Bonjour, je me présente, Matsu, j'ai consommé des drogues pendant une petite partie de ma vie, de mes 16 à 23 ans. J'ai pris plus ou moins tout ce qui était à ma portée. C'était l'époque des Free sauvages, plusieurs dizaines de gros kilos, du coup le matos qui tournait était assez bon, un
taz faisait bien toute une soirée.
De nature un peu anxieuse, et prudent avec les séquelles psychologique possible j'ai vite délaissé les psychédéliques pour taper de la drogue un peu plus "pragmatique",
coke, puis
héro. Cette dernière m'a vraiment bien plus. Sans réellement tomber dans le piège, j'ai pas mal taper, jusqu'à avoir des petits effets de manque, que je comblais avec du
Valium acheté avec de fausses ordonnances. C'était rien de bien folichons, mais ça m'a fait assez peur pour me calmer, et ma rencontre avec les arts martiaux a définitivement tournée cette page de ma vie.
Voilà , la présentation est finie, entrons dans le vif du sujet. Depuis maintenant sept ans j'ai complètement lâcher les drogues, même si il m'est arrivé une fois de prendre un peu d'
opium. Mais je n'ai plus jamais rien pris d'autre. J'ai même arrêter de fumer, le
bédo et la clope.
Il y a trois suite à une chute au sport (je fais du MMA), je me suis salement baisé les cervicales. On m'a foutu sous Ixprim quelques jours, et l'effet était fou ! J'avais l'impression d'avoir pris de la
came, oreilles qui bourdonnent, les démangeaisons, l'effet ultra cotonneux. Je n'avais pas pris de dose supérieure à la posologie, loin de là , j'avais pris la moitié de la dose recommandée. Je m'étais dis que la molécule était forte et puis c'est tout. Mais quand ma copine qui n'a jamais pris de drogue, s'avale deux cachetons de
tramadol, et n'a aucun effet secondaire, ainsi que ma mère, sous Ixprim depuis un ptit moment (depuis la suppression du Diantalvic), et ne ressent pas cette euphorie et cet état cotonneux, je m'interroge.
De plus, un amis à moi, qui a aussi pris un peu d'opiacé dans sa folle jeunesse, trouve l'Ixprim très très fort.
Donc ma question est : Avoir pris des
Opiacés par le passé rend-il plus sensible aux
opioïdes.
Si c'est le cas, est-ce un danger ? Doit-on revoir les posologies à la baisse pour nous ?
Quelle est le processus ? Récepteurs plus sensibles, donc plus "gourmand" ?
Voilà , merci pour vos réponses les gars !