une réelle souffrance qu'une sur-concommation peut parfois engendrer. Je l'ai parfaitement vécu avec la DCK.

Et donc pour moi qui suis sous metha par exemple, dire que les opis peuvent, à terme si on en prend trop régulièrement et à certains dosages, au bout d'un moment déclencher un sevrage physique souvent décrit comme "une enfer" ou "l'horreur absolue", c'est inutile ? Ça me semble pourtant parfaitement objectif.
Je ne me culpabilise pas en disant cela. Je ne suis ni fière pas plus que j'ai honte de mes consos, elles font simplement partie de mon parcours de vie.
Par contre passer sous silence les effets secondaires qu'on ressent ou connait au profit des positifs, je trouve ça aussi grave que faire l'opposé (passer sous silence les effets positifs pour ne montrer que les négatifs).
C'est de la rétention d'information, ce qui peut selon moi (comme on le voit sur les brochures et sites diabolisants) d'une te décrédibiliser, et de deux mettre en danger des lectriceurs peu aveti-es qui pourraient te lire (ton post a déjà fait 154 vues au moment où je poste ce message).

Je pense qu'un équilibre est indispensable si nous voulons à la fois être crédibles et faire de la RdR honnête, envers les autres mais aussi nous mêmes.


Donc si toi tu n'as pas d'effets secondaires, parfait, mais inutile d'en faire une généralité par une injonction telle que:

Gregouzerr a écrit

Faut arrêter de balancer des explications sur le pourquoi du comment on vit tout les mauvais effets de la cc QUAND JUSTEMENT on vient tout juste de se prendre 2 traits.

Sinon, ça veut dire que je n'ai pas le droit de manger du sucre tout en restant consciente que ça peut faire gossir et donner du diabète. Ce qui du coup... Risque d'arriver parce que je n'aurai plus aucune retenue, puisque limite "ça fait du bien donc ça peut pas avoir de mauvais côtés". Lol.

Et quand on veut développer ce que on croit avoir compris aux autres ça n'a aucun sens même si pourtant on croyait avoir démystifier un problème.

Ce qu'on croit avoir compris ? Alors... pour certaines personnes qui balancent continuellement des énormités, je comprends. Mais sinon, ça peut aussi être interprété comme: les scientifiques pensent comprendre des choses suite à des expériences empiriques mais c'est pas vrai, ils se trompent ?! Oula... J'espère t'avoir mal compris^^ Dans ce cas justement, pourrais-tu développer un peu stp?^^

Xoxo

Dernière modification par Morning Glory (10 janvier 2025 à  21:06)

Merci de vos réponses,

Ce que je pensais c'est surtout la honte que j'ai ou la culpabilité après avoir donné mon avis alors que j'ai tapé.

Je me sens pas légitime d'aider alors que je suis défoncer

La vraie question selon moi est : ta conso altère-t-elle tes capacités à aider la personne, dans le contexte de RdR, celui de sevrage, etc?

Si oui: en quoi? Et alors peut-être éviter de tenter d'aider après avoir consommé si c'est le cas ok...
Si non, pourquoi s'en faire?

Si c'est uniquement de la honte, de la culpabilité: je comprends que ça puisse te donner l'impression de faire faux cul de dire "hey tu en es où de ton arrêt ? Bravo!" si tu es toi-même def'.
Moi je trouve que ça montre juste que vos chemins de vie sont différents, en tout cas pour l'instant et je te souhaite qu'ils le restent lol, mais c'est que tu supportes un produit que lui plus du tout pour des raisons qui vous appartiennent.

Si moi je mangeais du sucre puis aidais un diabétique (mettons: de type 2) ensuite (sans manger devant lui évidemment)? Est-ce acceptable à tes yeux ? Et si oui : en quoi est-ce différent de l'addiction aux drogues?^^

xoxo

~

Dernière modification par Morning Glory (Aujourd'hui à  13:30)