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- mikykeupon
- Modérateur à la retraite
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Un homme détenu de la prison de la Santé à Paris s'est suicidé lundi par pendaison, a-t-on appris auprès de l'Observatoire international des prisons (OIP). L'homme âgé de 49 ans avait déjà fait une première "grosse tentative de suicide par phlébotomie" (en se tranchant les veines) à la prison de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, où il était emprisonné depuis janvier 2012, explique l'OIP dans un communiqué, selon qui il avait ensuite "été hospitalisé en psychiatrie près de 3 mois".
Après son hospitalisation, il avait été transféré à la Santé, à Paris, où il suivait un traitement et était également pris en charge pour un "problème d'alcool", ajoute la même source. Mais le détenu s'était à nouveau tranché les veines le 5 avril, pour finir par se pendre lundi. Le taux de suicide dans les prisons françaises est deux fois supérieur à la moyenne constatée dans les 47 pays membres du Conseil de l'Europe, selon un rapport publié début mai à Strasbourg par l'organisation paneuropéenne. Il y a eu en France 95 suicides de détenus en 2010, année de référence du rapport sur ce point, soit un taux de 15,5 suicides pour 10.000 détenus, contre une moyenne de 6,7 pour l'ensemble des pays membres.
[small]Source : Europe 1[/small]
Après son hospitalisation, il avait été transféré à la Santé, à Paris, où il suivait un traitement et était également pris en charge pour un "problème d'alcool", ajoute la même source. Mais le détenu s'était à nouveau tranché les veines le 5 avril, pour finir par se pendre lundi. Le taux de suicide dans les prisons françaises est deux fois supérieur à la moyenne constatée dans les 47 pays membres du Conseil de l'Europe, selon un rapport publié début mai à Strasbourg par l'organisation paneuropéenne. Il y a eu en France 95 suicides de détenus en 2010, année de référence du rapport sur ce point, soit un taux de 15,5 suicides pour 10.000 détenus, contre une moyenne de 6,7 pour l'ensemble des pays membres.
[small]Source : Europe 1[/small]
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- psychoniac
- Psycho junior
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- 252 messages
Prison américaine
Je ne pense pas que dans cette prison futuriste il y est beaucoup de suicides mais est ce que les détenus se sentent mieux pour autant je n'en suis pas sur.
Certains diront que cet établissement est un cas exceptionnel, mais je me demande si c'est parce que les prisonniers de cette prison sont, soit disant les plus dangereux aux monde, que les USA se permettent de bafouer les droits de l'homme.
Au final ils deviennent comme ceux qu'ils veulent battre à tout prix, des tortionnaires.
En France, je pense qu'ils font semblant de vouloir changer les choses à ce sujet, en fait la situation stagne, ou dans le pire des cas continue à se dégrader.
Je ne pense pas que dans cette prison futuriste il y est beaucoup de suicides mais est ce que les détenus se sentent mieux pour autant je n'en suis pas sur.
Certains diront que cet établissement est un cas exceptionnel, mais je me demande si c'est parce que les prisonniers de cette prison sont, soit disant les plus dangereux aux monde, que les USA se permettent de bafouer les droits de l'homme.
Au final ils deviennent comme ceux qu'ils veulent battre à tout prix, des tortionnaires.
En France, je pense qu'ils font semblant de vouloir changer les choses à ce sujet, en fait la situation stagne, ou dans le pire des cas continue à se dégrader.
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- prescripteur
- Modérateur
- Inscrit le 22 Feb 2008
- 12147 messages
Il y a bien des suicides dans Supermax et des procès à la suite contre les gestionnaires de la prison.
http://solitarywatch.com/2012/09/25/fed … e-lawsuit/
Pour la situation française, il faut savoir que les deux situations où le taux de suicide est le plus élevé sont le placement en préventive et le "mittard".
Pour la premiere, il faut noter l'anxiété créée par la toute puissance du juge d'instruction (même si maintenant sa toute puissance est limitée par le juge des libertés), qui créée une sensation de desespoir chez celui qui est mis en detention preventive, surtout s'il est primaire et privé de parloir par le juge (au début il peut y avoir une période d'isolement de la famille pour faciliter l'enquête). Ce desespoir pourrait d'ailleurs être parfois souhaité pour la bonne marche de l'enquête, selon certains commentateurs particulierement negatifs.
L'habeas corpus britanique ou ses equivalents font probablement de la prevention du suicide en régulant la detention provisoire.
Toutefois l'evitement de la detention provisoire peut avoir un effet pervers = quand la personne est jugée 2 ans après, elle peut avoir "refait sa vie" et une condamnation à 2 ans de prison casse totalement cette reinsertion. Tandis que la personne qui a été mise en détention pendant ces 2 années sort libre du tribunal.
Pour le mittard, c'est souvent le point principal de conflit entre l'administration penitentiaire et les soignants en detention. Et son enterrement serait le bienvenu, au profit d'une reflexion plus intelligente sur la discipline en prison (qui reste un probleme difficile).
Amicalement
http://solitarywatch.com/2012/09/25/fed … e-lawsuit/
Pour la situation française, il faut savoir que les deux situations où le taux de suicide est le plus élevé sont le placement en préventive et le "mittard".
Pour la premiere, il faut noter l'anxiété créée par la toute puissance du juge d'instruction (même si maintenant sa toute puissance est limitée par le juge des libertés), qui créée une sensation de desespoir chez celui qui est mis en detention preventive, surtout s'il est primaire et privé de parloir par le juge (au début il peut y avoir une période d'isolement de la famille pour faciliter l'enquête). Ce desespoir pourrait d'ailleurs être parfois souhaité pour la bonne marche de l'enquête, selon certains commentateurs particulierement negatifs.
L'habeas corpus britanique ou ses equivalents font probablement de la prevention du suicide en régulant la detention provisoire.
Toutefois l'evitement de la detention provisoire peut avoir un effet pervers = quand la personne est jugée 2 ans après, elle peut avoir "refait sa vie" et une condamnation à 2 ans de prison casse totalement cette reinsertion. Tandis que la personne qui a été mise en détention pendant ces 2 années sort libre du tribunal.
Pour le mittard, c'est souvent le point principal de conflit entre l'administration penitentiaire et les soignants en detention. Et son enterrement serait le bienvenu, au profit d'une reflexion plus intelligente sur la discipline en prison (qui reste un probleme difficile).
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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