Comment aider un addict à la Drogue avec un Grand D

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Velorouge femme
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Bonjour, je laisse un message aujourd’hui car je me sens un peu démunie. Une personne que j’aime se détruit la santé depuis 1 ans de manière intense, il consomme multiples drogues sans réelle rdr (alors qu’il est sensibilisé), il prend un peu tout ce qui passe car il essaie de se tuer, sans avoir a le faire clairement…il consomme généralement de la weed et de la Lean, mais il prend souvent de la 3mmc, ketamine, opiacéscocaine, ghb, lsd pour les plus courantes. Il a toujours consommé de la drogue, et fume depuis très jeune, mais la ça s’est vraiment intensifié depuis 1an et j’ai du mal à savoir comment l’aider. Il est  plus distant avec les gens, il fait que répéter que sous drogue ça lui donne l’envie de vivre, de parler, de faire toutes choses qu’un humain fait normalement. Il est arrivé à un stade où il s’en fout d’énormément de choses qui sont importantes pour lui, et de plus il a déjà eu une hospitalisation il y a qq mois à cause de la drogue. Avant, il était déjà depressif mais j’ai l’impression que cette forte consommation de lean, qui a commencé de manière “anodine”, a finit par le détacher de lui même et de qui il est.
Il a toujours été un peu distant de l’humain mais pas de cette manière.
De plus, pour un contexte plus large, il n’a pas de situation réellement fixe, donc aucun repère, pas de rythme, il y a des jours qu’il passe sans dormir, à faire la fête ou à rien faire.
Récemment il m’as demandé de l’aide, pour la première fois, je crois que je suis la seule à qui il s’est adressé, je veux faire les choses bien pour pas le brusquer, mais j’ai l’impression que notre relation est devenue très fragile avec tout ça
Comme si je ne pouvais plus vrmt discuter avec lui, comme s’il était déjà parti de son corps physique en fait. De plus nous étions en relation amoureuse, avant que tout cela s’intensifie. Je pense que c’est important de le mentionner
Et donc, j’ai rassemblé qq informations auprès d’ami ayant été aidé face à une addiction, j’ai trouvé des échanges en groupe et probablement psychiatre.
Mais le soucis est plus de l’ordre psychologique ici. Une personne n’étant pas addict à une drogue précise mais plus à l’idée d’être défoncé, pour échapper au monde, peu importe la drogue ingérée, peut elle s’en sortir un jour d’après vous ?
Je sais que l’on ai toujours addict, à vie, je crois comprendre l’addiction étant moi même addicte au cannabis, mais je me demande si j’ai des espoirs trop haut pour lui ?
Même sil a le plus gros espoir du monde, est ce perdu d’avance ?
Et surtout, étant donné quil a des pensées suicidaires, il vit de multiples situations où il se met en danger et a des maladies mentales, est ce que vous penseriez que le premier truc à faire serait d’aller consulter un addictologue ou plutôt un psychiatre dans ce cas ?

J’aimerai pouvoir l’aider avec le bon service, qui sera adapté au mieux possible sinon je sais qu’il va se braquer alors je souhaite préparer au mieux le terrain lol

Mon message est un peu sans dessus dessous, j’ai envie de rajouter tellement d’informations, mais ça a l’air d’être déjà suffisant pour m’aider je pense.

Merci de votre lecture, en espérant avoir été claire et j’espère pouvoir obtenir des réponses !

Dernière modification par pierre (10 février 2025 à  09:14)

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Dantes14000 homme
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Salut

Hélas si le désire d'arrêter ne vient pas lui même tu pourras rien y faire .

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filousky homme
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Bonjour Velorouge,

Je viens de lire ton pavé à côté de la plaque (pas de ta faute) comme le dit si bien Dantes 14000.

Heureusement, tu nous avoues te sentir dépendante du cannabis. Ouf ! 

Dans ce que j'ai lu, tu aimerai appliquer à cet ex qui t'a demandé de l'aide ta propre vision d'un monde parfait dans lequel il serait possible, au prix de "torture mentale" par des soins non acceptés, de faire changer la nature profonde d'un être qui, de façon inconsciente, ne peut pas vivre dans le carcan assez fasciste de la normalité telle qu'elle nous apparaît dans le bouleversement actuel de toutes nos certitudes idiotes.
Antonin Artaud écrivait en 1925 ceci : "Les toxicomanes malades ont sur la société un droit imprescriptible, qui est celui qu'on leur foute la paix. C'est avant tout une question de conscience."

Velorouge a écrit

J’aimerai pouvoir l’aider avec le bon service, qui sera adapté au mieux possible sinon je sais qu’il va se braquer alors je souhaite préparer au mieux le terrain lol

Tu écris toi-même que quelque chose est cassé dans le dialogue et qu'il va se braquer. N'insistes pas, laisses le vivre son destin, ses choix, ses douleurs, ses plaisirs, sa santé et éventuellement le choix de vivre moins longtemps que ce que la normalité des statistiques voudrait imposer.

Si tu veux l'aider, apportes lui une aide logistique (courses, ménage, lavage de son linge) et ne te mêles pas de ses consommations. Ton intention est noble mais inutile quand tu parles de préparer le terrain. Par contre, l'aide physique sans porter le moindre jugement, ça s'est appelé les Restaux du Cœur entre autres !

Et je peux t'affirmer que l'implication physique est bien au-dessus de toute pensée ou paroles échangées entre personnes qui ne donnent pas la même valeur aux mots.

Il n'y a pas deux histoires de puds identiques et la façon dont se déroule chaque vie, chaque douleur comme chaque guérison de troubles associés sont différentes. 

La meilleure aide que je puisse t'apporter est ce que j'ai écrit au-dessus. J'ai 70 ans, me suis défoncé toute ma vie depuis 18 ans, avec une parenthèse de 11 ans sobre de tout produit psychoactif, ce qui me permet aujourd'hui de bien vivre avec le cannabis associé à un haut dosage de méthadone, par choix et non par obligation. J'ai trouvé comment vivre en bonne santé et sérénité mon troisième âge, tout en sachant parfaitement maîtriser mes besoins en autres drogues, en autres bonbons de la vie.

Alors soit tu dialogues avec lui en reprenant mes idées, si il écoute encore. Si il n'entends plus, fous lui la paix. C'est un droit imprescriptible des puds.

Une aide passe par l'acceptation de l'état de l'autre (je viens de vivre 15 mois d'aide à un pote dans le même souci que le tien, il est arrivé porté par son fils ivre mort chez moi. La seule aide que je lui ai vraiment apporté, en dehors du gîte, du couvert, a été : aucun discours, juste vivre à mon rythme très calé en sommeil, nourriture, maîtrise de mes consommations, sans l'accompagner dans ses nuits blanches à quatre pattes sur mes tapis à chercher des grains de crack imaginaires pendant que je dormais comme un loir. Je pense que cela l'a aidé à traverser ces mois difficiles d'arrêt de l'alcool haute dose, reprise de son TSO abandonné depuis 5 ans, sevrage ambulatoire de l'alcool réussi, reste une consommation très excessive de crack à la maison qui a signé son départ vers une communauté du Gard, une communauté de défoncés en tous types, à une distance de 4 km de là ou vit son ex et ses deux enfants en bas âge.

Je m'arrête ici, n'ayant pas un temps élastique et midi étant dans une heure. ET puis j'ai écrit l'intégralité de ma pensée.

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Magnifique message ! L'aide passe par l'acceptation de l'état de l'autre. PTX.
 
plussoyade :)

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cependant
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Salut,

Souvent, dans le cas comme le tien, c'est les proches qui ont des problèmes "avec la drogue".
Les proches qui ne connaissant pas les consos, en font tout une montagne, mais surtout projettent les pires scénarios catastrophe et leur préoccupations/angoisses sur la personne qui consomme.
Au mieux ça créé des relations asymétriques et pas très saines, au pire, ça fait des vraies prophéties auto-réalisatrices, on culpabilise la personne, on la met dans une case où ne pourra plus sortir aux yeux des proches, tout problème sera lu avec l'angle des conso même quand ce n'est pas le bon (sans résoudre les vrais problèmes !) et pousse à travers les jugements et la stigmatisation la personne qui consomme à ne plus en parler, voire à devoir mentir. Pour créer une spirale négative.

Amour et amitié ça n'a pas forcément beaucoup à voir avec du soin ou accompagnement psy/addicto. Faut reconnaitre aussi ses limites et ouvrir son horizon sur le fait que la seule façon de vivre au monde n'est pas celle de l'abstinence. Je comprends ta préoccupation, mais de ce message, la personne n'a rien demandé sinon ton amitié (qui normalement ne devrait pas avoir de jugement et reconnaître les différences de parcours).

Je te conseille de t'adresser à un csapa pour demander un entretien/suivi psy pour toi en tant que personne proche d'une pud. Ça sera en réglant premièrement tes peurs irrationnelles et tes angoisses que tu pourras limiter les effets négatifs de tes projections. Et être vraiment là pour ton pote...comment il le souhaite...
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Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)
 
toutafé
 
Se réapproprier ses propres angoisses limite les projections négatives. PTX.
 
Merci pour ce complément suuper utile après mon post un peu dur. Fil

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Aurea femme
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cependant a écrit

Salut,
mais de ce message, la personne n'a rien demandé sinon ton amitié

Ben si. Elle a écrit "Récemment il m’a demandé de l’aide, pour la première fois, je crois que je suis la seule à qui il s’est adressé" ce n'est donc pas comme si elle tentait de l'aider sans qu'il ne l'aie demandé. Il s'agirait d'abord donc de savoir à quel niveau il a besoin d'aide et quel type d'aide il cherche. On ne connaît pas les détails de leur discussion, ce qui aurait été utile pour mieux cerner la situation.
Je trouve que vous blâmez tous les 2 un peu durement une personne qui a entendu un appel d'aide et qui essaye d'y répondre comme elle peut, en essayant de se renseigner sans croire qu'elle détient forcément les solutions.

Dernière modification par Aurea (10 février 2025 à  11:00)

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cependant
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Aurea a écrit

cependant a écrit

Salut,
mais de ce message, la personne n'a rien demandé sinon ton amitié

Ben si. Elle a écrit "Récemment il m’a demandé de l’aide, pour la première fois, je crois que je suis la seule à qui il s’est adressé" ce n'est donc pas comme si elle tentait de l'aider sans qu'il ne l'aie demandé. Il s'agirait d'abord donc de savoir à quel niveau il a besoin d'aide et quel type d'aide il cherche. On ne connaît pas les détails de leur discussion, ce qui aurait été utile pour mieux cerner la situation.
Je trouve que vous blâmez tous les 2 un peu durement une personne qui a entendu un appel d'aide et qui essaye d'y répondre comme elle peut, en essayant de se renseigner sans croire qu'elle détient forcément les solutions.

Désolée si ça parait dur. Mais c'est violent aussi en tant que PUD de lire ces élans de syndromes de l'infirmière. Je comprends ça part de bonnes inténtions...

Justement pour moi quand un proche demande de l'aide à un.e ami, demande du support amical. Et si la personne demande plus (genre de l'accompagnement psy/addicto), la relation a tout à y gagner en mettant en avant que un.e proche ne peut pas avoir un rôle de soignant.e (même s'il l'était dans la vie professionnelle, les enjeux émotionnels sont trop forts).


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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cependant
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AladiKt a écrit

-Le postulat philosophique porté par la modération de psychoactif est le suivant: l'individu est tout-puissant et sa parole est sacrée. Il est vertueux par essence, et symbolise la liberté et l'authenticité. En face de lui, la société, qui a mauvaise haleine (certains auront peut-être la réf'), enferme, normalise et corrompt.

Salut,

d'où est-ce que tu sorts ça ?

Non, on n'a pas de postulat liberal...et tu fais une belle caricature !

Je pense vraiment qu'on a tous à y gagner à ne pas tomber dans des syndromes du sauveur, ce qui ne veut pas dire de nier la souffrance (d'une part comme de l'autre !!).
Car on peut consommer pour plein de raison et parmi les PUD (pris en charge dans le systéme de soin) il y a une surrepresentation de personnes ayants des troubles psy (mais le biais du soin n'est pas des moindres).

Je n'ai jamais voulu minimiser la souffrance des personnes dans ce post, avant tout la personne qui l'ecrit. Conseiller de demander du soutien psy pour pouvoir mieux accompagner ne me semble ni malveillant, ni completement à coté de la plaque.

Si tu veux tout savoir c'est des situations que j'ai vecues dans les deux sens, je sais d'autant plus pourquoi dans mon expétience, il est important de se défaire des syndromes des sauveurs tout en ayant la legitimité d'exprimer ses preoccupations.

Mais c'est ton post qui ne suinte pas la bienveillance...

Dernière modification par cependant (11 février 2025 à  14:11)


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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elonnx homme
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Salut Velorouge,

Il t’a formulé une demande d’aide, tu as déjà entrepris des démarches alors ce que tu peux faire c’est d’en discuter une dernière fois avec lui, de lui dire que tu as fait ton maximum pour te renseigner et que tu as plusieurs possibilités à lui proposer: CSAPA, psy, addicto ou juste qu il commence par en parler à son médecin traitant s’il juge qu’il peut lui en parler.
Tu peux éventuellement lui écrire sur un papier quelques adresses, numéros. C’est déjà super sympa de ta part de faire ça.

Ensuite c’est à lui d’entreprendre les démarches, s’il le souhaite, s’il juge que c’est nécessaire.
Tenter de lui apporter tes propres idées, convictions, croyances, solutions « c’est ça qu’il faut que tu fasses » etc, ça ne marchera pas, sans vouloir être pessimiste. C’est à lui de faire son chemin, à son rythme, quel qu’il soit.

Tu es inquiète et c’est normal mais tu ne peux pas le sauver, ou passer des semaines à te prendre la tête sur ce qu’il faudrait faire etc. C’est lui qui agira, ou pas, au final.

A la limite, comme c’est dit plus haut, tu pourrais apporter un soutien logistique, ponctuellement en cas d’urgence.

C’est ce que des potes ont fait pour un ami qui en avait besoin récemment. Il a pu retourner chez ses darons, ils ont initié le contact pour le ramener, mais depuis c’est lui qui fait sa vie (il attend un rdv dans un CSAPA).

Mon avis plus perso, mais tu en fais ce que tu veux, c’est que tu devrais penser à toi avant tout et de t’interroger s’il est vraiment pertinent de renouer un contact qui implique l’émotionnel avec son ex, si c’est sain?
Le syndrome du sauveur avec son ex ou des potes très proches, je connais et mon expérience m’amène à m’en méfier, ça n’a jamais été positif dans mon cas. Ni pour moi ni pour l’autre. J’ai toujours fini par couper les ponts pour ma propre santé mentale et laissé l’autre se débrouiller. Des mois, des années après pour certains. Tous mes efforts ont été vains ou ont permis au mieux un soutien qui a retardé l’échéance. Finalement, sans toute mon aide, peut être que les personnes se seraient occupées d’elles même plus vite. Ou pas?
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+ 1 (Prescripteur)

« Je ne vois pas pourquoi je devrais renoncer à ma bêtise et adopter la leur, je ne veux pas couper ma vie en deux, je veux que ma vie à moi soit une, d’un bout à l’autre » Kundera

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elonnx homme
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AladiKt a écrit

Merci,

Je suis d’accord et dans ce cas c’est que je mets derrière le terme de « soutien logistique »
On peut aider à trouver des contacts professionnels si c’est verbalisé/demandé, aider à enclencher un processus à limite si c’est aussi demandé explicitement (si c’est urgent pour la personne en question), je n’y vois pas de problème. Dans tous les cas, ça reste une aide ponctuelle.

Mais après, le reste, c’est à la personne de le faire.

Soutenir émotionnellement quelqu’un en souffrance sur le long terme, c’est risquer d’osciller entre espoirs et désillusions et ça fatigue vraiment et ça draine l’énergie. Et puis c’est risquer de rajouter sur l’autre tout un tas de projections en voulant bien faire dont la personne n’a pas besoin. Ça peut l’oppresser, lui mettre la pression, la culpabiliser, lui mettre nos propres angoisses en plus,etc et rendre les choses bien pires, au final.

Je trouve que c’est super difficile de soutenir moralement quelqu’un en souffrance chronique (qui le manifeste) tout en restant détaché, (pour notre propre bien être) quand la personne nous est (ou a été) proche, et de le faire de la bonne manière pour que l’autre en tire un réel bénéfice. En fait je n’ai jamais vraiment réussi. Aider ponctuellement ça, oui! Et comme dit plus haut, ça au moins, ça a eu des réels impacts!


« Je ne vois pas pourquoi je devrais renoncer à ma bêtise et adopter la leur, je ne veux pas couper ma vie en deux, je veux que ma vie à moi soit une, d’un bout à l’autre » Kundera

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Merci à Elonxx. drogue-peace drogue-peace

En général à PA nous defendons l'idee qu'etre "juste" present et à l'ecoute est important même si, malheureusement, ce n'est pas toujours efficace. Du moins à court terme.

Mais nous defendons aussi le principe de se proteger soi même. C'est comme si on se blesse en randonnée nature. S'occuper de soi est deja difficile mais si on doit porter un autre pendant des kilometres c'est carrément impossible. Et dangereux pour soi.
La solution est alors de laisser de l'eau et de la nourriture et d'aller chercher de l'aide.
Ici c'est la même chose. Il est souvent difficile de se porter soi même mais vouloir porter en plus un autre, surtout s'il est tres lourd, c'est aller à l'echec.

https://www.quebec.ca/sante/sante-menta … ble-mental

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (11 février 2025 à  08:55)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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