Décision de stopper la cocaïne

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Aurore 83 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 12 Feb 2025
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Bonsoir,
Voilà je vais vous raconter un peu ma vie avec les additions.
Une grand pere alcoolique mon père également ( il a fait un sevrage et ne boit plus depuis plusieurs années)
Nous sommes 3 enfants et qui a malheureusement irrité de ce gène ?!
Moi suite à mon divorce j’ai commencé à boire et de plus en plus.
J’ai fait un sevrage et ne voit plus depuis 1 an.
Le problème c’est que j’aime être parfois dans un état différent de bien être d’euphorie et malheureusement j’ai goûté la cocaïne !!!
J’en prend de temps en temps ( 1 g ou 2 par mois )
Je sais pertinemment que c’est pas bien. Ce besoin de se sentir différent c’est bien un moment
Au début de mes consommations
Euphorique speed la parole facile et joyeuse.
Mais à force maintenant quand je consomme je reste chez seule ça me détend mais me reste éveillée, je mange peu !!!
Quand j’en ai plus je suis pas bien je suis énervée  et que le manque n’est plus la, c’est tellement agréable de se sentir à nouveau presque normal on va dire
Et je vais en chercher à nouveau
J’en peux plus
Il y a 2 heures j’ai pris ma dernière trace, bloqué et supprimé les personnes que j’avais voir pour en avoir.
Le plus longtemps sans consommer c’était 2 mois
Et putain pourquoi j’y retourne ?
Je n’ai plus l’alcool pour avoir autre chose pour me sentir différente
Je ne veux pas reboire
Je suis fière d’être sevré de l’alcool
Maintenant il faut que je tienne le coup pour ne plus reprendre de cocaïne.
Avez vous des astuces pour m’aider à tenir sans aide médicale ?
Merci beaucoup

Dernière modification par Aurore 83 (13 février 2025 à  22:17)

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Naturea homme
Nouveau Psycho
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62 messages
Salut
Déjà je te souhaite un bon courage dans ta démarche.
Arrêter la cocaïne c'est très difficile mais déjà tu en as l'envie donc c'est positif.
Je pense qu'il faut que tu te sèvre progressivement si ta consommation te pose problème.
Surtout si tu ne prends plus de plaisir.
Tout dépend de ton état d'esprit mais tu peux aussi juste diminuer la fréquence. D'une ça te permettra un sevrage progressif et tu apprécieras plus tes sessions.

Je te souhaite un bon courage et n'hésite pas si tu as des questions.

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Rock-smoker homme
Mon âme sœur ? L'état second
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132 messages

Aurore 83 a écrit

Bonsoir,
Voilà je vais vous raconter un peu ma vie avec les additions.
Une grand pere alcoolique mon père également ( il a fait un sevrage et ne boit plus depuis plusieurs années)
Nous sommes 3 enfants et qui a malheureusement irrité de ce gène ?!
Moi suite à mon divorce j’ai commencé à boire et de plus en plus.
J’ai fait un sevrage et ne voit plus depuis 1 an.
Le problème c’est que j’aime être parfois dans un état différent de bien être d’euphorie et malheureusement j’ai goûté la cocaïne !!!
J’en prend de temps en temps ( 1 g ou 2 par mois )
Je sais pertinemment que c’est pas bien. Ce besoin de se sentir différent c’est bien un moment
Au début de mes consommations
Euphorique speed la parole facile et joyeuse.
Mais à force maintenant quand je consomme je reste chez seule ça me détend mais me reste éveillée, je mange peu !!!
Quand j’en ai plus je suis pas bien je suis énervée  et que le manque n’est plus la, c’est tellement agréable de se sentir à nouveau presque normal on va dire
Et je vais en chercher à nouveau
J’en peux plus
Il y a 2 heures j’ai pris ma dernière trace, bloqué et supprimé les personnes que j’avais voir pour en avoir.
Le plus longtemps sans consommer c’était 2 mois
Et putain pourquoi j’y retourne ?
Je n’ai plus l’alcool pour avoir autre chose pour me sentir différente
Je ne veux pas reboire
Je suis fière d’être sevré de l’alcool
Maintenant il faut que je tienne le coup pour ne plus reprendre de cocaïne.
Avez vous des astuces pour m’aider à tenir sans aide médicale ?
Merci beaucoup

Hello, moi je me suis beaucoup battu avec la coke depuis 2 ans
Point commun avec toi ,j'ai fait un sevrage alcool après quasi 10 ans de consommation tout les jours (commencé a 14 ans ) a la fin j'étais soul H24 , je buvais des le réveil a 5h en allant au taff etc ....breeeef sevrage brut , pas de cure mais suivis par mon médecin avec une aide médicamenteuse pendant quelques semaines...
Puis au bout de 2 ou 3 mois j'ai commencé a sniffer, d'abord de temps en temps, puis tout les jours, puis du matin au soir 1g/jour puis 2 puis 3 etc ... Je me suis laissé glisser dans l'addiction complètement, arrivé un moment je suis tellement ruiné le nez que je pouvais plus sniffer, du coup je me suis mis a fumer la c et la sans le savoir j'ai fait le grand plongeon dans l'addiction, j'ai commencé a louper le boulot, être en arrêt maladie, me renfermé etc etc tant que j'arrivais a retirer de l'argent je consommais , j'ai même volé des proches ou des collègues etc ... Régulièrement je faisais des sessions de 3 4 voir 5 jours sans manger sans dormir etc .
Breeeef voilà pour te planter le décor

Faut savoir que la coke crée une addiction uniquement psychologique, ça entraîne aucune dépendance physique comme l'alcool, l'héro ou le bedo ...
Autrement dit, c'est juste dans la tête
Moi ce qui m'a sorti de tout ça , c'est simple et radical,j'ai confié ma carte a ma sœur, exigé quelle me donne jamais de cash  , puis j'ai demandé à être placé sous curatelle , comme ça le cabinet gère tout mon budget et me donne uniquement ce qui est dispo après déduction de toutes les charges et facture...
Voilà voilà ... Au début tu déprime ça te manque etc mais tu souffres pas comme j'ai souffert en arrêtant l'héro ou l'alcool avec tout les syndromes de sevrage etc ...
Voilà faut juste se faire violence puis je peux que te conseiller de te rapprocher d'un csapa ou autre organisme spécialisé dans l'addiction en général c'est des gens super et ça fait toujours du bien de se confier et vider son sac avec des pros qui sont vraiment sans jugement...

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Aurore 83 femme
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4 messages
Coucou, je te remercie t’être confié à moi sur tout ça, je suis sur le bon chemin j’espère, je mange, je dors et je sors m’aérer la tête pour ne pas trop penser.
Je me sens angoissée depuis hier mais en m’occupant ça passe.
Merci à toi

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Mynight femme
Psycho junior
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Inscrit le 28 Mar 2021
219 messages
Bonjour Aurore!

Tout d'abord, félicitations, grosses félicitations pour être parvenue à stopper totalement ta consommation d'alcool.
L'excès d'alcool est vraiment une purge sans nom, il abîme le corps, les organes (pas que le foie), augmente un tas de risques...
Si il y a bien une drogue que je considère comme ultra dangereuse, c'est bien l'alcool.
C'est un destructeur en puissance.

Donc bravo, vraiment, car il n'est pas simple du tout de se debarasser de cette addiction monstrueuse.
Tu peux être fière de toi, tu as sauvé ta vie, quelque part, bravo.heart

Ton problème de Coke: Je vais être totalement honnête avec toi, et tu le verbalises toi-même: Tu as besoin de te sentir différente par moments, avoir cette sensation de pouvoir te sentir libre, euphorique, d'expérimenter l'effet empathogène (facilité d'aller vers les autres, de discuter à bâtons rompus, quenprocure notamment la C.)
Tu as remplacé ton addiction à l'alcool, qui devait plus ou moins te procurer le même type d'effets.

Je pense, de ma petite fenêtre, car je serais bien présomptueuse d'avancer une réponse sûre, je te donne simplement mon avis,  en toute bienveillance, que tu devrais tenter de découvrir d'où provient ce besoin (en plus effectivement, de la possibilité d'une hérédité) de te sentir "différente" par moments.
Je ne connais que trop bien ce problème, j'y ai été moi-même confrontée ces 20 dernières années, et je ne peux me baser que sur ma propre expérience, en espérant de tout cœur qu'elle pourra t'aider, ne serait-ce qu'un petit peu.
Ayant eu une enfance et adolescence clairement "gâchées" par une mère perverse narcissique+++, ayant de plus de forts traits de la personnalité anti-sociale (psychopatique et non pas sociopathique, dans son cas précis).
J'étais sa cible. Et mon père était (et est toujours d'ailleurs) sous son emprise absolument totale. Et absent, très souvent, du fait de son boulot.

Elle a cassé, bousillé beaucoup de choses. M'a empêchée de me construire normalement.
Je suis donc arrivée dans l'âge adulte où j'ai commencé à développer des soucis psys divers et variés: TCA chroniques, qui ont duré 12/13 ans, dont j'avais très peu de chances de me sortir réellement, étant donné qu'ils sont devenus chroniques... J'étais atteinte de TDAH très sévère depuis l'enfance, évidemment, rien ́n'a été fait pour moi, j'ai été obligée de m'en occuper seule, et j'ai été diagnostiquée à la toute fin de la vingtaine, et placée sous Ritaline à doses élevées, ce qui m'a aidée, et m'aide encore énormément aujourd'hui.

Ma personnalité s'est développée avec un trouble de la personnalité borderline, heureusement, à "bas degré", et j'ai vécu en bataillant chaque jour, absolument chaque jour contre des angoisses quasi permanentes, et un sentiment de "vide", qui maccompagnait également quasiment chaque jour.

Comment vivre ainsi?
J'ai toujours eu un instinct de survie très fort, j'ai toujours aimé la vie, j'étais certaine qu'autre chose était possible pour moi. Et j'avais raison...
Tout cela a donc abouti à 20 ans de guerre incessante, sans jamais pouvoir baisser les armes, ni pouvoir me reposer.

Mais à force d'un bon suivi pluridisciplinaire, psychiatre, médecin généraliste ainsi que l'équipe de mon CSAPA (j'en arrive donc à l'addiction dans laquelle je suis tombée), un traitement enfin parfaitement équilibré, et énormément de travail sur moi-même, grâce à tout cela, depuis deux ans les choses ont vraiment commencé à bouger, et l'amélioration s'est nettement accélérée depuis un an, pile poil quand j'ai été mise sous Méthadone, pour arriver aujourd'hui à quelque-chose d'inespéré depuis plusieurs mois: Une grande sérénité, l'abolition quasi totale de mes angoisses, et disparition également totale de mes sentiments de vide intérieur.
Je suis parvenue à une bonheur et une qualité de vie qui font que je n'ai PLUS RIEN à demander à la vie, je ne pensais même pas atteindre cet état un jour.smile

Pour en revenir à toi (je suis navrée d'avoir pondu un roman sur ma propre histoire=|),je pense très sincèrement que le problème se trouve probablement dans ton passé, dans ton présent peut-être, aussi.
Il faut que tu cherches ABSOLUMENT ce qui t'amène à avoir ce besoin d'être, de te sentir différente, mieux, sans y parvenir naturellement.
Il y a, à mon sens, un couac quelque part.
Peut-être enfoui très loin dans ton enfance, dans ton présent sûrement aussi.

Ces choses là, Aurore, ne se produisent pas pour rien.
Il y a quasi systématiquement un catalyseur, sûrement quelque-chose dont tu n'as même plus conscience, ou sont tu ne te rappelles pas.
Tu as aussi pu avoir conscience de choses, mais ton cerveau t'a empechee de t'y attarder, "pour te protéger", car affronter certaines situations ne sont juste pas possibles pour nous, à certains moments, notre cerveau nous "met à l'abri", en occultant la donnée, tour bonnement et simplement.
Mais tout ressurgit un jour où l'autre, sous des formes diverses et variées. Et pour toi, cela me semble assez clair, même si je peux être totaleme à côté de la plaque, je ne suis pas psychiatre.

Je ne peux pas m'empêcher, en te lisant (je t'ai lue attentivement deux fois), d'y voir "que quelque-chose cloche", que tu ne recherches pas ces états juste par amusement.
Pour ma part, ayant donc été dépendante au Tramadol durant 16 ans, en étant arrivée à des doses de cheval, bien, bien au-dessus des doses maximales recommandées...censored
J'étais infirmière à l'hôpital, en réanimation, j'étais chargée de ranger la pharmacie (étant de plus, de nuit, une bonne partie de ma carrière), je pouvais ainsi me servir autant que je le désirais, aucune comptabilité n'étais tenue, excepté pour les produits stupéfiants, auxquels je ne touchais jamais.
J'avais vraiment l'impression, au début, de très bien gérer ma consommation de Tramadol.
Et, sans avoir eu le temps de dire ouf, je me suis retrouvée à en emporter chez moi, puis à en prendre quotidiennement pour pouvoir démarrer ma journée.
Puis, la tolérance est arrivée, il m'en a fallu très rapidement de plus en plus, pour obtenir de nouveau les effets "du début"...
Bref,l'histoire terriblement banale d'une addiction qui s'installe...
Et il m'est devenu strictement impossible, je dis bien impossible, de me sevrer, même en sevrage dégressif, en y allant très lentement.
Cette sensation d'être joyeuse, bien dans ma peau et bien avec les autres s'estompaient, et je ne le supportait pas.
Et même lorsque je tenais le coup, plus je descendais les doses, plus je me sentais horriblement mal, déprimée, sans compter les effets physiques du sevrage qui sont INTENABLES, tout du moins pour moi.
J'avais aussi conscience du PAWS (sevrage, notamment aux opiacés,  de longue durée), tu dois normalement pouvoir cliquer sur le mot dans mon texte, pour lire de quoi il s'agit.
D'où, après des années d'errance face à cette atroce addiction, mon nouveau psychiatre que j'ai commencé à consulter il y a plus d'un an, m'a tout de suite orientée avec beaucoup de bienveillance vers le CSAPA le plus proche de chez moi (idem, tu trouveras sur PsychoActif tous les renseignements nécessaires concernant ce qu'est un CSAPA, sur leurs actions etc...)
Et de là, on m'a placée sous Méthadone, (sans essayer de me faire baisser le Tramadol de façon dégressive, ce qui n'avait pas du tout fonctionné par le passé.)
Je suis tombée sur une équipe formidable, on a mis plusieurs mois à identifier le bon dosage pour moi, et depuis environ Seprembre, je suis stabilisée à un dosage (140mg), qui me convient à la perfection, et qui m'offre une qualité de vie proche des 100% pour moi.
En parallèle, je reste suivie de près par mon psychiatre que je vois une fois par mois (je n'ai plus besoin de davantage de séances, j'ai mené aussi une véritable guerre personnelle, de remise en question, de travail sur moi absolument quotidien) ainsi que mon médecin traitant que je vois tous les 15 jours pour renouveler mon ordonnance de Méthadone, c'est une personne géniale, avec qui j'échange presque comme avec mon psychiatre.

Encore une fois, désolée d'avoir causé une fois de plus de moi...neutral
Mais je ne pouvais pas te conseiller sans évoquer ma propre histoire.

Je peux te dire une chose, ce qui m'a réellement aidée, puis sortie de tout cela, c'est un bon suivi psy. De prendre la décision, de me lancer.
Je pense que dans ton cas, tu n'es même pas encore en danger au niveau de ta dépendance à la C, mais attention, la dépendance, ainsi que la tolérance au produit arrivent très, très vite, sans même que tu aies le temps d'en prendre conscience...
Tu fais très bien de réagir DÈS MAINTENANT!smile Tu as parfaitement cerné que quelque-chose n'allait pas. C'est vraiment maintenant qu'il faut agir, le bon moment, pour tenter de trouver un bon psychiatre ou psychologue qui saura t'orienter afin que tu sois entourée de l'équipe médicale adéquate, même si il te faut en changer plusieurs fois avant de trouver LE OU LA BONNE!
Puis ensuite, te laisser guider.smile

Je suis persuadée que tu prends le problème à temps, tu as déjà eu la volonté et l'endurance pour te débarrasser de l'alcool, je suis certaine que tu peux le faire.

Voilà mon conseil, et surtout, n'oublies pas que cela fait beaucoup de bien de vider son sac, donc n'hésites vraiment pas, si tu en as envie, besoin, de me contacter par MP!smile N'hésites surtout pas!smileheart

Je te souhaite le meilleur,  en espérant que tu viendras nous donner des nouvelles!heart
Très belle journée à toi, Myna.

°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°

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Aurore 83 femme
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4 messages
Bonjour Myna,
Ton message m’a beaucoup touchée ( même pleuré)
J’aimerai discuter avec toi en MP
Je ne sais pas si je peux mais je te laisse mon adresse mail ( PAS DE MAIL !  )
Je vais pas donner mon numéro de tel.
J’espère que tu vas m’écrire et qu’on puisse échanger
Merci beaucoup pour ton message ❤️

Édit Modération : il est interdit de mettre son mail dans les messages.
De plus, le but du forum est de discuter sur les topic afin que l'information soit accessible par tous.

Dernière modification par kaneda (Aujourd'hui à  10:27)

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blacksabbath homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 26 Nov 2024
7 messages
Salut !

Je suis moi-même consommateur régulier de cocaïne depuis deux ans et demi. Je me suis souvent dit que j'allais arrêter, aussi bien pour des raisons financières que pour ma santé.

Je me fournis exclusivement sur le dark net ou sur des applications (comme Telegram) chez des vendeurs que je connais bien et qui ont des cocaïnes qui dépassent parfois les 90% de pureté.

Arrêter la cocaïne, j'y ai songé à de nombreuses reprises. Je suis parvenu à faire des pauses de plusieurs semaines, et à réduire ma consommation, car j'étais capable il y a encore quelques mois de tout taper ce que je recevais ... parfois 5g en 24h. Le combat est difficile et au final c'est malheureusement toujours elle qui gagne.

Je me suis souvent interrogé sur le pourquoi du comment. J'ai été diagnostiqué HPI il y a plusieurs années de cela. J'ai du mal à tisser des liens sociaux avec des pairs, je me sens "différent" alors la cocaïne me permet de passer outre certaines barrières, elle me permet aussi de me sentir "bien". Cependant je sais que tout ceci n'est qu'un leurre et que l'instant d'après, le mal-être reprend le dessus. Je culpabilise aussi énormément car ma consommation a des répercussions sur mes proches : je les vois moins, je suis souvent de mauvaise humeur, je m'isole...

J'avais entamé des démarches pour me rendre dans une association où des addictologues étaient présents. Sauf que lorsque je m'y suis rendu, il y avait de nombreux toxicomanes qui venaient se faire prescrire (ou se faire renouveler) de la méthadone et je me suis senti là-aussi "différent". Je suis conscient d'être moi-même un toxicomane seulement je ne me perçois pas comme ces mecs qui carburent à l'héroïne ou au crack...

Bref, tu as du courage de vouloir arrêter et je te souhaite d'y parvenir. La vie peut-être si belle lorsqu'on ne croise pas le chemin de mademoiselle cocaïne...

Amicalement

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Aurore 83 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 12 Feb 2025
4 messages
Coucou blacksabbath
Merci pour ton message
Ça fait 9 jours que j’ai rien pris !!!
Ça fait du bien de me retrouver un peu en mode normal
J’ai bloqué et supprimé mon contact C
J’y pense souvent tout les jours, mais je tiens bon.
J’espère tenir encore encore, chaque jour est un combat
Je pense que toute personne en est capable mais c’est tellement dur
Merci pour ton message et soutien.
Aurore

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