Morphine quand tu me tiens.

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Sarabas femme
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Bonjour, voila un bout de ma triste histoire, j'ai 47 ans ( bientôt, le 13 août) j'ai 4 enfants, de 21 a 10 ans. Ma vie n'a jamais été un long fleuve tranquille. Si je tenais la fée qui sait penchée sur mon berceau, je lui ferais bien la peau.

Bon bref, j'explique. J'ai une maladie génétique ( maladie périodique, ou fièvre méditerranéenne) depuis 17 ans. Je faisait jus qu’il y a 2 ans 3/4 crises par an, j'allais aux urgences, une piqûre de nubin, quelques heures de repos et hop retour maison.

2005 cancer du sein ( grave le cancer, stade 3) métastases un peu partout mais je tiens bon, 2 récidives, 2 autres séries de chimio, les rayons enfin, le bout du tunnel. 2008 mon époux décède lui, d'une tumeur au cerveau ( un astro du lobe pariétal gauche) inopérable, mort en 6 mois. Il est partis et moi je suis la avec 4 enfants a finir d’élever.

Je retrousse les manches, prend 2 boulots et assume mes rejetons.
2011 je décide que j'ai envie de recommencer ma vie. ( de femme seulement) car ma vie de mère est bien remplis déjà . Régime, car je mettais laissé un peu aller et surtout reconstruire mon sein, car ont me l'avait retiré lors de ce fichu cancer. Mon mari s'en fichait, mais, je me suis dit que si je voulais rencontrer un homme, ça serait mieux si j’étais symétrique des deux cotés. Opération, prothèse, jusque la ça va.

Et....pompe a morphine, des doses de cheval car je souffrais le martyre. Connaissant la morphine, je la laissait s’écouler dans mes veines, enfin j'avais pas trop le choix, mais moi je n'appuyais jamais dessus pour en délivrer plus.je souffrais soit, mais je ne voulais pas m'en injecter de trop.j'ai fait des complications, des infections, avec mes 5 redons qui n'arrettaient pas de rendre.resultat, je suis resté plus de 5 semaines sous morphine.

Et un matin, le médecin est passé dans ma chambre et ma fait sortante pour l’après midi même, fallait laisser sa place, pour eux mission accomplis, seins refait, infections circonscrite, pour lui, mission accomplis.
Je sort tant bien que mal, surtout mal, on me débranche de ma pompe a morphine et je sort de l'hosto avec mes 5 redons sous les bras, retour maison.ordonnance, doliprane 6 par jours en cas de douleurs. Visite dans une semaine dans le service, pour regarder les redons.

Quelques heures après ma sortie, je souffrais le martyre, je tremblais, je transpirait alors qu'ont était en hiver et surtout un mal être en moi terrible, je savais pas ce qui m'arrivais. J'ai passé ma première nuit a pleurer, a gémir, presque a hurler.

Le lendemain je suis aller dans le service d’où je venais, et la j'ai appris que le chirurgien qui m'avait opérer n’était plus la, partis, ailleurs, partis de l’hôpital définitivement. Les infirmières ont regardé mes redons, un peu affolées, c'est la première fois qu'elles voyaient une patiente sortir avec 5 redons, elles ont essayées d’appeler un autre médecin qui est bien venu me voir, mais pour me dire qu'il ne pouvais rien pour moi et que c’était au médecin qui m'avait opérer de s’occuper des suites opératoire. Oui mais le médecin en question n’était plus la, que faire??

Aller chez votre généraliste car nous ici, trop occupé pour s'occuper des patients des autres. O,, je cours chez mon généraliste, elle outrée appel le service, se dispute au passage avec des médecins, puis raccroche en me disant qu'ont était bien dans la m.... Et jusqu'au coups.

Alors déjà  elle fait sauter 2 redons qui rendaient plus, et me prescrit une ide, pour des pansements journalier, et je lui explique mon mal être, tout les symptômes répertorie ci dessus. Elle m'explique qu'en fait je n'ai pas eu de sevrage progressif a l’hôpital et que je commençais a être accrocs a la morphine, alors comme je souffrais trop, elle ma prescrit du sulfate de morphine en sous cutanée, et je devais descendre progressivement sur plusieurs jours, mais que c’était une question d'une quinzaine de jours pas plus.

Sauf que j'ai une maladie génétique, et que la morphine calmait soit mes douleurs, mais qu'elle me déclenchait aussi des crises de ma maladie et aussi des voies biliaires, résultats des courses, je parle, je parle, mais vous connaissez toujours pas pourquoi j’écris. à‚pres en avoir fini avec mes redons, qui entre nous, je me suis décousue et arraché moi mémé, car ils me faisait trop mal, après avoir tirer ma lumph avec une seringue de 20cc pendant 5 mois, car j'avais des boules de lumph un peu partout qui me faisait mal, depuis maintenant 2 ans et demi, je suis toujours sous morphine, 150 mg par jour.

Pourquoi?? Et bien l'escalade de la morphine en elle même déjà , et ensuite suite aux douleurs poste opératoire, aux suites de soins très long, au non suivie de l'hosto, et surtout aux crises périodique que je fait 5/6 fois par jours.
Je veux arrêter la morphine, j'ai consulté par 3 fois une addictologue a l’hôpital. Elle ne veux pas m,arrenter la morphine, elle dit que c'est grâce a la morphine que mes crises passe, alors qu'il a été démontrer que c est la morphine qui déclenchait mes crises, soit a haute dose elle les calmes aussi.et surtout elle me dit qu'elle a pas de lit a me consacrer, qu elle avait déjà  bien assez de boulot avec les toxicos et les alcoolos, alors moi avec ma morphine je ne suis pas un cas assez important.

Mais ça fait 2 ans que je travaille plus, je passe ma vie au lit, je n'y dort pas beaucoup. Je fait quasi nuit blanche, toutes les nuits et ensuite j'arrive a dormir 1/2 heures par jours pour pouvoir aller faire les courses, les papiers..... Je suis fatigué en permanence, j,ai vieillis, j'ai plus envie de rien et comme ça suffisait pas, mon médecin a eu la géniale idée de me prescrire du xanax.

Qu elle belle bêtise se xanax, voila une nouvelle addiction, j'ai pas intérêt qu,il m'en manque pour le w-e, sinon l’état de manque est le même que celui de la morphine, ne suis dans une impasse. J'ai essayé de me désintoxiqué seule, j'ai tenu 5 jours, 5 jours sans morphine, sans xanax, et le soir du 5 eme jours, je criais tellement fort, tellement c’était dur, que mes enfants ont craqués, ils ont fait le 15 et en 1 heure de temps, j'etait sous perf, avec du xanax et de la morphine rebelote je suis revenue dans le système.

Notre situation financière est catastrophique, vu que je peux plus travailler,ont menace de nous expulser. Pas de droits aux chômage, car je suis malade et j ai épuisé mes jours maladie, vu que j étais en CDD ( j étais maman au foyer avant la mort de mon époux) donc RSA, une vie au ralenti pour mes enfants, au moment de l'adolescence, la ou ils se réveillent et ont envie de profiter de la vie, de leurs jeunesse. A part le gîte et le couvert je ne peux jamais rien pur leurs faire plaisirs.

Avant la morphine et le xanax j'avais une vie, je gagnais bien notre vie, et maintenant, je n'est plus rien a offrir a part mon amour de mère. Plus aucuns médecins ne veux me prendre en charge, je suis un bien trop lourd dossier pour eux, une consult ça dure 15 mn, alors que moi il faut minimum 1 heure.

Je suis seule, tellement seule face a ses problèmes, que je me dit que si j'avais le courage je me tirerais une balle et hop fini la souffrance, mais j'ai 4 enfants qui n'ont rien demandé de tout ça. Eux voudrais la vie d'avant cette fichu opération, qui ma doit donné une belle poitrine, mais qu'es que je la paie cette belle poitrine!!

Que dois-je faire???? Quelqu'un a une idée?? Je veux me désintoxiquer, je suis prête a le refaire toute seule, mais je ne sais pas se qu'il faut en médocs a coté pour moins souffrir. Quelqu' un sait t il ce qu il faut comme médoc pendant en sevrage??

Merci a vous de m'avoir lu et excusez les fautes, je suis fatiguée et je les vois pas forcement.

Cordialement, sarabas.

💜 La vie, c'est pour moi, aimer et être aimer.🎀donner sa confiance et avoir confiance.🎀mais surtout et avant tout, avoir la santé.🎀 Sinon la recette est gâcher 💜

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prescripteur homme
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Bonjour,
Il est évident que tu es victime du "système" mais que faire ??  L'idéal serait que tu trouves enfin un médecin qui s'interresse à  ton cas, car il te faut une prise en charge complexe et prolongée. Ce peut etre un médecin généraliste , un infirmier de ville,  un medecin ou un soignant de CSAPA, de cs contre la douleur, un soignant en cancerologie (il y a souvent des consultations gratuites de psychologue en oncologie, ce qui peut etre un bon début). Renseigne toi, surtout sur l'écoute, l'empathie manifestée par ce soignant etc.. plus que sur la spécialité. Tu devrais pouvoir trouver, pas forcément tout de suite mais en insistant.
Il existe des moyens sejours de readaptation qui pourraient t'accueillir quelques semaines pour equilibrer ton traitement et reeduquer, readapter etc.. A preparer avec le soignant dont je parlais (notamment la prise en charge financiere).
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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DeadCanDance femme
Psycho junior
Inscrit le 21 Aug 2012
415 messages
Bonjour Sarabas,

Je ne peux t'aider mais je tiens a te faire part de tout mon soutiens! Ton discourt m'a beaucoup touchées! Comment peut on encore en 2013 traiter une personne "malade" de la sorte????

J'espere de tout coeur que tu arriveras a trouver un specialiste digne de ce nom qui saura te sortir de la! Comme le dit Prescripteur, continue a en chercher un tu devrais trouver une personne qui t'aidera!! du moins je l'espere sinon ca serait quand meme affolant!!!

Tu as enormement de courage! Et essay de ne pas le perdre! tant qu'il y a du noir, il y a de l'espoir! wink

Essay quand meme de nous tenir au courant de l'evolution! (tfacon tu vas surement avoir d'autres reponses qui celles ci t'aideront surement plus que le mien! lol)

sur ce encore bon courage et je souhaite de tout coeur que cette mauvaise passe ne soit bientot qu'un mauvais souvenirs!

Amicalement,

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Chilindrina femme
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Inscrit le 13 Feb 2013
41 messages
Je ne peux rien faire pour toi Sarabas, mais comme les autres je tiens a t'offrir mon soutien, je ne peux qu'imaginer ce que tu ressens aprés toutes les épreuves que tu traverses, couplées aux malheurs passés et aux maladies injustes comme la FFM et le cancer...

Ce qui ressort de ton message, c'est ton courage: etre encore debout et trouver la force d'avancer, vraiment je t'admire, moi je n'aurai pas résisté.

Je te souhaite de tout mon coeur de garder espoir et d'arriver a profiter au maximum des moments de joie et de désinvolture que la vie peut parfois nous offrir.

Ne lâche rien! super

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Bonjour Chilindra.

Tout d'abord, bien venue. Tu es passé par le Forum présentation et j'ai lu la situation intenable dans la quelle tu te trouves.
Bien sur, je compatis et je suis touché.

prescripteur a donné je pense, le chemins a "tendre vers" pour t'en sortir.

Je ne serai t'en dire plus. Il faut y aller. Il y a une solution, difficile a trouver, mais le système de santé ne peut pas t’abandonner a ton sort.

De prescripteur:
L'idéal serait que tu trouves enfin un médecin qui s'interresse à  ton cas, car il te faut une prise en charge complexe et prolongée. Ce peut etre un médecin généraliste , un infirmier de ville,  un medecin ou un soignant de CSAPA, de cs contre la douleur, un soignant en cancerologie (il y a souvent des consultations gratuites de psychologue en oncologie, ce qui peut etre un bon début). Renseigne toi, surtout sur l'écoute, l'empathie manifestée par ce soignant etc.. plus que sur la spécialité. Tu devrais pouvoir trouver, pas forcément tout de suite mais en insistant.
Il existe des moyens sejours de readaptation qui pourraient t'accueillir quelques semaines pour equilibrer ton traitement et reeduquer, readapter etc.. A preparer avec le soignant dont je parlais (notamment la prise en charge financiere).

Il y aura d'autres réponses.

RicoSon.


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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Sarabas femme
Nouveau membre
Inscrit le 09 Aug 2013
7 messages
Bonjour a tous, merci pour votre soutiens, ça me touche vraiment, je tiens a vous donner de mes dernieres nouvelles, mon médecin généraliste est venu a la maison pour renouveler mon ordonnance de morphine, comme tout les 28 jours.

Malgres que je lui ais expliqué que je souffrais continuellement, il ma pris un petit coups de tension avec un appareille défectueux, qui gonfflait, mais pas sur mon bras, donc je doute qu'il ai reussi a trouver une tension, ensuite je lui explique que depuis 3 semaines mon ventre grossis tout les soirs, gros comme si j'etais enceinte d'au moins 12 mois, il n'a pas pris la peine de le regarder, ensuite il est partis a la cuisine avec mon maris pour faire l’ordonnance, car il a refusé que mon mari reste dans la chambre pendant la consultation, il la carrément virée en lui disant toi tu reste dehors.

Quand mon mari a regardé l'ordonnance, il c'est aperçu que le medecin avait baissé la morphine de 150 mg par jour a 130. Donc mon mari lui dit, que deja avec 150 il arrivait pas a que je sois bien dans la journee, alors a 130 comment j'allait faire???
Il lui a tout simplement repondu, et bien quand elle souffre trop tu lui donne 2 spasfons ( alors que je fait 4 injections de spasfon deja par jour) et tu lui donne 1 doliprane.

Mon mari exedé de se comportement lui explique, dans quel etat de souffrance je me trouve et lui montre une video qu'il a prise quand je suis en crise. ( j'avoue que meme moi je n'ai pas reussi a la regarder, meme si c'est moi, tellement je ne m'identifie pas a cette personne qui hurle de douleur en implorant la mort) donc apres avoir visionné la video, il a tout simplement dit a mon epoux, et bien quand elle souffre trop vous avez deux solutions, soit vous l'expediez a l'hopital comme ça c'est eux qui vont gerer sa douleur et surtout vous restez pas.

Ou alors vous fermez la porte a clef et vous partez, comme ça vous l'entendrez pas crier et il faut que vous arriviez a ne pas vous investir autant aupres d'elle. De toute façon avec la morphine qu'elle prend, elle ne s'en rappellera pas.

Ensuite il etait etonné que je ne soit pas hospitalisé en adicto pour me faire desintoxiquer, alors que 28 jours auparavant il avait fait un courrier pour le centre. Sauf que oui il a fait une lettre, oui j'ai telephonner pour me faire hospitaliser, mais non! L'addicto ne veux pas me desintoxiquer.

Pourquoi me desintoxiquer, souffrir de cette desintox, alors qu'il n'y a rien d'autres qui me soulage? Ce medecin addicto que j'ai deja rencontré 4 fois en 2 ans, me connais tres bien, c'est la seule dans mon long parcours hospitalier qui a montrer de l'ecoute et de la compassion.

Elle etait furieuse au telephonne de voir que mon medecin se souciait aussi peu de mon cas et refilait le bebe a un autre. Elle etait outrée de voir qu'il avait retiré 20 mg sur l'ordonnance de son propre chef, et qu'il decide comme ça que je devait etre desintoxiquer.

Elle ma expliquer qu'elle ne pouvait me desintoxiquer, comment reconnaitra t'elle mes crises, des crises de manque?? De plus, elle m'expliquait que quand un medecin souhaitait faire rentrer un patient, surtout pour quelques chose d'aussi important, le medecin prenait au moins la peine d'appeller le medecin addicto, en tout cas c'est comme ça que ça se passe avec toutes les sortent de toxicomanie.

De plus son service n'est pas adapté a mon cas, ici c'est surtout la desintox de drogue dur, les femmes sont deux, par deux, rentre en meme temps, les chambres sont pour deux patients, elles se soutiennes, commence et surtout finissent ensemble, avec qui va t'elle me mettre.
Aucun cas dans la drome comme moi repertorier.

De plus 6 lits seulement, autant dire pas de place pour moi et franchement en plus, comme elle ma dit, elle ne se sent pas de me desintoxiquer, car elle sait que c'est inutile, mon problemes est que ma morphine n'est pas reglé correctement et que mon medecin prends des largesses dans cette histoire, il fait comme il le sent, comme il est viree quand il viens me voir, si il est bien viree, j ai le droit a 150 mg par jours, si il est mal viree, ça tombe a 130.

Sauf que la secu commence a se poser de serieuses questions, comment je peux passer de tant a tant. De toute façon c'est un medecin âgée (72 ans) qui est surement bon dans son domaine les personnes agées, pour faire de la bobologie, mais des que ça deviens plus pointue, la il y a plus personne.

Resultats des courses, je suis toujours a 150 mg par jours, avec une ordonnace a 130 et je ferais jamais 28 jours, moi j'angoisse bien sur, mon mari lui en a marre et a decider de se battre, deja en changeant encore de medecin et surtout en interpellant l'ordre des medecins, car il en a marre de voir comment ce medecin me traite.

En tout cas je vous remercie de l'attention que vous avez bien voulu me porter, car j'avoue que je ne croyais plus aux genre humain et ça fait du bien. La , mon fils de 10 ans est en colonie pour 15 jours, je suis super contente, il va vivre avec des gens en bonne santee et oublier un peux sa maman et la maladie, ça va lui faire le plus grand bien.

Je ne sais ce qui va advenir de moi, je ne pense pas faire une petite vieille, mais tenir autant que possible jusqu'a la fin de l'adolescence de mon petit Josias, et voir un peux mon petit fils grandir. Mais penser a vivre encore 40 ans comme ça, ça je ne l'envisage pas. Je ne me sent pas de souffrir autant que ça encore pendant autant de temps.

Je sais c'est pas bien de dire ça, mes enfants auront meme adulte besoin de moi, mais j'ai une lassitude de cette vie! Alors je ne veux pas que ce qui reste de moi dans l'esprit de mes enfants c'est d'une maman toujours souffrante, j'ai pas envie que le jour ou je quitte ce monde, ce soit un soulagement pour tous, donc j'essaie de me secouer, de faire des choses meme tres difficile pour moi et de ne pas montrer quand je souffre.

C'est le mieux que je puisse faire pour leurs equilibre. Merci et a bientot, pour l'aventure de "Sarah" tiens aujourd'hui c'est mon anniversaire, j'avais oublié, j'ai 47 ans....

💜 La vie, c'est pour moi, aimer et être aimer.🎀donner sa confiance et avoir confiance.🎀mais surtout et avant tout, avoir la santé.🎀 Sinon la recette est gâcher 💜

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Ricoson homme
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Bonjour Sarah.

Ton maris semble t'épauler et s'investir. C'est déjà  un point sacrément positif.

Quand tu parles de ton fils de 10 ans en colonie et les réflexions qui suivent, je m'entends il y a 3 mois.
J'avais exactement, je dis bien exactement les mêmes réflexions.
J'en étais arrivé a me demander, s'il ne fallait pas mieux que sa Mère reprenne le flambeau, alors que je me suis battu corps et ongle pour que la "garde alternée" soit fixée jusque dans le marbre.

Mon combat, et ma victoire, j'étais prêt a l'abandonné pour son bien.

J'étais en déprime grave, car j'étais sous dosé. Un manque diffus, mais permanent.
Et cet état a duré, cette fois pas a cause du médecin, mais de mon obstination pour ainsi dire 10 mois.

Dès que j'ai enfin trouvé l'équilibre au niveau dosage, sans pour cela rechercher l'ivresse permanente, les symptômes ont disparus. Et je suis la en vacances avec lui, tout seul en pleine forme, sans avoir le sentiment d une image dévalorisante ou  dévalorisée.

Et je prends mon dosage sans culpabilité, ni trompette.

Tu dois te dire, il est gentils le mec, moi je vais mal et lui il me dit qu'il va bien maintenant.

En fait, la ou je veux en venir, c'est que tu vas trouver une solution. Il faut trouver le Médecin adapté a ta situation. JE pense que sevrer n'est peut être pas pour le moment la solution.
JE pense qu'il est important de te reconstruire avant tout, de reprendre confiance, et du "confort de vie".

Tu es accros a la Morphine, et le manque n'est pas que de la biologie, c'est aussi du cognitif, et c'est peu de le dire. Après, le biologique joue évidement son rôle dans ce cognitif.  Il y a sur le forum des experts en la matière, et qui connaissent très bien cette partie technique, si j'ose dire.drapeau-blanc

Ton "aventure" ne laissera personne de marbre sur ce forum. Et elle aura un fin heureuse.
Il faut trouver le thérapeute et/ou la structure adaptée a ta situation.

Rico, Père de 57 ans.

Dernière modification par Ricoson (13 août 2013 à  17:42)


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Ricoson homme
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Bonjour Sarabas.

J'écoutais un vieux Brel ce matin, qui a été sorti assez tard. Va savoir pourquoi.
Ca m'a fait penser un peu a toi.

Se sentir quelque peu Romain
Mais au temps de la décadence
Gratter sa mémoire à  deux mains
Ne plus parler qu´à  son silence
Et
Ne plus vouloir se faire aimer
Pour cause de trop peu d´importance
Etre désespéré
Mais avec élégance

Sentir la pente plus glissante
Qu´au temps où le corps était mince
Lire dans les yeux des ravissantes
Que cinquante ans, c´est la province
Et
Brûler sa jeunesse mourante
Mais faire celui qui s´en dispense
Etre désespéré
Mais avec élégance

Sortir pour traverser des bars
Où l´on est chaque fois le plus vieux
Y éclabousser de pourboires
Quelques barmans silencieux
Et
Grignoter des banalités
Avec des vieilles en puissance
Etre désespéré
Mais avec élégance

Savoir qu´on a toujours eu peur
Savoir son poids de lâcheté
Pouvoir se passer de bonheur
Savoir ne plus se pardonner
Et
N´avoir plus grand-chose à  rêver
Mais écouter son cœur qui danse
Etre désespéré
Mais avec espérance


Bien sur, les paroles sont ce qu'elle sont, mais vouloir a tous pris avoir l'air de, c'est de la souffrance dont il faut que tu sortes.

Rico.

Dernière modification par Ricoson (14 août 2013 à  14:59)


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Chilindrina femme
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41 messages
Sarah, ce que je trouve fou dans ton histoire c'est que 130 ou même 500mg c'est pas enorme pour quelqu'un qui a mal. Mon ex était a 1500mg par exemple (c'est quand même rare, mais c'est un exemple).

Il est... bizarre ton médecin, incompétent carrément.

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Sarabas femme
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7 messages
Encore merci pour vos conseils et encouragements.

Dernière modification par Sarabas (15 août 2013 à  04:59)


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Sarabas femme
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7 messages
C est bon j ai réussis a réparer ma bêtise, oui pour ceux qui n'avait pas vu je voulais mettre une photo sur mon profil et je me suis retrouver avec une photo de moi grosse comme une affiche publicitaire.

Dernière modification par Sarabas (15 août 2013 à  05:02)


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Fabrice homme
Psycho junior
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306 messages
En effet pour la discrétion c'est loupé Sarabas.tongue

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Fabrice homme
Psycho junior
Inscrit le 25 Jan 2013
306 messages
Bonne anniversaire Sarabas.
je pense que cela te ferait le plus grand bien d'échanger avec un psychanalyste ou psychiatre chaque semaine.
Cela soulage de liberer la parole, d'avoir une écoute attentive. Un bon psy peut changer la vie.
Avec le cancer, les soins, la dépendance à  la morphines, la famille il y a du pathos et des sujets de conversation à  l'infini.
Avant tout soigner la douleur, avoir un confort de vie et une bonne santé avant de trouver la paix interieure, le bonheur des choses simples de la vie comme voir grandir sa fille et se réaliser à  travers une passion.
bref,
bon courage

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
horrifiée par ce que je viens de lire je ne peux que ressentir bcp de compassion pour toi car ce qui t'arrives est odieux , mais malheureusement pas unique; Le monde médical peut s'avérer d'une cruauté sans limite surtout quand il y a faute médicale
je suis dans un cas qui ressemble au tien; un chirurgien m'a gravement abimée et depuis 2006 je passe sur les tables d'operation , chacun se plantant un peu plus ....le tout donne : je ne peut plus rien faire, tout m'est douloureux; on m'a mis sous morphine, les doses augment sans cesse , mais on me dit "pour l'instant on ne peut pas mieux faire".....sauf que....j'etais tox, je ne l'etais plus, je le redeviens....dans une indifference générale......le centre anti douleur qui me suit s'inquiete des dosages mais par obligation, monte les dosages; d'un coté ils sont très humain au moins on me laisse pas hurler de douleurs (de toute façon ce ne serait pas possible je je le supporterai pas ils le savent bien)

j'ai du mal à  ne pas me flinguer....c'est une idée qui me vient à  peu près tous les matins....mais j'ai un garçon trop jeune pour que je l'abandonne ainsi...alors je me raisonne mais c'est  TRES dur

pour info :le chir responsable de ce massacre a été poursuivi pour un décès par négligence; trois cas comme moi; un rein sain oté à  la place d'un mauvais donc la personne a tout perdu ...il est passé plusieurs fois au tribunal avec des interdictions d'excercer...il fait appel et hop change de ville et continue ainsi son trajet de la mort....avec la complicité de ses pairs, les médecins.

l angoisse est le vertige de la liberté

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cristaline femme
Psycho junior
Inscrit le 25 Mar 2013
219 messages
un joyeux anniversaire Sarabas,

ton histoire et très touchante mais aussi très frustrante.

Je suis atteinte d'un polyarthrite, je connais donc ce qu'est la douleur du corps. J'ai,moi aussi, rencontré des toubibs qui n'en avaient rien à  foutre. je souffrais le martyr dans tous le corps. je pouvais à  peine marcher.. je ne pouvais ni me laver les cheveux, ni détacher mon soutif tant je souffrais des articulations. Ils (mon rhumato et mon généraliste de l'époque) ne répondaient jamais à  mes appels me laissant dans la souffrance.
Puis un jour le rhumato a fini par me donner un rdv. Je n'arrivais même pas à  marcher pour aller jusqu'au cabinet. Et là  quand il me voit, il me dit : "oula mais faut pas rester dans cet état, il fallait m'appeler!!!!!" 100 fois j'ai essayé, mon con, de t'appeler!!!! J'avais envie de le tuer!!
Le généraliste, lui, me rappelait sans cesse que c'était lui qui avait diagnostiqué ma maladie!! Comme ci c'était ça l'important! Ca ne l'empêchait pas de me laisser dans la merde à  chaque fois!!!!

Puis d'autres histoires avec d'autres médecin dans le même style ou même pire!

J'ai chopé cette merde lorsque j'ai accouché de ma fille. Je te laisse imaginer comme c'était difficile de m'en occuper. je ne pouvais pas la porter. L'habiller ou lui donner le biberon devenait une épreuve...
Il y même eu une période où elle ne voulait plus venir vers moi. Elle hurlait "non pas toi, pas toi, Mamy". J'en ai les larmes aux yeux en y repensant.

Enfin, même si ça fait du bien parfois de s'étaler, la raison de ma réponse, c'est que j'ai fini par trouver un rhumato en or et que je ne changerais pour rien au monde!! Pareil pour le généraliste!!

Moi à  ta place je change jusqu'à  ce que j'en trouve un qui me corresponde! et je suis certaine qu'il y en a et heureusement!

Et enfin pour te dire que j'ai fini par trouver un traitement qui me soulage et me permet de retrouver une vie à  peu près normale.

Moi j'étais complètement déconnectée. Je ne me plaignais jamais et je vivais ça comme ci ce n'était pas moi qui le vivait. J'ai occulté tout ça, je pense, pour ne pas devoir l'affronter de face... Il n'y avait que ma fille qui comptait et comme toi je devais aller bien pour elle.

J'espère que mon message te fera te sentir moins seule même si elle n'est pas comme la tienne.
Je me disais comme toi que je ne supporterai pas de vivre dans la douleur longtemps. Mais tu vois les choses s'arrangent et ce sera pareil pour toi... c'est certain.
Je trouve que tu as un courage exemplaire!!
Impressionnant!

Encore un très bon anniversaire à  toi.

Je vois toujours la photo avec ton visage tu sais?

Courage et bises

Mais qu'importe l'éternité de la damnation à  qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance

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Sarabas femme
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7 messages
Pour cristalline, non je croyais avoir reussi a enlever la photo, moi je la vois plus, alors j'ai bettement penser que si moi je la voyais plus et bien c'est qu'elle y etait plus. Je voulais juste la mettre dans mon profil, mais j'ai confondu, vitesse et précipitation.

En tout cas pour repondre a tous, je vois que nous sommes beaucoup dans mon cas, victime de la connerie des medecins, qui en fait s'en fiche de nous, comme de leurs sois disant serment d'hypocrate!

Et dire qu'il en faut des années pour etre medecin et encore plus pour avoir une specialitées, c'est pas quelque chose qui leurs aient tombé comme ça un beau matin.
Ils ont reffléchis avant d'entamer des études aussi lourde, de plus les internats sont longs et difficile, ils ont donc bien le temps de la réflexion pour savoir si ce metier est fait pour eux.

Et quand ont vois le si peux de considération que beaucoups de medecins ont pour leurs patients, ça laisse quand meme le dialogue ouvert a se demander, pourquoi ont t'ils fait ce metier? Depuis 2008 ou j'ai commencé avec un cancer du seins, a çe jour, j'en ai vu des medecins, des spécialistes.

J'en ai changé de medecins.
Je garde pas bettement celui que j'ai. Non! Sauf que, aucun medecin ne veux me prendre en charge, je suis un cas trop compliqué pour eux et ils n'on pas envie de s'embarrasser d'un cas aussi lourd que le mien, et oui, je ne rentre pas dans la case des 15 mn de consultation.

Pour faire le point sur mon cas tout les 28 jours, il faudrais au minimum, 40 mn.

Donc je ne suis pas interressante pour eux. 23€ de consultation pour 15 mn ça va, mais pour 40/45 mn la sa va plus. Mon avant dernier medecin, ma carrement congédié, elle m'a demandé d'aller voir ailleurs, car elle avait plus le temps de s'occuper de moi. 

J'en aurais a vous raconter, là  ce n'est juste que 10% de mes mésaventures médicale que je vous raconte. Car si vous etes outrés avec ce que je vous ai expliqué ci dessus, si je vous raconte toute l'histoire, vous allez etre ecoeurée. Mais peut etre allez vous aussi vous retrouver dans mon histoire et vous aussi vous sentir moins seul. Surtout vous allez peut etre vous dire que vous aviez raison et que c'est pas normal la façon qu'on vous traite ou qu'on vous a traité.

Je sais qu'il y a beaucoup de monde, accro a toutes sortes de médocs a cause de prescriptions délivré a tord et a travers. Sauf qu'ensuite c'est nous qui devons vivre avec ça.

Eux nous propulse dans quelque chose qu'on connais pas, et ensuite ils nous culpabilise qu'on en sois devenu accros.
Comme si on avait le pouvoir sur notre psychisme? Je pense qu'il y a quelque choses a faire. Nous sommes beaucoup dans mon cas.

Faudrais qu'on est la force de se regrouper et de s'indigner tous ensemble.
Et surtout forcer, obliger aux medecins a s'occuper de nous correctement. Non?

Je sais la fatigue faisant et bien nous n'avons plus aucune envie, je suis dans se cas.

Il faudrais que j'attaque l'hôpital, les medecins qui m'on mis dans la m..... Et qui continue surtout.

Mais je suis tellement fatigué que j'ai pas le courage. Je garde le peux de force que j'ai pour essayer de m'occuper de mes 4 enfants.

💜 La vie, c'est pour moi, aimer et être aimer.🎀donner sa confiance et avoir confiance.🎀mais surtout et avant tout, avoir la santé.🎀 Sinon la recette est gâcher 💜

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cristaline femme
Psycho junior
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219 messages
C'est vrai que ton cas est complexe et je pense que personne ne veut se mouiller, alors on laisse une femme souffrir et perdre pied. J'ai revu une amie y a quelques jours qui sort d'un cancer du sein. Elle me racontait que le chirurgien avait été horrible. Lorsqu'elle a voulu lui dire qu'il n'avait pas assuré car il l'avait laisser avec une énorme infection, il lui a répondu qu'il n'en avait rien à  foutre de ce qu'elle lui disait. Mot pour mot, je t'assure que c'est ce qu'il lui a dit.

Ils prennent la grosse tête. Plus puissant que Dieu lui-même et voilà  le résultat!! Des monstres sans cœurs...

Dans tous les cas je te souhaite de trouver une solution qui t'empêche d'autant souffrir. Ca fait mal au cœur de lire ton témoignage. on voudrait t'aider mais sans savoir comment.

Encore courage.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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1935 messages

Sarabas a écrit

Je sais qu'il y a beaucoup de monde, accro a toutes sortes de médocs a cause de prescriptions délivré a tord et a travers. Sauf qu'ensuite c'est nous qui devons vivre avec ça. Eux nous propulse dans quelque chose qu'on connais pas, et ensuite ils nous culpabilise qu'on en sois devenu accros...

Le soucis, c'est que bien souvent il ne s'agit pas du même médecin entre le prescripteur d'origine et celui qui refuse ou modifie la prescription passée...

il y a différentes écoles de pensée qui se confronte, différentes façon de pratiquer,

il y a des médecins pour qui, la dépendance en tant que tel, est un "mal dangereux" (vision souvent dramatisée de la dépendance physique opiacé) - qu' il faudra donc éviter à  tout prix, donc pour eux il faut proscrire absolument toute prescription de morphinique, sauf en cas de force majeure. Certains médecins hésitent parfois même à  administrer de la morphine lors des soins palliatifs, c'est dire... Ca crée des situations rocambolesques de patients qui se traine depuis X mois des pics de souffrance extrême totalement handicapant là  où un antalgique aurait pu leur sauver la mise et leur permettre de retrouver une certaine qualité de vie. Souvent les souffrances à  soulager sont 100 fois pires que les quelques heures de manque de morphine....

A l'inverse, tu en trouveras d'autres pour qui, il faut absolument soulager la douleur à  tout prix, ce qui parait noble mais cela va parfois trop loin - jusqu'à  la phobie - jusqu'à  emplâtrer le patient de prescription à  la moindre sensation négative... ça donne des montagnes de valium au premier coup de stress normal, des mois d'antidépresseur dans une période un peu down comme cela arrive dans la vie de tout un chacun, et on y va à  fond d'opiacés pour soulager quelques petites névralgies de seconde zone.

Le résultat n'est vraiment pas dément, puisque ce genre de médicalisation à  tout va, fragilise sérieusement les personnes qui perdent progressivement leurs repères et ne sont plus capables de "faire face" à  la moindre situation d'adversité sans recourir à  une batterie de médocs....

et le plus important à  mon sens, c'est que ce type de stratégie qui vise à  effacer toute douleur à  court terme, finit impitoyablement par maximiser la souffrance, car quelle option d'antalgie reste il quand toutes les cartouches pharmacologiques ont été tirées pour des babioles ?

comme quoi ce n'est pas toujours évident de trouver un juste milieu et d'appliquer la stratégie gagnante, donc chercher un bon doc est essentiel. Pour moi le critère central est l'écoute du praticien, je fais vraiment attention à  ça... un praticien qui écoute peu ou pas, qui coupe la parole, ou semble trop pressé de balancer sa prescription ne m'inspire pas confiance...

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Sarabas femme
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Bonjour a vous tous, dernières nouvelles fraîche, apres etre partis tout le mois daout sans se soucier de moi et de mon traitement, mon medecin ma donné un rdv samedi il y a 15 jours.

Il a refusé tout bonnement de me faire mon ordonnance car pour lui j'en avait encore suffisement jusqu'à  lundi.
Il passera donc lundi, alors que je n'avais meme pas de morphine pour assurer la journee de samedi. Avec mon epoux nous sommes partis a la maison médicale qui se trouve a l'hôpital de valence car nous n'avons trouvez aucun medecin travaillant le samedi matin fin août.ariivé la bas, bien sur c'était blindé, tout le monde etaient dans le meme cas que nous, alors nous avons pris notre mal en patience.

Apres pres de 2 heures d'attente mon mari a décidé d'aller a l'accueil des urgences pour savoir pourquoi le medecin n'appelait toujours aucun patients.

Car la maison médicale se trouve dans l'hôpital mais elle est completement indépendante, ont s'inscrit pas, il faut demander dans la salle d'attente qui est le dernier arrive. La personne dans sa bulle nous a repondu comme si c'était parfaitement normal, " hé bien aucun medecin ne viens travailler cet apres midi et on sait pas pourquoi, pas la peine d'attendre" elle aurais pas pu nous le dire, non!

Ont etaient une cinquantaine de couillons a attendre debout dans une chaleur écrasante, comme çaour s'amuser, a ce dire tiens que ferais-je ce samedi apres midi? Je vais aller faire chier le personnel a l'hôpital. Il y avait des enfants qui hurlaient, vomissaient par terre, personne ne se souciait de nous, c'était terrible.

J'ai commencé a avoir tres peur, pas de medecin, pas d'ordonnance, pas de morphine. Je me voyais deja devoir tirere jusqu'à  Lyon. Et puis j'ai eu l'idée d'appeller ma pharmacie, si il voulait bien m'avancer 1 boite de morphine pour tenir jusqu'à  lundi. Et ils ont dit oui. Ouf j'étais sauvé. Au moins jusqu'à  lundi.

Lundi pas de medecin en vue, mon mari a appeller, rien, pas de reponses, la reponse ont la eu l'apres midi.

Quelques semaines auparavent mon mari avait ecrit a l'ordre des medecins de la drome pour expliquer mon cas, le fait que mon medecin ne veuille pas que je me fasse sevrer, comme il veux pas mieux adapter mon traitement morphinique correctement. Il monte, il baisse le dosage de 28 jours en 28 jours.nous ne savons jamais combien nous allons avoir de boîtes, c'est toujours la surprise. La un medecin de l'ordre des medecins nois a téléphoner en personne et nous a dit clairement qu'on avaient pas le droit de "dénoncer un medecin a l'ordre des medecins" nous étions sur le c--, de plus il etait completement bourré, ont comprenaient 1 mot sur 2.

Puis il nous a dit que ça allait pas etre facile pour nous maintenant de trouver un medecin qui voudrait s'occupper de moi, et ça il avait raison. Depuis mon ancien medecin qui n'avais jamais le temps pour ses patients, les visites etaient toujours bâclées en 4 mn top chrono, a pris la le temps d'appeller tout les medecins de valence pour donner notre nom et dire que nous étions des gens a emmerde et de pas s'occupper de moi.

Apres beaucoup de recherches mon mari a trouvé un medecin tres loin de chez moi a la campagne qui a accepter de me voir l'apres midi meme, nous y sommes allé, pas de bol, il veux bien s'occuper de moi, mais sauf qu'il prend sa retraite 1 ère semaine de décembre.

Donc rebelotte, il faut recommencer a chercher un nouveau medecin.depuis, j'ai eu mon rendez vous dans un centre de toxicomanie. Je pensais bettement qu'ils allaient me mettre sous méthadone et que je serais enfin dosé correctement et que j'en aurais fini avec ses ordonnances de morphine.

Et bien non! Eux aussi ont eu vent de cette histoire, " a croire qu'on a tuer quelqu'un" le medecin qui ma reçu ma dit que je ne prenais pas assez de morphineoir etre mise sous méthadone et que a l'hôpital on voulais pas prendre le risque de me desintoxiquer, que c'était trop dangereux.

Mais qu'aussi parallèlement c'était aux medecins de juger quel dosage il me fallait pour calmer mes douleurs. Alors que de tout les medecins que j'ai rencontré dans ma ville 1 seul la connaissait et c'était un rhumatologue,absolument habilité a me prescrire de la morphine.

Tout les gastro que j'ai pu rencontrer ses derniers mois, ont ete formel, pas de morphine avec la maladie pour lequel je souffre et qu'il fallait me desintoxiquer.
Mais je trouve personne qui veux me desintoxiquer, ni un generaliste, ni le service d'addictologie. Je fait quoi moi?

Curieusement la les medecins sont tous tres unis, mains dans la main. Tout ça parce que mon mari, apres 2 ans de n'importe quoi sur moi, a osé dire stop, vous etes en train de tuer ma femme, c'est pas normale qu'un medecin mette ce qu'il veux d'une ordonnance a l'autre, venez voir les ordonnances, venez voir le quotidien de mon épouse a 47 ans, ce qu'elle vie, ce qu'elle supporte comme douleur.

Au lieu de ça, ils se sont protégé, couvert jusqu'à  mentir. Il est beau leurs serment d'hypocrate, plutot d'hypocrite. J'en suis la maintenant, plus de medecins qui veux prendre le risque de s'occuper de moi.

Alors moi qu'es que je veux?? Je veux sortir de la morphine, ça fait 2 ans que je hurle qu'on me sorte de la. Et bien non, j'y est pas le droit. Je suis la ou j'en suis a cause des medecins, mais vous croiriez qu'ils feraient tout ce qu'il est possible pour me sevrer, non. Par contre quand jetait dans le service des toxicomane, la ont s'asseyaient a côté d'eux, ont leurs parlaient tres gentillement, ont les écoutaient. J'avais l'impression d'être une paria, de ne pas être a ma place.

De dire excuser moi de ne pas être droguée par ma volontee.peut etre la me verriez vous?? Non moi je suis une petite bonne femme de 47 ans, qui a pas demander d etre une toxico aux médocs, alors ont peux pas m'aider. Je veux sortir de cette morphine, avec, ou sans aide.

Quelqu'un peux t'il me dire quel medicaments faut t'il pour se sevrer de morphine, je trouve rien sur internet. Je sais juste une chose, en service d'addictologie, les 3/4 premiers jours ont mets les patient sous somnifères car c'est tres difficile, ensuite ont leurs propose des ateliers psycho, ou autres et des médocs. Mais je sais pas quoi comme médocs.

Si il y a des medecins, des personnes qui sont passé par la, ou tous simplement si vous savez ce que j'ignore, donner moi la marche a suivre, je vous en supplie, je suis au bout du rouleau. Je veux plus voir de psy qui me dise, vous n'êtes pas dépressive, si on vous, vous seriez deja fait sauter la cervelle.je sais que je suis pas dépressive, j'avais pas besoin d'un psy pour faire cette trouvaille.moi je veux stopper la morphine, je sais qu'il y en a pour au moins 15 jours dans mon cas, car une fois j'ai essayé, l'année passeé et j'ai tenue 8 joirs, mais au bout de 8 jours jetait toujours pas desintoxiqquée.

Je veux etre clean quand mon petit fils arrivera dans ce monde, il doit naître vers le 25 novembre, ça me laisse encore du temps poir le faire.de toute façon jabject la morphine, elle ne peux donc plus faire son boulot correctement si j'ai une dent contre elle.alors si vous en avez deja fait une de desintoxication, donner moi la marche a suivre, des noms de medicaments a prendre pour supporter un peux le choc du sevrage, je fait appelle a vous, car vers chez moi personnes ne veux m'aider. C'est une bouteille que je jette a la mer.

Aidez moi, s'il vous plait!!!!!!!!!!!!!! Merci a vous tous pour vos messages, privé comme publique.

Merci mille fois. ??

💜 La vie, c'est pour moi, aimer et être aimer.🎀donner sa confiance et avoir confiance.🎀mais surtout et avant tout, avoir la santé.🎀 Sinon la recette est gâcher 💜

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Angek homme
Nouveau membre
Inscrit le 28 Jun 2013
21 messages
Bonjour , je n'ai pas pris le temps de lire toute la discussion et j'en suis désole , mais ( peut être te l'a t'on déjà  dis ) as tu essayer de diminuer progressivement le dosage ?
Un arrêt brutal va te faire passer par des états pas possible , mais si tu baisse doucement les doses l'arrêt de fera plus doucement mais pas sans quelques douleurs je ne te le cache pas .
Certains t'en diront sûrement plus pour les médocs .

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blue pearl femme
Psycho junior
Inscrit le 24 Jun 2013
336 messages
Salut Sarabas
je suis toucher par ton temoignages je suis une jeune femme de 27ans et ma petite maman a un cancer elle est encore actuellement surveiller je sais pas si c'est le cas pour toi mais certains medocs lui sont proscrit alors pas de betises ensuite as tu vus si en dehors de l'endroit ou tu vis tu as un medecin pret a te prendre ou si il y a une association,benevol qui aide les usagers habites tu pret d'une grande ville et ton addicto elle ne peux pas te conseiller plus pour trouver une demarche a suivre pour ton cas l'ideal ce serais de trouver une personne comme toi ayant vecue la meme mesaventure que toi
bon courage a toi

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
Inscrit le 08 Aug 2008
10073 messages
Salut Sarabas salut

visiblement tu as un addicto qui ne veux rien savoir, as tu tenté d'aller voir un autre addicto ?

Parfois avec un professionnel de la santé quand le dialogue est a sens unique, il suffit d'aller voir ailleurs pour que la situation se débloque.

Après j'ai a peu près compris que tu habitais en campagne, mais si quelques kilomêtres de plus peuvent débloquer cette situation, ça mérite d'être tenté (au pire tu appelle avant et expose un peu ton problème).

Sinon concernant ta dernière demande, je ne crois pas que l'automédication (qui plus est en les achetant sur internet, sans ordonnance c'est "théoriquement" pas possible) soit la bonne solution.

Tu as je pense besoin d'un appuis d'un "bon" professionnel et d'un bon encadrement.

comme je l'ai dit, essaye de consulter un autre addicto, chercher un autre centre (caarud, cst, etc), tu trouvera forcement une solution ! wink

PS : Je me suis permis d'aérer tous tes textes, car de long messages sans retour a la ligne ni saut de ligne, tout en bloc comme un paver c'est très difficile a lire et beaucoup n'en ont pas le courage, et ton message mérite d'être lu, afin que tu obtienne le plus de réponse possible !!

LLoigor

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BoilingBlood homme
PsychoHead
Inscrit le 02 Feb 2013
1289 messages
Je suis très touché par cette histoire révoltante!
Je n'arrive pas a m'imaginer qu'un CSAPA ne veuille pas s'occuper de toi quand je vous a quel point celui qui me suit est à  l'écoute.
Comme Lloigor, je pense que l'auto-médication est la mauvaise solution... Tu as a mon avis non seulement besoin d'un traitement mais surtout de tout le suivi qui va avec...
Bon courage dans tes démarches, je te conseille de faire quelques KM de plus pour aller dans un CSAPA.

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