Expérience très déroutante à la salvia

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#badtrip #cosmique #infini #salvia
Antinéa non binaire
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Bonjour à toutes et à tous. Ceci est ma première publication sur ce site, après des années à le consulter régulièrement, pour le plaisir ou pour m’informer, en tout cas toujours très reconnaissante qu’il existe. Je n’avais jamais ressenti la nécessité d’y partager mes propres expériences, bien que j’aie pu parfois les écrire pour moi, mais aujourd’hui c’est différent. J’ai vécu une expérience particulièrement intense et marquante avec la salvia, et il m’a semblé intéressant que d’autres puissent la lire, aussi je crois que j’en ai moi-même besoin.

J’ai 32 ans, j’ai essayé de nombreuses drogues depuis mes 19 ans et toujours eu un intérêt particulier pour les drogues psychédéliques, bien qu’elles m’aient fait peur pendant longtemps. Peur de devenir folle, de perdre pied, de “rester perchée”. Je ne me suis pour autant pas privée d’essayer, avec une certaine modération, en tout cas avec vigilance. Ces dernières années j’ai pris confiance, notamment en prenant plusieurs fois des champis, que j’ai moi-même fait pousser, puis occasionnellement du LSD. Pour ce qui est de la salvia, c’est une plante que je connais depuis longtemps, et si je compte bien, j’en avais pris 11 fois, jusqu’à ce samedi 22 février, qui fut donc la 12e fois. Chaque expérience a toujours été unique, du simple load physique au rêve flash avec une toute autre identité, en passant par le fait d’être un objet ou de tout voir à plat, parfois étouffée par un fou-rire, parfois (souvent) dans un climat plutôt anxiogène. La fois la plus marquante jusqu’ici était celle où j’avais vu apparaître dans le salon familial l’entité de la salvia, sur une sorte de traîneau volant, entourée de sous-entités, se riant de ma misérable audace de petit être humain qui se croit supérieur à l’immensité du pouvoir des plantes. J’avais mis un moment à intégrer ce vécu en rupture totale avec mes croyances de l’époque.

Bref, samedi dernier donc. J’avais prévu initialement de prendre une dose assez importante des champis qu’il me restait et de passer la journée seule chez moi à vivre ce que j’avais à vivre. Je m’étais installée un petit espace confort dans la chambre d’amis, baignée de la lumière bleutée d’une lampe lava et pris ma préparation (lemontek) à 11h. Les effets s’étaient finalement avérés légers parce que je pense que mes champignons sont trop vieux, mais agréables, très introspectifs, peu visuels. J’avais passé plusieurs heures à écrire et écouter de la musique. Quand j’avais compris que je n’aurais pas le voyage cosmique que je m’étais imaginé, l’idée m’avait traversé l’esprit de profiter de ce temps libre assez long que je m’étais alloué pour tester la salvia que j’avais eue en cadeau avec une commande passée sur un site il y a au moins un an. C’était de la x15, j’avais toujours pris de la salvia simple jusqu’ici. Vers 15h, après avoir bu un chocolat chaud et un verre de thé car j’étais à jeun jusqu’ici (je précise si jamais ces informations peuvent être pertinentes pour la suite, sachant que je suis très sensible à la caféine), je me suis dit que j’avais bien le temps de me prendre une douille et de redescendre avant 18h, heure à laquelle je devais quitter mon domicile pour rejoindre ma copine. J’ajouterai aussi qu’on habite ensemble dans une maison plain-pied, entourée d’un jardin, avec un chien.

J’ai lancé le morceau “Flip” de Tin Man sur les enceintes, et je me suis installée cette fois-ci dans mon lit parce que la pièce était baignée de soleil, ce que je trouvais agréable. Je n’ai pas d’idée exacte de la dose (ma balance n’avait plus de piles, j’avais déjà pris les champis très aléatoirement), mais mon pochon de salvia x15 faisait 1g et j’ai dû prendre un quart environ. J’ai mis dans mon bang un petit bouchon de tabac, la salvia, j’ai brûlé avec mon briquet chalumeau et tiré une grande bouffée, puis bloqué la fumée blanche et épaisse dans le bang avec ma main. C’est le moment où je me sens toujours un peu au bord du précipice mais j’étais tranquille, je me sentais prête à faire face à quoi que ce soit (quelle illusion !). J’ai soufflé un coup pour ensuite inspirer le maximum de fumée possible, c’était difficile, il y en avait beaucoup. J’ai posé le bang. Je sais qu’il faut garder la fumée longtemps dans les poumons et c’est ce que j’ai toujours fait jusqu’ici, mais là je n’en ai aucun souvenir parce qu’en quelques petites secondes le trip m’a explosé au visage. J’ai juste eu le temps de me dire “je crois que ça va faire effet”, belle clairvoyance…

Phase 1 : la spirale infinie - le cachot psychédélique

En face de moi, dans la chambre, mon regard s’est fixé sur un détail de mon champ visuel, que j’ai soudainement vu de très près, de si près que dans une sorte de mouvement de zoom permanent, je suis entrée plus profondément dans ce détail, et derrière lui, puis derrière le suivant, chaque détail étant un minuscule détail du détail précédent, dans un mouvement de boucle cyclique vers l’avant dans lequel je me sentais tomber à l’infini. Je me disais alors que j’avais “craqué” la réalité, que je l’avais cassée, et que j’étais entrée dans une sorte de variante mathématique d’une logique implacable et désaffectée, de l’ordre de “le détail du détail du détail…”. Je ne le formulais pas ainsi dans ma tête mais j’avais conscience que, puisque l’enchaînement infini de cette scène répétitive était si logique, il n’y avait aucune raison qu’elle prenne fin. C’est comme si je m’étais jetée moi-même dans un bug et que j’allais y rester piégée pour l’éternité, quel enfer ! Dans ce tournoiement, tout était devenu visuellement hautement psychédélique, les motifs étaient fractalisés dans une répétition géométrique, l’univers était de type cartoon / dessin-animé / jeu vidéo, avec des couleurs très vives, brillantes, dans une 3D assez basique avec des formes nettes, des angles francs. C’était totalement vertigineux. J’avais marché sur la mauvaise case au démineur et j’avais tout perdu, irrémédiablement, car on ne négocie pas avec les mathématiques. Ce déchirement de la réalité était d’autant plus convainquant que le monde dans lequel je me trouvais alors avait une saveur de réalité très vive, beaucoup plus que ma réalité précédente, elle était tellement plus multidimensionnelle, plus vive, plus complexe et profonde. J’avais le sentiment de me réveiller d’un rêve et de revenir à la “vraie” réalité, le back office de celle que j’avais quittée, l’envers du décor de film et du scénario que je prenais pour réels jusqu’ici. J’étais traversée par des regrets extrêmes et le sentiment d’avoir tout perdu par ma faute… mais perdu quoi au juste ?

Phase 2 : game over - le badtrip cosmique

J'ai compris que, par mes actes, j'avais basculé dans le monde psychédélique et que j'étais piégée, que j'avais trop joué, que c’était ma dernière carte, que la police de ce monde plus réel allait me rattraper et m'emprisonner dans la folie pour l'infini car j'avais trop fait la maligne, eu trop d'audace. J’avais le sentiment d’une alarme qui venait de se déclencher et un gros “game over” où tout le décor s’effondre, les masques tombent, le jeu auquel je jouais depuis si longtemps est fini. A alors pu germer dans mon esprit la possibilité de m’enfuir, de leur échapper, de m’extraire de cet univers.

Soudainement tout a basculé sur un autre plan, d'autres plans, penché, fractalisé en de multiples dimensions, l’espace était comme éclaté et en diagonale, étiré, et cet étirement a créé comme une ligne de fuite qui m’a tirée vers le haut à droite de mon angle de vue, j’ai glissé, propulsée sans aucune conscience de ce que je faisais. Je suis sortie par la porte de ma chambre, renversant tout sur mon passage, j’ai traversé le salon, ouvert la porte de la terrasse et, toujours selon le même angle, j’ai traversé le jardin, jusqu’à me trouver là tout à fait exsangue, dehors, dans la lumière du soleil et le vert de l’herbe, tout continuant d’être sur le mode visuel du cartoon, tranchant et explosif. C’est à ce moment il me semble que j’ai compris qu’il s’était passé quelque chose, que j’avais fait quelque chose, que cela s’était produit à l’endroit d’où je venais d’être éjectée, et que c’est de là que la réalité avait basculé, et qu’alors, peut-être je pouvais revenir en arrière, peut-être je pouvais tout refaire à l’envers, pour fuir ce monde en inversant le déroulement des événements, tout faire se re-condenser après cette explosion géométrique, comme un big-bang inversé ou un génie qui retourne dans sa lampe.

Je suis alors revenue sur mes pas, terrasse, salon, chambre, en me penchant sous le même angle, pour rembobiner, annuler, par pitié. J’ai vu le bang et je me suis jetée dessus, je voulais rentrer dans l’orifice où se trouvait la salvia carbonisée. Je n’ai réussi qu’à le renverser par terre et j’ai alors réalisé que tout était inversé, comme en miroir, les meubles, la pièce, toute la maison, à l’envers ! J’ai hurlé de panique, j’étais enfermée dans le monde miroir, l’envers du décor, j’étais coincée dans une vitre, pour toujours ! J’ai entendu ma voix et essayé de parler, c’était une suite de sons incompréhensible car j’ai alors constaté avec stupeur que je parlais à l’envers, le langage était inversé, non seulement l’ordre des lettres mais les lettres elles-mêmes en miroir, et les sons.

Phase 3 : j’ai causé ma décompensation - le badtrip réaliste

Je suis sortie en furie à l’extérieur à nouveau et je me suis mise à faire des tours de maison dans l’état de panique le plus total, en chaussettes dans l’herbe détrempée, forcée de constater l’absence d’issue, l’irréversibilité, les mains sur la tête. Je sentais depuis le début une sorte d’entité, de présence, écrasante, qui me broyait, qui se riait de moi, de mon attachement à cette réalité, qui m’éclatait dans ses couleurs, ses textures, son infini (que j’ai identifiée plus tard comme l’entité de la salvia). Je répétais des suites de sons sporadiquement, j'avais peur, très peur, je tremblais.

C’est alors que j’ai vu mon chien, et il m’est apparu de façon normale, au milieu de ce chaos désordonné, ce qui a apporté une première effraction à mon délire. Je me suis rappelé que c’était mon chien, censé être mon chien en tout cas, dans la réalité d’où je venais. Je me suis rappelé que dans cette histoire c’était aussi ma maison, mon voisinage, que ce corps était le mien, que j’étais cette personne - tout restait néanmoins assez à distance, comme quand on devient lucide dans un rêve et qu’on prend conscience de qui l’on est dans ce scénario, apparemment. Je me sentais néanmoins très appelée par cette vie, envie d’y croire, de croire que c’est la mienne, et de la rejoindre, car elle dégageait beaucoup plus de douceur et de simplicité que ce que j’étais en train de vivre. C’est alors que me suis rappelé que dans cette réalité il existait ce qu’on appelle des drogues, ah oui c’est vrai, la cocaïne par exemple, ce serait tellement plus simple que ce que j’ai pris, mais qu’est-ce que j’ai pris, ah oui, de la salvia ! J’ai pris de la salvia, OK ! J’ai pris de la salvia. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à m'agripper de toutes mes forces à ma réalité “souvenir” bien qu’elle ait une saveur assez onirique, d’en tirer le fil peu à peu, comme une liane à laquelle on s’accroche pour se sortir d’un torrent.

Je me suis sentie progressivement de plus en plus déchirée entre les deux univers, qui s’intercalaient, se juxtaposaient, se partageaient mon champ de vision de façon dramatique et par sursauts. Je me suis rappelé que la salvia ne devait pas durer aussi longtemps, je n’avais pas une notion du temps précise mais je voyais que j’avais fait de nombreux tours de maison ce qui m’en donnait une idée. Je sentais la substance m’attraper par les pieds pour me faire tomber et me réabsorber dans son univers, j’étais poursuivie. J’avais un sentiment d’urgence, je comprenais que j’avais besoin d’aide, de l’aide venue de la réalité que je souhaitais rejoindre. Je me suis alors souvenu que dans ce monde il y avait un objet, un objet qu’on utilisait pour s’aider, que je devais retrouver. Je retournais alors dans la maison le chercher, ce symbole magique d’une potentielle issue. La maison était encore lourdement habitée par des motifs psychédéliques vertigineux, comme si la source du délire se trouvait toujours dans ma chambre, au niveau du bang, et déversait ses couleurs dans l’autre réalité. Je comprenais que je cherchais mon téléphone et qu’il devait être là, quelque part. C’était comme nager à contre-courant dans un tumulte géométrique. Finalement je le trouvais, m’en saisissais et retournais dehors aussi sec, au plus loin de “la source”.

Il m’apparaissait comme un bloc de bois peint en noir, un gros rectangle épais difficile à manier. Je le concevais comme on peut concevoir les objets dans un rêve lucide, en tant que symbole d’autre chose, que fonction, peu importe leur apparence. J’essayais de me rappeler de ma vie. Je me souvenais que j’avais une copine dans ce scénario, que je vivais avec elle et que son prénom commençait par un K (elle s’appelle Kim). Je visualisais ce K comme étant orange et terreux, comme de la terre battue, et positionné sur ma gauche. Je pensais aussi à une amie proche, je voyais le début de son prénom, So (Sophie), en haut à gauche, gris argenté. J’ai essayé de penser à ce qui paraissait cohérent de faire dans ce monde-là, toujours intérieurement à cheval entre les deux univers. J’ai tâché d’utiliser ce bloc de bois pour appeler mais c’était compliqué, j’arrivais à appeler Kim et la sonnerie me semblait “fuir” par l’angle en bas à gauche. Pas de réponse, j’appelais plusieurs fois, toujours dans un état panique, le sentiment qu’il fallait vite qu’on me sorte de là avant que ce ne soit plus possible. Je lui ai alors laissé un premier vocal où je répète “au secours, je suis en badtrip, mon amour aide-moi”. J’ai aussi toujours à ce moment en bouche des sortes de formules magiques que je dois répéter pour qu’elles “me lâchent”, pour les expulser de moi, car elles viennent du monde géométrique et sont des relents du langage inversé. (Je lui laisserai une vingtaine de minutes de vocaux où je répète les mêmes choses en boucle, dont je vais préciser le contenu ci-après, je prends juste ici le temps de consigner ces formules telles que j’ai pu les transcrire a posteriori par écrit, sachant que parfois les sons ne correspondaient pas à une lettre existante mais se trouvaient entre deux : un deux trois desscass / un deux trois dessdir / un deux trois dessdi / un deux trois plesscass / un deux trois plusscass / un deux trois flesscass / trois plus trois truessli / plesscass / truessli / truesslir.)
J’ai aussi essayé d’appeler les pompiers en me souvenant que c’est ce qu’on faisait dans ce monde dans une telle situation, mais je ne parvenais pas à écrire le numéro, seulement quelque chose comme 1  18, dans tous les cas j’aurais été incapable de donner des informations claires pour qu’ils interviennent je pense. J’ai aussi pensé à solliciter un voisin mais sortir de la maison me paraissait comme risquer de faire se déverser le monde géométrique dans l’autre réalité que j’essayais de rejoindre, et donc de préserver.

Ma panique a pris un nouvel essor quand j’ai commencé à penser que j’étais devenue folle, que j’avais pris une trop grosse dose de psychédéliques pour mon cerveau, pour mon psychisme, que je l’avais “cassé”, que j’avais brisé ma conscience et que j’allais être schizophrène (c’est bien l’étymologie) pour le reste de ma vie. Je continuais d’arpenter le jardin en larmes, effondrée d'avoir éclaté ma propre existence par excès de confiance en mes ressources psychiques et sous-estimation de la puissance de ce produit. Peu à peu, la part de la réalité “habituelle” prenait le dessus sur celle de la salvia. Elle paraissait extrêmement fade, fragile et flottante, pourtant si rassurante en comparaison de la machinerie rouleau-compresseur du monde cartoon. L’idée que j’étais psychologue me revenait, le souvenir des patients délirants que j’avais pu rencontrer aussi. Je voyais très bien quelle patiente de psychiatrie j’allais être, le délire que j’aurai, incompréhensible de l’extérieur, pourtant si envahissant à l’intérieur. Je me sentais bête et honteuse, terriblement honteuse. J’imaginais mes amies attristées, ma famille affligée, le reste de mon entourage déconcerté. Et à la fois la mise en sens et en perspective qui se ferait de mon histoire, cette personne un peu fragile, on aurait pu s’en douter, c’était prévisible, une pauvre fille. Je répétais inlassablement “putain, fait chier, pourquoi j’ai fait ça !”. C’est seulement à ce moment, soit à 15h56 d’après les vocaux, que m’est revenu le fait que j’avais pris plus tôt dans la journée des champis, ce qui pouvait expliquer que les effets durent si longtemps. OK ! Quel soulagement ! Peut-être que je vais redescendre !

J’ai alors pu commencer à me calmer progressivement. J’ai eu au téléphone Sophie, puis Kim, puis d’autres amies. J’ai mis des premiers mots sur ce qui m’était arrivé, à défaut de sens. J’ai repris mes esprits, je me suis réancrée dans cette vie tandis que les effets de la salvia se sont dissipés. J’ai aussi mangé un peu de pain ce qui certainement aidé à évacuer ce qu’il restait de l’effet des champis.

Je reste très marquée et troublée par cette expérience. J’ai habituellement une vision plutôt positive, enjouée et curieuse des “autres mondes”, des autres réalités. J’aime y penser et me dire que c’est peut-être là d’où on vient et là où on retourne après la mort. Mais ce que j’ai vécu ce samedi m’en a donné une vision beaucoup plus sombre. J’ai le sentiment d’avoir choisi de revenir à la réalité que je trouvais la plus confortable, mais pas nécessairement la plus réelle. Le monde que j’ai éprouvé avait la saveur d’être la trame de tous les autres, et il n’était pas enthousiasmant.
Je sais que les expériences intenses avec les autres psychédéliques peuvent être différentes, moins pénibles. Je pense qu’ici ce qui était particulièrement ingérable était l’oubli d’avoir pris une drogue, l’oubli de ce que j’avais fait pour qu’il se produise cela. Mais je me demande aussi ce qui est lié intrinsèquement à la salvia, qui fait partie de ce qu’on appelle les plantes chamaniques. J’ai le sentiment que c’est un produit que j’aurais dû traiter avec plus de révérence, mais comment ? Il n’est peut-être tout simplement pas adapté à une prise profane de psychonaute.

Je vous remercie de m’avoir lue, et je serais très curieuse d’avoir vos retours, avis, partages d’expériences ! Je trouve que les effets n’étaient pas tout à fait typiques de la salvia notamment pour ce qui concerne la durée, le fait que j’ai été aussi mobile, que mes hallucinations soient localisées particulièrement dans la chambre… n’hésitez pas si vous avez quelque chose à en dire.

Love <3

Dernière modification par Antinéa (Hier à  21:43)

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KOBUZ non binaire
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 23 Feb 2025
6 messages
Salut,

Tout d'abord, quelle expérience !!

Sinon, concernant la durée, as-tu pu regarder quelle heure était-il lorsque tu es revenue à tes esprits ? Le temps est plus que distordu sous l'effet de la salvia ( et des psyché, comme tu le sais ).

J'ai été amené à lire des TR où les gens pensent rester des milliers d'années bloqué dans leur trip, tout autant horrible que celui que tu nous as décrit.

Au delà de ça, l'association psylo + salvia a dû jouer un rôle dans la durée de ton trip.

Franchement, quelle histoire, merci de nous l'avoir raconté !

Belle journée.

KOBUZ

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Antinéa non binaire
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 24 Feb 2025
2 messages
Hello Kobuz, merci pour ton message et ta lecture.
J'ai pris la douille à 15h16, et j'étais à peu près revenue à 15h56. Je pense aussi que la psilocybine, même résiduelle, a joué. La caféine peut-être un peu aussi. En tout cas jamais pu autant bouger sous salvia !
Bonne soirée à toi.

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