Je suis passée par des années sombres, où les drogues étaient une échappatoire. À 16 ans, j’ai cherché à fuir ma réalité, pensant que les
psychotropes m’offriraient une libération. Mais peu à peu, ils m’ont piégée. La dépendance a pris le dessus, et ma vie est devenue un cycle de souffrance et de dégradation.
Puis, un jour, après une overdose, j’ai compris que je ne pouvais plus continuer ainsi. L’hôpital, un médecin bienveillant m’a dit : « Tu n’es pas définie par tes erreurs. Tu peux changer. » Ce fut un déclic. Je me suis accrochée à cette lueur d’espoir et me suis engagée dans une réhabilitation longue et difficile.
Ce n’est qu’en croisant un professeur qui m’a pris sous son aile que j’ai trouvé une nouvelle voie. Il m’a introduite à la psychologie et à l’étude des effets des drogues sur l’esprit. Je suis devenue chercheuse, puis professeure à l’université, déterminée à partager ce que j’avais appris de mon propre parcours.
Aujourd’hui, je me tiens devant mes étudiants, non plus perdue dans la douleur, mais en train de transmettre ce qui m’a sauvée : l’espoir, la résilience et la possibilité de se reconstruire. La guérison, je l’ai trouvée en moi, à travers l’apprentissage et le partage.
Dernière modification par pierre (Hier à 16:09)