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Mauddamier a écrit
Vendredi ma psy m’a fait ma dernière ordonnance… elle m’a dit de consulter maintenant un médecin car elle n’a pas d’ordi sécurisée.
Salut,
je ne savais pas que les medecins puissent ne pas avoir d'ordo securisées...il me semble que s'ils en font demande, ils peuvent l'obtenir !
Le zolpidem aussi est en ordo sécurisé, ça voudrait dire qu'un psychiatre n'a même pas d'ordo pour le prescrire ?
Ca me semble bien bizarre cette histoire, ça serait vraiment abusée !
Ça me fait demander qu'est ce qu'ils ont prévu à niveau de la secu pour prévenir ce cas de figure ??
Ta psy doit bien savoir que ce n'est pas qu'une question de planer, mais aussi des médocs qu'on ne peut pas arrêté comme ça !
Dernière modification par cependant (01 mars 2025 à 23:46)
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prescripteur a écrit
Bonjour, en fait malgre le report de 3 mois tout le monde n'est pas prêt (medecin comme pharmacien).
https://www.lequotidiendupharmacien.fr/ … is-de-mars
Amicalement
D’après ma psy elle n’était même pas au courant, la clinique dans laquelle je me rends à faut une réunion de dernière minute. Comment se fait-il que les professionnels n’aient pas été mis au courant pour aider leurs patients ?
Le plus étrange c’est qu’elle me redirige vers mon médecin comme s’il allait être naturellement d’accord pour prendre son relai…
Les cliniques privées psy ne sont donc pas équipées d’ordonnances sécurisées sachant ce qu’ils prescrivent ?
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Mauddamier a écrit
Les cliniques privées psy ne sont donc pas équipées d’ordonnances sécurisées sachant ce qu’ils prescrivent ?
Bien sûr que si !
J'ajoute une dernière réflexion. Ce phénomène de désinformation et de guerre aux usagers commence à nous faire douter de nous même, étant par définition une cible à abattre pour les prohibitionnistes et leurs potes !
Si on est attentifs aux faits et aux nouveaux arrivants, il y a de plus en plus de dénigrements de la coke par exemple, avec des premiers posts présentant cette drogue comme un semi dieu qui aurait des pouvoirs incroyables de manipulations des usagers.
Vu mon âge, cette désinformation et la chasse ouverte à l'information non censurée me rappellent fortement les années mi 80 à 90, une fois le VIH identifié dans la population des injecteurs. À ce moment précis de l'histoire en France, j'ai eu accès au premier livre du docteur suisse Jean Jacques Deglon, directeur de la fondation Phoenix à Genève, imprimé en octobre 82 façon polycopiés des cours en fac de médecine, ronéotypés, intitulé : "Le traitement à long terme des héroïnomanes par la méthadone".
J'avais eu accès à cette bible par une libraire qui venait tous les matins avaler son gobelet de méthadone au pavillon méthadine de l'hôpital St Anne à Paris. APrès avoir avalé nos gobelets, nous discutions parfois longuement sur les marches en pierre exposées au soleil du pavillon où venaient les 25 happy fiew people inclus dans l'expérimentation de la méthadone en France sur deux groupes de 25 personnes, un à St Anne et l'autre à Fernand Vidal je crois.
Sans cette relation un peu particulière, je n'aurai pas découvert par moi-même cet ouvrage qui a commencé à me dégraisser les neurones sur les premières connaissances sourcées à propos des Opiacés et axé à 90% sur la méthadone.
Il faudra attendre 1994 pour étendre l'accès à la méthadone à tous les héroïnomanes en demande de TSO.
Amicalement
Fil
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filousky a écrit
Et merde, encore perdu 20 minutes de rédaction en cliquant sur un lien san savoir enregistré mon texte. Je résume !
Le mensonge de ta psychiatre sur les ordonnances sécurisées ouvre très bien le bal de la désinformation voulue par nos gouvernants actuels, adeptes de la guerre aux puds.
Elle est psychiatre et non psychologue puisqu'elle te fait des ordonnances non sécurisées.
Ce qui peut exister est une panne d'ordonnances un jour mais le lendemain les ordonnances sécurisées sont livrées au médecin demandeur. Donc, en premier ta psychiatre t'a menti, certainement en accord avec cette politique de guerre aux usagers.
Une psy qui ne serait pas au courant = peu crédible. Cette psy, changes là pour un(e) autre, honnête car tu ne dois pas être la seule personne qui lui demande de faire des ordonnances de codéine suite à l'interdiction de la vente libre tombée en 2017.Mauddamier a écrit
Les cliniques privées psy ne sont donc pas équipées d’ordonnances sécurisées sachant ce qu’ils prescrivent ?
Bien sûr que si !
J'ajoute une dernière réflexion. Ce phénomène de désinformation et de guerre aux usagers commence à nous faire douter de nous même, étant par définition une cible à abattre pour les prohibitionnistes et leurs potes !
Si on est attentifs aux faits et aux nouveaux arrivants, il y a de plus en plus de dénigrements de la coke par exemple, avec des premiers posts présentant cette drogue comme un semi dieu qui aurait des pouvoirs incroyables de manipulations des usagers.
Vu mon âge, cette désinformation et la chasse ouverte à l'information non censurée me rappellent fortement les années mi 80 à 90, une fois le VIH identifié dans la population des injecteurs. À ce moment précis de l'histoire en France, j'ai eu accès au premier livre du docteur suisse Jean Jacques Deglon, directeur de la fondation Phoenix à Genève, imprimé en octobre 82 façon polycopiés des cours en fac de médecine, ronéotypés, intitulé : "Le traitement à long terme des héroïnomanes par la méthadone".
J'avais eu accès à cette bible par une libraire qui venait tous les matins avaler son gobelet de méthadone au pavillon méthadine de l'hôpital St Anne à Paris. APrès avoir avalé nos gobelets, nous discutions parfois longuement sur les marches en pierre exposées au soleil du pavillon où venaient les 25 happy fiew people inclus dans l'expérimentation de la méthadone en France sur deux groupes de 25 personnes, un à St Anne et l'autre à Fernand Vidal je crois.
Sans cette relation un peu particulière, je n'aurai pas découvert par moi-même cet ouvrage qui a commencé à me dégraisser les neurones sur les premières connaissances sourcées à propos des Opiacés et axé à 90% sur la méthadone.
Il faudra attendre 1994 pour étendre l'accès à la méthadone à tous les héroïnomanes en demande de TSO.
Amicalement
Fil
Étant donné que la loi a été repoussée depuis décembre, on aurait au moins pu envisager un sevrage progressif. Je trouve un peu raide d’annoncer, au moment de me tendre l’ordonnance : au fait c’est la dernière, maintenant faudra aller voir votre médecin.
A la base c’est quand même elle qui m’en prescrit depuis la Covid et elle est bien placée pour savoir que pour mon anxiété généralisée et ma dépression, on a tout essayé. Solian tercian, quasi 10 anti dépresseurs, seresta 50.
Désolée pour la chasse aux méchants vilains drogués mais le fait est que je ne somatise rien, le codoliprane m’aide à vivre comme quelqu’un de normal. Mon hyper acousie, mon anorexie, mes crises d’angoisse, phobie sociale et agoraphobie, tout a disparu avec la codéine et je ne vois pas en quoi ce médicament est tellement mal vu !
Bien sûr il y a une dépendance, des abus et compagnie mais la grande majorité est encore punie pour des dérapages.
Alors c’est parfait : retour au tercian ou risperdal. Comme ça je vais pas me lever, pas conduire, pas de sport, pas de pensées, un vrai zombie.
Sans compter que c’est bien plus néfaste pour la santé que mes 4 pauvres comprimés par jour.
Tu as raison sur le fait que je devrais changer de psychiatre mais je ne serai là petite nouvelle qui présente une ordo contenant de la codéine dans son ttt.
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Mauddamier a écrit
Ce discours me fait réaliser que oui c’est fou : on en vient à devoir se justifier et on doute de soi.
Comme si y’avait besoin des syndromes de sevrage et du bon vieux cold turkey par dessus tout ça.
Sans compter les mois de dépression et d’anxiété.
Perso, je ne peux pas me permettre un sevrage alors je ferai ce qu’il faut pour continuer ma route et ma psy j’irai la saluer une dernière fois.
Salut
Ce que je trouve étrange c'est que tout le monde en parle comme un problème.
Je suis sortie de chez mon docteur hier je lui en ai parlé de la fameuse ordonnance sécurité pour le tramadol et la codéine.
N'ayant plus pris de codeine depuis 3 mois je lui ai dit et comment je fais si j'en veux?:
Il m'a fait 1 ordonnance sécurisé pour 28 jours de traitement a 6 par jour .
Je l'ai gardé en cas où.
Donc je comprend pas le fait que cela soit un gros problème de passer à l'ordonnance sécurisé si vous avez votre medecin traitant je vois pas où est le vrai problème si on es suivis pas son médecin.
Au sujet des psychiatres le mien peut faire des ordonnances sécurisé je comprends pas pourquoi le tiens pourrais pas où veux pas ???
Dantes
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Mauddamier a écrit
Elle m’a dit qu’elle ne saurait pas comment le justifier. Sachant que c’est un anti douleur et que je m’en sers comme anxiolytique.
Elle n’a pas l’intention de demander des ordo sécurisées.
Elle peut très bien justifier en considérant que tu as un besoin fort de TSO, eu égard à ton besoin de codéine impératif pour soulager ta douleur morale, merde de toubib ! Mais, elle n'a peut-être aucun rapport avec l'addictologie, à priori elle ne travaille pas dans un csapa. J'écris cela car j'ai connu un csapa génial mais je sais maintenant que certains peuvent être durs à fréquenter. La politique actuelle ne va pas aller dans le sens du soutien à ces centres de soins pourtant si utiles aux personnes usager(e)s de drogues.
Je vais signaler ton souci à quelqu'un que je connais qui est substitué par Dicodin. Peut-être qu'elle te conseillera mieux que moi sur la marche à suivre pour faire reconnaître u besoin vital d'opiacé simplement par dépendance bien ancrée, sans entrer dans les détails de tout ce que cela soulage chez toi (sans entrer dans la case psychiatrie). Sur ce forum, modéré par des Puds (personnes usagères de drogues) pour des puds, nous repoussons les questions d'ordre psychiatrique qui est un domaine dans lequel nous n'avons pas de compétences. S'il te plait, ne poses pas de questions directement sur les médications psychiatriques sans qu'il y ait une interaction avec l'usage d'une drogue (utile simplement comme la codéine pour toi ou comme récréativement utile côté sur lequel nous sommes plus experts que les médecins.
Je reconnais que la liste des médicaments que tu as nommé est une introduction à un film d'horreur et/ou à une demande d'euthanasie en Belgique ou en Suisse.
Amicalement
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Mauddamier a écrit
Pardon si j’ai fait croire que ça m’avait guérie.
Je n'ai pas du tout pensé que cela t'avait guérie, j'ai lu le soulagement que cette molécule te procurait. Bien placé pour le comprendre car ce qui me permet de vivre avec équilibre et plutôt serein, grâce à la méthadone qui m'est délivrée depuis 2002. Je ressens donc ce que l'absence de cette aide opiacée me couterait, soit , je pense ma vie.
Je te souhaite une solution à ce souci qui vienne de l'entraide entre usagers.
Amicalement
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Salut,
Pour moi en effet ça s'était passé comme ça, en acceptant un sevrage dégressif, pour démontrer finalement que j'avais assez de stabilité pour ne pas diminuer ni switcher à un tso classique...
Même si l'addicto revenait de temps à autre à la charge en me disant "vous penserez quand même à la méthadone"... Puis j'ai changé d'addicto, avec toutes mes ordos précédentes et c'est passé
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